Amalya

Chapitre 28 : chapitre 28: un rêve est la moitié d'une réalité

3883 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:01

Le capitaine avait raison. Seul Tino avait le don de lui remonter le moral. Sa seule présence suffisait à lui rendre le sourire. Les deux amis s'installèrent dans le jardin exotique et se racontèrent tous ce qu'ils leur étaient arrivé depuis leur dernière rencontre.

Par l'intermédiaire de ses nombreux contacts, Tino avait créé une association pour les enfants défavorisés. L'argent récolté permit de construire des orphelinats, des écoles et des dojos sur une dizaine d'îles. Entre temps, sa femme Anna était tombée enceinte et Tino se sentait à la fois effrayé et pressé d'être papa.

De son côté, Amalya lui parla de son affrontement contre Kaïdo, du Gnomon et de l'incident où elle sépara l'océan en deux. Encore trop douloureux, elle omit la mort de William, ce qui retint l'attention de Tino.

- Alors c'est donc lui ce fameux dragon... Je l'imaginais moins grand... C'est dingue ! Vous avez les mêmes yeux ! Fit Tino en regardant Mahakala.

- Alors tu vas être père.... Pauvre gosse.....

- .... Lya, je ne suis pas un de ces pirates, tu peux rester toi même avec moi...

A cette remarque, la jeune femme fondit en larme. Tino sortit de son hamac et la rejoignit dans le sien pour la serrer fort contre lui.

- Roar m'a tout raconté pendant le voyage. Je regrette tellement de ne pas avoir été à tes côtés.

- J'ai mal, si mal.... Je revois constamment son corps pendu et son regard vide. J'essaye de sourire, de dissimuler cette douleur qui me dévore... Tino.... Aide-moi.... Gémit-elle dans le cou de son ami qui était profondément touché.

- Ma Lya... Murmura-t-il en lui embrassant le front. Seul le temps estompera ton chagrin. La perte d'un être cher est ce qu'il y a de plus douloureux. Mais sa mort ne doit pas être inutile. Tu dois te battre pour honorer sa mémoire et vivre ta vie sans regrets, sans remords. L'abandon serait pour lui la pire des trahisons...

- Je sais...

Bercé par le vent, les deux amis restèrent un moment silencieux à regarder les étoiles lorsque le ventre de Tino se mit à gargouiller. Sans attendre, Amalya l'emmena à la salle à manger pour prendre un repas mais lucky avait fini tous les restes.

- J'ai réussi à te garder une assiette ma belle... Veux-tu que je prépare autre chose pour Tino ? Demanda le coq étendu sur une banquette, le bide à l'air.

- Ne vous embêtez pas, je vais me faire une simple omelette s'il vous reste des œufs, répondit Tino en ouvrant le frigo.

Secondé par Amalya, il cassa les œufs et y rajouta de petits champignons tout droit sorti de sa veste avant de mélanger le tout avec dextérité.

- Putain, t'es sérieux là ? Souffla la jeune femme en fronçant les sourcils. Dois-je te rappeler ce qu'il s'est passé la dernière fois qu'on en a bouffé ?

- Ouais, on s'est éclaté !

Une fois cuite, il versa l'omelette dans une assiette et la posa sur la table le temps de prendre un verre de rhum mais Lucky, toujours affamé, se servit à la vitesse de la lumière une large part qu'il engloutit aussitôt.

- Désolé, mais ça sentait si bon ! S'excusa le gros pirate insouciant.

- Pas de problème mon pote ! Plus on est de fous, plus on rit ! S'exclama Tino ravi alors qu'Amalya agita la tête, désespérée.

Une fois le plat terminé, les deux complices dégrafèrent leur ceinture et se roulèrent des joints entre deux verres d'alcool.

- Amalya, vas-y mollo, ce serait con que la soirée se termine mal, suggéra Ben seul dans son coin après le départ de Shanks il y a une heure.

