Once Upon A Time ~ Livre 1

Chapitre 3 : Chapitre 3 - Le pont des trolls

5360 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a presque 7 ans

Il existe une ville dans le Maine… Ou tous les personnages des contes que vous connaissez sont piégé entre deux mondes. Victime d’un puissante malédiction… Une seule personne connait la vérité et une seule personne pourra rompre la malédiction. 

- Ne la perdait pas de vue ! Hurla un garde

- Elle est partie par là ! Hurla un autre garde

 

Une jeune femme courait dans la forêt essayent d’échapper aux gardes de la Reine. Elle possédait de longs cheveux bruns qu’elle avait tressés, un teint hâlé et des lèvres légèrement rouges. Elle portait une chemise blanche, par-dessus un gilet bleu avec une ceinture noire. Elle avait un pantalon noir avec un fourreau où s’y trouvait son épée et elle possédait des gants de couleur marron.

 

La jeune femme courait depuis un moment avant de s’arrêter devant un croisement. Entendant les gardes arrivés, elle décida de prendre le chemin de gauche. Dans sa cavale, elle ne vit pas le jeune homme avec qui elle entra en collision. La jeune femme atterrie au milieu des Lys rouge. Le jeune homme se redressa et s’approcha d’elle.

 

- Est-ce que ça va ?

- Je crois, les Lys ont amorti ma chute. Répondit la jeune femme

- Ta fleur chanceuse. Dit-il avec un petit sourire

 

La jeune femme regarda l’homme qui était en train de l’aider à se relever. Il était brun avec des yeux bleus et possédait un énorme chapeau.

 

- Vous devriez regarder où vous allez la prochaine fois. Que fuyez-vous ? Demanda le jeune homme curieux.

 

- Qui vous dit que je fuyais ? Demanda-t-elle en faisant mine de ne pas comprendre.

- Bien, pour commencer vous étiez en train de courir, ensuite votre regard est rempli de peur et pour fi…

 

Il fut coupé par des bruits de sabots qui s’approcher rapidement. La jeune femme paniqua, c’était les gardes qui arrivaient et elle devait faire vite si elle voulait avoir une chance de les semer. Le jeune homme quant à lui, était amusé par la situation, il allait parler mais la jeune femme fut plus rapide.


- D’accord, ravie de vous avoir rencontré, mais je dois partir. Dit-elle en commençant à partir

- À votre place, j’arrêterais de courir et je me cacherais pendant que j’en aurais encore l’occasion. Conseilla le jeune homme

 

À ces paroles, la jeune femme s’arrêta net. Elle se retourna lentement vers lui et le regarda avec méfiance.

 

- Pourquoi voudriez-vous m’aider ?

- Pourquoi devrait-il y avoir une raison ? Vous me faite confiance ?

- Non.

- Intelligent. Mais je crains que vous n’ayez pas le choix. Répondit-il

 

Elle allait lui reposer la question, mais se tut quand elle vit le jeune homme mettre un doigt sur ses lèvres et qui lui montra un des gardes qui se dirigeait où ils se trouvaient. Le jeune homme lui indiqua un endroit où se cacher. Elle acquiesça et se cacha derrière un des arbres.            

Le garde arriva et s’arrêta devant le jeune homme. Il lui demanda s’il avait vu la fille de la Reine en lui montrant un avis de recherche. Cet avis de recherche était un dessin de la princesse et expliquait qu’elle était recherchée et qu’une énorme récompense sera donnée à celui qui la trouve. Après un moment, le garde s’en alla.

 

- Vous pouvez vous montrer. Dit le jeune homme

 

La jeune femme lâcha un soupir de soulagement et sortie de sa cachette.

 

- Alors, on fuit la Reine, Princesse ? Demanda-t-il d’un air moqueur.

 

La princesse sourit sachant qu’elle avait été démasqué.

 

- Disons que c’est compliqué. Merci de m’avoir aidé. Dit-elle

- Où comptez-vous aller ? Demanda-t-il

 

Elle pensa un moment avant de répondre. Elle ne savait rien de cet homme, mais il l’avait aidé, même après avoir appris qu’elle était la fille de la Méchante Reine. C’était peut-être une raison suffisante pour lui faire confiance.

