{3.3} La fin d'un monde: Au dénouement des affrontements

Chapitre 7 : Le manipulateur

C’est en fin d’après-midi que le régiment marchant vers Azuria atteint cette dernière. Aucune résistance ne leur est faites car ils sont évidemment bien plus nombreux. Pendant que les troupes se déploient dans toute la ville déjà conquise pacifiquement Arthur entre dans la maison du maire de la ville avec Sarah. Ils ne mettent pas longtemps à trouver les parents des deux frangines alors surpris et inquiets.

-Comme on se retrouve Olivier. Commence le chef Hoennien

-Vous mériteriez que je vous égorges toi et ta femme pour avoir participer à l’empoisonnement de Marc et rejoint cette vermine sans paroles qu’est Spayxon.

-Mais cela ne ferait pas avancer les choses en plus d’être inutile bien que ça me soulagerait.

-Azuria et sous notre contrôle désormais, tu resteras maire de cette ville mais tu vas suivre à la lettre nos indications.

-Nous allons redonner une identité viable et durable à cette commune que tu as pervertit.

-Tu vas déjà commencer par à réadmettre les pokémon au sein de cette ville. Puis détruire tous les bâtiments de Spayxon et les remplacer par des parcelles de terres pour y faire pousser des légumes et qui serons également le terrain de nouvelles maisons.

-Pendant que tu feras ça nous sélectionneront d’autres bâtiments à démolir au profit d’autres structures plus en adéquation avec la vision de la région d’Hoenn.

-Tu feras ce qu’on te dira ou je m’occuperais de trouver un remplaçant suite à ta mort. Et soit assuré que nous veillerons à ce que tu appliques nos consignes.

-A présent prépare toi, et rejoins-nous à la mairie.

Pendant qu’Arthur discutait avec Olivier dans l'hôtel de ville. Des unités armées sont allées taper aux portes de toutes les habitations de la commune en ordonnant à tous les habitants d’Azuria de se rassembler devant la grande place de la mairie enfants et adultes compris. Pendant que d’autres préparaient l'évènement devant le bâtiment administratif.

Tous les Azuriens étaient rassemblés à l’endroit convenu en un peu moins d’une heure. C’est alors qu’Arthur Sarah Léna ainsi que Olivier et sa femme sortent de la structure pour rejoindre le micro disposé sur la terrasse devant la mairie.

Arthur commence par prendre la parole...

-Citoyens d’Azuria, je suis Arthur le chef de l’alliance qui est parvenu à récupérer Hoenn et Johto d’un homme et de ses suivants dont vous connaissez tous le nom à savoir Spayxon.

-Cette même personne est venu nous voir pour mettre un terme à cette guerre, mais il s’est moqué de nous, alors que nous avions passé un accord.

-Si j’ai ordonné à ces soldats de tous vous réunir ici c’est pour redonner à Azuria sa valeur passée.

-J’ai discuté avec votre maire qui se trouve à mes côtés plus tôt dans la journée, et nous nous sommes tous les deux engagés sur un grand projet qui est de faire renaître l’Azuria du temps des dresseurs avec des modifications en plus.

-Je vais commencer par laisser la parole à Monsieur Scély...

Une fois en place, le père de Léna commence…

-Tout d’abord bonjour à tous. Alors, dans les mois et les années qui vont venir comme l’a dit Arthur. Nous allons modifier Azuria dans son entièreté afin qu’elle se rapproche de celle qui existait avant la fin du temps des dresseurs.

-Où les humains et les pokémon savaient vivre ensemble que ce soit dans le travail, le loisir, en d’autres termes la vie de tous les jours.

-C’était aussi pendant cette période que les hommes étaient plus respectueux de la nature et de tout ce qu’elle représentait.

-Depuis trois ans maintenant nous avons adopté sur Kanto et donc sur Azuria un mode de vie qui a amené les problèmes que nous connaissons aujourd’hui en plus de cette guerre qui s’est étendue sur trois régions, et qui a fait de nombreux morts aussi bien chez les humains que pour les pokémon.

-Il est bien triste de dire que nous avons besoin de morts et de malheurs pour nous remettre en question, mais c’est un fait.

-Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. C’est pourquoi nous allons commencer par poser les pierres fondatrices d’une paix durable sur Azuria pour ensuite l’amener sur la région entière.

S'en suit après tout un programme visant la réintégration des pokémon, de leurs dresseurs et tout ce qui va avec (études, soins aux pokémon, arènes, évènements, combats…) annoncés par Olivier.

Arthur prend ensuite la parole, proposant diverses choses comme des alternatives d’habitations visant l’harmonie entre pokémon nature et humains au préalable testées sur Hoenn qui se sont révélées positives et concluantes.

Il apporte également des solutions pour permettre aux Azuriens d’atteindre l’indépendance et l’autosuffisance alimentaire là aussi avec des actions mises en application sur la région qu’il dirige désormais depuis un temps et qui ont réussis.

Tout ce programme qui est à la base une idée de Léna, a pour but de gagner la confiance et la sympathie des Azuriens de manière pacifique et diplomate pour lutter et venir à bout de Spayxon.

Mais aussi et surtout poser les pierres fondatrices d’un monde meilleur et durable régit par la paix, l’harmonie, le respect l’entraide et bien d’autre valeurs positives.

Cette longue réunion à ciel ouvert s’est terminée en tout début de soirée dans la confiance et l’espoir pour tout le monde.

Le lendemain matin peu de temps après l’aube et plus précisément à l’entrée de Carmin sur Mer nous retrouvons Vaïden qui s'avance quand d’un coup des cloches sonnent dans toute la ville signalant l’arrivée de six bateaux blindés approchant des côtes. Le mystérieux homme voit les militaires de l'alliance s’activés.

Il se téléporte à côté du phare mais derrière le pylône pour être à l’abri des regards.

Après quelques minutes. Les embarcations sont sur le point d’atteindre les côtes et d’amarrer. Une fois les encres jetées des troupes de fantassins descendent au fur et à mesure.

Pendant que plusieurs centaines d’hommes mettent pied à terre Béladonis qui était sorti finit par être interpellé par un des gradés.

Vaïden attends encore un peu en observant la scène. Les deux hommes se présentent, et avant qu’ils ne viennent au sujet de leur venu dans la région. L’homme masqué se manifeste.

-Heureux de vous voir général si vous saviez depuis combien de temps nous vous attendons…

-Vaïden ! Tu es venu te rendre misérable ordure ! Commence Béladonis

-Qui est cet homme monsieur ?

-Le bras droit de Spayxon, et le tueur de mon fils. Arrêtez le soldat.

-Tu n’as aucunes preuves de ce dont tu m’accuses. Et je n’ai rien à me reprocher.

-Si tu as des photos, des vidéos ou même n’importe quelles preuves concrètes autres que de simples accusations sans fondements je suis preneur.

-En attendant, des milliers de vie sont en danger à cause d’Arthur et de ses armées d’envahisseurs. Et c’est pour nous aider à les stopper que ces soldats ont traversés la mer. Fixant ce dernier profondément dans les yeux

-En effet.

-QUOI ! Béladonis plus que surpris

-C’est pour arrêter Spayxon, et non Arthur que vous nous avez rejoint.

-Je suis étonné de vous entendre dire ça monsieur, car nous avons reçu des documents qui disaient que cet homme ce Spayxon essayait justement de repousser les forces d’Arthur qui sont en ce moment sur Kanto.

-D’autant que je ne comprends pas pourquoi vous voulez que nous aidions un homme comme lui qui a fait tant de victimes.

-Cet homme que nous avons devant nous et celui qui vous a envoyé ces papiers. Il tente de vous duper, mais il calomnie sur toute la ligne.

-Oui c’est moi qui les aient envoyés, pour vous demander votre aide car Spayxon perd peu à peu du terrain au profit de ces terroristes.

-Écoutez il baratine, Arthur est tout sauf un envahisseur sur Kanto. Il vient au contraire la libérer du véritable ennemi qu’est Spayxon.

