God of One : Chaine de l'Olympe

Chapitre 27 : A la recherche de la déesse de l’aube, le bouclier d’Hélios

3887 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 05/12/2023 08:41

Ace observa les alentours pour chercher un moyen de rejoindre la déesse de l’aube dans le bâtiment. Il remarqua alors quelque chose de suspect à l’intérieur du temple et s’y engouffra. Il s’agissait d’un levier activant un ascenseur que notre héros actionna pour se rendre à l’étage supérieur. L’endroit était en ruine. Alors que notre héros s’apprêtait à ouvrir une porte, il fut interrompu par l’arrivée de vieilles connaissances : des satyres. La vue de ces monstres ne l’enchanta pas car même s’ils ne représentaient guère un obstacle pour lui, les affronter allait lui faire perdre du temps. Deux d’entre eux lancèrent des bombes incendiaires mais le champion des dieux les évita aisément puis il chargea l’un d’entre eux et l’égorgea. Il intercepta ensuite une autre bombe et la renvoya vers un satyre embusqué derrière une grille qui s’enflamma. Voyant que les autres hommes-bêtes s’accumulaient autour de lui, notre héros cria :

 

-        Cyclone du chaos !

 

Le tourbillon de flamme généré par les lames du chaos eut raison des opposants. Ace ne courait plus le risque d’être dérangé aussi planta-t-il ses armes sur la porte afin de l’ouvrir. Il pénétra dans une succession de couloirs jusqu’à atteindre une salle sans issue. Le « fantôme des mers » vit alors un registre :

 

« Le temple d’Hélios est juché sur le char solaire et abrite Hélios, dieu du soleil. Tiré par les destriers de feu, il s’élève chaque matin à l’Est et tombe à l’Ouest où il reste jusqu’à l’aube suivante. »

 

Cela n’expliquait pas comment Hélios avait pu être enlevé, causant ainsi la chute de son char. Ses réflexions furent interrompues par l’apparition de petites harpies. Elles ressemblaient à des oiseaux ayant une tête de femme. Notre héros les attrapa le plus hâtivement possible pour leur arracher les ailes ou leur écraser le crâne. Alors qu’il allait rebrousser chemin, il remarqua un levier situé juste derrière l’une des statues. Il déplaça la sculpture et actionna le mécanisme ouvrant ainsi une porte secrète menant à un nouveau couloir qu’il emprunta. Il croisa alors un groupe de soldats armés d’épées enflammées et portant un casque doré. Ace reconnut les gardes de feu qui servaient de protecteurs à Hélios :

 

-        Salutation, je souhaiterais…

 

Notre héros s’interrompit lorsqu’il remarqua leur peau blême semblable à celle des ombres et autres revenants :

 

-        Bon sang ! Eux aussi ont succombé à Morphée ! s’alarma le « fantôme des mers ».

 

Les combattants corrompus attaquèrent en effet le guerrier à la peau pâle qui se défendit du mieux qu’il put face à la grande expérience de ses assaillants. Voyant enfin une faille dans la formation de ses ennemis, il commença par transpercer le crâne d’un des gardes puis brisa la nuque d’un autre pour finalement scinder le dernier en deux au niveau de la taille. Il savait que ces guerriers l’avaient attaqué involontairement en proie à un état de folie lié à l’absence de leur maitre et à la monté en puissance du dieu des rêves. Toutefois, il devait mener à bien une mission primordiale et le temps jouait contre lui. Le mieux qu’il pouvait faire, c’était leur offrir une mort rapide. Arrivant dans une autre salle, le « fantôme des mers » se retrouva face à un autre groupe de gardes maudits. Il bondit tout en faisant des rotations avec les lames du chaos :

 

-        Cyclone du chaos !

