God of One : Chaine de l'Olympe

Chapitre 24 : Basilic enragé et roi cupide. Qu’est-ce qu’on peut demander de mieux ?

4943 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 05/10/2023 20:03

Les Perses posèrent leurs échelles et commencèrent à grimper sur le toit de la caserne. En arrivant au sommet, ils constatèrent qu’il n’y avait pas eu de morts, juste un étrange individu à la peau pâle qui restait stoïque face à eux :

 

-        Hé bien… vous en avez mis du temps, constata le « fantôme des mers »

 

-        Qui es-tu et où sont les soldats ?! demanda un guerrier perse

 

-        Oh, désolé, je me présente. Je m’appelle Ace, ravi de vous rencontrer.

 

-        Tu te fiches de nous, cria un autre perse.

 

-        Loin de là, je suis ici pour vous offrir une chance de partir et de sauver vos vies par le fait même.

 

Face à cette proposition, tous les Perses présents s’esclaffèrent :

 

-        Hahahah, non mais vous l’entendez ? demanda l’un des envahisseurs. Il n’a pas remarqué qu’il est en sous-nombre ? Hahahaha.

 

-        Ma foie… j’aurais espéré que vous seriez plus intelligents que les Barbares que j’avais affrontés aux Thermopiles.

 

La remarque de notre héros agaça certains des soldats ennemis :

 

-        Tu vas vite regretter tes paroles, minable.

 

-        Attends, réalisa un autre Perse effrayé, ce type n’est pas n’importe qui !

 

 

-        Quoi ? demanda le premier

 

-        J’ai entendu dire qu’un homme venu d’ailleurs à la peau aussi blanche que le sable du désert sert les dieux d’ici. On dit qu’il abat des monstres avec une sauvagerie des plus redoutables. Il se distingue avec des lames dont sort un feu ardent. C’est justement cette personne devant nous, Ace le « fantôme des mers » !

 

-        Le « fantôme des mers » ! hurlèrent horrifiés les Perses

 

-        Je vois que ma terrible légende s’est fait connaître. Vous auriez mieux fait de déguerpir, mais c’est trop tard pour vous. Cyclone du chaos !

 

Faisant tournoyer ses lames, Ace démembra et décapita tous ses adversaires. Une fois le massacre fini, il vit au loin les Perses sur leur navire recharger leurs armes de siège :

 

-        Abattez cet homme ! ordonna l’un d’eux

 

-        Il a beau être fort, il ne tiendra pas face à nos tirs ! fit remarquer un autre.

 

-        A mon signal : feu !

 

A cet ordre, les balistes lancèrent une nouvelle salve de carreaux enflammés. Ace fit tournoyer les chaines reliées à ses lames pour ainsi parer l’assaut. Il tourna ensuite son attention vers la baliste déjà armée qui était à sa disposition. Il tendit la corde et actionna le mécanisme. Le projectile s’envola et détruisit l’un des navires. Face à la riposte des Perses, notre héros descendit à l’intérieur de la caserne.

Alors qu’il était devant la porte, son fluide de l’observation le mit en garde d’un danger. Ace fit un bond en arrière lorsqu’un cyclope détruisit l’entrée. Cette créature ressemblait à ceux que le guerrier à la peau pâle avait l’habitude d’affronter, mis à part le collier d’esclave autour de son cou ainsi que l’énorme pilier hérissé de pointes que le monstre tenait. Le mastodonte décida d’abattre son arme sur le « fantôme des mers » espérant en faire de la pâtée. Mais notre héros bloqua l’arme du monstre. Une fois encore, son fluide le prévint de l’arrivée d’une menace encore plus grande. Il recula alors avec un air moqueur face au cyclope :

 

-        Si j’étais toi, je m’écarterais vite.

 

La créature ne pouvait pas entrevoir le danger tandis qu’une tête immense entra dans la caserne. Il s’agissait d’un gigantesque reptile mi-dinosaure mi-dragon. Ace n’avait jamais rencontré ce genre de créature. Le cyclope n’eut pas le temps de réagir : le nouvel arrivant l’attrapa avec sa redoutable mâchoire pour le dévorer. Une fois fini son repas, le monstre reptilien tourna son dévolu vers notre héros. Ace esquiva une puissante morsure de son adversaire puis cria :

 

-        Saccade des furies !

