Professeur Layton et l'ultime énigme

-C’est à peine croyable de vous trouver ici… Dr. Schrader…

Layton et Luke, à cet instant, ont dû sentir le sol s’effondrer sous leurs pieds. Qu’est-ce que le docteur Andrew Schrader pouvait bien faire, ici, au plais de Vladimir Van Herzen ?

À ce moment-là, ils ont dû comprendre qu’il ne fallait jamais dire que les choses ne pouvaient empirer… au risque de se voir contredit par le cours impitoyable des événements.

En réalité, ils ont réagi comme l’aurait fait n’importe quelle personne dans leur cas: un cri d’étonnement, une petite minute de silence dans laquelle on essaye de réfléchir mais en vain,  deux regards choqués que l’on s’échange, puis, finalement, la question fatale :

« Mais que faites-vous ici ? »

Le docteur Schrader restait assis ; il semblait aussi étonné qu’eux. Il les dévisagea un instant, avant de murmurer d’une voix faible :

-Hershel Layton… je… je ne sais pas…

-Docteur Schrader…

-Hershel Layton…

…

-Professeur, chuchota Luke, il n’arrête pas de répéter votre nom…

-Je ne sais pas, il n’est pas dans son état normal.

-Mais… qu’allons-nous faire ? Je veux dire… que fait-il ici ?

Layton ne répondit pas ; il était égaré, ailleurs, dans ses pensées. Depuis le début, il avait pressenti que la lettre de son mentor était intimement liée à toute cette histoire. Voilà que c’était prouvé.

-Il fait vraiment noir ici, est-ce que je dois ouvrir la fenêtre ? Demanda Luke, qui était un peu perdu et qui ignorait que faire pour aider le professeur.

-Oui, ouvre la fenêtre…

Luke avança vers la fenêtre en bois. Il essaya de l’ouvrir, mais elle bloqua ; elle n’avait pas dû être ouverte depuis un moment. C’est pour cette raison que le jeune garçon dut pousser de toutes ses forces pour l’ouvrir.

Et elle s’ouvrit…

La lumière intense du jour submergea la pièce où trois personnes complètement perdues se trouvaient, une lumière si intense que leurs yeux habitués à l’obscurité eurent du mal à la supporter. Layton regarda le docteur Schrader, et fut  presque choqué de voir le visage dénué d’expression de ce dernier ; il avait le regard vite, le teint pale. Le mentor du professeur Layton n’était vraiment pas lui-même.

-Hershel Layton… murmura-t-il à nouveau, avant de marmonner quelques mots que Layton n’arriva pas à distinguer.

-Qu’avez-vous dit à l’instant, docteur Schrader ? l’interrogea-t-il.

-Hershel Layton… mon élève… dis-moi ce qui m’arrive…

-Vous… vous ne le savez donc pas ?

-Hershel… Layton… c’est bien toi n’est-ce pas ?

-Oui…oui, c’est moi, qu’avez-vous à nous dire ?

-Euh… j’ai été kidnappé n’est-ce pas ? On m’a enfermé ici ?

Layton et Luke s’échangèrent un regard sceptique.

-Her…shel… Lay… ton…

Schrader se mit à répéter et à répéter le nom du professeur, toujours la même expression au visage.

-Professeur, qu’est-ce qu’il lui prend ?

Le professeur ouvrit la bouche pour parler mais quelqu’un d’autre répondit à sa place.

-Il est amnésique, il doit répéter votre nom en espérant se souvenir de vous.

Ils se retournèrent pour voir Vladimir Van Herzen qui avançait doucement vers eux, les mains derrière le dos, l’expression on ne peut plus calme.

-Je vois que vous avez découvert notre troisième hôte, monsieur Layton, reprit-il face au silence de ses interlocuteurs.

-Ainsi vous dites que c’est votre « hôte » ?

-Tout à fait.

Layton décida de remettre à plus tard le sujet de la porte verrouillée.

