Désolée Percy mais je l'aime

Chapitre 1 : Chérie je crois qu'il est temps pour toi de savoir qui est ton père

2272 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 00:18

Le soleil semble être déjà haut dans le ciel et c'est seulement maintenant que je décide de quitter mon lit. Aujourd'hui est peut-être un grand jour pour moi, mais comme nous sommes au plein milieux des vacances d'été, autant profité le plus possible des grasses matinées. Je descends dans la cuisine et trouve ma mère assises à la table de la cuisine avec une tasse de café fumante devant elle et une lettre dans les mains, elle semblait absorbée par sa lecture car elle ne daigna pas quitter sa lettre du regard pour m'adresser la parole. J'ouvre alors un placard pour en sortir un bol et un paquet de céréale, je m'assois enfin en face de ma mère. Mon regard se posa sur l'enveloppe ouverte devant moi, je me concentre sur le timbre et étrangement il me semblait avoir déjà vu ce symbole quelque part, mais où je n'en ai pas la moindre idée. Sur l'enveloppe je vis des lettres grecs, puis ces lettres anciennes se mirent à bouger et forma une phrase qui se trouvait être une adresse.

 

«  Manoir d'Hadès, Royaume des Enfers »

 

Les Enfers, alors c'est vrai les dieux de l'Olympe peuvent descendre sur Terre parmi les mortelles et avoir des enfants avec des mortelles.

 

« Oh, bonjour ma chérie, je ne t'ai pas entendu descendre

- bonjour maman.

- Tu n'as pas refais l'un de tes cauchemar bizarre ?

- Non, c'est étrange en faite.

- Ah oui j'ai oublier, joyeux anniversaire ma chérie

- Merci maman, je peux te poser une question indiscrète ?

- Oui bien sûr.

- Pourquoi tu étais aussi absorbée par cette lettre.

- Oh heu… Chérie je crois qu'il est temps pour toi de savoir qui est ton père.

- Je croyais que tu ne voulais pas en entendre parler ?

- Avec ton père nous avions décider d'attendre que tu sois majeure pour que l'on te révèle qui est vraiment ton père.

- Pourquoi avoir attendu si longtemps ?

- Ton père n'est pas un homme comme les autres.

- Comment ça pas comme les autres ?

- Est-ce que tu as remarqué quelque chose de bizarre dans ta vie ?

- A part mes cauchemars et ce sentiment d'être observée partout où je vais ce sont les seules choses que je trouve bizarre.

- Lorsque tu as fait la sortie au musée avec ta classe, tu n'as rien remarqué ?

- Si, le professeur d'histoire m'a posé des questions et lorsque j'ai tourné la tête vers une des statues, sur cette statue il y avait des lettres grecques et puis ces lettres ont bougées et on formé le nom d'Hercule.

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?

- J'avais peur que tu me prennes pour une folle et que tu m'envoie dans un hôpital psychiatrique.

- Tu sais que je t'aime trop pour te juger !

- Je sais, mais je n'ai jamais su comment tu allais réagir !

- On ne va pas se disputer pour si peut, tu dois sans doute mourir d'envie de savoir qui est ton père

- Oui et peut-être que ça va expliquer le pourquoi du comment. »

 

Alors que je m'attendais entendre la voix de ma mère, mais elle me tendit l'enveloppe où j'avais vu le nom d'Hadès se créer.

 

« Alors qu'est-ce que tu vois ?

- Manoir d'Hadès, Royaume des Enfers, alors mon père c'est Hadès.

- Comme tu as pu le lire.

- Pourquoi il est partie ?

- Zeus, à interdit aux dieux de voir leurs progénitures restées parmi les mortelles, mais il arrive que les dieux se fondent dans la foule.

- Ce qui explique pourquoi je me sentais observée, c'est papa qui me surveillait ?

- Oui, tu es sa seule fille et même si il est le dieu des Enfers, il se sent très proche de toi.

- Tellement proche qu'il n'a jamais essayer de m'adresser la parole.

- Il ne peut pas, c'est pour ça qu'il essaye de communiquer avec toi à travers tes rêves.

- Alors il ne sait pas comment s'y prendre

- Tu es sa seule fille, comprend le.

- Hum. »

 

La conversation s'arrête là, je prends mon petit déjeuner et quitte la cuisine sans aucune parole. Je remonte dans ma chambre et m'assois sur mon lit, assommé par ce que je venais d'apprendre, je suis la fille d'un dieu issu de la mythologie grecque ce n'est pas facile à avaler, je pense qu'il va me falloir du temps pour accepter ce qu'il m'arrive.

Alors que le temps passe je suis toujours dans ma chambre à me demander pourquoi mon père le dieu des Enfers n'a pas essayer de me parle en face à face. Après tout si c'est le Roi des Enfers il a lui même ses règles.

Je fus interrompue dans mes pensées par ma mère qui frappait à la porte, elle entra dans ma chambre et vient s’asseoir à côté de moi.

 

«  Je sais que c'est dur à accepter, je connais un endroit où tu pourras faire la connaissance de personne de ton âge et qui sont dans la même situation que toi

- Tu veux dire que je ne suis pas seule dans cette situation ?

- Tu te souviens quand tu me disais qu'un garçon nommé Percy Jackson arrivait lui aussi le grec ancien.