 

Le « fantôme des mers » utilisa l’allonge qu’offraient les chaines pour faire virevolter les lames du chaos vers la gueule de l’imposante créature. Cet enchainement entailla la bête ce qui la mit dans une rage noire. Elle ouvrit sa bouche afin de déverser un flux de flammes sur notre héros. Ce dernier évita l’attaque mais cela n’empêcha pas le début d’un incendie dans la caserne. Voyant que le temps était compté, Ace attrapa la tête du monstre et la cogna contre les murs en espérant le désarçonner. Hélas, cela n’eut pas l’effet escompté, la créature essaya de l’écraser avec l’une de ses pattes. Heureusement, Ace était agile et évita aisément cette attaque pour ensuite planter ses armes sur le membre de son adversaire. Ce dernier recula pour essayer une fois encore de gober notre héros qui sauta puis plongea de toute sa masse sur le crâne de la créature. Voyant qu’il était inconscient, Ace récupéra l’arme du cyclope décédé et infusa son fluide offensif lui donnant une couleur noire métallique :

 

-        Tiens, un petit cadeau pour toi.

 

Utilisant sa force, le « fantôme des mers » frappa violement le monstre ce qui lui creva un œil. La bête s’enfuit poursuivi par Ace tandis que le bâtiment en flamme s’effondrait.

Sur la plage, il vit la créature reptilienne grimper sur les murs qui entouraient la cité tout en envoyant un souffle ardent. Il s’exclama :

 

-        Oh non ! Pas question que je te laisse faire !

 

C’est alors que les vaisseaux perses reprirent leurs tirs touchant par mégarde leur monstre qui devint enragé et pénétra dans la ville.

 

Tandis que notre héros essayait de le rattraper, il fut interpellé :

 

-        « Fantôme des mers », par ici !

 

En se retournant, Ace remarqua qu’il s’agissait du général de la garnison :

 

-        Toujours en vie malgré cet assaut incessant à ce que je vois, dit le guerrier à la peau pâle d’un air serein.

 

-        C’est plutôt à moi de faire cette remarque, répondit Eurybiade. Quand mes hommes et moi avons vu ce basilic attaquer la place forte juste après le cyclope, on a cru que tu avais perdu la vie.

 

-        Donc c’est un basilic. C’est bon à savoir. J’ai affronté des créatures tout aussi puissantes que lui, si ce n’est plus. Y a-t-il quelque chose en plus que je devrais savoir à son sujet à part qu’il est gros et qu’il crache du feu ?

 

-        Non, tu connais déjà toutes ses forces. On va essayer de retourner à l’intérieur pour sauver les gens. Peux-tu nous aider ?

 

-        Sans problème. Mais comment on fait ? Je doute que quelqu’un nous ouvrira les portes.

 

-        Il y a un bélier près du lieu où ces idiots de Perses ont tué leurs propres hommes durant leur précédent bombardement.

 

-        Ça marche ! Occupez-vous des rescapés ennemis pendant que j’ouvre la voie.

 

-        Vous l’avez entendu ? En avant !

 

Les soldats athéniens se dirigèrent vers la cité tout en évitant les projectiles enflammés tandis que le guerrier à la peau pâle récupérait le bélier. Lentement mais sûrement, il l’approcha de la porte où un cri se fit entendre :

 

-        On ne peut pas le retenir !

 

-        Hâte-toi, « fantôme des mers » ! hurla le général. On doit les soutenir le plus rapidement possible !

 

-        Pas besoin de me le dire deux fois.

 

Projetant la tête du bélier de toutes ses forces, Ace fracassa l’entrée ce qui permis aux Athéniens d’entrer dans la ville. De l’autre côté de la porte, les Perses avaient encerclé deux soldats qui, surpris par son ouverture brutale, ne montrèrent guère de résistance face à aux guerriers grecs qui les tuèrent aisément. Les deux rescapés se mirent au garde à vous devant leur supérieur :

 

-        Général Eurybiade !

 

-        Repos soldats. Est-ce tout ce qui reste des forces protégeant la cité ?

 

-        Non général, répondit l’un des soldats. Quand le monstre a envahi la ville, nos forces furent divisées.

 

-        Malédiction ! Et les Perses qui continuent d’affluer… on ne tiendra pas longtemps

 

-        J’ai vu le roi des Perses entrer dans la salle des trésors, informa l’autre soldat. Mais il est grandement protégé.

 

-        Je vais m’en charger, intervint Ace. Comme on dit « Lorsque la tête du serpent est coupée, le reste est une corde ». Si on abat leur chef, les Perses seront démoralisés.

 

-        Excellent plan, répondit le général. Mes hommes et moi te soutiendront en éliminant tous ceux qui risquent de te ralentir tout en cherchant les autres soldats éparpillés dans la ville.

