L'inconnue de Trafalgar Law.

Chapitre 6 : C'est un rencard ?

6797 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 4 ans

salut salut les coquinou, comment ça va aujourd'hui ? Alors avant que vous ne lisiez ce chaputre assurez vous d'avoir bien lu celui qui le précède étant donné qu'il est en MA à cause d'une "petite" scène de fesse c'est possible que vous ne l'ayez pas vu passer. J'en profite justement pour vous dire que cela risque fort de se reproduire donc pour ne rater aucun chapitre je vous invite a mettre cette fanfiction dans vos favoris afin d'être prévenue des qu'il y aura du nouveau par ici.


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_Law_

 

Qu'est-ce qui se passe ? Je suis où déjà ? Pourquoi le lit remue comme ça ? Y a quelqu'un qui me parle ? Non... c'est quelqu'un qui chante... y a de la musique ici ? J'ouvre lentement les yeux et tombe sur le visage radieux et baigné de lumière de Liv. Elle me fixe debout sur le lit au-dessus de moi et elle chante sur une mélodie entraînante un micro invisible à la main. 

 

Good morning

houhou

Good morning darling

Let's go for a new day

Of looooooove !

 

Comment elle fait pour être aussi joyeuse et souriante dès le matin. Je suis pas d'humeur à me faire secouer comme ça ! Et c'est quoi cette chanson ! Je me jette la couverture sur la tête.

- Allez Law réveille-toi ! La journée est superbe, tu veux pas en profiter un peu ?

Liv s'il te plaît... je ne sais pas à quelle heure on s'est endormi hier, laisse-moi pioncer !

 

Good morning

Houhouhou

Good morning darling

Let's go for a new day

And make looooooove !

 

Faire l'amour ? Ça, ça m'intéresse. Je me retourne sur le dos et rejette les draps. Je la regarde bouger gaiement, elle est si énergique, si simple. C'est drôle, je n'arrive pas à croire que cette fille est la même que celle que j'ai vue sur scène hier soir. Je me redresse vivement et l'attrape derrière les genoux les faisant fléchir pour qu'elle tombe à califourchon sur moi.

- Bonjour, bonjour, Monsieur Trafalgar ! Petit-déjeuner ?

- Non pas maintenant, j'ai envie de faire un peu d'exercice pour m'ouvrir l'appétit.

Je l'embrasse dans le cou et sur les épaules. Elle rit doucement, ce matin n'est pas aux rapports de force ou aux jeux de dominance, je vais faire ça tranquillement. On s'embrasse et je l'allonge au milieu des draps.

- Je vois...

Sa voix est si belle, même quand elle parle.

Liv-ya... C'est plus fort que moi, quand je te regarde j'ai envie de te posséder. Je crois pas avoir un jour eu l'occasion de faire l'amour au réveil et bon sang j'aimerais pouvoir le faire plus souvent, ça me mettrait de bonne humeur c'est certain. Elle est toute chaude, toute moelleuse, toute douce... elle m'accueille avec grand plaisir et on se sourit. J'embrasse tout ce que je peux, me perdant dans ses cheveux blonds, elle sent comme une fleur sur laquelle on aurait mis du poivre. J'adore, même son odeur est vivifiante. Je l'embrasse partout et mon univers se remplit de ses soupirs, de ses murmures et de sa peau. Je me fiche qu'elle fasse du bruit ou non, je veux juste être en elle, juste être près d'elle, sentir sa chaleur, qu'elle ravisse chacun de mes sens. Pourquoi d'ailleurs ? Après tout on ne se connait pas, alors pourquoi ? Pourquoi j'ai pas pu m'empêcher de penser à elle pendant tout ce temps ? Pourquoi je suis venu ici hier soir ? Pour le sexe... uniquement pour ça ? Sérieusement ? Arrête de te poser des questions tu vas finir par débander abruti... je me reconcentre sur elle, elle ferme les yeux et profite du moment. Je me demande si elle se pose des questions elle aussi. Elle passe ses mains dans mes cheveux, ma nuque, parcourt mon dos et mes fesses, elle m'effleure, me masse délicatement. J'adore quand on me caresse. Elle revient s'agripper à mes épaules son visage contracté par le plaisir dans la lumière du matin.

- Tu es belle Liv-ya... 

Qu'est ce qui me prend ! Pourquoi j'ai dit ça !? Elle me fixe un peu surprise, son visage se détend et elle me sourit.

- T'es pas mal non plus... 

