God of One : Chaine de l'Olympe

Chapitre 35 : Un nouveau jour se lève, le combat continue.

5446 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 04/07/2024 13:36

Reprenant ses esprits, Ace put constater qu’il se trouvait sur une falaise au bord de la mer Egée tandis que le soleil se couchait. Face à lui se dressait une mystérieuse porte scellée. Il remarqua qu’il ne possédait plus ses artefacts et comprit immédiatement la situation :

 

-        Eh bien, on dirait que les dieux m’ont évité de rejoindre le royaume d’Hadès mais ils ont aussi récupéré leurs biens. Tant pis, ils m’auraient certes été d’une aide précieuse pour vaincre Arès mais je pense pouvoir continuer à progresser sans eux pour obtenir ma vengeance.

 

En se levant, il remarqua la dépouille de Perséphone proche de lui. Notre héros l’avait ramenée à la surface pour lui offrir une sépulture dans un lieu calme et serein. Mais avant cela :

 

-        Efreet ! Viens à moi !

 

L’esprit de feu sortit du corps de notre héros et attendit ses ordres :

 

-        Tu m’as beaucoup aidé lors de ma mission pour stopper les plans de Perséphone et d’Atlas. Comme je l’avais promis, je souhaite te rendre ta liberté.

 

A ces mots, une lumière irradia tout l’être du démon oriental ce qui prouvait sa délivrance. Efreet, ému par sa nouvelle condition, s’inclina respectueusement devant son ancien maitre :

 

-        Ne me remercie pas, tu as vraiment mérité de pouvoir vivre librement. Mais prends garde, si jamais j’apprends que tu en profites pour tourmenter les mortels, tu auras affaire à moi.

 

 

L’esprit infernal sourit et hocha la tête. Alors qu’il allait s’en retourner chez lui, il se souvint de quelque chose et s’approcha à nouveau d’Ace :

 

-        Y a-t-il quelque chose qui te tracasse ?

 

Comme réponse, Efreet sortit une lanterne à huile et une petite boule incandescente. Après quelques instants de réflexion, notre héros comprit ce que tenait le démon :

 

-        C’est un écho de la flamme primordiale avec un peu du pouvoir du bouclier du soleil ! Comment ?! … Tu es parvenu à le cacher aux dieux n’est-ce pas ?

 

Avec un sourire complice, Efreet dissimula l’orbe incandescent et son feu démoniaque dans la lanterne et les donna à Ace :

 

-        Tu m’offres ceci en pensant que j’en aurai besoin un jour ?

 

Le démon hocha à nouveau la tête tandis que le « fantôme des mers » récupérait son présent :

 

-        Merci, bonne chance à toi !

 

Efreet partit pour de bon, laissant Ace seul. Ce dernier brandit une des lames du chaos pour imprégner la lanterne avec le feu d’Arès. Après tout, il valait mieux anticiper tous les risques potentiels. Ace craignait néanmoins que les dieux voient d’un mauvais œil ce cadeau. Heureusement, il connaissait un lieu sûr où le cacher. Mais pour l’heure, il décida de porter le corps de Perséphone jusqu’aux plaines de la Grèce.

 

Au bout de quelques heures, il trouva un jardin dédié à Demeter. Près d’un peuplier blanc, il vit un trou qui pouvait servir de tombe. A qui était-elle destinée ? Il s’approcha de la fosse mais ne vit personne jusqu’à ce qu’il soit interpelé :

 

-        Eh bien, je savais que mon travail serait utile !

 

Le guerrier à la peau pâle se retourna et vit s’approcher un vieux fossoyeur borgne qui utilisait sa pelle comme une canne. Il était enveloppé dans une toge grise décrépite. Son visage sillonné de rides, ses cheveux et sa barbiche blanche reflétaient son grand âge. Il s’agissait d’une vieille connaissance de Ace :

 

-        Ça alors ! C’est une surprise ! Content de voir que tu as survécu à tout ça, fit remarquer notre héros en souriant.

 

-        Ce n’était pas chose facile mais au moins tu as pu nous sauver.