 

- Je dois rejoindre ma sœur, j’ai quelque chose pour elle. Répondit-elle

- Puis-je vous tenir compagnie ? Je pourrais être d’une grande aide. Dit-il

- Pourquoi devrais-je accepter la compagnie d’un inconnu ? Interrogea-t-elle avec amusement.

- Nous pouvons remédier à ça. Répondit-il


Avec un air moqueur, il enleva son chapeau et fit la révérence, avant de se présenter.

 

- Je suis Jefferson, ravi de vous rencontrer Princesse. Dit-il avec un sourire charmeur.

- J’ai un nom tu sais, c’est Amelia. Dit-elle en souriant.

***

La nuit était tombée à Storybrooke et Beth était en rendez-vous avec son petit copain chez Granny. Elle lui parlait de la journée de demain. Victor essayé de suivre la conversation mais il était distrait.

                                                                                                         

- Bon ! Où est-ce qu’on en était, tu veux avoir 15 enfants, c’est ça ? Dit Victor effrayé.

- Quoi ? 15 enfants ? Oh ! Non ! Je veux parler des 15 élèves que vous verrez demain. Mary Margaret m’en a parlé. Aller à l’hôpital fait partie de leur programme de bénévolat. Explique-t-elle

- Ouais, ouais c’est très intéressant le bénévolat pour eux. Dit-il distraitement, clairement plus intéresser par ce qu’il y a derrière elle.

- Mais évidemment, je ne veux pas avoir 15 enfants. Enfin je veux pas dire que je ne veux pas d’enfants. J’en veux ! Ça me plairait mais… Bien sûr c’est… Dit-elle embarrassée

Beth s’arrêta quand elle remarqua qu’il était plus intéressé à dévorer des yeux Ruby ou plus précisément ces fesses, plutôt que de l’écouter. Elle savait que les choses entre eux n’étaient pas faites pour durer. Après tout c’était sa mère qui les avait mis ensemble, selon elle ils étaient fait pour être ensemble, mais ce n’était pas le sentiment de Beth. Elle se sentait prisonnière et ne savait pas comment faire pour briser ses chaînes.

 

- C’est embarrassant… Dit-elle

 

Victor ne faisait plus attention à Beth. Mais il se concentra sur Beth quand il l’entendit appeler Ruby. Il l’a regardé avec un air désoler.

 

- Oui, Beth ? Demanda Ruby

- L’addition s’il te plaît. Dit Beth

 

 Ruby partit et Victor essaya de se rattraper.

 

- Beth je… Commença-t-il

- Non. C’est bon. Je… Je ne me sens pas bien. Je vais rentrer. Dit-elle en se levant.

 

Beth partit précipitamment, laissant Victor. 

 

Beth marchait dans la rue en direction de l’appartement qu’elle partage avec Mary Margaret, quand elle vit Emma dans sa voiture.

 

- Hey ! Ça va ? Demanda-t-elle

- Oh ! Ouais, ça va ! Ouais ! Dans ma liste des plans galère, dormir dans ma voiture n’entre même pas dans le top 10. Répondit Emma

- Tu dors là ? Demanda Beth choqué

- En attendant mieux, ouais !

- Tu as décidé de rester, pour Henry. Compris Beth en souriant doucement.

- Ouais, c’est ça. Dit Emma


Emma sortit de sa voiture.

 

- Tu fais quoi dehors si tard ? Demanda Emma

- J’avais un rendez-vous. Répondit Beth avec tristesse.

- Oh ! Je suis désolée. Tu vas rompre ? Dit Emma en comprenant que ça c’était mal passé.

