Le Voeu d'une Veuve

Avertissement: Cette fanfiction demande à ce que vous ayez un minimum de connaissances sur l'histoire d'Overwatch et de Fatale en particulier. N'hésitez pas à faire une rapide recherche sur les divers wikis du net ou à me demander directement une précision via Twitter ( @JeanNoirVermeil ) si vous avez un trou! Sur ce, bonne lecture!

L’activité était plutôt intense sur la place des Nations Unies. De nombreuses limousines se succédaient devant l’entrée de l’hôtel de luxe qui se trouvait à deux pas du lieu, de l’autre côté de la place. Le soleil couchant éclairait de rayons orangés l’allée de drapeaux marquant les limites des bâtiments de l’organisation internationale, tandis que les lumières nocturnes de New York apparaissaient au fur et à mesure de la descente de l’astre du jour.

— Tu en penses quoi très sincèrement, René ?

Deux hommes observaient le ballet de voitures de luxe se succédant devant le Hilton, lâchant chacune sa cargaison de dignitaires étrangers qui s’engouffraient tout aussitôt dans l’hôtel.

— La séance promet d’être houleuse... Mais à mon avis, nous avons de grandes chances de voir la résolution Petras être abrogée.

Ils parlaient tout deux discrètement en français au milieu d’une scène où hommes comme omniaques utilisaient surtout l’anglais, malgré les quelques accents faibles d’autres langues se faisant parfois entendre.

— Vraiment ? Je sais bien que le revirement soudain de la Russie a été une avancée pour les partisans du retour d’Overwatch, mais de là à dire que c’est chose actée...

Celui qui venait de s’exprimer avait un fort accent québécois, et regardait son comparse avec une pointe d’étonnement. Ce dernier, la mine sérieuse, précisa d’un français plus académique :

— Tout le monde a en tête le scandale qui a précédé la catastrophe de Zurich, Maurice. Même les plus ardents défenseurs de l’ancienne organisation. Tu n’es pas sans savoir qu’ils sont les premiers à demander plus de supervision dans le cadre d’une éventuelle réhabilitation d’Overwatch.

Le Canadien eut un sourire ironique, que son épaisse moustache à la limite du roux dissimulait à peine :

— Cette même supervision dont Overwatch se plaignait trop justement ? Particulièrement Reyes et Blackwatch ? Ce n’est pas en imposant plus de contraintes aux membres qui en restent que nous pourrons les convaincre de revenir, à supposer que tous les pays soient d’accord en premier lieu...

Ce fut au tour du français, légèrement plus petit que son camarade, de sourire, sûr de lui :

— On pourrait penser cela, en effet.

Le Canadien leva un sourcil.

— Y’a-t-il quelque chose que j’ignore ?

Le français lui fit discrètement signe de se rapprocher, avant de déclarer à voix basse :

— Ils essayent déjà de se reformer. Une communication contenant un rappel sur leur ancien réseau a été interceptée.

Le grand roux eut une mine étonnée tandis que son comparse poursuivait, d’une voix plus haute :

— On dirait que tes supérieurs n’ont pas jugé utile de te mettre dans la confidence... Bon ; de toute manière, cette information sera révélée à l’assemblée plénière d’ici quelques heures, mais c’est une des raisons pour laquelle cette séance extraordinaire a été convoquée.

— J’y vois plutôt là matière à être encore plus opposé ; c’est une violation claire de l’acte Petra... Les pays dont la souveraineté a été bafouée par Overwatch par le passé ne seront pas particulièrement tendres avec eux.

— C’est un fait. Mais ils ne peuvent pas ignorer plus longtemps la tendance grandissante de conflits divers. Entre l’activité de Talon, des indices sur une possible seconde crise des omniaques si on en croit les Russes et les Chinois, et les problèmes sociaux et économiques engendrant une violence qui n’en finit plus... Une part croissante des états dans le monde se trouve incapable de faire face à ces défis, et de fait pourrissent la situation globale en laissant ces foyers d’instabilité se développer et créer des réseaux internationaux. Si nous tenons à tuer le conflit dans l’œuf, nous n’avons guère le choix que de remettre sur pied une force d’intervention internationale...

