L'inconnue de Trafalgar Law.
Law
-....
- Zzzzz
-...
- zzzz.
Je suis où ? C'est qui ça ? Mes doigts touchent quelque chose de doux, de moelleux, on dirait... mais oui c'est un sein. C'est Liv ? Oui, je reconnais son odeur. Je me rapproche d'elle mes yeux sont encore tout collés de sommeil, je n'arrive pas à les ouvrir. Purée j'ai mal aux cheveux, j'ai besoin d'un café et d'une bonne douche. On s'est endormi avec trois semaines de crasse sur la peau. Je me redresse sur les couvertures, on n’a même pas défait le lit. Je me tourne vers elle, sa culotte pendouille à sa cheville en dehors du lit. Je dois me retenir de rire, hier soir on a vu un lit et boom plus de son plus d'image. Mon regard monte le long de ses jambes, je vois les bleus qui couvrent son corps. Je me penche sur elle, son visage est gonflé par endroits, violacé, comment j'ai fait pour faire abstraction de ça hier soir. Je m'assois sur le bord du lit, tout mon corps me fait mal, je suis pas en meilleur état j'ai l'impression. Je lève les yeux et balaie la pièce du regard. On dirait la chambre d'une adolescente. L'armoire est recouverte de centaines d'autocollants multicolores. Il y a des posters de groupes et de musiciens qui recouvrent la quasi totalité des murs, et au milieu de tout ça mon affiche de prime avec une trace de rouge à lèvres sur la joue de mon visage. Je me lève et m'approche, me fixant moi-même puis je baisse les yeux sur le bureau, Doc est là dans son aquarium il nage doucement en rond. Il y a aussi des tas de feuilles volantes couvertes de texte ou de notes de musique. Dans un coin de la pièce il y a une batterie et plusieurs guitares alignées contre le mur. J'entends Liv bouger et je me retourne, non, elle dort toujours. Je prends un plaid qui traîne par terre et le pose sur elle.
Bon, c'est pas tout ça mais il faudrait que je m'habille, je cherche les vêtements sur le sol mais n'en vois aucun. Pas étonnant, j'étais déjà nu en arrivant dans la chambre, ils sont sûrement restés dehors. J'ouvre la porte et m'attends à devoir faire le petit poucet pour récupérer nos affaires mais je ne trouve rien. Je marche sur le parquet qui craque et fixe la rambarde de l'escalier, Liv y a laissé son débardeur pourtant, j'en mettrais ma main à couper. Je me retrouve dans l'entrée, la pierre du sol est si agréablement chaude, je reste sans bouger un instant. Je m'avance dans le renfoncement qui mène à la porte que nous avons empruntée pour arriver et toujours rien. Liv se serait réveillée une première fois et aurait tout ramassé ? Non impossible. J'erre dans l'entrée en me grattant la tête.
- Tu cherches quelque-chose petit...
Par pitié non... s'il vous plaît, s'il existe un dieu ou quelque chose dans ce goût-là, je vous en prie je vous en supplie, faites que ce ne soit pas vrai.
- Je te parle jeune homme, tu as besoin de quelque-chose ?
Je n'ose pas me retourner, pourtant je sens le regard de Baba-kudan dans mon dos.
- Bonjour, en fait je... je cherche mes vêtements.
- Et bien ils sont là, sur cette chaise, tu vas devoir venir les chercher j'ai les main prises.
Je prends une profonde inspiration et je me retourne. La dame est en chemise de nuit et robe de chambre avec deux ou trois bigoudis sur la tête, elle me sourit comme rarement qui que ce soit m'a souri, un savant mélange de moquerie et de gentillesse. Les mains prises hein, elle tient juste une tasse. Je déglutis, je ne sais absolument pas quoi dire et elle ne m'aide pas.
- Vous... Vous les avez nettoyés...
- Il semblerait oui, tu veux bien les récupérer, je dois bien avouer que la vue est plus que sympathique mais tu vas pas rester planté là indéfiniment, mon pauvre cœur pourrait ne pas y survivre.
