Nouvelles d'Overwatch

Chapitre 36 : Un Homme de Parole (3 sur 6)

3549 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 12/02/2020 22:44

La salle des visites était une pièce petite mais confortable, avec un sol de moquette, une climatisation bien ajustée et des meubles rembourrés. Il s’y trouvait quelques tables, entourées de nombreuses chaises. Quelques-unes étaient occupées par un soldat et un autre visiteur. Assez peu cependant. La base n’avait été établit que récemment. Jack s’étonnait qu’on ait autorisé les visites aussi vite, même si les voies de circulations étaient sécurisées. Mais l’armée américaine avait toujours prêté une grande attention aux traitements de ses soldats-citoyens.


Jack avait fait attendre un peu son frère. Pas vraiment par choix. C’est juste qu’il y avait des devoirs qu’un officier devait remplir après une mission. En vérité, Jack aurait aimé prendre plus de temps, notamment pour parler à ses troupes, voir leur état, les rassurer… Mais il ne pouvait pas faire attendre Andrew plus longtemps, même s’il en avait envie. Cela aurait été impoli.


- Jack ! s’exclama son frère, tandis qu’il approchait de lui. Cela me fait plaisir de te revoir !


- Tu as bien du culot d’être venu ici, répondit Jack, tout en s’asseyant face à son frère.


A les voir tous les deux, il aurait été difficile de deviner leur lien de parenté. Jack avait hérité de la mâchoire carrée de leur père et des cheveux blond de leur mère, tandis qu’Andrew avait le visage en amande de cette dernière et la chevelure brune de leur progéniteur. En revanche, ils partageaient les mêmes yeux bleus et la même teinte de peau.


Les paroles de Jack arrachèrent un soupire triste à Andrew.


- Tu m’en veux toujours, constata-t-il.


Il portait lui aussi un uniforme, avec galons de lieutenant. Mais l’insigne n’appartenait pas à une unité combattante. Jack l’identifiait comme celle du service de communication. C’est-à-dire ceux qui s’occupaient des relations presses et de la propagande.


- Ton départ a brisé le cœur de nos parents, répondit Jack, tout en regardant son grand frère avec un air sévère. Père n’a plus jamais été le même. Alors oui, je t’en veux.


- Du temps a passé depuis.


- Le temps n’excuse rien.


- Pourtant maman s’est remise à me parler. Elle se souvient que je suis toujours son fils. Comme tu es toujours mon petit frère.


Jack eut une expression de surprise. Il n’avait jamais vu sa mère reparler à son grand frère, après le départ de ce dernier. Imaginer qu’elle le faisait en cachette…


- Pourquoi es-tu venus ? demanda-t-il.


- Je voulais juste voire comment tu allais, expliqua gentiment Andrew. Je passais non loin avec mon service et on m’a appris que tu étais affecté juste à côté. Avec la guerre qui fait rage, je me disais qu’il fallait profiter de chaque opportunité, plutôt que d’ensuite avoir des regrets…


Jack ne put conserver son regard de reproche. Il en voulait toujours à son frère, pour avoir abandonné leur ferme, alors que leur père voulait qu’il la reprenne. Mais il lui était difficile de rester aussi…hostile, face à Andrew. Pas quand il se montrait autant aimable. Pas quand il y avait tant de bons souvenirs.

Ils avaient été proches. Très complices mêmes. Malgré leur différence. Andrew était le rêveur, l’artiste, celui ayant le plus de culture, là où Jack était plus terre à terre. Mais l’ainé trouvait toujours un public attentif, même fasciné, auprès de son petit frère. Et Jack se souvenait très bien des nombreuses fois où Andrew l’avait soutenu, inclus dans son groupe d’ami et aidé en toute sorte. Bien sûr, ils s’étaient quand même eu des disputes. C’était difficile à éviter dans une fratrie. Mais cela avait toujours été rare et vite résolut.

Si seulement…si seulement Andrew était resté. Tout aurait été plus simple.


- Tient, je t’ai apporté ça, poursuivit Andrew, en sortant une bouteille de whisky.