— Et autant profiter de ce qu’il reste d’Overwatch pour ce faire, c’est cela donc ? J’avoue que cela fait sens, mais je reste sceptique quant à la volonté réelle des états de voir cette organisation se mêler à nouveau de leurs affaires...

Lissant sa moustache de manière pensive, le Canadien poursuivit :

— Ceci étant dit, vu qu’apparemment d’anciens membres ont décidé de reformer le groupe de manière clandestine... Les réhabiliter rapidement pourrait être un moyen de les garder sous contrôle autant que faire se peut ; mais il faudrait pour cela leur couper l’herbe sous le pied donc le plus vite possible. C’est là le genre d’argument qui sera avancé pour forcer les pays récalcitrants, je suppose ?

— Exactement. Rétablissez Overwatch avec une certaine mainmise sur eux ou courez le risque de les voir faire ce qu’il leur chante dans vos frontières sans que vous ne puissiez rien faire.

— Je vois... Cela risque d’être en effet très persuasif.

Les deux diplomates se turent quelques secondes, observant les allées et venues entre les portes de l’hôtel et la place des Nations Unies. Le français finit par reprendre la parole :

— Le plus dur sera de convaincre le Royaume-Uni. Il n’y a guère qu’eux qui soient suffisamment bornés pour s’opposer et mettre leur véto. J’espère que la pression suffira au moins à les faire s’abstenir.

* * *

Une salle de danse, avec un grand miroir mural. Elle, dans le miroir, la peau blanche, en train de s’exercer. Pointes. Lever de jambe. Équilibre. Rabais. Pause.

Un jeune homme de son âge. Le sourire étincelant. La moustache noire finement taillée. Les cheveux en arrière. Elle, limite boudeuse, qui lui laisse prendre sa main dans sa robe blanche.

Elle, une nuit. Du sang. Énormément de sang. Pas une émotion sur son visage. Elle sort. Il pleut. Abondamment. Elle étend le bras pour saisir un câble et se faire tracter vers le ciel.

Elle, une nuit, encore. Cette agaçante Anglaise. Dans sa ligne de mire. Alignée parfaitement avec sa cible. Elle presse la détente. L’autre se téléporte. L’omniaque prend la balle en pleine tête.

Une pointe de sentiment, à peine perceptible. Cette nuit-là, elle s’était sentie vivante pour la première fois depuis longtemps. Mais depuis, ces visions ne lui étaient plus aussi indifférentes qu’avant. Elle ressentait des choses à peine perceptibles. Les mêmes choses qui l’avaient poussée à agir de façon... inhabituelle ces derniers temps. Le rachat du château. Sa restauration. Le portrait d’elle et du jeune homme. Sa visite sur sa tombe au dernier Noël.

Rêvait-elle encore ? Sans doute. Cela devenait de plus en plus fréquent. Avec à chaque fois cette impression de... quelque chose... à la vision de ces scènes.

Une minute.

Si elle rêvait, c’était qu’elle était endormie. Et elle était censée être en pleine mission. Pourquoi dormait-elle ?

Un effort, pénible. Fatale tenta de soulever ses paupières, tandis que sa conscience faisait douloureusement surface. Tout était flou, mais elle reconnut sans problème l’intérieur du vaisseau de transport de Talon qui l’avait amené à sa mission... D’un point de vue étrange. En l’air. Au beau milieu de l’appareil, dont elle percevait à peine les bruits de moteur.

Son esprit était encore embrouillé, mais elle était certaine qu’elle ne devrait pas se trouver ici. Fouillant dans ses souvenirs, tout ce qu’il en revenait était sa prise de poste en hauteur et la mise en joue du lieu où était sensée apparaître sa prochaine victime. Victime qui aurait dû être rabattue à elle par les sbires les ayant accompagnées, elle et cette arrogante Mexicaine.