La digestion de l'omelette fit bien son travail quand ils commencèrent à ressentir les premiers effets des champignons magiques. Euphorique, Tino s'empara de la guitare du musicien de l'équipage et entreprit un solo splendide et rythmé. Amalya se remémora leurs aventures les plus mémorables qu'elle partagea à l'assemblée comme un conteur raconterait une anecdote.

- Mama devait recevoir un groupe de marchands important dans son Bordel sur ordre de Don Vito. Elle passa deux jours à nettoyer les lieux de fond en comble et passa au peigne fin toutes ses filles qui s'occuperaient de ces messieurs. Je ne sais plus pour quelle raison nous avions entreprit cette petite farce mais...

- Elle rechignait à te payer ton dernier salaire ! L'interrompit Tino entre deux notes de guitare.

- Ah oui c'est vrai ! Quoiqu'il en soit, nous avions eu l'idée de mettre du laxatif dans tous les tonneaux d'alcool qu'elle comptait leur servir. La petite fête en l'honneur des marchands commença particulièrement bien quand ces derniers vidèrent tout leur soûl par le cul en chevauchant les prostituées ! Ils repeignirent littéralement le Bordel  et les putes avec ! S'exclama la pirate hilare.

Egayé par l'alcool, tout l'équipage s'esclaffa lorsque Shanks, qui était revenu entre temps, raconta la suite de l'histoire.

- Tu oublis de dire que toi et Tino avaient dû, en guise de punition, nettoyer toute la merde...

- Sans oublier qu'elle ne t'a pas versé ton dernier salaire ! Rajouta Tino.

- ... Comment tu sais ça Capitaine ?

- Ah je ne t’ai pas dit ? Il m'a fait un truc bizarre tout à l'heure quand je suis arrivé ! Remarqua Tino qui se reversait un verre.

- Tu as sondé son esprit ?! Qu'as-tu vu d'autre ? L'interrogea-t-elle soudainement embarrassée.

- ... Pourquoi ? Il y a des choses que tu aurais préféré que je ne vois pas ?

Amalya rougit autant qu'on puisse l'être et s'affaissa dans son siège.

- Ah ah ah ! C'est vrai que tu étais drôlement chaude à l'époque ! C'est marrant quand j'y pense ! Dès qu'il n'y avait plus d'action, plus de baston et qu'on se faisait chier comme des rats morts, il fallait que tu dépenses ton énergie autrement ! Aaaaaah ce que j'aimais ces moments de calme.... Soupira Tino le visage en extase. Heureusement qu'il n'a pas vu les souvenirs de Vito ! S'exclama-t-il en mettant une claque dans le dos de la jeune femme qui ne pouvait pas se faire plus petite qu'elle ne l'était déjà. Avec lui, s'en était presque obscène !!

- .... Ta gueule....

- D'ailleurs, si tu t'ennuies ce soir... Je suis là... Lui dit Tino en la tapant du coude doublé d'un énorme clin d'œil pas du tout discret.

Shanks lui jeta un regard noir avant de demander au navigateur de l'équipage de le suivre pour lui montrer le nouvel itinéraire. Sur ce, Lucky, les yeux exorbités, fixait sa cuillère depuis un bon quart d'heure lorsqu'il beugla tout en lâchant des pets et des rots hors norme:

- CUILLEEEEEERE ! ;)

Choqués, Amalya et Tino se regardèrent avant de se tordre de rire puisqu'eux seuls comprenaient ce que pouvait ressentir le pauvre Lucky. Un nouveau quart d'heure s'écoula quand la jeune femme décida, après un bâillement à s'en décrocher la mâchoire, d'aller se coucher. Tino se redressa aussi sec, fit la révérence aux pirates le visage fendu par un sourire plus que pervers et leur souhaita une bonne nuit, mais pas autant que la sienne. Il suivit son amie jusque dans sa chambre et enleva avec empressement ses vêtements quand il se prit en pleine poire les débris de la porte qui explosa violemment.