 

-        Qu’est-ce qui te fait penser cela ?

 

-        Connaissant ta chance, le doute n’est pas permis.

 

-        Pas faux.

 

-        Tu as conscience que le seigneur de Enfers ne sera pas content que tu ais amené le corps de sa femme loin de lui, prévint le fossoyeur en pointant du doigt la dépouille de la déesse.

 

-        Aux yeux de Perséphone, il représentait un gars qui l’avait privé de liberté. Et entre nous, je respecte bien davantage Déméter que lui. De plus, elle avait plus de joie ici qu’au royaume des morts, même si elle s’y est fait des amis…

 

-        Tu as sans doute raison, après tout, qui suis-je pour juger, héhéhéhéhé.

 

 

Ace déposa la défunte déesse dans sa dernière demeure tandis que le fossoyeur rebouchait la tombe. Après quelques minutes de silence pour honorer l’âme de Perséphone, un énorme gargouillis se fit entendre tandis que notre héros rougissait de honte :

 

-        Navré, depuis que je suis allé aux Enfers, je n’ai pas eu un seul moment de pause pour manger.

 

-        Je ne t’en veux pas. D’ailleurs, moi aussi j’ai faim. Et si on allait dans une taverne ?

 

-        Ca me va.

 

-        En revanche, c’est toi qui paie.

 

-        Hein ?! Comment ça ?! demanda notre héros en écarquillant les yeux. Pourquoi c’est moi qui devrais payer alors que j’ai dû littéralement affronter l’Enfer ?!

 

-        Ben, disons que niveau oboles, les affaires ne sont hélas pas très rentables ! Qui plus est, tu me dois un panier repas que tu as dévoré !

 

Ace ne voyait pas de quoi il parlait mais soudain, il se remémora un évènement :

 

-        Attends une minute ! Tu veux dire que la nourriture devant le char du soleil était à toi ?!

 

-        Exactement.

 

-        Mais…comment tu… Humph, un jour, il faudra que tu m’expliques comment tu arrives à aller dans des endroits aussi incongrus et en survivre.

 

-        Un jour, sans doute, mais pour l’heure, c’est le moment de se restaurer.

 

-        Entendu.

 

Le fossoyeur s’éloigna de la tombe de Perséphone tandis qu’Ace lui rendait un dernier hommage avant de suivre le vieil homme.

 

Pendant ce temps, au mont Olympe :

 

La situation dans le royaume des dieux était orageuse non pas à cause de la météo mais de la colère de l’un d’eux qui exprimait sa rage en fracassant le mobilier. Ce dieu n’était autre qu’Hadès, le roi des Enfers :

 

-        JE VAIS LE TUER !

 

-        Calme-toi mon frère, demanda Poséidon. Tu ne peux pas attenter à la vie de notre champion.

 

-        La ferme ! Il a provoqué des dégâts dans mon royaume en exterminant une grande partie de mes troupes, en tuant Charon et en assassinant ma reine ! Pour cela, il doit payer !

 

-        C’est ridicule ! s’opposa alors Hélios. Dois-je te rappeler que c’est justement Perséphone avec l’aide d’Atlas qui m’ont enlevé du monde des hommes afin d’utiliser mon pouvoir pour détruire le pilier du monde ! Tout ça parce que tu as piégé cette pauvre enfant pour qu’elle devienne ta femme ! Quand on y pense, si on devait punir quelqu’un, ce serait toi, Hadès !

 

-        RAAAAAAGH ! rugit ce dernier en brisant un mur.

 

-        Calmez-vous, voyons ! s’interposa Athéna. Tous ce que vous dites est vrai, mais n’oublions pas que nous sommes les dieux de l’Olympe. Notre devoir est de maintenir l’ordre du monde. Et c’est pour cela que nous avons envoyé Ace, c’est pour qu’il le sauve du pouvoir néfaste de Morphée.

 

-        Peut-être, admit le roi des Enfers. Mais maintenant que c’est chose faite, donnez-moi une seule raison de ne pas m’occuper moi-même de son cas.

 

-        Parce que Zeus ne voudrait en aucun cas cela.