Il s’était, à l’évidence, passé quelque chose qui lui avait fait perdre conscience et ils étaient maintenant sur le chemin du retour...

Sauf qu’il n’y avait l’air d’y avoir qu’elle à bord. Aucune trace des sbires de Talon dans le transport. Étaient-ils tous morts ?

Non, il devait forcément y avoir quelqu’un aux commandes du vaisseau, faute de quoi il ne se serait jamais envolé...

Les pensées un peu plus claires, elle réalisa soudainement sa position concrète. Suspendue au plafond de l’appareil par un câble rattaché dans son dos à un baudrier qu’on lui avait enfilé. Et les poignets attachés en l’air sur le câble.

Elle était prisonnière ?!

On lui avait également passé un gilet de sauvetage au torse, qui retenait sa tête et l’empêchait de mouvoir celle-ci correctement. Pourquoi ?

Luttant encore contre une fatigue qui soudainement ne lui parut absolument pas naturelle, Fatale releva péniblement le visage pour tenter d’avoir un aperçu de la cabine de pilotage. Il devait forcément y avoir quelqu’un, très probablement la ou les personnes responsables de sa position actuelle.

Et elle la vit.

De longs cheveux bruns coupés à l’iroquoise et dépassants du haut d’un des sièges, dont les extrémités étaient teintées d’un violet criard. Aucun doute quant à l’identité de la personne.

* * *

— Nous apprenons à l’instant qu’après un débat tendu, l’assemblée des Nations Unies a voté une motion pour la levée de la résolution Petras ; votée pour entériner le démantèlement d’Overwatch il y a une dizaine d’années, il semblerait que les dirigeants du monde aient de nouveau besoin de ses services. Monsieur Forth, analyste géopolitique de renommée, que penser de cela ? C’est un déroulement assez inattendu, non, au vu de l’hostilité encore présente vis-à-vis de l’ancienne organisation auprès de pas mal de pays ?

— En effet Madame Parker. D’un point de vue public, cette motion peut étonner, mais il faut savoir que la situation globale devient de jour en jour plus tendue et que l’impératif d’une force d’intervention d’élite mondiale se fait pressant. S’il y en a qui protestent encore pour le principe, c’est juste pour sauver la face vis-à-vis de leurs bases électorales. De fait, il fallait s’attendre à ce que ce tabou tombe un jour, même si j’avoue être également surpris par la rapidité de l’événement.

— Vous pensiez que les palabres seraient plus longs ?

— Pas nécessairement plus longs, mais avec plus de fermeté de la part des opposants. Ils peuvent en dire ce qu’ils veulent, mais prompts comme ils ont été à approuver ne serai ce que le principe du retour d’Overwatch, cela me fait dire qu’en coulisse, la situation est peut-être encore plus grave que ce que nous pouvons penser.

— Mais d’ailleurs, ce n’est, comme vous le soulignez, que ce principe qui a été approuvé et doit encore franchir la barrière du conseil de sécurité ; mais à supposer que cela soit le cas, que ce principe de retour soit approuvé, il faut nous attendre à de plus longues négociations sur le cœur du problème, qui va être la direction, le contrôle, de l’organisation ; un point sur lequel les opposants ont été très clairs, non ?

— Tout à fait. La question n’est pas tant de savoir si oui ou non Overwatch va revenir que sous quelle forme elle se présentera et les conséquences que cela apportera sur sa capacité d’intervention. Anciennement, l’organisation était relativement indépendante, avec pour seule contrainte...

Sombra baissa le volume de l’interview d’un geste sec face à son écran holographique. Overwatch était donc sur la voie du retour. Comme elle s’y attendait.

