Une dernière nuit

Chapitre 1 : One-Shot *** La dernière nuit ***

Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 04:41

Bien le bonjour aux lecteurs qui viennent s’aventurer dans ce lieu que j’ai écrit pour vous. Je ne fais que débuter mais j’espère toutefois avoir votre attention et surtout vos avis sur ce one shot.

Sur ce, je vous laisse lire.

La dernière nuit

By Amnesia

 

Comment lui annoncer ce que j’ai réellement sur le cœur? Comment lui dire que j’éprouve une sorte d’attirance envers sa personne?

J’ai peur… Quand je l’observe, mon cœur s’emballe, tels des chevaux galopant frénétiquement vers l’horizon, et j’ai ce nœud qui se forme dans mon estomac…

Je ne peux lui dire mes sentiments. Il pourrait me rire au visage et ainsi me laisser dans l’ignorance et la honte jusqu’à la fin de mes jours mais il pourrait aussi prendre peur et s’en aller.

Pourtant, dans mon esprit, il y a toujours l’espoir qu’il ne me repoussera pas et qu’il m’accepterait telle que je suis sans prêter attention aux détails, sans voir l’obstacle immense qui nous séparent…

Mais je sais que je ne peux rien dire… Il a une personne dans son cœur et présente à jamais dans son âme. Une perle rare, ainsi la surnomme-t-elle. Cette tentatrice aux cheveux ébènes et aux yeux azur, je ne peux faire face à cette beauté démentielle.

Je sais que pour lui, je ne suis que sa navigatrice. Une femme sans intérêt mais qui pourtant m’a sauvé la vie à mainte reprise. Je ne fais que me poser des questions.

Suis-je véritablement insignifiante à ses yeux ou suis-je simplement une idiote de penser qu’il pourrait avoir ne serais-ce qu’un monceau de pensées pour moi?

 

*o*O*o*

 

Nous avions escales dans son pays natale. Il voulait revoir ceux qu’il chérissait, une dernière fois, avant de combattre l’ennemi dont il savait pertinemment qu’il ne sortira jamais vainqueur.

Il voulait rester auprès d’elle…

Elle voulait caresser son doux visage avant de sombrer dans la tristesse de l’avoir perdu à jamais.

Ils voulaient, sans doute, ne former qu’un pour la dernière fois… Je ne pouvais, en aucun cas, les empêcher d’assouvir ce besoin, cette preuve d’amour… Des amants damnés.

J’étais allongée sur le lit… J’observais avec lassitude le plafond en bois… Que faisaient-ils maintenant? Sûrement essayaient-ils de procréer un enfant pour ne pas laisser cette ensorceleuse seule dans la dépression.

Et moi? Je serai seule définitivement seule! Sans preuve d’amour pour calmer mon angoisse, sans geste émotif pour me prouver que je n’étais pas un infime mortel qui allait mourir dans la peine des plus totale sans avoir jamais connu l’affection de l’être cher…

Je devais m’y résoudre à cette destinée. Une vie obscure et monotone.

Mais tel ne fut pas ma surprise quand je vis la porte de ma chambre s’ouvrir lentement mais aussi mon effarement de voir le visage de l’homme, qui hante mes rêves des plus insolites, apparaître comme par enchantement.

Il était là, il me souriait…Il ne m’avait jamais sourit de la sorte… Ce n’était ni ironique, ni méchant, ni enfantin, c’était sincère et mature. Il ne montrait que ce trait merveilleux qu’à une seule personne… Robin…

Il s’approcha de moi lentement, comme si ce moment précis de ma vie se passait au ralentit. Il s’essaya sur le bord du lit et me regarda de ses iris noisettes, comme s’il ne m’avait jamais vu de son existence.

Comme si ce soir, j’étais une autre personne qui le suivait depuis le début.

Mes lèvres tremblaient, aucun son ne voulait s’y échapper. C’est lui qui commença la conversation:

- Nami…, me dit-il la tête baisé, comme s’il s’agissait d’un enfant qu’on allait punir.

Mon mutisme s’est persisté. Pourquoi m’appelait-il ainsi? De cette façon… Il ne l’avais jamais fait non plus:

- J’aimerai te demander conseil sur quelque chose d’embarrassant, continua-t-il les joues rosées de gêne.

- Si je peux t’aider? Je le ferai avec plaisir, arrivais-je à articuler la gorge toutefois nouée.

- Comment sait-on réellement qu’on aime quelqu’un?

- Je… je…, bégayais-je étonnée d’une question aussi absurde venant de sa part à lui.

Comment y répondre? Dois-je lui refléter mes sentiments dans ma descriptions ou sera-t-il aussi aveugle que les autres, pour simplement avoir une meilleure délectation de ce qui est: le beau sexe?

Après tout, à quoi bon refouler ses émotions, il ne sera peut être plus parmi nous demain!

Je fermis les yeux et prit une énorme inspiration:

- Je pense que lorsque tu regardes la personne que tu aimes, ton cœur frappe vigoureusement contre ta cage thoracique, tu ne pense qu’à elle durant des jours entier sans réellement t’en lasser ou parfois à en devenir fou. Tu perds tes moyens devant cette personne et tu te montres autre que ce que tu es vraiment.

Parfois des rougeurs peuvent apparaître sur tes joues mais cela n’est pas valable pour tout le monde, je pense aussi que ton estomac se noue quand tu es auprès d’elle et surt…

 

Je ne pu finir ma phrase car il avait capturé mes lèvres rudement et brusquement. Mes yeux écarquillés et même mon propre cerveau ne comprenaient assurément ce qu’il était en train de se passer mais lorsque je repris conscience de la réalité, je m’en échappais très vite pour être transporter dans ce monde extraordinaire où les questions et la logique ne sont en aucun cas présents.