 

Les dieux présents se retournèrent pour faire face au nouvel arrivant qui n’était autre que le dieu de la guerre :

 

-        Arès… dit Hadès d’un ton venimeux

 

-        Quel plaisir de voir l’Olympe toujours aussi resplendissant malgré la menace qui l’a frappé.

 

-        Cesse donc ta comédie mon frère, rétorqua Athéna. Que viens-tu faire ici ?

 

-        Juste mettre en garde tous ceux qui oseraient s’en prendre à mon ancien champion.

 

-        Tiens donc, voilà qui est étonnant, dit Poséidon. Explique-toi.

 

-        Voyez-vous, mon oncle, pour tous ceux qui auraient une mémoire de poisson rouge, je rappelle qu’Ace est totalement obnubilé par son désir de se venger de moi. De mon côté je suis tellement curieux de suivre sa progression que j’ai momentanément délaissé mes plans pour détrôner mon père. Mais si jamais quelqu’un osait s’en prendre à lui, je pourrais bien les reprendre. Zeus est bien conscient de ce fragile équilibre et il s’occupera personnellement de quiconque tenterait de le briser.

 

-        Je vois où tu veux en venir Arès, acquiesça Poséidon. Par ailleurs, Ace est l’un de nos champions et il nous a grandement aidé. Ce serait idiot et ingrat de vouloir sa mort.

 

-        Pour ma part, il m’a sauvé la vie et pour cela j’ai une dette envers lui, ajouta Hélios.

 

-        Face à tous ces arguments, quelle est votre réponse mon oncle ? demanda Athéna à Hadès.

 

Le roi des Enfer resta silencieux un moment avant de rugir de rage puis donner sa décision d’un ton las :

 

-        Soit, je n’essaierai rien envers ce mortel mais je peux promettre que lorsqu’il mourra, je lui ferais connaitre mille tourments !

 

-        Entendu, je pense que chacun peut désormais regagner son temple.

 

Poséidon, Hélios et Hadès quittèrent la salle du trône, laissant Athéna et Arès observer le monde des hommes :

 

-        Tu me surprends, Arès. Après tout, tu n’es guère protecteur envers les mortels et en particulier envers ceux qui t’ont trahi. Qu’est-ce qui a bien pu changer ?

 

-        Tu te fourvoies, ma sœur. Les mortels ne seront toujours que de simples outils pour les dieux, que ce soit moi ou un autre. Toutefois, je vois en Ace quelque chose de grand.

 

-        Serait-ce lié au secret que tu as montré à Perséphone ?

 

-        Je me doutais bien que tu avais découvert cela. Il est vrai que cela fait pencher la balance en sa faveur.

 

-        Tu as conscience que ton acte à faillit entraîner la fin du monde ? Pourquoi avoir révélé cela ?

 

-        Je ne voulais pas que Perséphone plonge stupidement dans des illusions.

 

-        Sois plus clair.

 

-        Elle a été kidnappée par notre oncle puis piégée et liée aux Enfers. La rencontre avec l’équipage du petit frère d’Ace lui a offert une joie qu’elle avait perdue il y a fort longtemps. Si cela avait continué, elle aurait fini par accepter sa situation sans broncher.

 

-        N’a-t-elle pas droit de connaitre le bonheur ?

 

-        Et après c’est moi qu’on traite d’hypocrite ! Tu sais aussi bien que moi que notre règne n’est qu’une façade bancale. On fait souffrir tout le monde même ceux de notre race juste par ce qu’on le veut et qu’on le peut. Or, elle m’a un peu déçu même si ce qu’elle a fait m’offre un avantage.

 

-        Et quoi donc ? demanda Athéna en levant un sourcil.

 

-        Elle s’est précipitée. Certes, son plan était intelligent mais incomplet. Et du coup, telle une petite étincelle qui s’est éteint très vite, le plan n’a pas pris.

 

-        Tu trouves que libérer un Titan, enlever Hélios pour laisser place à Morphée et tenter de détruire le pilier du monde, c’était vraiment rien ! cria Athéna à son frère qui resta serein.