- Je ne sais pas. C’est… Commença Beth

- Compliqué ? Coupa Emma

- Ouais. Si l’amour était facile nous l’aurions tous. Enfin, si la voiture te rend claustrophobe, il y a une chambre d’amis dans l’appartement de Mary Margaret et moi. Dit Beth

- Merci. Je suis pas douée pour le partage d’appartement. C’est pas trop mon truc ça. Je me débrouille mieux seule. Dit Emma

- Eh bien ! Bonne nuit. Et bonne chance avec Henry. Dit Beth

- Merci.

 

Beth partit vers l’appartement tandis qu’Emma remonta dans sa voiture.

***

Jefferson et Amelia marchèrent depuis un bon moment. Elle apprit qu’il avait grandi aux Pays des Merveilles et qu’il avait était le Chapelier avant de devenir un passeur de portes grâce à son chapeau magique. Quand la nuit fut tombée, ils s’arrêtèrent et firent un feu.

 

- Alors, pourquoi fuyais-tu la Reine ? Ne devrais-tu pas vivre au palais et épouser un prince qui t’aurais sauvé ? Demanda Jefferson curieux.

- Oh ! Sérieusement ? Dit-elle incrédule

- Tu sais la plupart des princesses n’ont pas besoin d’épouser un prince pour être heureuse. Et je suis capable d’être mon propre sauveur ! Poursuivit-elle avec fougue.

- Oh ! Vraiment ? Demanda-t-il avec un sourire narquois.

- Oui, vraiment ! Mais ce n’est pas grave sous-estime-moi. Tu ne seras pas le premier. Tu ne seras pas le dernier. Mais vous aurez tort. Affirma Amelia avec détermination.

 

À ces mots, Amelia et Jefferson se regardèrent profondément dans les yeux. Jefferson pouvait voir dans les yeux de la jeune princesse un regard remplit de détermination et d’espoir. Il devait admettre qu’il était impressionné par son courage. Cette princesse n’était pas comme les autres, elle était différente.

 

- C’est courageux de ta part. Dit-il avec douceur.

- Qu’est-ce qui est courageux ? Demanda Amelia

- Toi. Le fait de quitter tout ce que tu connais pour écrire ta propre histoire. C’est très courageux, la plupart des gens auraient peur d’abandonner leur confort pour le changement. Expliqua Jefferson

- J’ai peur, je suis même terrifiée. Mais c’est une bonne chose d’avoir peur. La peur est un super pouvoir, elle peut nous rendre plus rapides, plus intelligents et plus fort. Confia-t-elle

 

Jefferson observa la princesse qui fixa le feu, elle était perdue dans ses pensées.

 

- Tu es différente. Lâcha-t-il


Amelia tourna son attention vers lui en le dévisageant.

 

- Est-ce une bonne chose ?

- Oui. C’est une bonne chose, c’est même un atout. Répondit-il avec un petit rire.

***

Mary Margaret préparait trois chocolats chauds, pour Beth, Emma et elle. Elles discutèrent de leurs journées.

 

- Vous voulez que je fasse la lecture à un patient dans le coma ? Demanda Mary Margareth

- Henry pense que ça l’aidera peut-être à se rappeler qui il était. Répondit Emma

- Et d’après lui, c’était qui ? Demanda Beth

- Le prince Charmant. Annonça Emma

- Si je suis Blanche Neige… Il en a donc conclu que lui et moi… Compris Mary Margaret

- Il a beaucoup d’imagination et c’est ça qui est compliqué ! Il n’écoutera pas si je lui dis qu’il rêve. Il faut le lui démontrer. Jouez le jeu. Faites ce qu’il vous demande et peut-être qu’il verra que… Commença Emma

- Il verra que les contes de fées ne sont que des histoires, que ça n’existe pas l’amour au premier baiser, le coup de foudre et il ouvrira les yeux sur la réalité. Termina Beth

- C’est plus ou moins ça oui. Dit Emma

- C’est triste à dire mais ce plan est plutôt génial. On lui fait voir la réalité en douceur. Dit Mary Margaret

 

Emma donna le livre de contes de fées à Mary Margaret.