-Vous dites qu’il est amnésique ?

-Oui, à cause du coup violent que Nigel lui a infligé.

Il avait dit ça, simplement, comme si se fut tout à fait normal.

 Luke ouvrit grand les yeux.

-Un coup vous dites ? Mais alors c’est vous qui l’avez kidnappé !

-Ne vous méprenez pas, le détrompa-t-il, toujours aussi calme et confiant, je n’ai point kidnappé cet homme. Quel intérêt aurais-je à le faire alors que je ne le connais même pas !

Layton fronça les sourcils tandis que le vieil homme parlait.

-C’est bien simple, Nigel a remarqué cet homme qui rôdait près du palais, et m’en a informé ; je lui ai donc demandé de l’assommer et de l’enfermer ici. Quelqu’un de suspect qui connaît l’emplacement de ma demeure représente un sérieux danger pour moi. Vous comprenez…

-Comment avez-vous su que nous étions là ? Lui demanda Luke, vous nous surveilliez ?

-Point, Nigel ne vous a-t-il pas dit qu’à cette heure, j’ai pour habitude de me reposer ?

-Alors ?

-Sachez que ma chambre se trouve juste au-dessus de celle-ci, je vous ai simplement entendus lorsque vous avez brisé la serrure.

-Veuillez nous excuser, nous croyions  qu’une personne était en danger.

-Ce n’est pas bien grave…

Les trois personnes qui se parlaient se retournèrent vers le Dr. Schrader qui venait de prononcer encore une fois le nom d’Hershel Layton.

-Il doit sûrement vous confondre avec une personne qu’il connait, expliqua Vladimir.

-Non, moi et le Dr. Schrader nous connaissons vraiment. Il a été mon mentor pendant de longues années.

Vladimir ouvrit grand les yeux.

-Comment ?

-C’est une bien étrange coïncidence, vous ne trouvez pas ?

-Mon Dieu… Veuillez m’excuser, monsieur Layton, d’avoir enfermé et traité de personne suspecte votre mentor.

-Ne vous en faites pas, vos appréhensions sont complètement justifiables, mais je puis vous assurer que le docteur est une personne digne de confiance.

Le duc posa un instant sa main sur son front et soupira.

-Quelle sotte idée j’ai eue ! Murmura-t-il.

Puis, se calmant un peu –du moins c’est ce qu’il laissa paraître-, il leur demanda la raison de leur retour si subit au château. Et les invita à aller au salon pour en discuter afin de laisser le docteur Schrader se reposer. Ils furent bientôt rejoints par Nigel à qui Vladimir expliqua brièvement la situation.

-C’était juste pour vous informer qu’il y a eu un enlèvement, lui expliqua le professeur, une fois qu’ils furent installés sur leurs sièges.

-Un enlèvement ?

-Oui, et la victime n’est autre que Flora Reinhold, ma fille adoptive.

Vladimir eut l’air très étonné par la nouvelle.

-Votre fille adoptive ? J’ignorais que vous l’aviez amenée avec vous.

-Je l’avais laissée dans un hôtel en ville, mais à notre retour, nous avons trouvé ce message…

Et il lui tendit le message que le ravisseur avait laissé.

-C’est vraiment affreux, murmura le duc en lisant, avez-vous une idée de l’identité de cette personne ?

-Aucune !

Luke regarda son mentor ; il se demandait pourquoi il avait changé de plan. Dans ce cas précis, il était censé lui parler de leurs déductions et lui demander des informations sur Penelope. Mais il répondait simplement qu’il n’avait aucune idée sur l’identité du coupable…

-Et vous souhaitez que je vous aide, c’est bien cela ? répondit Vladimir.

-Nous pensons que le ravisseur de Flora et le tueur de Katia ne font qu’un, lui expliqua Layton, et le message est catégorique sur le fait que nous ne devons pas le traquer.

-Dois-je en conclure que vous voulez abandonner l’enquête ?