Je l'embrasse et notre petite danse dure encore de longues minutes. C'est comme la première fois, c'est comme hier, j’ai l'impression que je pourrais passer le restant de mes jours ici avec elle. C'est tellement plus plaisant que ce qui m'attend. On reste un moment l'un contre l'autre même après que tout soit fini. Pourquoi j'ai tellement envie de tendresse avec elle ? Personne ne sait pour nous deux, c'est pour ça que je m'autorise ça. Quand je suis avec Liv, c'est rien que pour moi. J'ai pas à réfléchir à une stratégie. J'ai pas à me méfier non plus... enfin je crois pas. On ne sait rien l'un de l'autre, juste on se tient chaud. Je croise son regard bleu, comment de tels yeux peuvent-ils exister ? Ses paupières s'abaissent légèrement, elle regarde ma bouche. Je l'embrasse doucement. C'est étrange, je me sens plus bizarre à me montrer doux avec elle alors qu'hier quand je lui mettais des claques sur le cul.

- Et maintenant tu as faim ?

Je sens ses lèvres sur mon oreille qui me chatouillent.

- Je dois dire que oui.

Elle se redresse d'un bond et se lève en passant sur ses épaules un long peignoir blanc satiné tout en se dirigeant vers la commode du fond de la pièce où se trouve un escargot-phone. Elle décoche et compose un numéro.

- Oui bonjour, je suis bien au Room Service ? Bien... c'est Madame Trafalgar à l'appareil... oui... tout à fait, nous souhaiterions prendre notre petit-déjeuner, vous a-t-on prévenu de l'arrangement ? Comment ça non ? Hier l'employé de l'accueil s'est très mal comporté avec mon mari, il est arrivé ici très très remonté, j'ai dû faire de mon mieux pour le calmer...

Elle se tourne vers moi, je suis complètement sidéré, son mari, qui va croire ça ? Elle utilise encore mon nom en plus la petite peste !

- Cette personne nous a dit que nous pourrions avoir le petit-déjeuner gratuit en dédommagement de son comportement tout à fait inacceptable, elle tortille le fil autour de ses jolis doigts, très bien... et bien mettez un peu de tout, en boisson je prendrai un thé et toi mon chéri ?

Elle me fixe avec un sourire éblouissant de malice, je crois que je souris aussi, elle est vraiment amusante.

- Un grand café très noir pour moi.

- Et un grand café très noir, ajoutez de la crème et de la poudre de cacao sur le dessus je suis certaine qu'il aimera. Bien merci à tout de suite.

Elle raccroche et me fixe à nouveau avec son large sourire.

- Je ne pensais pas qu'on se reverrait...

- Moi non plus, c'est mes gars qui ont vu une de tes affiches. Tu sais ils sont... plutôt fan de toi.

- Et toi non ? Elle s'assoit à califourchon sur mes genoux et m'enlace par le cou.

- Moi c'est pas pareil, je ne t'avais jamais vue, ni entendue avant qu'on se rencontre dans cette boîte de nuit il y a deux mois. Alors tu te doutes bien que mon opinion à ton égard n'est pas très objective...

- Tu vis dans une grotte ou quoi ?

- Non dans un sous-marin.

Tiens c’est drôle d’habitude les gens réagissent.

- D’ailleurs, qu'est-ce que tu faisais dans cet endroit. Du peu que je sais de toi je peux dire que c'est très loin de tes standards non ?

Je pose mes lèvres sur sa gorge toute chaude, et je sens son sang qui pulse, tiens un petit coup de stress ?

- Après mes shows je suis toujours très excitée et j'ai beaucoup de mal à redescendre alors je vais me promener.

- Alors tu vas te promener sans culotte dans un club un peu miteux...

- C'était le seul endroit à ne pas respecter le couvre-feu... et je suis une joueuse tu le sais... ça t'a plus non ? La preuve tu ne m'as pas oublié.

Ho non, je ne t'ai pas oublié c'était impossible. Elle reprend.

- Je ne vais pas te mentir, j'ai beaucoup pensé à toi... après.

Je sursaute. Évidemment elle n'aurait pas écrit une chanson sur moi sinon.

- C'est pour ça la chanson ?

- En partie oui, je me suis vraiment amusée avec toi, c'est rare de rencontrer quelqu'un avec qui tout est aussi naturel. J'aimais m'imaginer que tu l'entendrais au coin d'une rue et que tu te rappellerais de moi en souriant... je voulais garder une trace de cette nuit-là.

Je resserre mes bras autour de sa taille. Je ne sais pas quoi lui dire...

- Moi aussi... je veux dire, moi aussi j'ai beaucoup pensé à toi, j'ai même lu des articles dans des magazines mais...

- Ils disent n'importent quoi... j'ai fini par répondre aux questions à côté de la plaque à chaque fois. Ils écrivent ce qu'ils veulent de toute façon.

- J'ai lu des choses sur ton passé de modèle pour adulte et de danseuse, c'est faux alors ?

- Ha non... cette partie-là est vraie... je faisais vraiment n'importe quoi à cette époque. Je venais de me disputer avec ma famille pour une raison stupide et je me suis enfuie. Il fallait bien que je gagne ma vie, ce que je voulais vraiment c'était devenir chanteuse ! Vivre de ma voix ! Alors... j'ai mis un pied dans l'univers par la fenêtre des toilettes.