 

-        Alors on y va, conclut notre héros.

 

Alors qu’ils avaient à peine avancé dans la cité, le guerrier à la peau pâle esquiva une flèche provenant des archers perses se situant de l’autre côté d’un pont détruit. L’ennemi avait tué les forces qui défendaient cet endroit et maintenaient leur position face à tout renfort :

 

-        Les misérables ! hurla de colère Eurybiade. Je vais…

 

-        Du calme, l’interrompit Ace. Charger bêtement ne sauvera pas ta cité. Laisse-moi le côté « bourrin colérique ». Heureusement, de l’eau s’écoule sous ce pont, je vais traverser à la nage et nettoyer le passage.

 

-        Entendu.

 

Plongeant dans l’eau, notre héros évita les projectiles et se retrouver de l’autre côté du pont. S’ensuivit alors un carnage en bonne et due forme des Perses. Les Athéniens purent alors traverser sans problème :

 

-        Deux voix s’offrent à nous, commenta le général. Devant, c’est la grande place et à droite, le chemin qui mène à la salle des trésors.

 

-        Général ! alerta un guerrier athénien en montrant une brèche. Les Perses arrivent !

 

Alors que les envahisseurs approchaient, les défenseurs se battaient avec courage tandis qu’Eurybiade se tourna vers le « fantôme des mers » :

 

-        Nous allons nous occuper d’eux et ouvrir la porte pour te permettre d’affronter le roi.

 

-        Vous pensez tenir le coup ?

 

-        Ne t’en fais pas, tu nous as déjà permis d’avoir une bonne position. Si tu trouves d’autres survivants, dis leur de nous rejoindre. On fera en sorte de sauver le plus de civils possible.

 

-        Ça marche, répondit le guerrier à la peau pâle .

 

-        Avant que tu t’en ailles, sache que je suis navré de ce que j’ai dit. Bien que tu ne sois pas d’ici, tu nous as sauvés plusieurs fois. Tu as mon plus grand respect… Portgas D. Ace.

 

-        Eh…merci, mais occupons-nous d’abord de ces enfoirés avant de crier victoire.

 

-        Tout à fait d’accord. Soldats ! Faites tourner cette manivelle !

 

Sur l’ordre de leur général, quatre athéniens ouvrirent la voie à notre héros tandis que les autres repoussaient l’ennemie du mieux possible. Ace ne perdit pas de temps. L’un des soldats demanda au général Eurybiade :

 

-        Vous pensez qu’il réussira ?

 

-        Il le faut… il est notre unique chance de sauver notre ville. Nous, nous devons le soutenir en empêchant le plus de Perses de lui barrer la route.

 

-        A vos ordres !

 

Le « fantômes des mers » se retrouva à l’extérieur de la cité. Il vit une tour de siège appuyée sur un mur gardée par plusieurs archers et guerriers perses. Ace courut en lançant ses lames qui virevoltèrent :

 

-        Cyclone du chaos !

 

Un tourbillon de feu balaya tous ses opposants. Notre héros grimpa ensuite sur la tour et put ainsi voir le basilic continuer à incendier la ville. Il dit avec colère :  

 

-        Une fois que le roi sera éliminé, ce sera ton tour.

 

-        Le voilà ! cria alors un envahisseur

 

-        Il ne doit pas passer, tuez-le ! ordonna un autre

 

-        Vous êtes vraiment chiant. J’en ai marre de vous. Saccade des furies !

 

Ace dégagea la voie à l’aide des lames du chaos. Le mur s’était effondré en grande partie et seule une poutre de bois servait de passage. Il la passa en faisant le funambule et arriva devant un bâtiment où il entendit des cris aigus et un rire malsain. Il y pénétra et vit un homme imposant à la barbe brune derrière lequel se tenaient deux femmes visiblement apeurées. Son œil droit était crevé et cerné par trois cicatrices obliques. Il était coiffé d’un casque et portait une toge et un carquois rempli de javelots mais pas d’armure. Il tenait un bouclier en forme de croissant de lune et frappait des barreaux avec son cimeterre. Au vu de sa garde rapprochée, il ne fallait pas être un génie pour deviner qu’il s’agissait du roi des Perses.

 

Notre héros s’approcha avec colère tandis que les gardes se tournaient vers lui en se montrant menaçants :

 

-        Aaaah, dit d’un ton calme le roi. Voilà donc le terrible « fantôme des mers » dont j’ai beaucoup entendu parler.