-Vous fabulez Béladonis, jusqu’à preuve du contraire, c’est Arthur et ses armées qui attaque Kanto, et non l’inverse. Récupère l’homme masqué

-S’ajoute à ça l’homicide qu’il a tenté de faire sur Hoenn, mais qui a par chance échoué.

-Après il faut dire qu’il s’est bien rattrapé. Car il a massacré bon nombre d’innocents quelques temps plus tard pour prendre le contrôle de l'île.

-Spayxon a envoyé des forces quelques temps après que Pierre Rochard ai accordé une seconde chance à Arthur en dépit de son crime contre l’Humanité.

-Déjà rien que pour ça vous devriez être emprisonné pour prendre la défense d’un homme tel que lui. S’adressant toujours à Béladonis

-Mais passons, ce choix a mené à des guerres civiles que Spayxon a tenté d’endiguer avec des forces militaires dans le but d’apporter la paix et un futur partenariat, mais il a perdu.

-Permettant à Arthur de poursuivre sa tyrannie sur Hoenn, et maintenant il se permet même de l'étendre.

-Tout ça n’est que mensonges !

-Vraiment, dans ce cas dites-nous ce qu’il est advenu des agents qui vous accompagnaient lors de cette enquête sur Hoenn.

-Je crois savoir qu’ils se sont fait tuer par des assassins qu’il a engagé non ?

-Une minute, je ne comprends plus là, vous nous aviez dit que ces hommes qui vous accompagnaient avez perdu la vie lors d’une attaque surprise de quelques poches de résistance encore actives pour faire tomber Arthur.

-Et que vous pensiez qu’ils faisaient partie des victimes collatérales de l’attaque.

-Décidément vous drapez beaucoup de choses Béladonis. Rétorque aussitôt Vaïden

-Ce que votre chef ne vous dit pas, c’est qu’il a changé de camps en faisant le choix de stopper les poursuites contre le chef Hoennien.

-Et ça remonte au jour où Arthur lui a tout expliqué sur sa prise de pouvoir. Malgré tout le sang qu’il a fait couler, il lui a dit être prêt à fermer les yeux sur ses crimes s’il l’aidait à repousser Spayxon sur Johto.

-Et à le faire passer pour l’ennemi public

-Pourquoi Spayxon ? Parce qu’il est le bouc émissaire parfait à diaboliser.

-En le faisant endosser le rôle du méchant il ne trahit pas Arthur et continu d'être bien vu par vous.

-Leurs deux armées quant à elles auraient pour but de garantir sa sécurité au cas où vous ne seriez pas convaincu de la gentillesse de son allié aux mains rougeoyantes.

-Tout simplement pour vous repousser.

-Malheureusement Spayxon et tout sauf l’homme que vous prétendez Béladonis. Moi je suis pour l’ordre et la justice. C'est pourquoi, copiner avec un être aussi meurtrier qu’Arthur m'est impensable.

-Comment peut tu te supporter sale enfoiré en assassinant et en mentant de la sorte !

-Je t’ai assez entendu !

Aussitôt Béladonis se jette sur Vaïden en sortant une lame de couteau. Il comptait lui trancher la gorge mais il fut immédiatement stoppé par le commandant.

-Qu’est-ce qui vous prend ! Calmez-vous !! Attrapant le torse du policier pour le retenir

Vaïden qui s’était volontairement laisser faire prend ensuite la parole

-Est-ce de cette façon que les forces internationales règles leurs désaccord ?

-Cette réaction montre bien que tu as quelque chose à te reprocher Béladonis.

-Je suis bien forcé de l’admettre, d’abord vous nous demandez d’aider un criminel, puis maintenant vous attaquer un homme sans défense et qui plus ai à main armée.

-Vous avez beau être chef de la police internationale, mais au vu de votre réaction il m’est difficile de plaider votre cause.

-Il est en train de vous retourner le cerveau ! Vous ne le voyez pas !

-Avec tout le respect que je vous dois, son explication me semble plausible contrairement à vous qui êtes tout sauf défendable

-Écoutons cet enregistrement, voulez vous.