 

- Je lui ai promis que demain on se retrouverait chez Granny et que tu nous feras un rapport complet. Déclara-t-elle

- Bien. J’ai à préparer un rendez-vous important alors. Ça sera à moi de faire la conversation. Dit Mary Margareth

 

Emma, Beth et Henry était chez Granny. Ils attendaient Mary Margaret. Quelques minutes après, elle arriva.

 

- Il s’est réveillé ! Dit-elle

- Quoi ? Dit Emma incrédule.

- Je le savais ! Cria Henry

- Il ne s’est pas réveillé, réveillé. Mais il m’a pris la main. Expliqua Mary Margaret

- Il recouvre la mémoire. Déclara Henry

- Whale, il a dit quoi ? Demanda Beth

- Que je l’avais imaginé. Mais moi, j’ai pas rêvé. Je sais ce qui s’est passé. Dit Mary Margaret sûre d’elle.

- On doit retourner là-bas ! Il faut que vous recommenciez ! Dit Henry enthousiaste.

- Allons-y ! Suivi Mary Margaret

 

Mary Margaret et Henry se levèrent. Puis ce fut tour d’Emma et de Beth.

 

- Une seconde ! Vous allez quoi ? Demanda Emma incrédule

- Si la connexion s’est faite, si j’ai pu l’atteindre…

- Tu crois que c’est… Commença Beth

- Le prince charmant ? Non ! Bien sûr que non ! En tout cas, il m’a entendu. Pourquoi et comment ? Je ne sais pas. Coupa Mary Margaret

 

Mary Margaret sorti du restaurant laissant Emma et Beth choquées.

 

Arriver à l’hôpital, ils apprirent que le patient c’était réveiller et avait disparu. Regina arriva vers eux furieux.

 

- Qu’est-ce que vous venez faire ici ?

 

Elle attrapa le bras d’Henry.

 

- Et toi ! Je te croyais à la salle de jeux vidéo. Alors maintenant tu me mens ?

- Qu’est-ce qui s’est passé ? Quelqu’un a emmené l’inconnu ? Demanda Mary Margaret

- On n’en sait rien. Il est clair que sa perf a été arrachée mais il n’y a aucun signe de lutte. Annonça Graham

- Qu’est-ce que t’as encore fait ? Accusa Henry en dévisageant Regina.

- Tu crois que j’ai quelque chose avoir là-dedans ? Interrogea-t-elle incrédule.

- C’est curieux que le maire soit là ! Indiqua Beth

- On m’a appelé ! Je suis responsable en cas d’urgence. Répliqua sa mère

- Vous le connaissez ? Questionna Mary Margaret surprise.

- Je l’ai trouvé. Il y a des années, il était sur le bord de la route sans papiers. Je l’ai amené à l’hôpital. Expliqua Regina

- Madame Mills lui a sauvé la vie. Dit le Dr Whale qui rejoignit la conversation.

- Vous croyiez qu’il est en danger ? Demanda Mary Margaret

- En danger ? Cet homme est nourri par perfusion et est sous observation constante depuis des années… Honnêtement il faut le retrouver très vite ou en danger sera bientôt un euphémisme. Expliqua-t-il

- Alors arrêtons un peu de parler et cherchons-le ! Clama Mary Margaret

 

Emma était sur le point de partir, mais fut retenue par Regina.

 

- C’est déjà ce que nous faisons ! Restez-en dehors de ça ma chère. Et puis vous deviez vous tenir éloignée de mes enfants mais vous insistez.

- Alors tant pis je vais être obligée de l’éloigner de vous ! J’espère que mon chemisier vous plaît ? C’est tout ce que vous aurez. Shérif ! Il faut retrouver l’inconnu. Le Dr Whale a été clair ! Chaque instant est précieux ! Ajouta Regina

 

Regina prit la main d’Henry et attrapa le bras de Beth, qui allait répliquer, mais quand elle vit le regard d’Henry, elle vit que celui-ci ne voulait pas être seul avec leur mère ce soir.  Elle n’insista pas et suivait sa mère.

 

Whale regarda Beth partir. Ils n’avaient pas reparlé depuis l’incident chez Granny, et il se sentait mal, il n’avait jamais voulu qu’elle soit blessée. Graham sortit Victor de ses pensées.