Elle rit, elle est vraiment jolie, son sourire et si solaire et communicatif que je sens mon propre visage se détendre.

- Comment ça se fait que personne ne t'ait reconnue ce soir-là dans la boîte. Tu es quand même plutôt connue ici sur North Blue.

- Haha ! C'est par ce que j'ai un super pouvoir... celui d'être parfaitement quelconque.

- Tu n'es pas quelconque !

J'ai répondu sans le vouloir, depuis quand je suis si émotif. Elle me regarde avec des yeux ronds puis me sourit à nouveau.

- C'est toi qui penses ça mais c'est un fait, je passe inaperçu, si je ne suis pas maquillée, ni habillée, si je n'ai pas des spots lumineux dans la face, personne ne me voit... jamais.

- Moi je t'ai vue !

Quoi encore mais putain Traff ferme là !

- Oui tu m'as remarquée quand j'ai commencé à te faire des gestes obscènes pour titiller ton intérêt, mais tu sais je m'en fiche c'est vraiment pas un souci au contraire. Je peux sortir sans qu'on me prenne la tête.

J'entends qu'on toque à la porte, elle se lève et va ouvrir. Une jeune femme entre et dispose une quantité astronomique de nourriture sur la table dans le coin de la chambre. Je remonte discrètement les draps sur mes cuisses, je suis à poil, j'avais oublié. Mon ventre gargouille bruyamment. J'enfile à mon tour un peignoir et vais prendre place en face d'elle. Elle met dans son assiette une montagne de pancakes, elle y ajoute des fruits, et du chocolat.

- Tu vas vraiment manger tout ça ?

Elle lève des yeux sévères sur moi, oula j'ai dit une connerie.

- J'ai jamais le droit de manger ce que je veux, mes repas sont préparés par un chef nutritionniste... pour mon bien apparemment. J'ai tout le temps faim...

Je suis choqué, en tant que médecin ça me rend fou d'entendre quelque chose comme ça. Elle a pourtant l'air en excellente santé.

- Ils disent que je suis trop grosse...

Pardon ?! J'en recrache mon café, elle éclate de rire.

- Arrête Liv-ya rigole pas ! C'est grave, t’as un IMC nickel, t’as pas un gramme à perdre... c'est quoi ses gens !?

- Tu connais mon IMC ?

Merde !! Mais quel débile ! Débile ! Débile. Bon autant être honnête.

- Avec mon fruit du démon je peux effectuer tout un tas d'analyses en un rien de temps, et quand on s'est rencontré je savais qu'on allait... avoir un rapport et je voulais m'assurer que tu n'avais pas de souci de santé... transmissible disons.

Elle éclate de rire, pourquoi ça la fait rire.

- Tu trouves ça drôle ?

- Oui ! Ta tête c'était juste hilarant ! Si j’avais ce pouvoir je le ferais aussi.

- Bref tout ça pour dire que tu peux manger autant que tu veux... du moment que c'est équilibré et que tu bois beaucoup d'eau.

- Très bien docteur... j'en prends bonne note. Mais dans mon univers ça ne se passe pas comme ça. Mon corps ne m'appartient pas vraiment tu sais, c'est mon gagne-pain et le gagne-pain de tous ceux qui gravitent autour de moi, il doit fonctionner et être beau à regarder. C'est une machine à fric, je ne peux pas en faire ce que je veux.

Elle a l'air très pensive tout à coup.

- Moi tout ce que je veux c'est chanter... Si je devais rester tout le temps avec les gens pour qui je travaille, je deviendrais folle à bouffer de la salade et de l'eau. C'est pour ça que je vagabonde beaucoup… Je sors en douce, je vais manger tout ce que je veux, je vois des hommes, je me promène... je vis ma vie en catimini. Une vraie ado, tu te rends compte à mon âge, je dois faire le mur ! C’est un peu ridicule, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour garder un semblant de contrôle sur ce qui m’arrive.

Elle relève les yeux vers moi et me sourit.

Elle plonge son regard un peu coquin dans le mien avant de se remettre à manger. On petit-déjeune en silence, ce n'est pas du tout embarrassant, au contraire. Je me sens bien avec elle, je la regarde manger, elle a l'air d'y prendre énormément de plaisir. Liv-ya tu me sembles être une vraie épicurienne.

- Ça te dit de passer la journée avec moi ?

Quoi ?! Elle a détourné les yeux comme si elle était timide, je vois que ses joues ont légèrement rosi. Attend pourquoi elle est si mignonne tout à coup !? Qu'on passe la journée ensemble c'est à dire ?

-Tu n'es pas obligé d'accepter mais je m'en serais voulu de ne pas te l'avoir proposé...

Je ne sais pas du tout quoi répondre, j'aime passer du temps avec elle mais de là à la voir en dehors de nos petites entrevues coquines... Cela dit, c'est peut-être la dernière fois qu'on sera tous les deux au même endroit.