- Tu fais quoi là ? Siffla Shanks dans le couloir, quelque peu énervé.

- Euuuuuh, je vais me coucher..... Murmura Tino pas tout à fait serein, un morceau de bois dans les cheveux.

- Ton lit se trouve dans le dortoir....

- Ah oui ? Je... je pensais dormir....dormir là en fait... Baragouina-t-il en jetant un coup d'œil à Amalya qui haussa les épaules.

- Je te conseille d'y aller rapidement si tu veux passer la nuit dans un lit... Rajouta la pirate surprise par la tournure des événements.

Plus que déçu, Tino se rhabilla aussi vite qu'il s'était déshabillé et passa devant Shanks peu fier, la queue entre les jambes.

- Je trouve que la chambre a plus de gueule sans porte, elle restera un moment comme ça. On se voit demain à l'entrainement, conclut le capitaine avant de faire demi-tour.

Bouche bée, Amalya hocha la tête, enleva les morceaux de portes sur son lit et s'y allongea, appréhendant l'aube qui finirait tôt ou tard par se lever.

                                                 ************

De la terre jusqu'à l'horizon. Encore et encore, partout où elle allait, s'en cesse de la terre à perte de vue. Et parsemé ici et là, des petites colonies de fourmis vaquant à leurs occupations. Non, pas des fourmis. Des hommes. Des villages. Des cités. La terre soudain trembla. D'abord faiblement, puis de plus en plus intensément jusqu'à ce que d'immenses geysers d'eau la transpercent de toute part. Epouvantés, les petits êtres s'agitèrent piteusement à la recherche d'un abri." ...ne suis que le reflet....méritez ce.....vous arrive....."   

                                               ***********

Les yeux injectés de sang, le teint plus pâle qu'en temps normal, Amalya venait de passer une nuit particulièrement difficile qui l'épuisa psychiquement. Le cerveau embrumé et les yeux pas encore en face des trous, elle se hissa hors du lit et partit à la salle de bain pour prendre une douche vivifiante.

La salle de bain, composé d'une dizaine de cabine de douche, d'une grande baignoire et de quelques lavabos surplombaient d'un immense miroir, était assaillie par de nombreux pirates qui tentaient de décuver en s'aspergeant le visage ou en se douchant à l'eau froide, pour les plus valeureux. Lorsqu'ils virent rentrer la jeune femme, certains culs nus se couvrèrent d'une serviette et des yeux s'agrandirent quand elle commença à se déshabiller. Ben, qui se brossait les dents, vint se poster à côté d'Amalya, déjà nue, et la regarda de haut en bas. Puis de bas en haut. Puis encore un aller-retour pour la forme.

- Tout va bien ? Lui demanda-t-il pas tout a fait sûr qu'elle soit réveillée.

- Bof, j'ai du mal à émerger...

- Oui, je vois ça. Prends ton temps surtout...

Elle entra dans la cabine et colla son front au mur après avoir ouvert le robinet sur eau froide. Très froide. Mais elle ne sentait rien. Son corps réagit par la chair de poule mais son esprit restait figé, focalisé sur l'étrange rêve qu'elle avait fait. Tellement réaliste et saisissant qu'il lui était difficile de penser à autre chose. Même la voix de Shanks qui gueulait à ses hommes de sortir vite fait bien fait au risque de se prendre un coup de pied au cul ne la réveilla pas. Elle aperçut juste du coin de l'oeil une tête rousse poser une serviette sur la porte de sa cabine.

- Pense à t'habiller avant de venir déjeuner d'accord ? Amalya ? Ca va ? AMALYA ?

La pirate décolla son visage des carreaux et tourna la tête vers son capitaine qui la regardait d'un air inquiet. Ses yeux rougis étaient-ils la conséquence de son chagrin ou d'une soirée trop arrosée ? Impossible de voir des larmes avec toute cette eau qui dégoulinait sur son visage.

- Bonjour Capitaine.