Jack reconnu le nom du fabricant, une grande marque.


- Je n’en veux pas, dit-il.


Il ne pouvait pas accepter. Il ne pouvait pas pardonner. Cela aurait été manquer de respect à ses parents. A son père.


- Un cadeau ne se refuse pas, Jack.


- Pourquoi es-tu partie ? demanda soudainement le cadet. Pourquoi nous as-tu abandonnés ?


Andrew soupira une nouvelle fois.


- Tu sais très bien pourquoi. Et je ne vous ai pas abandonné. Je suis juste partie vivre ma vie, de la façon que j’entendais. Je n’avais pas envie de devenir fermier et qu’importe l’avis de papa sur la question.


- Notre famille tient cette ferme depuis des générations, déclara Jack d’une voix ferme.


- Voilà que tu me ressors son discours maintenant…réagit Andrew, une certaine lassitude dans le regard.


- C’était ton devoir de la reprendre.


- Le chemin que je prends dans la vie est mon choix. Notre pays n’est-il pas celui de la liberté ?


- La liberté implique des devoirs.


- Et bien aucun de ces devoirs n’implique de reprendre le métier de ses parents. C’est même un des héritages du vieux monde en opposition duquel notre nation s’est construite.


- Nous nous devons de respecter nos parents, insista Jack.


- Respect ne veut pas dire obéissance aveugle. Surtout si cela demande d’aller contre sa nature.


- Il faut savoir faire des efforts.


- Et sera-tu capable de les faire, Jack ? Quand papa te demandera de prendre une femme et d’avoir des enfants, pour que notre famille garde la ferme une génération de plus, que lui répondras tu ?


Une expression de colère passa sur le visage de Jack.


- Je… Tu n’as pas à parler de ça !


- C’est toi qui as refusé mon whisky et lancée cette conversation. Alors maintenant va au bout de ta logique et répond à ma question !


Jack resta silencieux de longues secondes, cherchant quoi dire.


- Je trouverai un moyen, lâcha-t-il finalement.


- Quoi donc ? Répondit spontanément Andrew. Tu penses que papa acceptera que tu te maris avec un autre homme et adopte un enfant ? Que cela s'accordera avec sa vision de l'héritage familiale ?


Probablement pas, pensa Jack. Mais il n'avait pas envie de l'admettre à son frère.


- Je verrai ça avec lui le moment venu.


- Tu devrais juste vivre ta vie pour toi, repris Andrew, baissant d'un ton. Comme tu as commencé à le faire avec ta carrière dans l'armée.


- Il n'y a pas de carrière, réagit Jack. J'accomplis juste mon service militaire.


- Et ensuite tu retourneras labourer des champs, tel Lucius Quinctius ? Après que tu aies été promu capitaine au sein d'une division blindée ? Allons ! Tu es fait pour l’armée.


Une pointe de méfiance apparut chez Jack.


- Est-ce que c'est le général Walls qui t'a demandé de me dire ça ? questionna-t-il.


- Quoi ? S'étonna Andrew. Le général qui ? Personne ne m'a demandé de te dire quoi que ce soit.


Jack baissa la tête, soudain honteux de ses paroles. Son frère n'était pas...aussi obéissant que lui. Mais il ne tenterait jamais d'influencer Jack au bénéfice de quelqu'un d'autre. Toute cette histoire lui portait sur les nerfs.

Andrew dû le remarquer, car il posa sa prochaine question d'un ton très doux.


- Quel est le problème, Jack ? Qu'est-ce qui te tracasse ?


Le jeune capitaine releva la tête, regardant son frère dans les yeux.


*Il y a quelques années*


« Mobilisation général » titrait la une du journal.


Jack regardait le papier d'un œil attentif. Il y a quelques semaines, ce même journal affichait « Offensive majeur contre les Omniums ». Le jeune homme pensait alors que la guerre serait bientôt terminée.

Ce ne fut pas le cas. « Désastre militaire » afficha ensuite le journal, une poignée de jours plus tard. Qui fut vite suivit d'un « Les Omnics envahissent le territoire Américain ».