-Non, répliqua fermement Layton, nous devons savoir pourquoi cette personne a kidnappé Flora pour pouvoir résoudre au moins ce problème.

Vladimir jeta un coup d’œil par la fenêtre. C’était une magnifique après-midi de printemps ; le soleil brillait et le ciel était d’un bleu pur. Le duc semblait aimer regarder ce paysage, puisque ce n’était pas la première fois qu’il interrompait la discussion pour le regarder…

-N’est-ce pas évident ? Il a dû la kidnapper pour vous obliger à arrêter de le poursuivre, dit-il finalement d’une voix quelque peu hésitante.

-Oui, nous sommes arrivés à la même déduction, et c’est pour cette raison que nous avons jugé essentiel de vous mettre au courant, l’affaire étant probablement liée à la mort de votre petite fille.

-Qu’allez-vous faire, Layton ?

-Il faut avant tout s’assurer que les deux affaires sont liées, c’est pour cette raison que nous allons continuer d’enquêter ; si le ravisseur est le tueur,  il nous enverra sans doute un autre message pour nous demander d’arrêter. Ainsi nous confirmerons ou réfuterons cette théorie.

-Ne serait-ce pas risquer la vie de votre fille ? demanda le duc Van Herzen.

-Certes non, le ravisseur de Flora ne nous a jamais dit qu’il ne fallait pas poursuivre le tueur de Katia. Et, théoriquement, nous ne sommes pas censés savoir qu’ils sont une seule et unique personne !

-Vous m’impressionnez, Layton…

Tandis que le professeur et Vladimir parlaient, Luke les regardait, l’air perdu. Il s’était creusé l’esprit en vain dans l’espoir de comprendre pourquoi le professeur avait si subitement changé de plan.

-Mais j’aimerais vous demander une faveur, dit finalement Hershel Layton.

-Laquelle ?

« Ça a y est, songea Luke, il va lui demander des informations sur Penelope ! »

-J’aimerais parler au Dr. Schrader.

Luke ouvrit grand les yeux, surpris. Quant à Vladimir, il hésita un peu plus qu’il ne fallait avant de répondre.

-Vous savez, il a complètement perdu la mémoire, il ne pourra pas vraiment vous aider...

-Je sais, mais j’ai l’impression que la clé de l’énigme se trouve entre ses mains.

-Hum…

-Comment est-il parvenu jusqu’ici ? Et que faisait-il autour du palais ?

Vladimir, toujours très pensif, continuait de serrer ses deux mains ridées l’une contre l’autre, pendent qu’il regardait encore et encore par la fenêtre. Il est resté ainsi pendent quelques minutes avant de répondre à la dernière question.

-Il a dû être ramené ici par la même personne qui vous a guidés… D’ailleurs, je ne me rappelle vous avoir demandé qui est-ce.

Le jeune apprenti du professeur, trouvant que le moment était idéal pour l’interroger sur la mystérieuse Penelope Koldwin, décida de répondre. Mais il avait à peine ouvert la bouche que le majordome l’avait interrompu.

-Excusez-moi, monsieur, mais je crois que vous devriez leur accorder cette faveur. D’ailleurs, monsieur Layton doit sûrement pouvoir aider son mentor à retrouver la mémoire.

-Que voulez-vous dire, Nigel ?  demanda son maître en fronçant les sourcils.

-S’il retrouve la mémoire, il pourra nous dire comment il s’est retrouvé ici ; qui l’a guidé… Ou qui l’a kidnappé… Veuillez excuser ma hardiesse, ce ne sont que des théories.

 -Je crois que vous avez raison. Monsieur Layton, je vous en prie, vous pouvez discuter autant que vous voudrez avec votre mentor. Et ne prenez pas  mal mon refus au début, je m’inquiétais seulement pour son état.

-Bien sûr.