 

- Hum ! Docteur, votre dernière visite remonte à quand ?

- Il y a environ 2 heures. Répondit-il

- Alors on va se baser sur ce délai.

 

Regina, Beth et Henry arrivèrent à la maison de leur mère. Henry se dépêcha d’entrée et de monter dans sa chambre avant que sa mère puisse lui parler.

 

- Je vais aller lui parler. Annonça Beth

Beth allait monter, mais Regina l’arrêta.

 

- Attends ! Toi et moi devons parler. Déclara Regina

- Et de quoi ?

- Tu le sais très bien. J’ai appris ce qui s’était passé entre le Dr Whale et toi. Annonça sa mère

- Ça ne te…

- Assez ! Vos problèmes de couples ne m’intéressent pas. Juste répare le ! Coupa Regina furieuse.

- Pourquoi est-ce que tu t’en soucie ? Demanda Beth incrédule

- Parce que je t’aime et je veux ton bonheur. Et le Dr Whale est un homme respectable, il est fait pour toi. Persuada Regina

- Et s’il l’était pas ?                                                                   

- Oh ! Et depuis quand tu sais ce qui est le mieux pour toi ?! Demanda Régina froidement

Regina se mordit la lèvre, elle ne voulait pas être aussi dure avec sa fille, mais elle était sa mère et était persuadée de savoir ce qui était bon pour ses enfants. Regina essaya de décrypter le regard que lui jeta sa fille, mais n’y arriva pas.

 

- T’as raison, je ne le sais pas. Mais comment pourrais-je le savoir si tu contrôles ma vie ?

- Je… Commença Regina visiblement perplexe par la question de sa fille.

- J’ai pas finis. Je sais que tu veux mon bonheur et celui d’Henry, mais je pense que tu t’y prends mal. Tu ne peux pas obliger Henry à s’éloigner de sa vraie mère, tout comme tu ne peux pas contrôler ma vie. C’est pas comme ça que l’amour fonctionne. Si tu veux vraiment notre bonheur, alors laisse Henry voire Emma et laisse-moi reprendre le contrôle de ma vie !

 

Sur ces paroles, Beth monta voir Henry laissant sa mère sans voix. En arrivant en haut des escaliers, Beth surpris Henry retourner dans sa chambre. Elle le suivit.

 

- Tu as tout entendu, n’est pas ? Dit-elle sachant déjà la réponse.

- Oui ! C’était impressionnant ! Je savais que tu étais elle ! S’exclama-t-il heureux.

- Elle ?

- Oui, Amelia ! Répondit Henry comme si c’était une évidence.

- Tu sais, il n’y a pas que Blanche Neige et le Prince Charmant qui sont tombés amoureux, toi aussi, tu as trouvé le véritable amour. Déclara Henry

 

Il sortit le livre de contes de sa cachette et chercha une page précise. Quand il la trouva, il montra à Beth.

 

- Tient ! Regarde ! C’est toi avec le Chapelier. Dit Henry en montrant une image.

 

Beth prit le livre et regarda l’image. Une jeune femme qui lui ressemblait étrangement était en compagnie d’un jeune homme avec un étrange chapeau. Celui-ci tenait un collier dans les mains. Regina leur demanda de descendre car le diner était près. Henry cacha le livre et ils descendirent.

***

Amelia se réveilla aux bruits des sabots qui arrivaient dans sa direction. En observant les alentours, elle s’aperçut que Jefferson n’était plus là et que sa sacoche avait été fouiller. Elle se leva rapidement et prit sa sacoche cherchant le collier, mais il n’y avait ni l’or ni le collier.

 

- Jefferson ?! Appela Amelia en espérant qu’elle se trompait, mais quand il n’y eut pas de réponse, elle savait qu’il ne reviendrait pas.

