Chat alors...

Chapitre 25 : Le retour du paladin

3710 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 20/11/2022 23:10

L'équipage était de retour sur le navire. Ils trouvèrent Minu dans un état hybride entre une intense tristesse et une colère noire.  

Zoro et Franky l'observaient, espérant que cette dernière ne prendrait pas le pas sur le reste. 

Ils avaient tous étalé leurs trouvailles sur la table de la cuisine et les découvertes avaient été de plus en plus dures pour la jeune fille. 

Plusieurs d'entre eux avaient eu un gros coup de cœur pour un objet et l'avaient immédiatement acheté sans se poser plus de questions. En réalité, ils venaient tous de chez elle. 

- Les vendeurs nous ont bien certifiés que ces objets étaient là depuis plus de dix ans... comment est-il possible que nous ayons acheté des objets qui proviennent de ton île Minu ? S'enquit Nami. 

- Je ne sais pas, répondit-elle, soucieuse, le chemin des âmes est complexe, les objets peuvent attendre longtemps avant de se manifester pour quelqu'un. Ils apparaissent alors comme une évidence. 

- D'accord mais pourquoi nous ? Poursuivit Nami. 

- Peut-être parce que nous côtoyons Minu au quotidien, proposa Robin.

- Ce n'est pas impossible, certains se laissent prendre par n'importe qui mais d'autres, qui ont connu l'amour profond de leur créateur, ne s'accordent pas avec des gens au hasard. Tous ces objets vous ont choisis, vous les avez payés, ils sont à vous. 

- Je crois que le mien est à toi, dit Brook, le vendeur m'a dit que personne n'arrivait à tirer le moindre son de ce guquin*. 

L'instrument était en bois sombre, sobre et lisse, l'artisan qui l'avait fabriqué n'était pas réputé pour son amour des fioritures et autres décorations. 

Minu sourit. C'était un autre objet spécialement fabriqué pour elle, un instrument qui ne pouvait sonner qu'en y glissant son âme. 

- Toi tu y parviendras, tu es la seule autre personne en dehors de moi qui peut en jouer.

- Comment ? continua-t-il. 

- Et bien, demande-toi ce que nous avons en commun. 

Le squelette regarda un long moment l'instrument, s'il avait eu un cœur celui-ci aurait battu la chamade, car il était pratiquement tombé amoureux de ce dernier au premier coup d'œil. 


Robin tenait tout contre elle un carnet relié de cuir bleu que Minu avait longuement observé avant de le lui rendre.

Nami quant à elle avait trouvé dans un magasin de vêtements un foulard noir tout ce qu'il y a de plus banal. En le touchant dans l'étalage, elle avait immédiatement eu envie de l'acheter et de l'adopter. 

Minu lui apprit que de tous les objets qu'ils avaient rapportés celui-ci était celui qui avait le plus de "valeur", le guquin n'ayant pas de prix. 

- Il vient de chez une tisserande qui descend régulièrement dans la basse forêt hantée, elle y ramasse du bambou puis retourne chez elle, elle les effile, puis les file, elle les tisse, puis les teint. Ça prend un temps infini. Elle ne peut proposer que quelques étoffes par an. 

Sanji, lui, avait acheté un couteau à la lame marbrée de noir magnifique et au manche de bois sombre. Il coupait comme un rasoir malgré les années passées dans l'oubli. 

Zoro serra les doigts sur le sac en papier qu'il tenait à la main. Il se demandait si l'objet qu'il contenait venait lui aussi de l'île natale de Minu. 

- Et toi qu'est-ce que tu as rapporté ? Lui demanda-t-elle avec douceur. 

Il rosit. 

- Non c'est rien du tout, je... c'est pour toi en fait... je... je l'ai vu et j'ai pensé à toi... 

- N'en dis pas plus tu me montreras ça tout à l'heure, d'accord ? 

Elle lui fit un tendre sourire. Il acquiesça, elle avait vraiment un sixième sens pour le comprendre. Elle devinait sans mal qu'il ne voulait pas qu'elle découvre son cadeau devant tout le monde. Pas que ce soit un truc embarrassant, mais il préférait ne pas en faire étalage. 

- D'après toi, comment tous ces objets se sont-ils retrouvés ici ? Demanda Robin pour que tout le monde passe à autre chose. 