- Peut-être qu’en restant planté là suffisamment longtemps je finirai par m’enfoncer dans le sol et qu'on ne me verra plus.
Elle éclate d'un grand rire qui me fait un peu sourire, gêné. Je reconnais les éclats de Liv dans ceux de sa grand-mère. Je m'avance en tentant de cacher ce qui peut/doit l'être. Je sens son regard qui me brûle la peau.
- Je vois que ma petite fille ne se refuse rien. Tsss petite chanceuse !
Je sens mes joues, ma nuque et le haut de mes oreilles qui se mettent à chauffer atrocement. Je récupère mes vêtements et fuis rapidement sans demander mon reste.
- Reviens prendre un café quand tu seras habillé, Liv va encore dormir un moment tu pourras pas rester terré tout ce temps !
Je cours presque dans les escaliers, j'entre dans la chambre en trombe et m'apprête à réveiller Liv en la secouant comme un prunier mais je me retiens, elle est tellement paisible, elle a besoin de ce repos.
Je me regarde dans la glace de la chambre. Allez Traff il va falloir y retourner, tu peux pas laisser les choses comme ça.
Je m'habille rapidement et redescends les marche pour entrer à nouveau dans la cuisine.
- Voilà qui est plus décent. Tiens, ton café, assieds-toi.
Je souris faiblement et m'assois avec la tasse chaude entre les mains.
- Je suis vraiment désolé pour tout à l'heure, je ne pensais pas que Liv-ya vivait avec quelqu'un.
- Ho mais y a pas de mal, j'avais pas vu un beau mâle comme toi depuis vingt ans ! Ça revigore. Il faudra me remettre ça docteur, c'est vrai que vous êtes doué, Kaboomka me l'avait bien dit.
Je lève les yeux au ciel, comment j'ai pu me retrouver là ! Dans cette situation ? Avec cette mamie !
Une sonnette retentit dans la cuisine et elle sort un plat du four sur lequel reposent de nombreuses viennoiseries.
- Tiens sers-toi, c'est pour la jolie vue.
Elle me fait un clin d'œil appuyé qui me donne quelques frissons.
Je prends un pain aux raisins, j'ai tellement faim que mon corps est passé en pilote automatique.
Je bois et je mange en silence sans trop savoir quoi dire. Baba-kudan sirote sa tasse en regardant par la fenêtre la neige qui bat à la fenêtre. Elle ne semble pas dérangée par moi ou par mon silence.
- Liv-ya m'a dit que c'est votre mari qui a créé cet endroit.
- Elle t'a dit la vérité.
Elle regarde tout autour d'elle et caresse la table du bout des doigts.
- Il a façonné cette maison pour notre famille...
Un voile te tristesse passe devant ses yeux.
- Elle m'a beaucoup parlé de vous et de cette maison. Je crois qu'elle y a toujours été très heureuse.
- Oui, tout le contraire de sa mère...
- Elle ne m'a pas parlé d'elle.
- Elle s'appelle Émilie.
Pourquoi me parle-t-elle de sa fille ? Je me sens pas à ma place là. Le silence se fait à nouveau, terriblement pesant.
- Elle a dû te dire combien elle en a bavé avec moi sur son dos pour lui apprendre tout ce que je sais.
- Effectivement, elle m'a fait comprendre que ce n'a pas été de tout repos mais quand elle parle de vous, c'est toujours avec beaucoup de tendresse et d'admiration.
J'essaie de sourire pour détendre un peu l'atmosphère.
- Parle pour toi petit...
Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire par là.
- Quand elle parle de toi c'est exactement pareil petit, elle a toujours pris soin de ne pas amener de garçon ici, mais toi tu n'es pas un garçon, tu es un homme et ma Kaboomka n'est plus une petite fille désormais...
Heu... c'est quoi ça ? Est-ce que je viens d'être adoubé ou un truc comme ça ? Le silence s'abat à nouveau sur nous et la seule chose qui le brise est le bruit des gorgées de café qu'elle boit.