- Bonjour.... Tu n'as pas l'air dans ton assiette, que t'arrive-il ? Demanda Shanks pas du tout perturbé par la situation qui ne prêtait pas vraiment à l'échange de quelques mots.

- Rien... Ca va Capitaine...

Il n'y avait pas grand chose à dire, après tout, ce n'était qu'un mauvais rêve donc pas de quoi gaspiller de la salive. Shanks hocha la tête et quitta la pièce légèrement tendu. Quelques minutes passèrent quand Amalya décida de mettre fin à cette douche inutile. Elle enroula la serviette autour de son corps et s'accouda à un lavabo. Le reflet de son visage sur le miroir lui semblait différent, voire méconnu, comme si elle se voyait pour la première fois. Elle toucha sa bouche puis ses profondes cernes noires, c'était bien elle, alors pourquoi cette étrange intuition qu'elle était une autre ?

- Ressaisis toi idiote, tu perds la boule... Allez, tu souris et tu te reprends, tout va bien dans le meilleur des mondes ma grande... Se dit-elle à elle même en se giflant les joues.

A peine entré dans la salle à manger, Tino l'interpella vivement et tapota la chaise vide à côté de lui. Frais comme un gardon malgré un visage livide et les traits tirés, Tino semblait de bonne humeur et heureux d'être là. Sa cuite aux différentes drogues de la veille n'avait pas du tout entamé son énergie, c'est à dire qu'il avait acquis au fil du temps une certaine expérience.

- Ma Lya, tu tires une de ses tronches, c'est parce que je n'ai pas dormi avec toi, pas vrai....? Roucoula-t-il les yeux brillant.

- ... Pour quelqu'un qui a dormi avec une trentaine de pirates ivres et en manque de femmes, tu sembles drôlement content.... Tu t'es découvert une nouvelle passion pour le même sexe ?

- .... Ma douce et tendre Lya adoré, saches que j'ai horriblement mal dormi mais que je suis quand même trèèèèèèès heureux car je t'ai à mes côtés.... Ces abrutis de pirates ronflent si fort que je m'en suis pêté les tympans en bouchant mes oreilles comme un forcené ! Dis donc ma Lya...... Le capitaine n'aurait pas un peu le béguin pour toi....? Sa soudaine et fracassante apparition dans la chambre hier soir est plus que suspecte non ?

Amalya regarda Shanks à l'autre bout de la table et rougit légèrement avant de baisser les yeux sur son petit déjeuner.

- Ne commences pas à dire des conneries à une heure aussi matinale, je suis assez fatiguée comme ça... On s'en fout de ce que ressent le capitaine, il n'y a pas de place ici pour une quelconque histoire. Je ne peux pas me permettre d'avoir une attirance pour lui.

- .... Putain, j'y crois pas ! Tu ressens quelque chose pour lui ! S'exclama Tino la bouche grande ouverte.

- T'as vraiment percé tes tympans ! Je viens de te dire qu'il ne pouvait pas se permettre d'avoir des sentiments pour moi dans de telles circonstances !

- T'as carrément dis le contraire ! J'en reviens pas qu'il te plaise.... J'en reviens pas qu'un homme te plaise ! T'as jamais aimé personne ! Alors pourquoi cet enfoiré ? S'écria Tino vexé.

- C'est quoi ton problème putain !? Mais de quoi tu parles bordel ?! Commences pas à me faire chier Tino !

- Ca fait des années que je me tues à avoir tes faveurs et MADAME mouille sa culotte à la vue du premier venu qui lui fait les yeux doux ! Cria Tino furieux ce qui attira tous les regards.

Interloquée, la jeune femme ne sut quoi répondre jusqu'à ce qu'une profonde colère la saisisse. Elle renversa la table à l'aide de ses mains et attrapa son ami par le col avant de le pousser contre le mur derrière elle.