Les diplomates de certains pays-clés avaient beaucoup échangé à ce sujet ces derniers mois. D’un nouveau geste, elle fit apparaître un des nombreux messages qu’elle avait « récupéré » sur le réseau d’échange diplomatique numérique américain, réputé pour être l’un des plus sécurisés au monde. La bonne blague.

Ce message enjoignait tout simplement les ambassadeurs américains a faire tout leur possible pour faire comprendre à leurs « alliés » que le retour d’Overwatch était non-négociable. Avec pour seule garantie que les anciens membres-clés de l’OTAN seraient aux commandes de l’organisation ressuscitée, pour éviter le libre arbitre qui avait tant contrarié certains d’entre eux.

Cette nouvelle apparemment si surprenante pour la journaliste et son invité ne l’était donc pas tant que ça pour la hackeuse mexicaine. Les grands de ce monde s’activaient depuis un moment en coulisse, et elle avait accès à une part non négligeable de leurs petits secrets...

Mais pour le moment, ce n’était pas ce qui la préoccupait en priorité. Non, tout au plus, cela la réconfortait d'avantage quant à son plan. Un plan qu’elle avait dû monter en catastrophe, suite à certains événements quelque peu gênants pour sa couverture au sein de Talon.

Elle avait d’abord été surprise que Gabriel, ou « le Faucheur » comme il aimait tant se faire appeler, ait su ce qu’il en avait été exactement à propos d’elle et de Mme Volskaya lors de leur mission en Russie. Elle n’avait aucune idée de comment il avait pu faire, mais la conversation qu’elle avait interceptée entre lui et Akande, le tristement célèbre « Doomfist », un autre soir de mission ne laissait aucun doute là dessus.

Ce même Doomfist qui avait réintégré le conseil de Talon de force, et lancé un projet qui ne lui plaisait guère... Et pourrait leur donner une opportunité d’agir.

Eux. Elle ne savait toujours pas à quoi elle avait à faire exactement, après toutes ces années de recherche. Mais les quelques bribes d’informations qu’elle avait pu glaner lui laissaient entendre qu’un nouveau conflit de grande ampleur, comme ce que souhaitait ce fou d’Akande, était également ce qu’ils désiraient.

Elle serait bien restée plus longtemps au « service » de Talon, mais elle ne pouvait plus se le permettre. Elle ne voulait plus se le permettre. Elle ne s’était lancée seule dans celle quête folle pour, au final, aider à la mise en place de leur plan.

Le deuxième point gênant, c’était Volskaya elle-même. Comment cette industrielle avait-elle donc bien pu se procurer des informations sensibles sur elle, notamment son vrai nom ? Une information qu’elle pensait avoir effacée à tout jamais... Non seulement cela, mais elle n'avait envoyé rien de moins que l’une, sinon la plus grande des héroïnes de son pays à ses trousses : Aleksandra Zaryanova, dite Zarya.

Le statut de Volskaya pouvait expliquer le recrutement de Zarya, bien que cela restait tout de même très surprenant. Mais connaître son nom ? Si ce n’était pas là un aveu direct de la part de Volskaya qu’elle était l’une d’entre eux... Il n’y avait possiblement qu’eux qui pouvaient encore avoir des informations à son sujet. Et qui la traquaient peut-être encore, sans qu’elle ne le sache.

Elle n’avait donc pas le choix. Il allait falloir qu’elle se fasse très discrète pendant un moment afin de détourner l’attention de ses adversaires d’elle. Et si Talon n’était qu’un pion dans leur jeu... Autant les handicaper le plus possible au passage.

C’était la raison pour laquelle elle avait endormi et capturé sans vergogne Fatale et abandonné les sbires de Talon à leur triste sort en volant le transport de leur mission. Tuer Fatale aurait été plus facile, mais elle pouvait lui servir.

D’ailleurs, la belle Française était en train de se réveiller, à en croire les gémissements qu’elle percevait.

Elle appuya sur quelques commandes sur son écran holographique avant de pivoter son siège pour faire face à sa victime, arborant son habituel air vicieux mêlé d’arrogance :

— Holà ma belle. J’espère que ta petite sieste n’a pas été trop inconfortable ?