La discussion fut achevée sur ces derniers mots. Luke  et Layton se dirigèrent à nouveau vers la pièce où se trouvait Schrader, mais ni Vladimir ni son majordome ne les suivirent.

-Les choses ne font que se compliquer, murmura Luke dès qu’ils furent assez éloignés.

-Je sais, Luke, je sais. Pourtant, mon intuition me dit que nous nous rapprochons du but. Je dois réfléchir…

_________________________________________________________________________________________

Le Dr. Schrader était toujours allongé et fixait le plafond. Quand ils sont rentrés, il n’a pas du tout réagi. Le professeur avança vers lui et lui déposa une main sur l’épaule.

-Comment allez-vous, Dr. Schrader ?

-Hershel… je me souviens de toi… oui, j’arrive enfin à me souvenir de quelque chose.

Il se releva rapidement et le professeur remarqua que cet air si inaccoutumé qu’ils avaient vu sur son visage tout à l’heure s’était atténué.

-De quoi vous souvenez-vous exactement ? Lui demanda Layton.

-Je… je me souviens de toi, de l’université et de tout ce que je t’ai enseigné… je suis archéologue, n’est-ce pas ?

« Ainsi donc, ma simple vue a pu raviver en lui tous ces souvenirs, songea Hershel, et si… »

Il sortit de sa poche la lettre que le Dr. Schrader lui avait envoyée ce jour-là et la lui tendit.

-Est-ce que cette lettre vous rappelle quelque chose ?

-Heu… oui… je me rappelle l’avoir écrite… je suis sûr que c’est moi qui l’ai écrite.

-Et pourquoi l’avez-vous envoyée au professeur ? Demanda Luke, que Layton avait mis au courant au sujet de la lettre depuis longtemps.

-Eh bien… je ne m’en souviens plus…

-C’est ce que je croyais, murmura le professeur, à chaque fois qu’il voit quelque chose, il se rappelle d’elle et de quelques détails la concernant. Il a besoin de temps et d’indices pour se souvenir de tout.

-Mais nous n’avons rien d’autre à lui montrer au sujet de cette lettre, remarqua Luke.

-Peut-être bien, mais ce que nous avons là est largement suffisant.

-Vraiment ?

-Oui, je t’expliquerais plus tard, pour l’instant, sortons d’ici.

Et il regarda Andrew qui semblait perdu à nouveau ; il devait essayer de se souvenir…

Ils quittèrent la pièce, laissant Schrader se reposer. Luke était très impatient de recevoir des explications du professeur sur ce qui venait d’arriver et sur l’enchainement des événements à suivre. Pourtant il garda le silence tout au long de leur chemin jusqu’à la chambre qu’ils occupaient.

Layton ferma la porte et s’affala sur un fauteuil.

-Ça y est, tout commence à s’emboiter… l’enlèvement de Flora, le Dr. Schrader. Luke, nous avons fait une énorme erreur en liant cet enlèvement au crime !

-Hein ?

-Mais pourquoi ? Continua le professeur en s’adressant à lui-même, pourquoi l’avoir enlevé ? L’a-t-il fait de son propre gré ? Mais… comment a-t-il pu le ramener jusqu’ici ? Et surtout pourquoi l’a-t-il ramené ? Peut-être que… Non, c’est impossible, il ne pouvait pas savoir…

-Professeur, je ne comprends absolument rien ! s’exclama Luke, à qui faites vous référence par « il ».

-Celui qui a kidnappé le Dr. Schrader, bien entendu.

-Vous voulez dire… Qu’il a été kidnappé ?

-Oui, et son ravisseur l’a ramené ici et a usurpé son identité à Londres ; c’est même lui le faux Schrader que j’ai rencontré avant mon départ et qui a nié avoir écrit cette lettre. C’est la seule explication probable.

-Et avez-vous une idée sur son identité ?

-Oui, Luke. Et si ma théorie est juste, nous avons une piste pour attraper le kidnappeur de Flora.