 

-        Je suis ici pour mettre fin à tes jours ainsi qu’à la calamité que tu as amenée sur cette ville, ordure.

 

-        Calamité ? Ce n’est pas une calamité que j’apporte, pirate. C’est la puissance de la Perse et le sacrement de la purification.

 

-        Une purification ?! demanda Ace alors que ses yeux devenaient rouge écarlate.

 

-        Exactement, à l’instant même, mon basilic nettoie cette terre pour qu’elle accueille la gloire de l’empire perse !

 

-        Ça, tu vois, j’en doute. L’Olympe a un message spécifique pour toi et je suis justement ici pour te le remettre.

 

Le roi s’esclaffa en se tournant vers un coffre rempli de pièces d’or. Il en prit une poignée :

 

-        Alors tu n’es qu’un messager ? Rapporte ce message à tes petits dieux : il faudra plus qu’un misérable étranger pour stopper la puissance de l’empire.

 

-        Si tu es si bien renseigné, tu sauras que j’arrive à rendre l’impossible possible.

 

-        Tuez-le !

 

Sur l’ordre de leur roi, les Perses chargèrent. Mais Ace fit appel à son fluide royal et les rendit inconscients. Bien qu’il n’aimait pas utiliser ce pouvoir, il savait qu’il devait le développer s’il voulait avoir une chance contre son ancien maître :

 

-        J’admets que c’est impressionnant, avoua le chef des armées perses. Mais comment comptes-tu t’y prendre face à ça ?!

 

A ce moment, une créature faite de flammes sortit du corps du roi. Cela ressemblait à un génie mais avec un visage de démon :

 

-        Bon sang, c’est quoi encore ?! demanda notre héros agacé

 

-        Je te présente Efreet, c’est un esprit démoniaque lié au feu.

 

-        Tiens donc, moi aussi je suis proche de cet élément.

 

-        Alors tu aimeras sans doute ça. Efreet, détruis-le !

 

L’esprit infernal frappa le sol et provoqua une onde de choc ardent. Ace put esquiver l’attaque mais ce ne fut hélas pas le cas des soldats perses toujours inconscients qui furent réduits en cendres. Le guerrier à la peau pâle hurla :

 

-        Comment oses-tu ?! Ils étaient tes hommes et tu les tues sans le moindre remords !

 

-        Tous les coups sont permis, pirate. L’empire a d’innombrables sujets, je peux donc aisément remplacer ceux qui sont tombés.

 

-        Bien que j’ai pour mission de vous éliminer, je ne tolère pas ce genre de pensées ! Un chef, quel qu’il soit, doit être au service de son peuple pour qu’il prospère et non l’inverse ! Tu m’as qualifié de messager, mais vois-tu, je me vois avant tout comme un monstre qui prend plaisir à massacrer des connards comme toi !

 

-        Viens donc essayer, alors. Laisse-moi te montrer ce que je peux faire grâce au pouvoir d’Efreet.

A ces mots, le cimeterre du roi des Perses s’enflamma. S’e suivit alors un échange de coups de lames entre les deux combattants. Ace bloqua et esquiva les attaques du roi tandis que ce dernier parait ses coups avec son bouclier. Alors que le chef de guerre lançait un nouvel assaut, le « fantôme des mers » l’esquiva à l’aide de ses deux lames et désarma son ennemi. Il enchaina alors les coups jusqu’à que le roi fit à nouveau appel à l’esprit du feu. Ace encaissa l’explosion pour ensuite charger son adversaire et le projeter contre un coffre. Blessé et effrayé, le roi supplia :

 

-        Je t’en prie… je t’en prie, épargne moi… Et je te donnerais tout ce que tu désires !

 

-        Tu te fous de moi ?! Tu n’as rien qui puisse m’intéresser !

 

-        Prends mon royaume, mes femmes, mon or.

 

-        Rien de cela m’importe Perse !

 

-        Je ne comprends pas ! Pourquoi aides-tu donc ces gens alors que tu n’es pas d’ici ?! Tout comme moi, tu es un tueur si on croit les histoires à ton sujet !

 

Ace avait le visage caché par sa chevelure d’ébène. Le roi pouvait voir le regard mortel de notre héros :

 

-        Tu as raison. Comme toi, mes mains sont souillées du sang de ceux à qui j’ai ôté la vie. Mais à la différence de toi, je ressens des remords pour ceux que j’estime innocents et un plaisir terrible pour ceux qui me semblent des salauds de la pire espèce. Et toi, tu appartiens à la seconde catégorie.