- Merde, je suis désolée Law, oublie ça... c'est très bien comme ça. Je suis vraiment une imbécile.

- Non !

Mais c'est pas possible ! Je suis pourtant un pro dans l'art de fermer ma gueule mais depuis ce matin ça sort tout seul ! Je dis quoi maintenant ? Elle est en train d'attendre que je continue, mais je sais pas quoi dire de plus moi !

- Hum... c'était peut-être un peu trop, un peu trop tôt, mais comme on ne sait pas si on va se revoir... j'ai bien compris que tu ne voulais pas avoir d'attaches, t’es un pirate... je te propose autre chose. Après le petit-déjeuner nous retournerons tous les deux à nos affaires respectives, et dans deux jours vers 19h on se retrouve quelque part pour passer un peu de temps ensemble en dehors d’un lit... ça te convient ? Tu en aurais envie ?

- T’es en train de me filer un vrai rencard là ?

- Oui... je sais que ce sera peut-être le seul... alors je ne compte pas passer à côté de l'occasion. Et toi ?

Je sais pas si c'est une bonne idée, pourtant je sens dans mes tripes que j'en crève d'envie. Si c'est la dernière fois qu'on peut se voir je serais complètement con de pas accepter.

- Et qu'est-ce que tu proposes ?

Son visage s'illumine tout à coup, comme si elle venait d'apprendre la plus belle des nouvelles. Elle me touche tellement, elle tire sur des cordes que je ne pensais pas avoir. Peut-être qu'elles sont apparues au moment où elle est apparue.

- Je ne sais pas encore, je dois y réfléchir, je me charge de tout, tu auras juste à te pointer à 19h devant cet hôtel d’accord ?

- Ok. Ne sois pas en retard j'ai horreur de ça.

- Aucune chance !

Elle est tellement radieuse c'est fou. Il pourrait pleuvoir à torrent dehors que j'aurais l'impression de prendre le soleil.

 

Finalement la matinée se passe, on mange, on discute et on se quitte. On se retrouve devant l'hôtel, cette fois je m'en vais pas sans me retourner, on se prend les mains et on se regarde, je serre ses doigts dans les miens. J’ai envie l’embrasser mais je me retiens, ce serait franchir une certaine limite que je ne veux pas franchir justement.

- À après-demain ici à 19h...

- Oui c'est ça, prend soin de toi entre temps. 

Je la regarde qui s'en va en zigzagant entre les gens le nez baissé. Je me retourne et pousse un profond soupir, je lève le visage vers le soleil, j'ai vraiment passé un merveilleux moment. Je dois me rendre à l'évidence... elle me plaît, je veux dire elle me plaît au-delà de son apparence physique, au-delà du fait qu'elle soit célèbre. Liv me plaît, parce qu'elle est lumineuse et drôle, parce qu'elle est franche et un peu rebelle. Elle a ce petit grain de folie assumée qui rend une fille irrésistible à mes yeux. J'aimerais être aussi détendu qu'elle, malheureusement c'est impossible.

 

-Liv-

 

J'attends de tourner dans la rue et je saute de joie, les gens me regardent étrangement mais je m'en fiche ! Law a accepté de sortir avec moi ! J'ai tellement de chance. Il faut que je prépare quelque chose de fantastique ! C'est un pirate, il doit vivre et voir des choses extraordinaires tous les jours. Il va falloir que je me surpasse. Je décide de me rendre dans l'office de tourisme le plus proche. J'en ressors des brochures plein les poches. Je retourne à l'hôtel, comme la première fois j'appelle Cloé.

- Ouaip !

- Tu peux déverrouiller la porte je vais passer.

- C'est bon.

J'ouvre la porte et passe pour me retrouver dans ma chambre en compagnie de mon amie. Je laisse tomber mon sac à dos de mon épaule.

- Bon rien qu'à voir ta tête j'en déduis que ça s'est bien passé.

- C'était fabuleux ! Encore mieux que la première fois. Il est... je tourne sur moi-même, fantastique !

Je me jette sur mon lit.

- Qu'est-ce que t'as, t'es amoureuse ?

- Carrément oui !

Oui ! Mille fois oui ! Je suis amoureuse de Trafalgar Law, je me fiche de ne l'avoir vu que quelques heures. Ça a suffi ! Ce matin quand il m'a fait l'amour tout en douceur j'ai bien senti qu'entre nous il y a plus que de l'attrait physique. Il s'est inquiété de ma santé. Sous ses airs de grand glaçon se cache quelqu'un de plutôt chaleureux et gentil.

- Je lui ai proposé un vrai rencard...

- Comment ça un vrai rencard.

- Qu'on se voie ailleurs qu'à l'hôtel et pour autre chose que du sexe.

- Il a accepté ?

- Pas immédiatement mais oui !

- Il a hésité ?