 

-        Non, mais elle n’a tout simplement pas pris en compte l’élément le plus important.

 

-        Ace ! réalisa la déesse.

 

-        Exactement, confirma Arès avec un sourire sinistre. Toi-même, tu t’en es doutée à un moment.

 

-        Oui, lorsque le pouvoir du dieu du rêve a vacillé brièvement. Je n’en étais pas certaine, mais désormais, je confirme qu’Ace a gagné en puissance.

 

-        Allons, ma sœur, sois plus franche. Il commence à découvrir son véritable pouvoir. La première fois où il a brandi les lames du chaos, son potentiel s’est débloqué. Et plus il affronte des adversaires redoutables, plus sa force grandit.

 

-        C’est pour cela que tu en conclus que la stratégie de Perséphone n’était pas parfaite comparée à ce que tu as en tête pour Ace.

 

-        Sa hâte m’a en effet désolé mais elle lui a offert un moyen de gagner encore en puissance et sa petite flamme permettra d’alimenter l’incendie qui ravagera tout !

 

-        Tu te trompes sur un point, Arès. Il est vrai qu’Ace est fort mais il ne sera jamais le monstre que tu veux qu’il soit. Tu as sans doute remarqué qu’il risque sa vie à affronter ses ennemis mais en même temps il protège ceux qui ne peuvent se défendre. Et lorsqu’il te vaincra, je suis sûre qu’il pourra enfin trouver la paix.

 

-        Athéna, Athéna, Athéna… tu ne peux pas être aussi naïve. Certes, il sait déjà que nous ne sommes pas des saints mais il ignore nos plus sombres secrets. Lorsqu’il découvrira le vrai visage de notre peuple, il déclenchera la plus destructrice des guerres que ce monde n’ait jamais connu. HAHAHAHAHA !

 

Tandis que le dieu de la guerre s’éloignait, Athéna pria pour que l’infâme vœu de son frère ne se réalise jamais.

 

Plus tard, à Athènes, au crépuscule :

 

Ace et le fossoyeur sortirent de l’auberge où ils avaient dévoré un excellent repas :

 

-        Aaaaah, souffla d’extase notre héros. Ça fait un bien fou d’avoir le ventre rempli !

 

-        Je suis d’accord ! approuva le vieillard

 

Ce dernier constata néanmoins qu’un voile de tristesse assombrit fugacement le regard  de son compagnon de festin :

 

-        Ne t’en fais pas, Ace. Même si c’est toi qui paie aujourd’hui, je te promets que ce sera mon tour la prochaine fois.

 

-        De quoi est-ce que tu parles ?

 

-        Ce n’est pour cela que tu sembles morose ?

 

-        Alors là, pas du tout !

 

-        Mais alors, pourquoi cet air triste ? Le soleil est revenu, le monde a échappé à sa destruction et tout cela grâce à toi.

 

-        Je pense encore à Perséphone.

 

-        Ah… il est vrai que sa perte marque un évènement tragique pour le monde, mais tu n’avais hélas pas le choix.

 

-        Je le sais bien mais cela aurait pu être évité si les dieux, et en particulier Hadès et Zeus, n’avaient pas fait n’importe quoi.

 

-        Prends garde ! Tu sais aussi bien que moi que même si tu les as sauvés, ce genre de remarque peut te conduire à subir leur colère un jour.

 

-        Que m’importe ! Si Zeus avait empêché son frère de jouer avec la vie de Perséphone pour qu’elle devienne sa femme, elle n’aurait pas connu toutes ces souffrances.

 

-        Oui, que le roi des dieux n’ait rien fait de plus pour elle fut une tragédie. Mais en tant que mortel, il nous est impossible de dire ou faire quelque chose contre eux. Après tout, ce sont eux qui nous ont permis de garder un certain ordre dans ce monde.

 

-        Oui, je sais, Athéna m’a expliqué pourquoi ils ne sont pas intervenus au sujet d’Arès lors de son complot avec les Erinyes. Mais est-ce une excuse ?

 

-        Comment cela ?