 

Cette attaque eut rapidement raison de ses ennemis et il put alors bien observer la salle sans être dérangé. Il trouva un ascenseur sans mécanisme apparent pour le faire descendre et qui était maintenu à ce niveau seulement par des crans de sûreté. Il les brisa pour atteindre les étages inférieurs. Cependant, il fut réceptionné par un gardien beaucoup plus imposant que les autres : il s’agissait d’un gladiateur sans jambes flottant dans les airs et qui maniait un immense glaive et un lourd bouclier. Ace anticipa ses attaques en le frappant avec ses armes mais le gardien bloqua les coups grâce à son égide. Le champion des dieux passa au niveau supérieur en faisant appel à son fluide offensif :

 

-        Saccade des furies !

 

L’enchainement de coups brisa la défense de son ennemi. Ace se plaça derrière lui et enroula les chaines des lames du chaos autour de son cou. Le gardien se débâtit pour se libérer mais notre héros tira de toutes ses forces, lui sectionnant ainsi la tête. Le danger passé, Ace monta un escalier qui le mena dans une autre salle gigantesque. A peine eût-il traversé l’entrée qu’une porte se referma derrière lui. Ace distingua au centre de la pièce une plateforme auréolée d’une lumière azurée et surmontant le vide. Il vit également contre un mur la statue d’une jeune femme qui représentait probablement la sœur d’Hélios. Alors qu’il brisait une colonne pour s’en servir de pont pour atteindre la plateforme, il remarqua que l’effigie s’animait :

 

-        Je te remercie d’être venu, « fantôme des mers ».

 

-        Je suis heureux de vous rencontrer enfin, déesse Eos, répondit notre héros en s’inclinant. Athéna m’a dit que vous pourriez m’expliquer la cause de la disparition d’Hélios.

 

-        En effet, celui qui a arraché mon frère des cieux n’est autre qu’Atlas.

 

Un lourd silence s’abattit sur cette révélation. Ace reprit la discussion avec un air troublé :

 

-        Attendez… Atlas ?... On parle bien du commandant qui a mené les Titans durant la « Grande Guerre » au nom de leur roi Cronos ? Le même Titan qui fut ensuite jeté dans les profondeurs du Tartare avec les siens ?

 

-        Exact, il s’est libéré des mines où il était enchainé.

 

-        Excusez-moi mais… comment aurait-il pu s’échapper ? Je doute fort que les dieux aient utilisé des liens fragiles pour contenir ces êtres colossaux. A moins que…

 

-        A moins qu’il y ait un traître parmi les Olympiens… C’est ce que tu supposes n’est-ce pas… ?

 

-        Avec tout mon respect, je pense en effet qu’il y a toujours quelqu’un qui souhaite poignarder les siens pour acquérir plus de pouvoirs. L’exemple qui me vient en tête n’est autre que mon ancien maître … même si pour une fois, il n’est pas en cause. Peut-être avez-vous une idée ?

 

-        Hélas non, j’ignore qui ferait appel à l’un de nos plus grands ennemis pour capturer mon frère et plonger le monde des mortels dans les ténèbres de Morphée.

 

-        Là encore, un truc me turlupine. Pourquoi Atlas voudrait-il enlever Hélios ?

 

-        Tout simplement parce qu’en tant que dieu du soleil, il détient la puissance de cet astre céleste. Un pouvoir capable de détruire le monde.

 

-        Je vois la catastrophe venir…

 

-        Tu dois absolument me rejoindre dans les grottes de l’Olympe. Un portail se trouvant dans le temple t’y mènera. Je t’en prie, récupère le bouclier du soleil sur le trône d’Hélios. En plus d’une protection supplémentaire, c’est la clé qui t’aidera à me trouver.

-        J’y vais de ce pas !

 

-        Fais vite Ace ! En ce moment même, mon frère souffre entre les mains d’Atlas.