- Où est mon équipage ?
Elle relève des yeux fatigués et un peu tristes vers moi.
- Ho... Ils sont au bunker avec les petits, ils jouent au ping-pong sur les tables, tu sais comment y aller ? À moins que ton esprit n'ait été trop accaparé pendant le chemin aller.
Elle ricane et me regarde avec malice, purée je sais maintenant d'où Liv-ya tient son sens de la répartie.
- M... Merci je devrais m'en sortir.
Je me lève après cette conversation plus que dérangeante, mets mon assiette et ma tasse dans l'évier et me dirige vers le bunker en empruntant le même chemin que la veille.
Effectivement j'y retrouve mes gars, ils ont organisé un tournoi de ping-pong avec les enfants pour les occuper et les amuser.
- Haaa capitaine !!
Bepo lâche sa raquette et se précipite sur moi, bien vite suivi de tous les autres.
- Capitaine !
Ça crie dans tous les coins. Certains me serrent dans leurs bras.
- On t'a cherché partout hier soir, où t'étais passé ?
- Je suis allé dormir avec Liv-ya.
Les voilà qui s'alignent tous devant moi et me dévisagent.
- Quoi ?
- Et ?
- Quoi et ?
- Bah vous vous êtes réconciliés ?
Je regarde Pinguin qui attend une réponse à sa question.
- Oui... Je pense que oui.
Soudain ils se mettent tous à danser et à chanter !
- LIV EST AVEC NOUS !! LIV EST AVEC NOUS !
- Elle va rejoindre l'équipage capitaine ?
Shachi a pris mes mains dans les siennes d'un air suppliant.
- Non ce n'est pas du tout au programme, elle a bien mieux à faire tu t'en doutes bien.
- J'en reviens toujours pas... je vais pouvoir discuter avec Liv Valentine, la vraie...
- Pour le moment elle dort et quand elle sera levée vous avez pas intérêt à pas l'emmerder, compris ?
- OUI CAPITAINE.
Je reste avec l'équipage, je m'occupe des enfants qui ont besoin de soins un peu plus poussés et regarde les autres s'amuser.
Liv
Tout est orange, j'ouvre difficilement les paupières, ma gorge est sèche et me fait mal. Je me tourne sur le côté et la moitié de mes os se mettent à craquer au supplice. Quelle heure peut-il bien être ? Où est Law ? Je me redresse vivement et le cherche des yeux. Il n'est pas là. Je me lève à toute vitesse sans écouter mon corps qui grince, c'est comme si j'avais du sable dans les articulations. Je saute dans des vêtements que je trouve dans mon armoire et descends les marches quatre à quatre.
- Baboomka !
- Ici chérie...
- Dis-moi tu sais où est La...
Il est là aussi à côté d'elle, une tasse de thé dans une main et un petit gâteau sec dans l'autre. Ces trucs sont durs comme la pierre, pourquoi mémé s'obstine à en faire ?
- À ta place je mangerais pas ça, j'ai tué un canard une fois avec...
- LIV ! Comment tu peux dire ça ! Tu les aimes bien mes biscuits, c'est son grand-père qui m'a appris la recette allez-y mangez.
Effectivement il y a trois autres personnes dans le petit salon. Bepo, l'ours polaire que j'avais rencontré quelques mois plus tôt et deux autres garçons. Ils ont l'air complètement hébétés en me découvrant.
Moi je découvre surtout que sur la table et sur les genoux de mémé se trouvent nos vieux albums photo. Je soupire et m'approche.
- Baboomka... pourquoi tu les embêtes avec tout ça.
- Elle... ne nous embête pas...
Je me tourne vers l'un des garçons, ah oui c'est celui avec la casquette Pinguin, je me souviens lui avoir parlé quelques secondes pendant l'opération d'hier... d'avant hier ?
- On est quel jour ?
- Tu as dormi vingt-trois heures ma très chère petite fille, mémé regarde sa montre, tu n'as pas encore battu ton record.
- Ha quand même...