 

En ramassant ses affaires, elle rumina sur la façon dont elle allait faire la peau à cet idiot de voleur quand elle l’aura retrouvé. Des bruits de sabots s’approchèrent rapidement, la princesse n’eut pas le temps de courir, que les gardes de la Reine l’encerclèrent. Un des gardes descendit de cheval et sortit une longue corde afin d’attacher la fille.

 

- Trop tard pour t’enfuir ! La Reine te veut au château !

 

Un second garde descendit et l’attrapa pour qu’elle ne puisse pas bouger. Amelia gigota dans tous les sens.

 

- Lâcher moi ! Hurla-t-elle en se débattant.

 

Le garde eut du mal à la tenir en place et la princesse réussie à le mettre à terre. Une fois relâcher, elle sortit son épée et se battit contre les gardes. Mais les gardes étaient trop nombreux et Amelia se retrouva désarmée.

 

- Non ! Relâchait moi ! Clama-t-elle

 

Le garde était sur le point de la ligoter, lorsqu’il s’effondra avec un poignard dans le dos. Tout le monde se tourna vers le jeune homme qui avait lancer le poignard. Amelia le reconnut, c’était Jefferson. Il s’élança vers les gardes avec l’épée de la princesse qu’il avait ramassée. Les gardes la relâchèrent, Amelia ramassa une épée d’un des gardes et rejoignit Jefferson. Ils se battirent ensemble contre les gardes. Une fois que le dernier garde fut à terre, Amelia s’approcha de Jefferson avec colère et lui asséna d’un coup de poing au visage.

 

- Toi ! Tu m’as volé ! Je te faisais confiance ! Reprocha-t-elle

- Wow ! D’accord, je l’avais mérité. Dit-il en remettant sa mâchoire en place.

 

Amelia allait de nouveau le frapper, mais Jefferson lui attrapa ses poignets.

 

- Hé ! Tout doux Princesse, tu ne voudrais abîmer ces jolies mains.

 

N’arrivant pas à se libérer et se sentant légèrement vexé par ces paroles, elle le frappa au ventre avec son genou, l’obligeant à la relâcher.

 

- Ok ! Je suppose que celle-là aussi était mérité. Dit-il avec le souffle couper.

 

À ces mots, la princesse roula des yeux. Elle l’observa, ce demandant pourquoi il était revenu.

 

- Pourquoi es-tu revenu ? Questionna Amelia en penchant la tête sur le côté.

- Tu avais l’air d’avoir besoin d’aide là-bas. Répondit-il

 

Amelia lui fit un regard noir attendant la vraie réponse, sachant que ce n’était pas pour ça. Jefferson lâcha un soupir et se frotta le coup, visiblement gêner.

 

- Je… Je me sentais mal d’avoir fait ça. D’avoir trahi ta confiance. Confia Jefferson en la regardant dans les yeux.

- Je crois que ceci est à toi. Pourquoi as-tu besoin de poussière de fée ? Ajouta-t-il en lui donnant le collier avec un regard curieux.

 

Amelia pouvait voir dans ses beaux yeux bleus qu’il était sincère et qu’il se sentait mal. Elle prit le collier en lui souriant doucement.

 

- Cette poussière n’est pas pour moi, mais merci de me le rendre. J’ai eu beaucoup de mal à l’obtenir. Confia-t-elle

- Alors… Je suppose que tu vas reprendre ton chemin ? Dit Jefferson

- Oui, tu veux m’accompagner ? Après tout tu pourrais mettre d’une grande d’aide. Annonça-t-elle avec un sourire moqueur.

 

Jefferson lâcha un petit rire, avant d’acquiescer. Ils reprirent leur chemin. Ils s’arrêtèrent près d’une souche. Amelia sourit quand elle vit la jeune femme qui faisait les cent pas.

 

- Blanche ! Cria Amelia en courant vers sa sœur.

 

Blanche Neige s’arrêta quand elle vit Amelia. Elles se prirent dans les bras.

 

- Amelia ! J’étais tellement inquiète. J’ai cru que la Reine t’avait de nouveau capturé ! Confia Blanche.