Et maintenant cela. La mobilisation générale. Jack l'avait vu venir. Comme beaucoup d'autres. De nombreuses rumeurs courraient à ce sujet.


D'une main Jack prit le journal et le posa sur le comptoir. Son autre main tenait un sac de produits, qu'il venait juste d'acheter à l'épicerie. Jack était de corvée de course aujourd'hui. Pas que cela le dérange. Il aimait bien venir en ville de temps en temps. Voir l'animation, les grands bâtiments, boire un verre auprès de quelques connaissances. Cela variait de l'ambiance à la ferme.


Une fois le journal acheté, Jack retourna vers sa voiture. En chemin, il lut la page de front.

Une partie de la population allait être conscrite. Les personnes en question seraient tirées au sort. L'armée n'avait pas les capacités de former et d'armer toute la population mobilisable. Mais il sera possible de se porter volontaire. Enfin, tous les conscrits retourneront à la vie civile après quelques années, même si la guerre était toujours en cours. Une mesure dû à l'impopularité de la mobilisation générale. Les civils n'avaient pas été conscrit depuis la deuxième guerre mondiale.


Jack arrêta sa lecture une fois arrivée à sa voiture. Il posa ses courses sur le siège passager, s'assit sur celui du conducteur, attacha sa ceinture et démarra.

Après un cour voyage, il arriva chez lui. Leur ferme.

Il y avait la maison elle-même, petite mais avec deux étages. Une grange, quasiment vide actuellement, la moisson n'avait pas encore eu lieu. Plusieurs réservoirs, un pour le lait, les autres pour l'eau, un hangar, avec à l'intérieur un tracteur et une moissonneuse-batteuse. Quelques basses-cours, où gambadaient une poignée de volaille. Et tout autours, des champs et des pâturages. Des carrés de jaunes et de verts, formant un quadrillage irrégulier.


Une fois la voiture garée, Jack allât retrouver ses parents à la cuisine. Les deux écossaient des petits pois. Jack déposa ses courses non loin d'eux, avant d'aller les aider.


- Comment se sont passé les courses ? demanda gentiment sa mère.


- Bien, répondit Jack. J'ai croisé les Mendez au bar. Ils vous embrassent.


- C'est gentil de leur part.


- Des nouvelles ? demanda son père.


- La mobilisation générale a été décrétée.


Sa mère eut un petit « Oh ! » de surprise, tandis que son père grogna.


- Ça nous pendait aux nez, dit-il. Eh bien, advienne que pourra.


- Je voudrai me porter volontaire, ajouta Jack.


Pendant quelques secondes, son père cessa d'écosser ses petits poids. Il leva la tête vers son fils et le fixe dans les yeux, aux pupilles d'un marron intense.


- Pourquoi ?


- La nation est en danger, répondit Jack.


- Et tu penses que tu peux y changer quelque chose ? Que tu vas faire une différence à toi seul ?


- Non.


- Alors à quoi bon ? Pars si on te l'ordonne. Sinon inutile de te mettre en danger pour rien. Il y a d'autres façon d'être utile.


- Tous ses soldats vont avoir besoin de nourriture, surenchérit sa mère. Le gouvernement va sans doute envoyer un ordre de réquisition à notre coopérative agricole. Le travail ici est tout aussi important.


- Vous deux pouvez tenir la ferme sans moi. Alors que le front aura besoin du plus de monde possible.


- Il aura toute l'aide possible. Si tu ne te porte pas volontaire, quelqu'un sera tiré au sort à ta place.


- Et cette personne ne sera sans doute pas aussi motivé que moi. Elle n'aura peut-être jamais tiré avec une arme, jamais fait de sport avant.


Jack participait à un club de tir. Et il était plutôt doué.


- Tirer à la carabine sur des cibles immobiles ne fait pas de toi un soldat, répondit son père.


- C’est déjà un début. Certain n’en bénéficieront pas.


Pendant quelques secondes, il n’y eut plus que le silence, uniquement troublé par le bruit des petits pois qui tombaient sur la table.