Je pensais pas avoir dormi tant que ça.
- En plus c'est la tempête depuis que vous êtes arrivés, on peut pas sortir alors on s'occupe comme on peut, tu sais mieux que personne qu'il n'y a pas grand-chose à faire quand il fait ce temps-là. Du coup je leur montre les photos que ton grand-père a prises.
Papi était un grand féru de photographie, il a pris des photo pour les journaux pendant de longue années. Il disait que j'étais son sujet préféré. Il y a des centaines de photos de moi, il en a pris durant toute ma vie jusqu'à mes huit ans, puis il nous a quittés. Mais Baboomka ne voulait pas que les albums restent vides alors elle a récupéré ses appareils et s'est mise elle aussi à la photo. C'est très amusant de voir le moment où c'est elle qui passe derrière l'objectif, les photos deviennent tout à coup floues, extrêmement mal cadrées, un coup surexposée, un autre trop sombre et puis au fil de l'eau elle a appris et c'est de mieux en mieux.
- Faites-moi une petite place, vous en êtes où ?
Je m'assois au milieu d'eux entre les jambes de Law.
- Hum... tu viens de fêter tes trois ans...
Law se penche sur moi et m'embrasse le sommet du crâne. Il glisse ensuite ses mains sur mes épaules et me les masse doucement.
J'ai déjà entendu cette histoire des dizaines de fois mais ça m'est complètement égal. J'aime que mémé raconte parce que je sens qu'elle aime ça.
Je regarde vers l'étagère, les albums où j'apparais sont rouges, plus haut il y en a d'autres, des bleus, ils sont pleins de photos de ma mère. Je crois ne les avoir ouverts qu'une seule fois pour entendre l'histoire que Baboomka avait à me raconter. Seulement je n'ai pas du tout fait attention au visage de ma mère. J'étais trop occupée à contempler ceux de mémé et de mon grand-père quand ils souriaient. Papi illuminait tout d'un seul sourire, mémé dit que j'ai hérité ça de lui.
Je me fichais bien de cette petite fille qui était censée être ma mère, pourquoi j'en aurais eu quelque chose à faire, je ne l'avais jamais vue à ce moment-là. Mes parents c'était eux Papi et Mamie et je n'avais d'yeux que pour eux.
Je me reconcentre sur les photos que je connais par cœur, je sais exactement ce qu'elle va dire, les mots qu'elle va prononcer et avec quelle intonation, c'est tellement réconfortant. Je pose ma joue sur le genou de Law.
- Ho regardez ça ! C'est son premier fusil ! Regardez comme il est petit ! Nous l'avons toujours, il est accroché au-dessus de mon lit.
Nous passons un long et doux moment tous ensembles.
- Je reviens je vais faire du chocolat, vous aimez les chamallows ?
Mémé se lève, pose l'album sur la table et nous laisse seuls tous les quatre.
- Je suis désolée, ce n'est pas très intéressant mais je n'ai jamais le cœur de la faire arrêter quand elle montre les photos que papi a prises. J'ai toujours l'impression qu'elle retombe amoureuse.
Je souris doucement.
- Law... tu peux me présenter tes amis ?
- Ho oui pardon tu verras c'est facile, c'est écrit dessus sauf sur Bepo mais lui tu le connais déjà. Donc je te présente Pinguin.
- Enchanté, j'en reviens pas, je suis en train de parler à Liv Valentine, je vais boire un chocolat chaud dans son salon avec sa mamie.
Je ris et il rougit.
- Et lui c'est Shachi.
- Bonsoir Shachi.
Lui ne me répond pas, il se contente de me fixer comme s'il n'avait jamais rien vu de pareil.
- 'soir...
Ils sont sûrement déçus, je ne dois absolument pas ressembler à la Liv Valentine qu'ils s'imaginaient. Je ne suis rien sans tous les artifices du showbiz' comme on dit. Je baisse les yeux, leurs regards sont si intenses.
- Allez les gars laissez-la tranquille...