- Je crois qu'il n'est pas très doué pour ces choses-là.

- Arrête, tu es Liv Valentine, n'importe quel homme sauterait immédiatement sur l'occasion et Monsieur hésite ! T'es trop gentille, à ta place je l'aurais dégagé.

Quelle femme tyrannique cette Cloé, je comprends que ça n'ait jamais marché avec personne. Elle est trop dure pour l'amour.

- Du coup nous avons rendez-vous après demain à 19h devant l'hôtel. Je peux pas le faire venir ici avec la marine qui grouille de partout.

- T'es vraiment incroyable... il fallait que ce soit un pirate... et que ce soit ce pirate.

- Qu’est-ce qu’il a de plus que les autres.

- Une très grosse prime qui à mon avis ne va pas cesser de croître… Il va continuer à faire parler de lui je le sens. Tu es sûre de vouloir te lancer là-dedans ?

- Ça ne se contrôle pas ma petite Cloé... L'amour a ses raisons que la raison ignore !

Je me redresse.

- Viens plutôt m'aider à choisir quoi faire !

Je l'entends qui soupire mais elle s’approche finalement pour se joindre à moi sur le lit. On épluche les prospectus, j'en retiens plusieurs quand soudain j'en vois un qui m'attire tout particulièrement. C'est parfait !

- Non Liv ! Tu ne vas pas le faire monter avec toi sur ces instruments de mort ! T'es une grande malade sur ces engins-là.

- Au moins il vivrait des sensations fortes.

- Il aura fait une crise cardiaque dans les cinq premières minutes et tu trimballeras un cadavre pour le reste de ta super soirée.

- Dis pas n'importe quoi c'est un pirate il en a vu d'autres !

- Non Liv... personne ne peut prétendre avoir vu la mort dans le blanc des yeux tant qu'il n'est pas monté à moto avec toi.

- Mais regarde c'est parfait ! Une belle promenade dans la montagne ou le long des falaises.

- Tu roules tellement vite qu'il pourra même pas voir le paysage et si vous finissez pas tous les deux à la mer ce serait un miracle.

- Je pense que c'est une excellente idée ! Regarde on part du point A, on s'arrête sur les falaises pour pique-niquer au coucher du soleil puis on redescend vers ceci ! Le point B !

- Une fête foraine permanente ? Elle me regarde en levant un sourcil, c'est pas un peu cliché ton truc.

- Si et c'est ça qui est drôle !

- Tu crois qu'il trouvera ça amusant.

- Je crois qu'il est du genre à se renfrogner pour tout, même si ça lui plaît.

Je ris, c'est décidé je l'emmène faire une virée à moto et on passera la soirée à la fête. On mangera des cochonneries et on fera des manèges à sensations.

- Tu crois que je devrais prévoir un hôtel pour le soir !?

- Surtout pas ! Tu lui as dit « pour autre chose que du sexe » donc pas de sexe ! Respecte ta parole sinon il s'attendra toujours à avoir ton cul !

- C'est quand même dommage, peut-être qu'on se reverra plus...

- T'as qu'à lui filer le planning de la tournée...

- Quoi ?! Ça va pas ?! Do m'assassine si je fais ça !

- Il en saura rien si c'est juste pour Law, qu'il sache où tu seras et quand tu y seras. En plus tu pourras voir s’il tient un peu à toi, s’il se pointe régulièrement ce serait un bon indice.

Elle me met un coup de coude dans les côtes. Elle a raison c'est vraiment pas bête, j'y avais même pas pensé.

- Allez, ce serait pas la première fois que tu fais quelque chose d'interdit. Tu fais que des trucs que t’as pas le droit de faire et là tu flippes pour un petit bout de papier.

- T'as raison je vais lui donner mon planning !

Je suis tellement pleine de courage et d'entrain. J'arriverai jamais à me contenir pendant tout ce temps. Heureusement que j'ai beaucoup de choses à faire.

- Demain tu seras très occupée pendant que le reste de l'équipe ramène tous les instruments et les décors au bateau, toi tu auras une journée somme-toute très classique, plusieurs interviews et séances photo et ton spot sport évidemment, peut-être aussi une apparition publique pour signer quelques autographes mais pas sûr, ça dépendra du bon vouloir de Do.

- Oui tout ce que tu veux...

Je ne l'écoute plus. Je rêvasse.