Vaïden le démarre, et après 5 à 6 minutes d’écoute…

-Vos dires se révèlent être vrais Vaïden, mais nous devinons dans l’enregistrement que Béladonis cherche à arrêter Arthur en interrogeant son assassin.

-Ce qui prouve bien votre changement de camps. Car aujourd’hui vous être de son côté, si on en croit vos mots et ceux de Vaïden.

-Mais pour être sûr, j’aimerais que vous me le disiez clairement.

-Avez-vous choisis de votre propre plein gré d’aider Arthur, oui ou non ? Demande le général

-Oui. Béladonis répondant fatalement

-Dans ce cas nous sommes obligés de vous arrêter et de vous relever de votre poste de chef de la police internationale. Vous m’envoyez vraiment navré monsieur, mais je ne peux désormais plus rien faire pour vous.

-Messieurs arrêtez le. Demande-t-il

-Tu m’as peut-être eu Vaïden, mais tôt ou tard la vérité éclatera. Et tu le paieras chèrement espèce de pourriture. Finit Béladonis avant d’être emmener

-J’entends tes paroles, mais je n’ai rien à me reprocher. Tu as d’ailleurs toi-même reconnu tes torts.

Alors que Béladonis est emmené dans un des bateaux. Peter, Aldo, et Sandra qui constatent son arrestation ne comprennent pas jusqu’à ce qu’ils repèrent Vaïden en train de discuter avec le chef du régiment.

-Quelle enflure ce Vaïden…

-Je suis d’accord cousine, mais nous ne pouvons agir. Si Vaïden est parvenu à les ranger de leurs côtés avec simplement des mots. Alors les forces internationales ne sont plus tellement nos alliées.

-De plus, ils sont bien plus nombreux que nous. Évitons d’attirer l’attention pour réfléchir tranquillement à un plan. Allons voir Aldo.

-Très bien.

-Ces hommes armés qui se trouvent autour des miens. Ils sont du cotés d'Arthur pas vrai ?

-Oui, mais ils ne savent pas encore que leurs alliés sont devenus leurs ennemis.

-Plutôt que de les éliminer, je pense qu’il serait plus judicieux de les ranger de notre côté. Nous serions plus nombreux pour arrêter son autre armée en plus d’éviter des bains de sang inutiles.

-Je suis d’accord, mais il n’est pas sûr qu’ils acceptent tous de se retourner contre leur chef. Déclare le commandant 

-S’ils ne nous laissent pas le choix, nous allons être contraints d’éliminer ceux qui refusent notre demande.

-Mais comme vos soldats sont plus nombreux qu'eux, peut être accepteront-ils tous.

-Le seul moyens de le savoir et d’essayer, suivez-moi Vaïden.

-Entendu

Le général mobilise tous ses hommes pour rassembler les militaires de l’alliance dans une même zone. Le rassemblement se fait rapidement et sans accrocs.

Une fois tous regroupés…

-Messieurs, nous sommes heureux de vous avoir comme alliés. Et vous n’avez rien à craindre de nous. Commence le chef du régiment policier

-Certains de vous l’ont peut être vu. Nous avons mis notre propre commandant suprême à l’arrêt à savoir Béladonis.

-Car il a fait équipe avec votre chef Arthur, qui a échoué dans son crime contre l’Humanité et qui a les mains rouges du sang de nombreux innocents.

 -Par conséquent, vous devinez que nous sommes ici pour le stopper ou simplement l’éliminer. Et même si vous avez combattu jusque-là pour ce meurtrier…

-…La police internationale est prête à vous accorder une chance de vous racheter. Car vous n’avez fait qu’exécuter ses ordres.

-Acceptez-vous de combattre avec nous ou pas ?

Bien qu’aucunes armes ne soient braquées, les forces internationales surveillent attentivement leurs possibles alliés…

-C’est bon, nous acceptons. Répond Peter en accord avec Sandra et Aldo

-Alors nous n’avons plus qu’à marcher jusqu’à Arthur et son armée pour mettre un terme à ses folies.

-Pouvez-vous nous dire où il se trouve en ce moment ?

-Très probablement à Azuria. Répond Sandra

-Très bien, allons-y dans ce cas. Nous passerons par Safrania..