 

Alors que la statue perdait de sa lumière, le guerrier à la peau pâle était préoccupé par de multiples questions. Qui aurait pu libérer un Titan et dans quel but ? Atlas aurait certes pu utiliser le pouvoir divin du dieu du soleil pour libérer les autres Titans et prendre l’avantage face aux dieux affaiblis par Morphée. Toutefois, ça ne collait pas. Après tout, si quelqu’un avait pu délivrer le terrible colosse, qu’est-ce qui aurait pu l’empêcher de faire de même avec les autres ? Non… il y avait autre chose de bien plus catastrophique qui pourrait plonger ce monde vers sa fin. Ace se gifla le visage pour se ressaisir, il ne devait pas laisser l’inquiétude le gagner s’il voulait arrêter cette menace.

 

Notre héros reprit son chemin pour atteindre la prochaine salle. Il vit en son centre un trône au-dessus duquel flottait le fameux bouclier du soleil. Sa conception était un chef d’œuvre digne de la magnificence d’Hélios … même s’il était vraiment petit comparé à la taille du char solaire.

 

Ace récupéra l’égide quand soudain, trois gardes de feu arrivèrent pour éliminer le « fantôme des mers ». Bien que la taille du bouclier ne permettait pas de parer des attaques lourdes, cela n’empêcha pas Ace de dévier les coups de ses ennemis. L’une de ses esquives entraîna même l’un d’eux à empaler un de ses congénères. Il profita de la confusion pour saisir et entrechoquer la tête des autres jusqu’à ce qu’elles deviennent de la bouillie.

 

A la fin de la bataille, notre héros remarqua au niveau d’une porte scellée un trou d’où sortait de la lumière. Ace comprit alors ce que voulait dire Eos, il plaça l’égide au niveau de l’orifice ce qui ouvrit la voie. Montant d’un pas prudent un escalier en colimaçon, il fut surpris de se retrouver à l’entrée du temple et se demanda si certaines entités ne s’amusaient pas à le faire tourner en bourrique. Mais face à la progression des ténèbres qui révélait la montée en puissance de Morphée, il mit tous ses sens en alerte. Celui-ci lui avait préparé une sacrée réception ! Un contingent d’archers de l’ombre ainsi que des fauves à tête humaine l’attendaient. Ace était en fâcheuse posture. Après une rapide réflexion, il décida de faire appel à Efreet en bondissant vers le centre de la cohorte :

 

-        Brasier du démon !

 

La multitude de petits geysers infernaux désarçonna les monstres. Notre héros les acheva avec une technique inédite liée au démon infernal :

 

-        Rage du démon !

 

Efreet chargea dans son poing une importante quantité d’énergie puis frappa le sol, créant ainsi une explosion encore plus importante que celle de la « fureur du démon ». Cette attaque permit à Ace d’annihiler tous ses ennemis mais elle lui avait demandé pas mal d’énergie. Heureusement, il avait amélioré son endurance au fil de ses aventures.

Une fois le calme revenu, le champion de l’Olympe remarqua un socle sur le sol dans lequel le bouclier pouvait s’insérer. En actionnant le mécanisme, notre héros fit apparaitre un escalier qui menait certainement vers Eos.

Descendant d’un pas sûr, il arriva dans une vaste salle. Deux statues de grands gardiens tendaient leur glaive vers une cavité éclairée par le sol et située à chaque extrémité d’un immense mur décoré par la gravure du visage du dieu du soleil. Au centre se situait une poignée et au-dessus, une plateforme portait l’effigie d’un cheval majestueux.

 

Ace déplaça d’abord les statues afin d’insérer leurs épées dans les orifices qui furent alors enveloppées de lumière tandis qu’un faisceau sortait de leur glaive. Ace tira ensuite la poignée ancrée dans le mur ce qui fit apparaitre un grand escalier qui se rétracta dès qu’il lâcha prise. Il se hâta donc de grimper pour arriver devant la statue équestre où il put lire des inscriptions :

 

« Ici repose l’esprit d’Euros, le vent de l’Est, qui voit le passage du char solaire. »

 

-        Voici donc l’un des trois destriers de feu qui conduit le char d’Hélios. Je suppose qu’il y en aura deux autres à activer pour réveiller ces braves bêtes.