- Alors tu vas nous abandonner comme l’a fait ton frère, déclara Morrison Senior.


- Ne dis pas de chose pareil ! s’exclama son épouse. Jack n’est pas comme ça.


- Je ne partirai pas la nuit comme un lâche à la manière d’Andrew, surenchérit le jeune homme, une pointe de colère dans les yeux. Mais uniquement avec votre approbation, le temps d’effectuer mon service militaire. Ensuite, je reviendrai.


- Et si tu mourrais là-bas ? demanda son père. La ferme se retrouverai sans héritier.


- C’est un risque à courir, dit Jack.


Son père détourna la tête, regardant par la fenêtre les champs qui s’étendaient au-delà.


- Cette terre m’a été légué par mon père, dit-il. Qui la tenait lui-même de son père et de son père avant lui. Il y a toujours eu un Morrison ici, depuis la fondation de l’état.


Son regard se porta de nouveau sur son fils.


- Autrefois, il en allait de même pour toutes les terres aux alentours. Une seule ferme, possédé par la même famille, qui se la transmettait de génération en génération. Mais ce n’est plus le cas. Les jeunes sont parties vivre en ville et leurs terres ont dépérit ou sont tombées aux mains de multinationales Je l’ai vu de mon vivant. Je ne veux pas que ça nous arrive aussi.


- Si je suis tiré au sort et que je meurs au front…commença Jack.


- Nous ne pouvons rien contre ce risque, répondit son père. Mais nous pouvons agir contre les autres.


Jack resta quelques secondes sans rien dire. Il tourna son visage vers sa mère, qui lui rendit un regard désolé. Le jeune homme ferma les yeux. Un petit moment passa. Puis il les rouvrit et les pointa vers son père.


- Tu te souviens, commença-t-il, lors de notre voyage à Washington, lorsque tu m’as montré la statue d’Abraham Lincoln. Tu m’as alors dis « Voici un homme qui a su prendre des décisions difficiles pour sauver le pays. Ça n’a pas été facile. Il a dû se battre, prendre des risques, subir des échecs et des pertes. Mais à la fin, il a triomphé. C’est le genre d’exemple que tu dois suivre. »


Il marqua un silence, avant d’ajouter :


- Aujourd’hui, je veux suivre cet exemple.


Son père s’interrompit de nouveau et poussa un petit soupire.


- Jack veut juste faire ce qui est juste, dit sa mère. Nous devrions en être fier. Et le laisser agir.


Morrison Senior se tourna vers elle. Ils échangèrent un regard et l’homme hocha la tête. Puis, il se tourna vers son fils.


- Promet moi, commença-t-il, que lorsque ton service sera terminé, tu reviendras à la ferme.


- Je te le jure, papa, répondit Jack. Tu as ma parole.


*Aujourd’hui*


- Ta paroles…répéta Andrew.


Il eut un sourire triste.


- C’est tellement toi.


- Voilà pourquoi il n’y a pas de carrière, ajouta Jack. Quand mon service prendra fin, je retournerai à la ferme, prendre la place qui aurait dû être la tienne.


Si tu ne t’étais pas enfuit, ne put s’empêcher de penser Jack, j’aurai pu rester ici.

Et il eut aussitôt honte de cette pensée.


- Ce serait un immense gâchis, Jack, dit son grand frère.


- Qu’est-ce que tu en sais ?


- J’ai parlé aux techniciens, aux gardes…


- Quoi ?! Tu es sensé rester dans les quartiers réservés aux invités !


- He, je porte un uniforme moi aussi, même si j’appartiens aux « planqués de derrière » …


Jack fit une grimace à cette expression. Andrew avait toujours pratiqué l’auto-dérision, ce que Jack désapprouvait.


-…j’ai le droit de circuler dans cette base. J’ai même envisagé de te rencontrer au mess, avant de me dire que tu préférerais faire les choses dans les règles.


- Comme c’est aimable de ta part, réagit Jack, une certaine acidité dans la voix.