 

- Law-

 

Depuis hier je me traîne partout comme une âme en peine, sauf que j'ai pas l'air en peine, non, d'après les gars j'aurais la tête d'un type un peu niais. Il faut que je m'occupe mais dès que je commence un truc je foire tout parce que j'arrive pas à me concentrer. J'arrête pas de me demander si j'ai pris la bonne décision... j'ai peur de regretter... pas de l'avoir vue ; je sais que je vais passer un bon moment, non, regretter de ne plus pouvoir la voir justement. Je suis en train de m'attacher je le sens bien. Pourquoi ça s'est fait si vite. Maudite chimie hormonale ! Nous sommes extrêmement compatibles, c'est normal que j’aie envie de la revoir. Ça passera une fois qu'on sera reparti. Tsss... c'est ça Traff raconte-toi de gros mensonges ! Tu sais très bien que ça passera pas... Tu l'as vue une fois, tu lui as à peine parlé et elle a hanté ton esprit pendant les deux mois suivants ! Sincèrement... je suis déjà en plein dedans... Je vais pas passer à autre chose. Il faudrait que j'arrête tout ! Que je lui dise que je veux pas de cette relation entre nous. J'en ai vraiment pas besoin, j'en ai envie mais pas besoin. Ce serait quoi notre relation à elle et moi ? On ne sait jamais où l'autre se trouve. Il pourrait se passer des années entre nos entrevues... y a rien à faire c'est clairement voué à l'échec... je veux pas avoir à me préoccuper d'elle. J'ai de grandes choses à accomplir. Je veux pas qu'elle souffre à cause de moi. On a aucun avenir elle et moi, demain j'irai à ce rendez-vous, j'en profiterai un maximum puis la vie se chargera de nous séparer une bonne fois pour toute. Et si par le plus grand des hasards nous nous revoyons, je lui dirai que ce n'est pas possible, qu'il ne pourra jamais y avoir autre chose que du sexe entre nous, ça mettra sûrement un terme à notre petite histoire mais tant pis ça vaudra mieux pour nous deux.

Je soupire, c'est quand même triste parce que je l'aimais vraiment bien… Liv.

 

C'est le grand soir ! Il est 19h20, elle est déjà en train de m'attendre devant l'hôtel. Je lui avais bien dit, de pas arriver en retard. Elle porte un jeans bleu taille haute d'excellente facture qui souligne sa taille à la perfection, j'ai bien envie de la regarder marcher par-derrière tiens, je souris à mes propres insinuations graveleuses, elle me rend vraiment chelou. Un tee-shirt blanc classique mais furieusement efficace, un manteau style aviateur noir qui lui donne une dégaine de jolie aventurière, une casquette de la même couleur et une paire de lunettes de soleil brune. Ses cheveux sont tressés sur le côté, des mèches rebelles s'échappent pour venir encadrer son beau visage. Elle est très légèrement maquillée, eye-liner et mascara, pas de rouge à lèvres des fois que nous nous embrassions j'imagine. Mon cœur bondit dans ma poitrine à cette pensée. On s'est déjà embrassé plus d'une fois mais dans ce contexte ce serait pas pareil.

J'attrape sa tresse et la fait glisser entre mes doigts.

- Tu m'attends depuis longtemps ?

- Law ! Salut ! Non je viens juste d'arriver.

Menteuse... je suis sûr que tu es là depuis un petit moment. Elle est radieuse, est-ce que de me voir peut réellement rendre quelqu'un aussi joyeux ?

- Alors où vas-tu m'emmener ?

- Ha ha, c'est une surprise !

- Je n'aime pas vraiment les surprises.

- C'est pas de chance... parce que je ne te dirai rien.

- Vilaine fille...

On se regarde, l'espace d'un instant nos corps sont comme violemment attirés l'un par l'autre. Me jambes tremblent. J'ai envie d'elle. Je résiste. Elle me prend par le bras et nous commençons à marcher dans la ville. C'est drôle de voir que des gens me reconnaissent moi mais que personne ne la reconnait elle. Je vois très bien les regards de ceux qui ont déjà vu mon affiche de recherche, ils s'écartent de nous ou changent carrément de trottoir.

- Et bien... tu es si effrayant que ça ?

- Je n'ai pas très bonne réputation... je souris, ça me fait un petit quelque chose de vivre ça avec elle à mon bras.

Nous marchons un petit moment en discutant des choses que nous avons faites ces deux derniers jours. Elle arrive à me faire rire, y a peu de gens qui peuvent s'en vanter. C'est comme si le temps ne passait pas vraiment, comme s'il se dilatait autour de nous. Elle fixe mon profil, elle n'arrive pas à détacher ses yeux de moi, je fonds. Elle est vraiment mignonne avec son regard bleu de merlan frit. Je me tourne vers elle, elle se remet immédiatement à regarder devant elle en resserrant ses doigts autour de mon sweat.

 

Nous sortons de la ville. Pourquoi est-ce qu'elle m'emmène aussi loin, j'aime vraiment pas ça, si ça se trouve c'est un piège ? Je m'arrête net.

- Sérieusement Liv-ya où est ce que tu m'emmènes ?

- Regarde c'est juste ici. Elle pointe du doigt une espèce de garage devant lequel sont alignées une dizaine de motos.

Je suis vraiment trop con, comment j'ai pu imaginer qu'elle puisse me vouloir du mal. Enfin... à voir les engins devant moi je peux quand même émettre quelques doutes.