 

-        Toutes ces bassesses, toutes ces tromperies ! Perséphone et moi n’avons pas été les seuls à pâtir de leurs décisions. Prométhée qui a offert le feu aux mortels a été emprisonné sur une montagne où chaque jour un rapace dévore son foie. Méduse, violée dans le temple d’Athéna par Poséidon fut métamorphosée en monstre. Et je ne parle même pas des enfants et maitresses de Zeus qui ont souffert le martyre par le courroux d’Héra. Certes, tous les dieux ne sont pas comme ça. Mais voir ce que fait la majorité d’entre eux me rappelle cruellement ces enfoirés de dragons célestes, même s’ils n’ont pas la puissance des Olympiens.

 

-        Tes arguments sont fondés, je ne le nie absolument pas. Toutefois, tu dois comprendre que les lois faites par les dieux sont absolues car, dans le cas contraire, notre monde risquerait de replonger dans le chaos. Un jour, tu comprendras.

 

Le fossoyeur décida alors de laisser Ace observer la nuit étoilée. Il plaça le chapeau de son petit frère sur son cœur :

 

-        Navré que nos retrouvailles aient été si courtes mais je te promets de continuer à me battre jusqu’à ce qu’Arès paie pour tous ses crimes.

 

Notre héros décida alors de rendre visite à une connaissance.

 

Au même moment, dans les champs Elysées :

 

Dans le royaume des morts, tout était revenu en ordre... enfin, à part un groupe de pirates qui était en deuil :

 

-        J’aurais voulu que cela passe autrement, dit Jimbe.

 

-        On ne pouvait rien y faire, intervint Robin. Les blessures émotionnelles qu’elle avait subies depuis son couronnement étaient trop profondes.

 

-        Au moins, elle pourra trouver le repos, ajouta Zoro.

 

-        Même si la perte de notre sublime déesse nous afflige, il y a un qui souffre davantage, constata Sanji en pointant du pouce leur capitaine.

 

-        Percy…

 

-        Alors les gamins, c’est là que vous étiez ?

 

Les pirates au chapeau de paille se retournèrent et virent Barbe Blanche et Marco se rapprocher d’eux :

 

-        Papy Moustachu ?! Tête d’ananas ?! s’écria stupéfait Luffy.

 

-        Cela fait un bail ! répondit le commandant de la première flotte

 

-        Vous venez vous aussi rendre hommage à Perséphone ? demanda Nami

 

-        Oui mais également vous parler d’Ace, précisa l’ancien empereur.

 

-        Je suppose que c’est lié à son combat, devina Brook.

 

-        En effet, on a pu constater à quel point il est devenu fort.

 

-        Ça c’est sûr, confirma Zoro. Je pense qu’il dépasse la puissance d’un empereur.

 

-        Je doute que cela soit suffisant face à certains ennemis, rétorqua Marco.

 

-        Je ne m’en fais pas, intervint alors Luffy. Même si cela doit prendre des années, je sais que mon frère deviendra assez fort pour tenir tête à n’importe qui.

 

-        Je suis d’accord, ajouta Jimbe. Ainsi il pourra vaincre Arès qui fut à l’origine de cette machination qui nous a tous conduits au royaume des morts.

 

Loin d’avoir un regard rassuré, les yeux de l’empereur et de son second ne reflétaient que du regret et de l’inquiétude :

 

-        Qu’y a-t-il ? demanda Robin.

 

-        Je crains que les évènements à venir ne soient encore plus graves, répondit Barbe Blanche.

 

-        Pourquoi ? questionna Chopper.

 

-        Vous êtes-vous demandé pourquoi on n’est pas venu vous voir et pourquoi on n’a pas rencontré Ace lorsqu’il est arrivé ici ? interrogea alors Marco.

 

-        C’est vrai, c’était étrange d’autant plus qu’on est tous mort le même jour et qu’on s’est tous retrouvés dans les Elysées, dit Nami.

 

-        C’est parce que le seigneur de ce royaume nous en a empêché, répondit Barbe Blanche.

 

-        Hadès !? s’écria Usopp tandis que ses compagnons étaient tout aussi choqués. Mais pourquoi a-t-il fait cela ?