- Mais de rien ! Bref, les gens d’ici Jack, ils t’admirent. Te considèrent comme un héros. Et parfois comme un connard au cul-serré, poursuit-il avec un léger sourire. Mais ceux-là sont une minorité.


Jack soupira.


- Est-ce que tu vas prétendre que tu ne te plais pas ici ? demanda Andrew. Que tu n’as pas la sensation d’être à ta place ?


 - Non, admis le capitaine.


- Alors reste. C’est ce qui est le mieux pour toi. Laisse la ferme être reprise par quelqu’un qui a vraiment envie de devenir agriculteur et qu’importe les désirs de papa ! Nous ne sommes plus au XIXe siècle.


Ces paroles méprisantes firent se crisper Jack.


- J’ai donné ma parole, répondit-il.


Andrew le regarda avec une certaine tendresse.


- Jack, lui dit-il. Tu as toujours été quelqu'un de bien. Cela ne t'oblige pas à être quelqu'un de stupide.


Loin de l’apaiser, ces paroles accentuèrent la rage du capitaine.


- Si être intelligent, c'est faire souffrir sa famille, alors je préfère être stupide ! répond-il.


Son frère eut un air las.


- Comme tu veux, déclara Andrew.


- J'ai du travail à faire, dit Jack. Est-ce que tu as encore quelque chose à me dire ou puis-je y retourner ?


Il aurait aimée avoir dit cela d'un ton plus neutre.


- Non, répondit Andrew en se levant. Je te laisse tranquille.


- Reprend ta bouteille. Je t'ai dit que je n'en voulais pas.


- C'est un cadeau. Les cadeaux ne se reprennent pas, dit Andrew, tout en quittant la pièce. Au revoir Jack.


Le capitaine ouvrit la bouche pour répondre mais son frère avait déjà quitté la salle.

Il reporta son regard sur le whisky. Jack ne voulait rien accepter qui viennent d’Andrew. Mais il ne pouvait pas juste abandonner cette bouteille. Le règlement interdisait de laisser traîner des objets personnels. Encore moins de l'alcool.

Le dilemme lui occupa la tête pendant une paire de minute. Finalement, Jack prit la bouteille, se leva, sortie de la salle et s'approcha d'un des gardes.


- Vous aimez le whisky, soldat ? lui demanda-t-il.


- Eh...oui, capitaine, répondit le garde.


- Alors tenez, dit Jack en lui tendant la bouteille d'Andrew.


Le garde eut un air surprit, encore plus en remarquant la qualité de la marque. Il prit l’alcool avec un air prudent.


- Merci, capitaine, dit-il.


- De rien. Mais n'oubliez pas : il est interdit de boire en service. Et vous ne devez pas vous soûler si vous travaillez le lendemain. D’ailleurs, de manière générale vous ne devriez jamais vous soûler.


- Oui, capitaine, répondit le garde, qui affichait une tête toujours plus étonnée.


Jack lui fit un salut militaire et partie.

Le problème de la bouteille cessa d’hanter son esprit. Mais ce n’était pas un soulagement. Car les émotions de la conversation pouvaient désormais remonter. La colère. Le regret. La nostalgie.

Bon sang ! C'est pour ça qu'il ne voulait pas parler avec Andrew. Il savait que rien de bon n'en sortirait.


Ne lui restait plus qu'à reprendre son travail. Autant par devoir que pour se changer l'esprit.

Jack allât parler auprès de ses soldats, pour voir qu'elle était leur état d'esprit après la dernière mission. Et rassurer ceux qui se sentait mal.

Il débuta cela à l'infirmerie, auprès des blessés. Puis allât au gymnase, enchaîna par les hangars avant de se rendre aux baraques, puis au mess.

Alors qu’il discutait avec une poignée de ses soldats, Jack vit ceux-ci arrêter de parler pour regarder quelque chose derrière lui.


- Messieurs, mesdames, je vais devoir vous demander de partir, déclara le général Walls. Je dois m’entretenir avec le capitaine Morrison.

Laisser un commentaire ?