- Des motos ? Je t'arrête tout de suite Liv-ya, je ne sais pas conduire ces trucs-là moi.

- Peut-être, mais moi je sais !

 

Mon dieu ce qu'elle peut être sexy quand elle est sûre d'elle comme ça. Son regard, son sourire... Mes yeux glissent à nouveau sur les véhicules. Elle est sérieuse... je ne sais pas pourquoi mais ça me fait froid dans le dos, je me surprends à reculer d'un pas.

- Allez ne soit pas intimidé, je conduis extrêmement bien. Elle m'attire à l'intérieur de la boutique. Je regarde autour de moi et ce que je vois me laisse un peu perplexe. Il y a sur les murs des dizaines de posters de femmes très sexy sur des motos qui, je dois bien l'avouer, le sont tout autant, mais si elles avaient un accident elles finiraient en charpie, elles sont à moitié à poil. Soudain j'en vois une qui m'attire, je reconnais cette silhouette, ce regard bleu et ses cheveux blonds, c'est elle !? C'est Liv-ya. Elle est assise sur une énorme moto sombre, un casque sous le bras et une main ramenant en arrière des mèches de cheveux échappés de sa tresse. Je me tourne vers la "vraie" Liv, comment les gens font-ils pour ne pas se rendre compte que c'est la même personne. C'est pourtant évident ! Sur le poster elle est en maillot de bain et en pantalon de cuir, toutes ses formes étant parfaitement moulées. Je déglutis...

Le gérant de l'agence de location s'approche de moi et me pose une main massive sur l'épaule qui me donne l'impression de m'enfoncer dans le sol de plusieurs centimètres. Je me tourne, il est vraiment imposant. Il ne jette même pas un coup d'œil à Liv juste derrière lui. Il ne l'a même pas salué, elle est comme invisible à ses yeux.

- Si une seule de ses gonzesses sait réellement conduire une moto je veux bien louer des bécanes rose bonbon pour le reste de mes jours.

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi vous les affichez alors...

- Parce qu'elles sont bonnes.

C'est Liv qui a répondu.

- On peut rien te cacher ma p'tite, on est des gars, nous sommes faibles face aux belles femmes sur de grosses cylindrées. Pas vrai mon gars !

Il me met une tape dans le dos qui me décolle les poumons.

- Parlez pour vous... je tousse.

Je me détourne des posters et me dirige vers le comptoir, le gars passe son bras autour de mes épaules, me rapproche de lui et me murmure avec un air de conspirateur.

- Tu veux emmener ta jolie copine en virée ? La faire frissonner pour qu'elle se serre tout contre toi... mon salaud c'est une excellente idée, elle va te tomber dans les bras en moins de deux. Effet garanti.

- C'est vraiment pas sympa de lui dévoiler mon plan !

Il se tourne vers Liv. Elle est accoudée au comptoir avec nonchalance.

- C'est moi qui vais emmener mon joli copain en virée parce que JE suis celle qui sait conduire.

Il rigole et me lance son coude dans les côtes. Il va arrêter de me frapper lui, ça commence doucement à me mettre de travers sa familiarité entre bonhomme là.

- Vous me faites une blague tous les deux pas vrai.

Liv ne baisse pas les yeux et ne sourit même pas, moi non plus d'ailleurs, pourtant il cherche du soutien dans mon regard, il n'en trouvera pas. Le silence revient et il se glisse derrière sa caisse.

- Écoute zouzette, si t'es capable d’aller au point relais en moins de trente minutes non seulement je repeins toutes mes motos dans le plus éclatant des roses mais je renomme aussi ce bouiboui avec le nom qui te plaira.

- C’est quoi le record ?

- vingt-cinq minutes et quarante-six secondes

Une drôle de tension est née entre les deux, ils se jettent des éclairs, mais en même temps ils ont l'air de s'amuser.

- Je relève le défi.

- Je vais appeler mes potes du relais au moment où tu démarreras, ils vous attendront. 

Il sort un papier et le plaque devant elle.

- Remplis ça et file moi la caution.

- Y a pas de problème...

Je me rapproche d'elle et voit qu'elle signe "Olivia Warenger"

- C'est ton vrai prénom Olivia ?

Sa bouche s'étire lentement puis elle me fixe espiègle.

- Non pas du tout... C'est toi qui m’as appelée comme ça...

- Je t'ai jamais appelée Olivia...

- Ha si si je te jure, tu as dit quelque chose comme ça.

Son visage prend une drôle d'expression puis elle gémit.

- Oooh Liv-ya...

Je me crispe, c'est une imitation de moi pendant qu'on faisait l'amour ça !?

- Je m'en souviens très bien, j'aurais voulu mettre "c'est trop bon" comme nom de famille mais ça n'aurait pas été très crédible...