- Oui et depuis la sortie au musée je ne l'ai jamais revu.

- C'est parce qu'il est partie dans un camp.

- C'est là que tu veux m'emmener ?

- Je ne t'oblige pas à y aller mais là-bas tu aurais des réponses à tes questions.

- C'est une bonne idée, je prépare ma valise et on part dans ce Camp. »

 

Je dois avouer que l'idée d'aller dans ce Camp ne m'enchantait pas, j'ai des doutes sur comment est ce Camp et si je vais arriver à trouver ma place. Je descends de mon lit et sort une valise dans laquelle je mets tous les vêtements qui se trouvent dans mon armoire ainsi que des objets personnels, ma valise sur le lit, je vois mon portable sur le matelas. Je prends ce dernier, retire la batterie et mets mon portable dans une boîte que je verrouille à l'aide d'un cadenas. Une fois ma valise prête, je la descends dans le salon.

 

«  Je t'ai préparer deux trois petites choses que je t'ai mise dans un sac à dos.

- Merci maman.

- On peut partir tout de suite si tu veux.

- Pourquoi pas !

- Mais avant que l'on parte, je dois te donner quelque chose. »

 

Ma mère disparaît quelques secondes dans la cuisine et revient avec un écrin de velours rouge dans la main, elle me le tendit en me regardant droit dans les yeux.

 

« Qu'est-ce que s'est ?

- Lorsqu'il est partie, ton père m'a demandé de te donner ça le jour de tes 18 ans ! »

 

Je le prends à mon tour et pose mon regard sur cette petite boite couleur rouge sang, je ne sais pas si je dois l'ouvrir maintenant ou attendre d'être au Camp.

Je mets fin à mon hésitation et ouvre la boite, posé sur un petit coussin de tissus noir, un collier constitué d'un cercle, de petites chaînes que pendaient et d'un serpent aux yeux couleur feu.

 

« Je pense que ton père serait heureux de savoir que tu le portes. »

 

Elle me regardait en souriant, je décroche alors le collier du coussin, je le tends à ma mère pour qu'elle me l'accroche. Je dois avouer qu'il est magnifique, je passe mes doigts sur le pendentif, je pouvais détailler le serpent en détail. Un mince sourire se dessina sur mes lèvres, j'aurais aimé que mon père soit devant moi que je puisse le prendre dans mes bras et le remercie de ce cadeau.

Après avoir contempler le collier et remercier mon père mentalement, j'aide ma mère à mettre ma valise et le sac à dos dans la voiture.

 

«  Tu sais où se trouve le Camps ?

- Ton père m'y a conduit alors que j'étais enceinte de toi !

- D'accord et bien allons y. »

 

Je monte dans la voiture alors que ma mère ferme la porte de la maison à double tours, elle s'installe en face du volant et démarre le véhicule, je fais confiance à ma mère même si elle n'a pas vraiment le sens de l'orientation. Elle s'engage sur la route, le silence règne dans l'habitacle, j'avais la tête contre la vitre et je regardais le paysage défiler, je me rendis compte qu'on avait quitter la ville. On arrive dans la forêt et ma mère empreinte un chemin boueux, puis au bout de quelques mètres une grande arche en pierre se dessine dans le paysage, ma mère s'arrête alors.

 

« Pourquoi tu t'es arrêtée ?

- Nous sommes arrivées.

- Désolée maman mais je ne vois pas de Camps !

- Il faut que tu passes l'arche avant d'arriver dans le Camps

- Et bien allons-y !

- Je ne peux pas y entrer.

- Pourquoi ?

- L'entrée est seulement réservé aux enfants de dieux.

- D'accord.

- Je vais t'aider à décharger la voiture, Chiron ne va pas tarder à arriver.

- Chiron ?

- Oui, c'est un centaure.

- Un centaure, d'accord. »

 

Je sens que je vais avoir du mal à m'en remettre, un centaure m'attend, je suis la fille du Roi des Enfers, je sais lire le grec ancien, sérieusement je crois que je suis en train de devenir folle. Je sors de la voiture suivit par ma mère, je prends le sac à dos et met une lanière sur mon épaule gauche et ma mère sort la valise du coffre et me la donne. Je pose le tout sur le sol et ma mère me sert dans ses bras.

 

« Surtout fait attention à toi Chérie.

- Ne t'inquiète pas maman, fait toi aussi attention à toi.

- Je t'aime ma Chérie

- Je t'aime aussi maman. »

 

Elle m'embrasse sur le sommet du crâne et me sert une seconde fois dans ses bras, puis un bruissement de feuille me fait quitter les bras de ma mère, je tourne alors en direction de l'arche en pierre.

 

«  C'est Chiron ?

- Oui et il est à l'heure, tu es maintenant entre de bonnes mains, je peux partir tranquille.

- Je viendrais te rendre visite.

- Viens quand tu veux ! »

 

Je me sépare de ma mère, je récupère mes affaires et me dirige vers Chiron qui m'attendait les bras croisés, lorsque j'arrive en face de lui je me sens toute petite.

 

« Tu dois être Caitlin, fille d'Hadès ?

- C'est exacte.

- Je suis Chiron, l'un des directeur du Camps des Sang-Mêlé.

- Ma mère m'a parler de vous.

- Très bien, alors allons dans le Camps. »

[...]

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