Fatale avait visiblement du mal à se remettre de la « sieste » en question, arborant un air à moitié endormi, mais néanmoins méfiant :

— Qu’est-ce que... Qu’est que ça veut dire ?

— Oh, pas grand-chose, rien de personnel. J’ai juste décidé de t’offrir quelques petites vacances loin de ces chers Gabriel et Akande.

— La mission... Qu’as-tu fait ?

— Tu n’as pas à le savoir. Juste à te préparer à un grand plongeon qui te mènera quelque part où, espérons, tu seras mieux traitée que chez Talon...

— Je suis fidèle à Talon depuis toujours, marmonna Fatale légèrement agacée.

La Mexicaine aux couleurs criardes n’eut l’air que plus satisfaite par cette réplique.

— Vraiment ? Tu sais, les ordinateurs de Talon ne sont pas plus à l’abri de mes... compétences que d’autres... Et j’y ai appris un tas de trucs intéressants à ton égard, très intéressants... Et je doute que tu puisses être vraiment en mesure de réaliser à quel point ton monde pourrait s’en trouver bousculé si seulement tu savais tout ce que je sais.

— Abrège. Que veux-tu ?

— Amélie, vraiment ? La surdité, ce n’est pas quelque chose qui devrait arriver à ton âge, tu le sais... Rien de plus que ce que je t’ai déjà dit : des vacances. Je veux juste que tu sois le plus loin possible de Talon, chez des gens aux méthodes plus... éthiques que les nôtres, dirons-nous.

Le regard de Fatale se durcit.

— Oh allons, fit Sombra dans un geste d’exaspération surjoué, ce n’est pas comme si je t’envoyais à la mort enfin. Pas la peine d’être fâchée comme ça !

— Fachée ? Fit Fatale avec dédain. Je ne le suis pas. Je n’ai pas de sentiments.

Léger ricanement moqueur de la hackeuse.

— Vraiment ? Tu n’as eut-être plus de sentiments inutiles pour tes missions Amélie, mais tu en as encore, crois-moi... Et il ne suffirait que d’un bon neurochirurgien pour te les faire tous revenir.

— Menteuse. Je sais bien que mon traitement est irréversible, et je l’ai choisi malgré tout. Tu ne m’auras pas avec tes magouilles... Je regrette juste de ne pas avoir suivi mes pressentiments et de ne pas t’avoir éliminée lorsque j’en avais l’occasion ; tu m’as toujours eu l’air de comploter dans notre dos...

Sombra se mit à rire de bon cœur, faisant naître un léger air de confusion sur le visage de la tireuse d’élite.

— Ma pauvre Amélie... D’abord tu dis que tu n’as pas de sentiments et ensuite tu te contredis en avouant ta méfiance à mon égard... justifiée, certes, mais cela montre que tu n’as pas le cœur aussi froid que tu veux bien le croire...

Une alarme retentit dans le vaisseau, à laquelle Sombra répondit en faisant apparaître un panneau de commandes devant elle :

— Et je pense que tu as de grandes chances de le découvrir à l’aide de ceux chez qui je t’envoie pour t’aider... Si tu survis à la chute. Boop !

Son doigt appuya sur une commande de son écran en même temps qu’elle produisait son agaçante onomatopée.

Et Fatale se retrouva soudainement en chute libre dans le ciel, le sol s’étant dérobé sous elle tandis que le câble qui la retenait l’avait lâchée dans le vide.

La trappe du vaisseau de transport se referma aussi vite qu’elle s’était ouverte, laissant Sombra seule à bord, reprenant son équilibre après la bourrasque d’air ayant envahi les lieux à l’ouverture.

Satisfaite, elle retourna au poste de pilotage. Elle n’avait plus qu’à trouver un endroit où crasher le vaisseau et disparaître dans la nature maintenant...

A suivre!

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