Putain ! J'ai à nouveau envie de me la faire, je serre les dents. Pourquoi ça m'excite tant quand elle me provoque. Regardez-la avec son petit air de friponne, elle sait très bien ce qu'elle fait. Nos regards se soudent l'un à l'autre, une tension s'exerce entre nous. J'ai envie de l'emmener dans un recoin pour lui mettre une bonne fessée déculottée. Mon ventre se tortille...

- Hé hoo ! Il me faut la caution aussi.

Elle se détourne et fixe le colosse.

- 150 000 berrys...

- Dac...

Elle prend son portefeuille dans sa poche arrière et en sort quinze billets de dix mille berrys. Qui se trimballe avec autant d'argent sur lui ! J'y pense, déjà la dernière fois, elle a payé la chambre d'hôtel avec une liasse de billet comme ça. Est-ce qu'elle est vraiment pleine aux as ?

- Merci ma petite dame !

- Je suis pas votre petite dame...

- Ça va faut te détendre c'est juste pour être sympa.

- Ça ne vous rend pas sympathique.

- Elle est pas facile votre copine.

- Elle sait ce qu'elle veut.

Je lui réponds ne le laissant toujours pas trouver en moi un complice ou un soutien pour ses blagues de merde.

- Bref ! Montre-moi tes bolides que je choisisse celui qui me mènera sur les routes !

Elle sort de la boutique et commence à regarder les différents modèles mais aucun ne semble la convaincre.

- T'as rien d'un peu plus nerveux, d'un peu plus piquant... je veux dire, celles-ci sont jolies mais je t'apprends pas que c'est pas avec ça que je vais faire frissonner mon joli copain.

Elle me fait un clin d'œil coquin qui me va droit au pantalon.

- T'es dure avec elles, elles sont très bien ! N'écoutez pas la vilaine fille mes chéries.

Il regarde autour de lui. Prenez un casque et venez !

 

- Liv-

 

Ce que je peux m'amuser, je sens que Law est en train de bouillir, en même temps il faut dire que je le cherche pas mal. J'ai choisi un casque pour moi et pour lui. Il a vraiment pas l'air rassuré. Je suis tranquillement le gérant jusqu'à l'arrière de la boutique où je découvre alignées les unes à côté des autres cinq motos d'un tout autre niveau.

- Et celles-là, elles le feront frissonner ?

- Celles-là me font même frissonner moi alors que je suis même pas encore dessus ! Où est-ce que vous les avez eues ! Elles sont magnifiques !

C'est exactement comme ça que je les aime, prédatrices et agressives, la ligne vive et sexy. Ce sont de vraies merveilles, ce que je peux avoir hâte de poser mon derrière dessus.

- Je prends la noire ! 

- Très bien je vais chercher les clefs.

Je parcours la moto du bout des doigts, elle est tellement canon ! Elle ressemble à un félin en train de courir. Je pose ma main sur la selle.

- Prêt ?

- Il faut bien...

- Allez ça va bien se passer tu verras, je suis une excellente pilote, sans vouloir me vanter, tu ne prends presque aucun risque en montant derrière moi.

- Presque ?

- Ça reste une moto... 

- Et voilà les clefs de ma petite beauté sur roues.

Je les attrape au vol.

- Il faut me la ramener demain avant-midi. Je le vois qui tourne les talons nous laissant seul Law et moi. Je dépose mon sac à dos dans le coffre arrière.

- Allez Law met ton casque on va y aller ! Je l'aide à le mettre puis j'enfile le mien et des gants que je sors de mes poches, je ferme ma veste et je suis paré !

- Attendez ! Mon gars tiens met ça ! Le gérant est revenu avec un manteau renforcé pour Law, c'est pas con.

J'attends qu'il ait fini de se préparer.

- Cette fois c'est la bonne, on y va ?

- On y va.

Je monte sur la moto, au moment où mes fesses touchent la selle je sens déjà une vague d'excitation qui me submerge, ça va être le feu ! J'en ai les mains qui tremblent.

Il s'installe derrière moi, je lui explique où mettre ses pieds et comment se tenir.

- Si je bouge tu bouges comme moi et détend-toi !

Il m'enlace et se colle un peu à moi c'est très agréable. 

- Allez bonne balade les amoureux à demain ! Et tu te rappelles, pas une égratignure !

- Elle sera comme neuve !

Je démarre, elle fait un bond en-avant comme un cheval fougueux. Oula faut être sacrément délicat avec cette beauté. J'adore entendre le moteur tourner.

- J’APPELLE LE RELAIS !

 

 

Law

 

La moto avance d'un coup, je serre Liv un peu plus fort contre moi. Le moteur fait un boucan du diable. Elle dit être une excellente pilote. Je lui fais confiance. Elle démarre à toute berzingue en soulevant la roue avant, je suis sûr qu'elle se marre, moi je n'ai qu'une certitude : je vais mourir. 



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Merci d'avoir lu, j'espère que vous avez passé un bon moment, on se retrouve dans deux semaines pour la suite. kiss






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