 

Ace avait néanmoins l’impression que le cheval était encore en sommeil. Il décida alors de redescendre et de prendre du recul afin d’analyser la situation. En se remémorant son épopée dans la statue d’Apollon, il se dit qu’il y avait sûrement une entrée cachée au niveau de l’escalier. Tirant à nouveau la poignée du mur, ses doutes furent confirmés, il y avait bien un passage à gauche. Il s’y engouffra et constata que les faisceaux émanant des épées de la statue des gardiens illuminaient la figure de deux femmes guerrières et se réfractaient sur leur bouclier. Ace comprit immédiatement ce qu’il devait faire : il déplaça les statues afin que les faisceaux se croisent au centre, sur une petite plateforme. Il y grimpa et plaça le bouclier du soleil devant lui. L’égide commença alors à emmagasiner de l’énergie que notre héros libéra vers un symbole représentant le soleil. Le mur se transforma ainsi en un escalier et le socle où était posée l’effigie du destrier de feu s’éleva.

Ace plaça le bouclier sur une fente au niveau du piédestal. Une colonne de lumière sortit de la statue et éclaira l’extérieur du temple. Elle atteignit l’une des trois statues équestres situées devant l’entrée ce qui provoqua le réveil d’Euros.

Dans la salle, un autre escalier caché s’abaissa pour révéler un nouveau passage. L’endroit devenait un vrai labyrinthe ce qui agaça au plus haut point notre héros. Il emprunta ce nouvel escalier qui le mena paradoxalement un étage au-dessus. Il se trouvait à nouveau dans la salle principale contenant la statue d’Eos. Il observa la colonne de lumière dorée qui perçait l’éclairage bleuté :

 

-        Tu dois faire vite, Ace… dit alors la déesse de l’aube d’une voix inquiète

 

-        Elle est drôle, pensa notre héros. Ce n’est pas elle qui doit traverser en long, en large et en travers ce dédale pour retrouver son frère.

 

Son agacement fut écourté à la vue d’un portail qui brillait. Son intuition lui disait que les grottes de l’Olympe se trouvait de l’autre côté. N’hésitant pas une seconde, Ace s’y rendit.

Il se trouva alors dans un endroit caverneux bordé par un lac souterrain où on pouvait admirer d’immenses statues de soldat grecs qui maintenaient le plafond mais aussi la statue plus petite d’un homme-sirène brandissant une lance. Intrigué, notre héros sauta dans l’eau. Même s’il n’avait plus accès au pouvoir de la glace de Poséidon, par chance, il pouvait encore respirer sous l’eau. Après un crawl et un peu d’escalade, Ace arriva en face de l’effigie de l’homme-sirène. Il devina qu’elle représentait Triton, l’un des fils du dieu des océans. Il tint brièvement sa lance et se sentit imprégné d’un nouveau pouvoir. Il décida de plonger de nouveau dans le lac et constata une fois sous l’eau que sa vue était devenue aussi nette que s’il avait été dans l’air. Pour le « fantôme des mers », c’était assez jubilatoire. Il ne lui restait plus qu’à s’entrainer à être plus rapide pour égaliser la performance de certains hommes-poissons de son monde. Il aperçut soudain des ruines immergées et un levier situé derrière une grille. Il déforma les barreaux pour la franchir puis actionna le levier ce qui produisit un tremblement de terre. Ace remonta rapidement à la surface et constata que l’une des statues avait levé les bras, permettant ainsi d’ouvrir un passage sur le mur pour atteindre les hauteurs. Il escalada vivement la paroi et se trouva face à une porte qu’il ouvrit sur le champ. Son fluide de l’observation le mit soudain en alerte et par réflexe, il tendit ses bras pour protéger son corps. Il avait eu raison : il put ainsi saisir in extremis les cornes d’un minotaure avant d’être empalé. Le champion des dieux repoussa l’homme-bête et lui taillada la face avec l’une de ses lames. La créature bovine hurla en essayant d’écraser Ace d’une main mais notre héros évita l’attaque et cloua la main du monstre au sol avec sa lame. Devenu enragé, ce dernier tenta de couper en deux notre héros mais le « fantôme des mers » esquiva de nouveau l’assaut et lui transperça l’autre main, bloquant ainsi complétement son adversaire. Il ramassa alors la grande épée du monstre afin de le décapiter puis il récupéra les lames du chaos sur le corps inerte de l’homme-bête. Il poursuivit son chemin jusqu’à ce qu’il se trouve face à un immense vide. Il remarqua alors une manivelle qu’il tourna ce qui fit apparaitre un pont coulissant. Marchant d’un pas sûr, notre héros arriva devant une petite rivière souterraine illuminée d’une lueur artificielle. Il aperçut alors en hauteur une jeune femme à la poitrine dénudée qui paraissait souffrante, visiblement affaiblie à cause de l’absence du soleil. Ace avait enfin retrouvé Eos en chair et en os. La déesse de l’aube le regarda avec soulagement :

