L'Émeraude de Tatsumaki
Troisième chapitre et second round. J'espère que ça vous plaît, j'attends vos retours avec impatience :-)
Bonne lecture à tous :-)
Quand Tatsumaki rouvre les yeux, l'Être est debout au-dessus d'elle, la fixant avec son sourire cruel et figé. Tout tourne autour d'elle, l'air bourdonne, mais elle discerne son ennemi lever son épée. C'est l'électrochoc qu'il lui fallait. Rassemblant ses dernières force, Tatsumaki lève les mains et créer une onde de choc télékinétique qui expulse l'Être avant que sa lame ne s'abatte. Malgré ses oreilles qui bourdonnent et sa tête qui la lance, Tatsumaki décolle à l'horizontal, mais un portail s'ouvre juste au-dessus d'elle, et en sort une énorme main griffue qui s'écrase sur la jeune femme comme une main s'abat sur un moustique. Tatsumaki créé une petite bulle d'énergie qui la sauve d'un broyage en règle, mais elle ne parvient pas à faire plus, à repousser son assaillant. D'où qu'elle vienne, la main est d'une force titanesque, et chaque effort pour tenter de la repousser se solde par une crise de migraine insoutenable et un saignement de nez abondant. Mais dans un immense effort de volonté, faisant fi de la douleur et du sang chaud qui s'écoule, Tatsumaki pousse un cri qui rassemble ses dernières forces et repousse l'obscure main qui essaie de l'écraser, puis bondit sur le côté pour laisser la serre labourer le sol, et rentrer dans son trou comme une murène. Tatsumaki crâche avec dédain le sang dans sa bouche et regarde autour d'elle, cherchant des yeux l'Être. Elle pourrait fuir à nouveau, mais elle a bien compris que ce n'est qu'une perte d'énergie, il parvient toujours à la prendre de court, et elle en a plus qu'assez, maintenant elle est plus que jamais déterminée à se battre et lui montrer qu'on ne joue pas impunément avec elle. Un grésillement dans son dos, léger, attire son attention. Feignant de n'avoir rien remarqué, Tatsumaki, laisse s'écouler quelques secondes puis se retourne brusquement, main chargée d'énergie et grande ouverte prête à faire exploser la tête de son ennemi avec ce qu'il lui reste. l'Être attrape sa main au vol et de son autre bras valide, il la prend par le cou, et la soulève. La télékinésiste suffoque aussitôt, de sa main libre elle essaie de déplacer le bras qui la maintient en l'air, tandis qu'elle essaie de faire bouger son poignet, qui lui est tendu vers le haut. Cet Être est d'une force tout bonnement colossale, elle le sent, le ressent, cette force froide et inflexible qui relève du divin, d'une forme de vie, s'il on peut définir cette chose de vivante, qui dépasse l'entendement humain. Tatsumaki concentre sa puissance autour du bras, puis des doigts de l'Être, mais rien n'y fait, elle ne sent même pas un peu de jeu au niveau des articulations. Elle remarque ensuite l'aura bleutée qui nimbe l'Être. "Une armure énergétique" se dit-elle. l'Être la fixe, intensément, sans rien dire, sans se départir de son sourire sinistre. Tatsumaki peine à respirer, elle bat des pieds, peine même à se maintenir en l'air, sentant son pouvoir faiblir à mesure que son corps quémande désespérément de l'oxygène.
"Tu crois que tu me fais peur avec ta sale tête de psychopathe ? Lâche-moi ! Parvient-elle à articuler en tentant de faire pression sur la tête de l'Être avec ses pouvoirs. Il se contente de sourire, puis d'une simple pression du pouce et du poignet, il brise le bras de Tatsumaki, cassant net le radius et l'ulna, causant une fracture ouverte du coude. La jeune femme pousse un immense hurlement de douleur, elle hurle malgré elle en se débattant furieusement, ne parvenant pas à retenir des larmes de douleur. l'Être semble se délecter de la souffrance de Tatsumaki, il fixe avec attention et un sourire élargi son visage tordu par la douleur. Il lui lâche le bras, déformé et brisé, qui retombe mollement le long du corps de l'héroïne, mais la garde suspendu en l'air par le cou, comme s'il brandissait un trophée. Puis il arme son poing, qui se nappe d'une énergie obscure, mauve et noire, et frappe. Le poing d'ombre cueille Tatsumaki à l'abdomen, avec suffisamment de force pour lui briser les côtes. Tatsumaki sur ses phalanges il traverse la rue, et fracasse le mur de l'immeuble en face, brisant par la même occasion le dos de la télékinésiste. Sa course est stoppée par un mur, laissant une éclaboussure de sang comme signe de son passage. Tatsumaki s'effondre, sonnée. Elle a mal, très mal, trop mal. Elle hoquette, se bat pour rester consciente alors qu'elle aimerait sombrer pour ne plus ressentir cette terrible douleur qui irradie son corps. l'Être apparaît, toujours aussi calme, assuré. Elle veille à le fixer, à ne pas baisser les yeux. Elle sait que c'est fini, qu'elle va mourir, mais elle mourra fièrement. Un trou apparaît sous Tatsumaki, donnant sur un point au-dessus de la ville, et la voilà qui dégringole dans les airs, comme une poupée désarticulée. Elle voit juste l'Être léviter au-dessus d'elle, matérialiser une boule d'énergie, et la lâche sur l'héroïne. La boule la prend à l'estomac, agissant comme une force gravitationnelle qui déforme le ventre de Tatsumaki qui ne réagit même pas, trop affaiblie pour faire quoi que ce soit. Elle heurte le toit d'un immeuble, le traverse avec son corps brisé, et fait de même avec encore quelques étages. La jeune femme aurait fini sa course, en miettes, dans le hall du bâtiment si quelqu'un ne l'avait pas attrapé, au vol, entre deux paliers pour la déposer délicatement au sol, quelques mètres plus loin et inconsciente, de nombreuses blessures et ecchymoses partout sur le corps, sa robe déchirée en de nombreux endroits et une chaussure en moins. L'individu, un homme chauve de petite stature prend le temps d'observer Tatsumaki, puis d'un puissant bond, il retourne à la hauteur de l'Être, toujours son éternel sourire déployé.
-Je sais pas qui t'es toi, mais j'avoue t'es balèze. Saitama frappe nonchalamment l'Être. Celui-ci est instantanément vaporisé. Son corps, composé d'énergie et de gaz, prend forme grâce à son esprit, et d'habitude les dégâts physiques ne lui font rien. Ça disperse ses particules au pire, et il les rassemble aussitôt. Mais là, la force déployée est immense, colossale. L'esprit de l'Être ne parvient pas à garder ses particules ensembles. Il disparaît, s'évaporise, une lueur de surprise brillant dans ses grands yeux jaunes, mais en gardant son sourire ravi, et ce sans que personne ne le remarque.