- L'île a sûrement été pillée quand j'ai été enlevée. 

- Pourtant tu m'as bien dit que ton grand-père vendait de l'artisanat non ? 

- Oui mais il n'aurait jamais vendu ça, elle jeta un coup d'œil vers la lance qui trônait contre le bastingage et l'instrument de musique, ce sont des objets d'apparat qui me sont entièrement dédiés, comme je l'ai dit à Zoro un peu plus tôt, cette lance aurait dû m'être remise lors de ma prise de fonction officielle en tant que prêtresse Nekomata pour mes quinze ans, pareil pour le guquin. 

- Comment peux-tu en être sûre ? 

- Le poinçon sur la lame, c'est le sceau de la grande galerie, l'endroit où sont entreposées toutes les possessions des anciennes nekomata, or je ne les y ai jamais vu. 

- Je vois, il n'y a donc pas de doute possible. 

- Non, aucun.  


Luffy était plutôt agité, en fait il était en train de mourir de faim, il pressa donc Sanji pour que ce dernier prépare un repas.

L'équipage se dispersa et chacun retourna à ses occupations.

La petite femme chat était dans la buanderie lorsque quelqu'un entra dans la pièce derrière elle. 

Ses douces oreilles pivotèrent. 

- Il est à toi Brook... 

- Ha... Je vois que tu sais déjà de quoi je voulais te parler. 

Il rit, un peu gêné, en se passant une main dans l'afro. 

- Assieds-toi et aide-moi à plier le linge. Tu veux bien ? 

- Heu... d'accord. 

Il attrapa un panier retourné et s'assit dessus, Minu en poussa un autre devant lui plein de chaussettes à mettre ensemble. 

- J'aurais préféré plier des petites culottes.

La jeune femme rit avant de lui répondre. 

- Je me doute. 

Ils restèrent un moment dans le silence. 

- Minu, tu es sûre que tu ne veux pas le récupérer, demanda-t-il doucement. 

- Non je n'y tiens pas, je n'ai pas joué depuis douze ans et je n'étais même pas douée, il sera bien plus heureux avec toi. 

- Mais... 

- Il t’a choisi, le coupa Minu, il était là, il t'a senti et il t'a choisi... ce n'est pas un hasard, ce n'est pas un miracle, il a su trouver la seule autre personne au monde capable de jouer de lui. 

- Mais... 

- Je te le répète, je n'ai aucun talent pour ça, toi oui, il le sait... 

- Ça m'embête quand même... 

- Je peux comprendre ce que tu ressens, mais dis-toi bien que je ne l'avais jamais vu avant aujourd'hui, je n'ai pas d'attache avec lui hormis le fait qu'il vient de mon île mais ça s'arrête là. Vous vous êtes trouvés, accepte-le, s'il te plaît...

- D'accord. 

Ils restèrent un long moment dans le silence à plier le linge. D'abord les chaussettes, puis des torchons et quelques draps. Minu les changeait toutes les semaines. C'était paisible et relaxant, la mer remuait le bateau avec délicatesse, on entendait les mouettes qui criaient au loin et le lave-linge, fabrication de Franky, qui tournait dans le dos de Minu. Il lui avait également fabriqué un sèche-linge mais elle ne s'en servait presque jamais. Une des choses qu'elle préférait faire c'était étendre les vêtements sur les fils. La lumière entrait par plusieurs hublots, ça sentait bon le savon, l'adoucissant et le textile lavé de frais. Sur les étagères derrière Brook il y avait la réserve de draps pour les lits, de serviettes de toilette et sur celle du bas, de grosses couettes bien chaudes et moelleuses à souhait pour lorsqu’ils se trouvaient aux abords d'îles hivernales. 


Nami passa la tête par la porte. 

- Nous allons repartir, vous n'avez besoin de rien d'autre à terre ? 

Elle brisa le silence, sortant nos deux amis de leur bulle. 

- Non, je ne crois pas, repondit la femme chat. 

La navigatrice s'avança un peu plus à l'intérieur. 

- Tu sais Minu, je pense que la prochaine île sera la tienne. 

- Oui je le sens, mon âme tire, je suis comme aimantée à ma terre, plus nous nous rapprochons, plus je me sens attirée... 

La rouquine ne dit rien de plus et remonta sur le pont. Minu resta quelques instants silencieuse. 