 

-        Gloire au seigneur Zeus pour t’avoir permis d’arriver jusqu’à moi.

 

-        Je suis heureux également de te voir, Eos. Mais j’aimerais que tu évites de dire que tous mes efforts sont imputables au roi des dieux. Il n’a rien fait pour m’aider. Après tout, je vois mal un maitre venir en soutien de son esclave…

 

-        Tu m’en vois navrée… mais si tu sauves mon frère, Ace… alors il convaincra Zeus de te libérer et de te débarrasser des atrocités de ton passé… Tu as ma parole.

 

-        Bien que je pense que tu sois sincère, je doute fort que les dieux concèderont ma liberté aussi facilement. Par ailleurs, une fois que j’aurais secouru Hélios, j’aurai des comptes à régler avec l’un d’entre eux.

 

-        Qu’il en soit ainsi, Ace… le feu primordial est presque éteint… Sans Hélios, la lumière nourricière du monde ne peut être maintenue…Si tu ne le retrouves pas… alors nous ne pourrons échapper aux ténèbres et à la mort…

 

-        C’est pour cela que je suis ici. Peux-tu me dire où Atlas aurait pu l’emmener ?

 

-        Hélas non… mais si tu suis ce chemin… Tu pourras alors récupérer le feu et ainsi atteindre les autres destriers …

 

-        Je suppose que le feu primordial me donnera un coup de pouce et que ces braves montures sont liées à leur maitre.

 

-        Exactement. Pour ce qui est du feu… il t’octroiera la force de libérer un pouvoir surpassant ceux liés jadis au pyro-fruit… tout en augmentant la défense du bouclier du soleil… Et les destriers te conduiront effectivement à mon frère…

 

-        Merci Eos, tient le coup encore un peu, le temps que je sauve Hélios.

 

-        Que la vitesse d’Hermès soit avec toi, « fantôme des mers » …

 

Ace voyait plus nettement ce qui lui restait à faire, il devait vite retrouver Zephyr et Notos s’il voulait libérer le dieu du soleil des griffes d’Atlas avant que le monde ne sombre à jamais sous le règne de Morphée.

 

Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Sortant de la grotte avec un nouveau pouvoir, Ace devra partir à la recherche des deux autres destriers de feu pour parvenir jusqu’à Hélios. Cependant, notre héros sera de nouveau sous l’emprise de la mélodie et il reconnaitra avec douleur le chanteur...

 

Ace : Prochainement dans God of One « Oh fiers destriers ! Ecoutez la mélodie de la liberté afin d’emmener cette pauvre âme vers son but » j’aurai ma vengeance. 

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