Pourtant, je repris mes esprits quelques secondes plus tard. Je me sépara brusquement de cet homme qui m’avait torturé, inconsciemment, durant de nombreux semaines et je posa machinalement le bout de mes doigts sur mes lèvres. Je voulais en quelque sorte vérifier si l’acte qui venait de se produire était vraiment arrivé.

Je le vis, malgré ma stupéfaction, se prendre le visage entre ses mains. Il bredouilla d’innombrable mots d’excuses avec sur ses joues d’habitude blanches comme la neige un teint pourpre apparaître au fil qu’il s’excusait…

Il se leva ensuite et voulut sans doute s’échapper de ce lieu intimidant pour lui.

Ma main rattrapa son poignet avant qui ne s’éloigne de moi, une fois de plus, pour retrouver Robin…

- Luffy, dis-je en le fixant droit dans les yeux en quête d’une vérité sincère.

- J’ai bu. Désolé, je suis saoul, je vais aller me coucher! Ne dit rien aux autres où tu ne seras plus jamais mon nakama!

 

Mais je ne pu lui laisser continuer car je pris les devants cette fois-ci! Non j’avais goûter à cette saveur pimenté, je ne pouvais me contente que d’un seul baiser. Je lui agrippa sa chemise pour avoir une sorte d’emprise vis-à-vis de lui. Comme s’il m’appartenait et que je ne voulais pas qu’il s’en aille.

 

*o*O*o*

 

Je ne pouvais me passer de sa présence. Nous avions passés notre seul et unique nuit dans l’espoir de nous évader, sans doute, de cette destinée plus qu’injuste et égoïste dont nous allons être victime.

Je caresse, amoureusement, les cheveux de cet homme qui a su m’arracher de mon cœur de pierre la dureté pour refaire naître en moi, une personne fragile et amoureuse…

J’observais de la fenêtre l’aube commencer à apparaître laissant la lune et la nuit s’en aller petit à petit pour laisser place à une ciel violacé et rosâtre…

Et voilà… C’était fini… Il allait partir et me laisser seule.

Non, je ne pouvais l’accepter. Partir il le devra, même malgré cette nuit. Il tiendra sa promesse à ses amis, Sanji, Zorro, Franky et Chopper, tous mort au combat, qu’il vengerait au péril de sa vie.

Je le vis se lever, s’habiller et partir. Le regard brillant de terreur, il m’embrassa une dernière fois. Ne me promettant pas de revenir car lui-même savait pertinemment l’avenir qu’il lui réservait.

Je détacha de mon cou, mon collier, celui que j’avais reçu de ma mère à ma naissance. Je le lui offrit, les larmes aux yeux. Comme pour lui dire en ce geste que je serai à jamais avec lui…

Il me serra dans ses bras et s’en alla.

Le soleil était maintenant levé et brillait de mille feu. Il faisait un temps sublime, sans nuage pour gâcher ce décor féerique à mes yeux.

Mais lorsque j’entendis les premiers bruits d’épées qui s’entrechoquaient et les sons d‘armes à feux, je compris que tout avait commencé. Que c’est à ce moment que j’allais le perdre.

Je souris. Robin était auprès de moi… Elle avait toujours été là, tandis que moi je la maudissais d’être la maîtresse de mon… amour.

Mais maintenant, la situation est différente. Elle me tendit de ces mains chétives un flacon… Celui de la délivrance…

Je lui embrassa le front et bu le contenu de cette petite bouteille de verre. Je m’allongea sur le lit, elle me suivait et s’essaya juste à côté de moi avant d’en faire de même.

Elle bu, elle aussi le contenu d’un autre flacon de verre.

Elle se couche à côté de moi et me prit la main. Nous n’avions pas besoin de dire le moindre mot. A quoi bon?

Nous sourions simplement…

Ensuite, nous avions fermés les yeux… pour toujours.

 

*o*O*o*

 

Du paradis, l’âme de Robin et de moi-même avions pu voir nos corps inertes allongés sur le lit, comme si nous dormions d’un sommeil paisible.

C’est alors que je le vis arrivé. Le corps en sang, la démarche épuisée et les larmes aux yeux…

Est-ce une erreur de croire réellement sa perte?

Mais je le vois que oui…

J’avais été destinée à une vie seule, définitivement seule.

Que ce soit dans la vie ou dans la mort…

Mes yeux havanes se mirent à briller mais très vit de fines gouttes salées virent se glisser sur le long de mes joues… J’essaya de les sécher avec la paume de ma main mais je n’y arrivais pas… Ca coulaient bien trop pour qu’une simple main puissent calmer la souffrance que j’éprouvais…

Une main vint soudain se poser sur mon épaule… Cette odeur… Non… Impossible… Je regardais nos coprs et près du mien reposait celui de l’homme que j’aimais avec une épée, la dernière épée de Zorro retrouvé, qui lui avait transpercée le corps…

Je me retourna, les yeux encore humides de chagrins…

Il était là… Auprès de moi. Il me souriait, il était heureux maintenant…

Moi aussi…

A jamais…

 

Un destin peut toujours être modifié, il suffit juste d’avoir des sentiments purs…

Parfois il suffit d’une simple phrase pour faire réaliser à une personne se que nous somme réellement…

Parfois il suffit même d’une simple nuit…

C’est-ce que j’ai vécu… Une dernière nuit…

 

 

FIN

 

Ainsi s’arrête mon one shot! J’accepte tous les commentaires. J’aime être critiquée mais si c’est pour m’insulter, cela ne sert à rien de venir cliquer pour me laisser des paroles que j’ai déjà entendu et qui ne font plaisir à personnes.

Mesdames et messieurs, à vous de voir si vous songez que je le mérite.

Votre petit Amnesia

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