- J'ai peur Brook. Je ne sais pas ce qui nous attend ou plutôt je le redoute.

- Dis-moi ce qui t'effraie Minu-chan. 

- Tu te souviens des esprits que j'ai fait passer ? Il se pourrait... que tous les morts y soient toujours. Que certains soient devenus complètement incontrôlables. Je suis un Yokaï et pourtant quelques-uns de mes congénères me terrorisent. L'idée de voir le fantôme de mon père m’emplit d'effroi. 

- Tu penses vraiment qu'il ne reste plus personne ? 

- Je n'en ai aucune idée. Et si ce n'est pas le cas, qu'est-ce que je pourrais leur dire ? Comment j'explique que je ne suis pas rentrée plus tôt ?

- Minu, le squelette se pencha au-dessus de la table et glissa les os de ses doigts sur son petit visage, je pense que personne ne se posera la moindre question, ils seront tous trop heureux de te retrouver. 

La demoiselle baissa le regard. 

- Je n'en suis pas si sûre...

Elle n'avait jamais vraiment été humaine à leurs yeux. Le seul qui la traitait vraiment comme tel, c'était son père et on le lui reprochait souvent.

 

La journée avança gentiment, un vent léger poussait paresseusement le bateau sur les vagues oranges qu'il fendait sans peine. Minu venait de finir d'étendre une lessive. Elle chercha Zoro du regard mais il n'était pas sur le pont, elle monta donc à la vigie où elle le trouva en train de s'entraîner. Elle se posa contre le chambranle de la porte et l'observa sans gêne. Elle aimait son dos puissant, sur ses épaules on pouvait apercevoir de nombreuses éraflures faites durant leurs étreintes. Elle déglutit. Elle aimait également voir le feu puissant qui l'animait. Cette chose que personne d'autre qu'elle ne pouvait apercevoir. Son âme était puissante, sortant complètement de lui, claire et coupante comme une lame de rasoir. Elle tendit son âme vers la sienne pour qu'elles entrent en contact. Elles se mélangèrent instantanément, comme une goutte d'encre dans l'eau. Zoro se tourna instinctivement vers elle et lui sourit. 

- C'est toi trésor, lui dit-il. 

- C'est moi, répondit-t-elle avec un sourire espiègle. 

Le bretteur la fixa un moment avec intérêt et une pointe de curiosité. 

- Qu'est-ce qui t'amène ici à cette heure un peu tardive ? Lui demanda-t-il en la suivant du regard alors qu'elle tournait autour de lui pour le détailler avec précision. 

- Je viens de finir d'aider Sanji à faire la vaisselle. 

Elle leva les yeux vers lui mais ne répondit rien de plus. Ses prunelles étaient rondes et pleines dans l'obscurité. 

- Minu qu'est-ce qu'il y a ? Continua-t-il légèrement agacé par le jeu de la demoiselle. 

- Tu m'as acheté un cadeau non ? 

Il sursauta et se crispa.

- Oui ou non ? Continua-t-elle, taquine. 

- Oui, lui répondit-il dans un souffle, tu... tu le veux maintenant ? 

- Si tu veux bien me le donner... 

Il se mit à chercher autour de lui en se grattant la tête ne se souvenant plus exactement où il l'avait mis. Puis il se dirigea vers ses affaires et fouilla dans les poches de sa veste verte. Il revint vers elle et lui tendit un tout petit sac en papier rouge avec des anses en raphia. Elle le saisit à deux mains et l'ouvrit avec application. À l'intérieur il y avait un écrin à bijoux. Elle posa le sac par terre et ouvrit la petite boîte rouge, à l'intérieur elle trouva une chaîne d'argent qui ressemblait à une corde. Elle la saisit et la souleva, apparurent alors devant son regard, deux pendentifs, l'un était un joli chat en argent assis avec élégance comme Minu le faisait souvent sous sa forme de chat, et l'autre, une sorte de grosse perle verte... Minu ne comprenait pas bien la boule. Elle questionna Zoro du regard. Il devint écarlate. 

- C'est un marimo dans de la résine... lui avoua-t-il en lui tournant le dos pour fuir. 

Il se sentait terriblement honteux de son cadeau, sur le moment ça l'avait amusé et il avait trouvé que c'était une très jolie idée. Maintenant qu'il le lui offrait il trouvait ça d'un ridicule sans nom, et si l'autre cuistot le voyait !? Il n'avait pas pensé à ça ! 