-Mais… qu’en est-il de notre autre piste ?

-Toutes ces hypothèses ne servent plus à rien maintenant ; elles étaient basées sur le fait que le tueur de Katia a enlevé Flora pour qu’on arrête de le poursuivre, or, ceci est complètement faux !

Luke manqua de renverser le grand vase  près duquel il était debout à cette dernière révélation.

-Mais pourquoi quelqu’un s’en prendrait à Flora, dans ce cas-là ?

-Je ne peux pas te le dire pour l’instant, je n’en suis pas tout à fait sûr…

-Mais vous sembliez si confiant !

-Justement, ma théorie devrait être juste… elle expliquerait tout… pourtant, elle présente une énorme faille, soupira Layton en enfonçant son visage entre ses mains.

-Alors, elle est forcément fausse.

-Non, il doit y avoir une explication… Je dois réfléchir encore plus…

Luke prit place sur une chaise lui aussi.

-Pour ma part je ne comprends vraiment rien, je suis même plus perdu que jamais.  S’il vous plaît, professeur, dites-moi quelle est cette théorie.

-Je ne peux pas, Luke, pas avant de m’être assuré.

-Et comment comptez-vous vous y prendre ?

-Je vais envoyer une lettre à une certaine personne, et elle devrait confirmer mes soupçons. Si ma théorie s’avère juste, je pourrais réfléchir pour éliminer ses failles…

La discussion s’acheva sur ces mots ; le professeur restait assis, pensif, tandis que Luke le fixait en essayant désespérément de comprendre ce qui se passait dans sa tête. Il ne songea même pas à lui demander à qui il allait envoyer sa lettre ; il savait qu’il n’allait pas le lui dire.

Le professeur se leva soudainement et dit à son apprenti qu’ils devaient revenir en ville afin qu’il écrive et envoie sa lettre.

_____________________________________________________________________________________________

Layton et Luke se dirigeaient vers la sortie du palais ; ils furent surpris de retrouver Vladimir qui semblait les attendre.

-Alors, a-t-il pu vous apporter quelque aide ? Leur demanda-t-il.

-Hélas, il ne se souvient plus de grand-chose, lui expliqua Hershel.

-C’est certainement une question de temps, il va finir par se rappeler.

-Nous allons retourner en ville et continuer d’enquêter, informa le professeur.

-J’admire votre ténacité, mais le chemin est fort long et vous l’avez déjà parcouru deux fois aujourd’hui, vous devez être épuisés. Reposez-vous ici pour aujourd’hui et continuez votre enquête demain.

Layton ne répondit pas. Il était vrai que Vladimir ne savait pas qu’ils connaissaient le passage secret. Insister pour partir pourrait lui donner des soupçons, et il valait mieux qu’il ne sache pas qu’ils étaient au courant.

-Bien, mais j’aimerais envoyer une lettre, et c’est beaucoup trop urgent pour la remettre à demain.

-Soit, vous pouvez l’écrire et je la confierai à Nigel qui va la poster pour vous.

-Merci beaucoup.

-Je vous en prie, c’est un plaisir. Vous faites tellement plus pour moi…

Et, ayant prononcé ces dernières paroles, Vladimir Van Herzen commença à marcher en direction de sa chambre.

-Bon, je vous laisse. Je vous enverrai Nigel dans une heure pour récupérer votre lettre.

Et il s’en alla.

______________________________________________________________________________________

À la nuit tombée, Layton s’allongea sur son lit, sachant dès le début qu’il allait passer une nuit blanche. Tant d’hypothèses se débattaient dans son esprit, tant d’idées et de théories.

« J’ai été tellement préoccupé avec ces derniers événements que je n’ai pas eu le temps de succomber au désespoir. Finalement, même si j’échoue, cette affaire aura servi à quelque chose… »

Et, fixant le plafond orné de la pièce, il murmura d’une voix très basse mais ferme :

« Mais je n’échouerais pas. »