 

-        Je pense qu’il en a reçu l’ordre de celui qui a provoqué notre mort et celle de l’équipage de Big Mom et Kaido.

 

-        Sérieux, il était complice avec Arès ? demanda Zoro avec colère.

 

-        C’est là le drame car ce n’est pas le dieu de la guerre qui nous a tous massacrés.

 

Face à cette révélation les membres de l’équipage au chapeau de paille restèrent sans voix. Ce ne fut qu’après un long silence de mort que Luffy parvint seulement à prononcer :

 

-        Quoi ?...

 

Plus tard, dans le Mosychlos :

 

Etonnamment, le volcan de Lemnos servait d’habitat à un dieu. Ace savait qu’il s’agissait de l’endroit idéal pour ce dieu. Alors qu’il marchait le long d’un couloir, il put entendre le son d’un marteau résonner sur une enclume. Il arriva dans une forge où de nombreux outils, armures et armes étaient stockés. Il remarqua également un homme immense en train de forger un objet. Sa carrure égalait celle de Kaido et Barbe Blanche, il était enveloppé dans un tablier de cuir. Il portait une barbe brune sur un visage couvert de suie et de sueur. Heureux d’avoir trouvé la personne qu’il cherchait, Ace se présenta :

 

-        Je suis content de constater que le pouvoir de Morphée ne t’a pas affecté, Héphaïstos.

 

Surpris, le dieu de la forge se retourna vers notre héros et sourit :

 

-        Ace ! Que le feu soit loué, je suis content de te voir.

 

-        Moi de même, alors, en train de fabriquer quelque chose pour l’Olympe ?

 

-        Ah, comme d’habitude, rares son ceux qui viennent me voir seulement pour prendre de mes nouvelles.

 

-        Tu m’en vois navré, d’ailleurs, je voulais savoir…

 

Sa question fut interrompue par le jet d’un caillou qui le visait et qu’il esquiva. En se retournant, il remarqua une ombre à l’entrée de la forge :

 

-        Zut, encore loupé, maugréa une jeune voix féminine.

 

-        Bien essayé gamine, mais il faudra faire mieux, dit Ace d’un ton moqueur.

 

-        Combien de fois faudra-t-il que je te dise que je ne suis pas une gamine ?!

 

-        Dison que tes actes et ta réaction n’aident pas à me faire changer d’avis.

 

-        Ne t’en prends pas à notre invité ! intervint Héphaïstos d’un ton désapprobateur. Veux-tu bien sortir de ta cachette je te prie.

 

La jeune fille entra dans la forge. Sa chevelure brune barrée d’une mèche blanche était maintenue par un serre-tête. Ace l’avait déjà rencontrée lors d’une de ses visites au dieu de la forge. Ce dernier lui avait demandé de garder sa présence secrète. Sans poser de question, Ace avait accepté car il voulait que cette enfant soit en sécurité :

 

-        Alors, j’espère que tu as été sage pendant mon absence.

 

-        Evidemment, rétorqua la jeune fille. Je suis quelqu’un de mature.

 

-        Mais pas assez quand il s’agit d’Ace, hein, fit remarquer Héphaïstos

 

-        Eh bien…

 

-        Ne t’en fais pas, la rassura notre héros. Dis-moi, cela te dirait que je te raconte une de mes aventures ?

 

-        OOOOOUUUUIIII !

 

Ace s’esclaffa devant la réaction de l’enfant tandis que le dieu de la forge lui sourit chaleureusement tout en continuant son travail :

 

-        Alors … Pandore, installe-toi afin que je puisse te raconter une de mes épopées.

 

 

Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Dix ans, dix longues années se sont écoulées durant lesquelles Ace a continué de se battre au nom de l’Olympe. Désormais, une nouvelle mission l’attend, celle d’anéantir une bête envoyée par Arès qui ravageait de nombreux navires dans la mer Egée. Notre héros doit impérativement mettre un terme à tout cela.

 

Ace : Prochainement dans God of One « L’écoulement du temps, tempête en pleine mer » j’aurai ma vengeance.


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