De son côté Minu avait chaud partout, surtout au niveau du cœur, c'était la première fois qu'elle recevait un cadeau, elle adorait ça. Elle aimait déjà l'objet plus que tout, à un point tel que son âme s'y accrocha dans la seconde. 

- Tu peux me le mettre ? 

Zoro se retourna, elle était adorable, souriant magnifiquement, les oreilles bien droites et pourtant des larmes coulaient le long de ses joues. Il la rejoignit à grandes enjambées et se pencha pour embrasser ses pommettes humides en prenant son visage dans ses mains. Il se sépara d'elle et attrapa délicatement le bijou. Elle lui tourna le dos et souleva ses longs cheveux noirs. 

À la vue de sa nuque blanche, un feu s'alluma au creux de son ventre. Le feu se propagea pour gagner la poitrine de la demoiselle quand elle sentit la caresse des doigts du jeune homme contre sa peau. Elle se retourna et plongea son regard dans celui de son amant. Il n'en fallut pas plus pour qu'ils se jettent dans les bras l'un de l'autre, il la souleva pour pouvoir rester debout et l'embrasser tout son saoul, il adorait s'abreuver à ses lèvres. Elle avait attrapé son visage et l'embrassait à pleine bouche, reprenant son souffle de temps en temps. Lui répondait sensuellement aux nombreux baisers par d'autres baisers. Ils embrassaient tout ce qui passait à portée. Zoro la colla un peu plus fermement contre lui. Il marcha ensuite lentement vers le canapé qui faisait tout le tour de la vigie et s'y assit, gardant la belle Minu à califourchon sur lui. Elle léchait maintenant sa gorge salée de sa petite langue légèrement râpeuse. Elle agrippait ses épaules nues, gémissant déjà sur la promesse qu'elle sentait au-dessous d'elle. Il glissa les mains sous sa petite robe légère et la lui enleva d'un seul geste, elle ne portait pas de culotte. Il vit rouge, il s'imaginait déjà baisser son pantalon et laisser la demoiselle s'occuper du reste à sa guise, il aimait sa fougue et la voir s'affairer au-dessus de lui. Elle ne manqua pas de faire ce qu'on attendait d'elle. 


Plus tard dans la nuit, le Sunny voguait toujours tranquillement sur les flots. Le ciel était parfaitement dégagé et la mer d'huile s'étendait à perte de vue. Il n'y avait plus de limite entre ce qui se trouvait au-dessus ou en-dessous. Minu s'était endormie sur Zoro dans la vigie. Elle avait la tête posée sur son épaule et lui la tenait toujours, le pantalon sur les chevilles. 

Elle se réveilla, des mèches de cheveux lui collaient au front. Elle rit de la situation. Zoro avait la tête posée sur le dossier du canapé et il dormait profondément la bouche ouverte. Une de ses oreilles pivota soudain vers un bruit qui n'aurait pas dû être là. Une vague gigantesque mouilla le pont du bateau, ce n'était pas normal, la mer était calme pourtant. Elle se précipita pour regarder par la fenêtre. Là, au milieu du pont se tenait une forme gigantesque. Sans chercher à comprendre, Minu prit sa forme hybride et se rua dehors, sautant de la vigie. Elle tomba de tout son poids sur l'intrus qui se protégea en la saisissant par la gorge. 

Un nuage qui masquait la lune passa, dévoilant le visage de son agresseur à Jimbei qui revenait de l'île des hommes-poisson où il avait eu à faire ses derniers mois. 

Il se retrouva nez à nez avec une gueule béante pleine de crocs acérés qui bavait une salive bleue vaporeuse. Il avait peur pour ses camarades, il frappa la bête sur le côté, l'envoyant voler quelques mètres plus loin. Pourtant elle ne fit pas un bruit. 

- Où sont les autres ? Questionna-t-il. 

- Ils dorment paisiblement... répondit-elle de sa voix grave, profonde et rocailleuse. 

Elle ne semblait plus vouloir se battre. Jimbei prit le temps de détailler le monstre. Elle était immense et deux étranges feux brûlaient aux bouts de deux longues queues. 

- Pourrais-je savoir qui tu es ? 

- JIMBEI !!! 