Ils ont sûrement du mal à croire que c'est vraiment moi.
- Tu as vu ses yeux Pinguin, tout le monde dit que c'est des lentilles de contact mais moi j'étais sûr que non !
Mes yeux ? La seule chose qu'il voit c'est la seule chose qui ne change pas quand je suis en concert !?
- Non moi ce que je note c'est son sourire ! Y a pas photo c'est bien elle !
Mon sourire ? Je les fixe intensément et leur souris. Mémé revient à ce moment-là.
- Baboomka est-ce que tu as ouvert les salles de bain ?
- Oui, j'ai ouvert les bains pour tout le monde.
- Trop top je vais aller me laver j'en ai bien besoin. Y a des bières au frigo ?
- Oui sers-toi.
- Law tu veux venir avec moi ?
Ses compagnons le regardent et le poussent dans le dos.
- Nous on va écouter la suite de l'histoire.
Il sourit et me suit.
- Tu t'es déjà lavé au grand bain j'imagine ?
- Oui, franchement des sources chaudes à l'intérieur c'est tellement le grand luxe.
- Il fallait bien que cette grotte ait un petit avantage. Viens par là je vais te montrer le bain "privé", en gros celui qu'on se réserve mémé et moi.
Je lui prends la main et l'emmène vers les escaliers puis fait demi-tour pour récupérer les boisson dans le frigo.
- C'est dans la maison ?
- Oui, la porte tout à fond après avoir monté les escaliers.
Je le guide et nous entrons dans une pièce très grande, le sol est parfaitement lisse et dans le fond deux pommes de douches sont côte à côte.
- Mamie et papi aimaient se laver ensemble.
- Je les comprends...
Au milieu de la pièce un grand bassin a été creusé à même le sol, on y descend grâce à des marches de pierres. L'un des murs est une grande baie vitrée qui ouvre sur l'immensité. Cette salle de bain est à flanc de montagne et offre un paysage à couper le souffle quand la tempête ne brouille pas tout comme aujourd'hui.
Il me regarde avec un drôle d'air.
Je commence à me déshabiller, je m'attends à ce qu'il réagisse et qu'il tente quelque chose mais non. Il se contente de me regarder et d'enlever ses vêtements lui aussi. Il est parfaitement calme. Étonnant pourtant, on n’a même pas été au bout la nuit dernière.
Il me tourne le dos et se dirige vers les douches, il en allume une et se met dessous. Je le rejoins et prends l'autre place. Les produits sont dans une alcôve près de nous. Nous nous servons et nous lavons en silence. Tout à coup je le sens dans mon dos, il me caresse doucement, non, en fait il est en train de me laver.
- Assieds-toi.
Je ne réfléchis pas et m'assieds sur le petit banc prévu pour ça.
- Je vais laver tes cheveux.
Je me laisse faire, il commence par me masser le cuir chevelu, c'est si agréable, ses doigts me pressent le crâne et pourraient presque me faire dormir. Au bout d'un certain temps il se met à me champouiner, l'odeur de pomme du produit me rappelle tellement de souvenirs, comme une madeleine de Proust olfactive. Il est si doux avec moi. Il me rince délicatement en couvrant mes yeux, j'aime quand il prend soin de moi comme ça. J'entends qu'il farfouille dans les affaires de l'alcôve, mes cheveux tirent doucement, je comprends qu'il est en train de les démêler avec un peigne.
- Tu as de si jolis cheveux Liv-ya.
- Merci... c'est très agréable ce que tu fais.
- Ravi que ça te plaise. Une fois que nous serons dans le bain, tu voudras bien qu'on parle ? Je crois qu'on a énormément de choses à se dire. Moi plus que toi en d'ailleurs...
Mon cœur s'emballe mais il se penche à mon oreille et embrasse ma joue.
- Ne t'en fais pas, tout va bien. Je voudrais juste discuter de moi... il y a des choses que je dois te dire pour qu'il n'y ait plus de secrets entre nous. Je ne veux pas avoir de secret pour la femme que j'aime.