 

Ace tenait la poignée d’un autre coffre. Le roi comprit qu’il s’apprêtait à l’abattre sur son crâne :

 

-        Noooooooon… !

 

Le roi tendit son bras en espérant stopper l’attaque. Mais au vu de la force du guerrier et de l’usage du fluide offensif, le tyran eut la tête broyée.

Alors que notre héros s’apprêtait à venir en aide aux demoiselles, Efreet apparut :

 

-        Quoi ? Tu veux venger ton maître ? demanda Ace avec sérieux

 

L’esprit s’inclina en guise de soumission :

 

-        Tu veux me servir ?! dit le « fantôme des mers » avec étonnement

 

Le démon hocha la tête comme confirmation. Ace souffla en réalisant quelque chose :

 

-        Je vois. Tout comme moi, tu es esclave d’un serment qui t’empêchera d’être libre. C’est d’accord et qui sait, peut-être trouvera-t-on comment te délivrer.

 

Efreet fut surpris que ce jeune homme souhaite lui rendre sa liberté alors qu’il pouvait le garder pour sa puissance. Devinant ses questions, notre héros répondit :

 

-        Je ne sais que trop bien que la liberté est un trésor bien plus important que le pouvoir. Pour ma part, je l’ai sacrifié afin de rendre des comptes à mon ancien maitre…

 

Le souvenir de l’infâme Arès fit bouillonner le sang du guerrier à la peau pâle. Mais il se calma en touchant le chapeau de son défunt frère accroché à sa ceinture. Il ajouta alors :

 

-        Voilà ce que je te propose, tu m’aides à vaincre le basilic et je ferai en sorte que tu puisses être libre. Ça te va ?

 

L’esprit hocha à nouveau la tête en accord avec ce marché. Il décida ensuite d’entrer dans le corps du « fantôme des mers ». Ce dernier ressentit la puissance qu’offrait son nouvel allié. Il fut alors interrompu par des cris :

 

-        Par les dieux ! Il a tué notre roi !

 

-        Tu vas nous le payer ! hurla un autre Perse

 

-        Vous auriez mieux fait de partir. Essayons mes nouvelles capacités. Fureur du démon !

 

Efreet apparut et frappa le sol, délivrant un déferlement de flammes qui tua les ennemis proches. Une fois le ménage fait, Ace alla voir les femmes en détresse :

 

-        Merci mille fois, dit l’une des femmes. Vous nous avez sauvé. Qui sait ce que nous aurait fait cette sale brute !

 

-        Il n’y a pas de quoi. Vous devriez vous mettre à l’abri. La lutte risque d’être encore plus intense.

 

-        Vous savez… intervint l’autre femme en rougissant. On pourrait vous récompenser pour notre sauvetage maintenant…

 

Ace devinait trop bien quelle était cette « récompense ». Depuis qu’il était arrivé ici, la gente féminine n’avait de cesse vouloir qu’il l’accompagne dans sa couche pour passer un moment spécial. A se demander s’il n’était pas devenu un aimant à plaisir sexuel pour elles. Cependant, il devait d’abord s’occuper du cas d’un immense lézard :

 

-        Navré, mais je dois reprendre ma route pour protéger la cité, conclut alors notre héros.

 

-        Ooooooooh… répondirent déçues les demoiselles.

 

Il ajouta d’un ton las :

 

-         Une fois le problème résolu, vous pourrez m’offrir cette récompense.

 

-        Génial ! dit avec enthousiasme l’une des femmes

 

-        Hâtez-vous de sauver la ville, ajouta l’autre

 

Sur ce, notre héros partit. Quelques mètres plus loin, en toute discrétion, il souffla d’un ton fatigué :

 

-        Franchement, comment ça peut m’arriver ? Certes, je devrais être content de cette chance. Mais ça devient lourd à force toutes ces femmes qui me veulent pour passer du bon temps.

 

Le démon hocha la tête en accord avec son nouveau maitre, ce dernier dit alors :

 

-         Bon, il temps de s’occuper du cas du basilic.

 

Le fantôme des mers reprit sa route, déterminé à repousser cette invasion coûte que coûte.


Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Continuant son chemin, Ace retrouvera le général Eurybiade et ses troupes afin de mettre en place un plan pour éliminer la menace du basilic. Tout cela sans savoir qu’un événement encore plus grand est sur le point de se dérouler

 

Ace : Prochainement dans God of One « Tuons la bête ! L’extinction de la lumière. » j’aurai ma vengeance. 

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