Un luffy sauvage lui sauta dessus pour le prendre dans ses bras, manquant de percuter l'hybride de plein fouet. Petit à petit tout le monde se présenta pour venir accueillir le paladin des mers. Minu le fixait avec intensité, il sentait si bon, de la salive coulait dans sa gorge comme une rivière. Les hommes-poisson lui avaient toujours fait cet effet là. Ils étaient tellement... appétissants. 

Zoro fut le dernier à se montrer, il était tout rouge d'une sombre colère, sa veste verte était d'ailleurs remise à l'envers. 

- Minu ! Cria-t-il. 

La demoiselle se fit toute petite, littéralement. Reprenant sa forme de chat. Il descendit de la vigie furieux, le petit chat baissa les oreilles et rangea sa queue entre ses pattes arrière alors que le bretteur fondait sur elle dans la nuit, la saisissant par le cou. 

- Bon sang Minu réveille-moi plutôt que de me laisser le bazar à l'air. 

La demoiselle ne pouvant pas parler sous sa forme de chat se contenta de le regarder avec un air vaguement amusé. 

- Heureusement que tu ne sais pas parler sous cette forme, je crois que je n'apprécierais pas ce que tu aurais à me répondre, dit-il. 

- Bref c'est pas grave. 

Il reposa la minette sur le sol et elle se frotta délicatement à ses jambes. 

- Pas la peine de me charmer pour te faire pardonner, lui dit-il les sourcil froncés. 


Tout l'équipage était empilé sur l'ancien grand corsaire qui riait à gorge déployée. 

- Ça faisait longtemps les amis, dit-il, comment allez-vous, vous tous ? 

Chacun y alla de sa réponse. Après quelques minutes il s'approcha de la petite boule de poils grise qu'était Minu et se mit à la caresser avec douceur. 

- Olala, tu es plus mignonne quand tu es toute petite comme ça. 

Elle roula sur le ventre pour des caresses plus avancées. 

- Minu, gronda Zoro. 

Elle ne l'écouta pas. Jimbei s'était assis en tailleur dans l'herbe et soulevait la petite chatte par dessous les pattes arrière alors qu'elle lui léchait le bout du nez. 

- Nous avons un chat maintenant capitaine ? Demanda-il à Luffy. 

- Oui c'est Minu ! Elle est jolie hein ! Répondit-il. 

- Adorable ! Son pelage et d'une douceur incroyable. 

- Oui hein ! On l'a adoptée il y a quelques mois un peu après que tu sois parti. 

- LUFFY ! Ne la traite pas comme une de nos possessions, elle ne nous appartient pas ! Rétorqua Zoro que le sujet avait tendance à mettre en rogne. 

- Quant à toi arrête de jouer les minettes et montre lui ta vraie tête ! Rappelle-toi ce qui s'est passé avec moi ! Adressa-t-il au chat en pointant vers lui un doigt accusateur. 

La demoiselle reprit donc sa forme humaine comme Zoro le lui avait demandé. 

Jimbei se retrouva donc face à une jeune femme nue comme au premier jour. 

- Bonsoir, lui dit-elle. 

- Bonsoir, répondit-il sans pour autant la poser à terre. 

Le reste de l'équipage était dans tous ses états, Nami hurlait après Minu de se rhabiller et la traitait d'exhibitionniste, en même temps elle savatait Sanji l'insultant de voyeur. Brook et Ussop se rinçaient l'œil avec discrétion. Franky, Robin et Luffy riaient aux éclats. Chopper était en train de courir en tous sens pour trouver quelque chose à mettre sur le dos de la belle demoiselle pour qu'elle ne prenne pas froid. Zoro sortit la robe de Minu de ses propres vêtements et la lui jeta au visage. 

- Habille-toi à la fin ! 

Elle se retourna, les queues gonflées et les poils des oreilles hérissés. 

- Il faudrait savoir ce que tu veux ! 

Elle enfila cependant la robe après que Jimbei l'ai reposée. 

Elle se tourna vers lui et se pencha en avant. 

- Bonsoir, je m'appelle Minu et je suis un nouveau membre de l'équipage, je suis plus que ravie de faire ta connaissance. 

- Moi de même, répondit l'homme poisson, il s'inclina à son tour. 

- SANJI !! Prépare nous un banquet pour fêter le retour de Jimbei ! 

- Tout de suite capitaine ! 


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