- Casse toi d'ici ! Rentre chez toi ! Je t'ai jamais rien demandé ! Pourquoi t'es venu m'emmerder jusque sur ce bateau ? J'EN PEUX PLUS TINO ! J'en peux plus de tout ce merdier, je ressens tellement de HAINE ! Hurla-t-elle à son visage le poing levé près à lui en coller une.

- Je suis QUOI pour toi ?! HEIN ? Répond moi AMALYA ! Je REPRESENTE QUOI pour toi ?! Continua Tino blessé.

Une main agrippa la jeune femme et la plaqua sèchement contre le mur. Tino s'écarta et regarda Shanks qui la tenait fermement par l'épaule.

- Je suis pas vraiment d'humeur pour supporter vos conneries aujourd'hui... Murmura le capitaine en fixant Tino. Je t'ai pas fait venir pour que vous vous foutiez sur la gueule. Et toi Amalya, tu vas baisser d'un cran immédiatement, c'est bien clair ?

La pirate, folle de rage, ne pensait à cet instant qu'à frapper, encore et encore, celui qui se trouverait sur sa route. Shanks, ressentant parfaitement ses émotions, se rapprocha de son visage et lui chuchota:

- Alors si c'est ça que tu veux, je vais te calmer vite fait bien fait...

Il l'emmena jusque sur le pont et la tourna face à lui. L'équipage, tout autour, attendait l'inévitable affrontement.

- Vas y ! Cogne ! Cria Shanks en tapant sa propre poitrine. Cogne autant que tu veux !

Amalya lui mit un premier coup de poing dans le ventre et en enchaina une dizaine aussitôt mais l'abdomen, totalement noirci par le haki de son adversaire, encaissait sans broncher. Shanks l'attrapa par la chemise et commença à la provoquer.

- Alors c'est tout ? C'est tout ce dont tu es capable ? Je n'ai même pas reculé d'un pouce... Ca se donne des grands airs, ça lève le poing et ce n'est même pas fichu de faire une égratinure...

Les yeux de la jeune femme s'assombrirent lentement ce qui ne passa pas inapercu à ceux de Shanks. Il cala sa "voix" sur la sienne et ressentit alors ses émotions. Rage, culpabilité, terreur, solitude. Branché sur la même longueur d'onde, il la serra contre lui et souffla à son oreille:

- Je ressens ce que tu éprouves et je comprends. Mais tu ne dois pas te laisser envahir par ce conflit intérieur. Accepte ce chaos qui t'habite et dompte le. Cale toi sur mon haki et laisse moi te guider.

A travers sa folie, Amalya perçu les paroles de Shanks et se laissa montrer la voie. Elle écouta ses propres sentiments et les accepta comme faisant partie pleinement d'elle. Leurs existences étaient indéniables mais leurs avenirs incertains. Elles pouvaient les dominer et les contenir par la force de sa volonté. Et avec le temps peut être les effacer. Shanks lui fit ressentir des émotions plus positives jusqu'à ce qu'elle se détende complètement. De nouveau elle même, elle comprit qu'elle avait été à deux doigts de provoquer un nouveau cataclysme et malgré cela, elle se sentait bien, apaisée et confiante. Elle mit alors de côté son tempérament froid habituel, attrapa le visage de son capitaine et colla son front au sien.

Shanks, comment as tu fait ? J'étais sur le point de me perdre... Merci. Merci d'être là. Toujours là pour moi...

Respirant doucement, elle concentra toute son attention sur l'océan et fit léviter une goutte d'eau jusqu'entre leurs deux visages. Ses yeux, ni jaunes, ni noires, avaient pris une teinte noisette. A la vue de cette petite particule de mer, le capitaine sourit et l'équipage reprit enfin sa respiration.

- Tu me surprendras toujours... Murmura-t-il admiratif. Maintenant, dis moi ce qui n'allait pas.

- ... J'ai fais un rêve cette nuit... Et je pense que ce n'était pas qu'un simple rêve mais la réalité. Une réalité passée ou à venir...     

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