- Elle a failli réussir, mais cette fois-ci j’ai eu de l’aide. Dit Amelia en jetant un coup d’œil derrière elle.

 

Blanche Neige suivit son regard et vit un jeune homme qui était adossé à un arbre attendant patiemment.

 

- Oh ! Je vois. Il est très mignon. Déclara Blanche avec un sourire en se moquant de sa sœur quand elle vit ses joues devenir rose.

- J’ai trouvé la poussière de fée. Dit Amelia en changeant de sujet.

 

Amelia sortit le collier de sa sacoche et la donna à sa sœur.

 

- Cela devrait t’aider, mais sache que tu ne pourras t’en servir qu’une seule fois. L’informa-t-elle

- C’est tout ce dont j’ai besoin. Dit Blanche en prenant le collier et le mettant à son coup.

- Ou vas-tu aller ? Questionna Amelia inquiète.

- Loin d’ici, où la Reine ne me trouvera pas. Tu ne veux toujours pas venir avec moi ? Demanda Blanche Neige avec espoir.

- Tu sais que je ne peux pas. Et je pense que tu ne devrais pas non plus. C’est ton royaume Blanche, tu devrais te battre pour le récupérer.

- Je ne peux pas, il faut que je parte. Dit Blanche tristement

- Mais je te promets que l’on se reverra. Continua Blanche

 

Sur ces mots, elles se prirent de nouveau dans les bras une dernière fois. Blanche Neige regarda Amelia rejoindre son ami et partirent.

 

***

Beth et Henry se trouvaient dans la forêt et rejoignirent Emma, Mary Margaret et Graham.

 

- Vous l’avez retrouvé ? Demanda Henry surprenant Emma et Mary Margaret.

- Non pas encore. Toi tu devrais pas être là ! Dit Emma en regardant Henry

- On est venu vous aidez. Déclara Beth

- Je sais où il veut aller ! Dit Henry

- Et d’après toi, c’est où ? Questionna Mary Margaret

- Il est en train de vous chercher. Affirma Henry

 

Le groupe était toujours en train de chercher l’inconnu dans la forêt.

 

- Vous l’avez réveillé, vous comprenez ? C’est vous qu’il a vu en dernier. Il veut à tout prix vous retrouver. Expliqua Henry

- Henry. C’est pas à moi qu’il pense. Il doit être en état de choc. Il est resté plongé dans le coma si longtemps ! Déclara Mary Margaret

- Mais il est amoureux de vous. Alors arrêtez de le poursuivre s’il vous plaît ! Et comme ça il pourra vous trouver.

- Tu dois rentrer chez toi maintenant, où est ta mère. Elle va me tuer c’est sûr et toi tu vas en baver et Beth aussi ! Dit Emma

- Les filles ! Appela Graham

 

Mary Margaret, Beth, Henry et Emma rejoignirent le shérif. Graham était penché sur le sol, il regarda le bracelet d’hôpital de l’inconnu.

 

- C’est quoi ? C’est… Commença Mary Margaret

- C’est bien du sang. Confirma Emma

 

Le groupe arriva près d’une rivière au niveau du pont du Troll.

 

- C’est pas vrai ! Il est où ? Vous le voyez ? Paniqua Mary Margaret

- Les traces s’arrêtent au bord de l’eau. Observa Graham

 

Mary Margaret éclaira le cours d’eau avec sa torche. Elle voit l’inconnu, jette sa torche et courut vers lui.

 

- Je l’ai vu. Il est là ! Oh non ! Annonça Mary Margaret

 

L’inconnu était évanoui dans l’eau, la tête à moitié immergée. Graham appela une ambulance et le groupe se précipitèrent vers l’inconnu. Ils le sortirent de l’eau et le ramenèrent sur la berge.

 

- Non non non non ! Non non non ! Je vous ai trouvé ! Ça va aller ! Paniqua Mary Margaret

- Les secours arrivent. Annonça Graham

- Tenez le coup ! Dit Mary Margaret à l’inconnu.

 

Mary Margaret commença le massage cardiaque. Puis lui fait de la respiration artificielle. Et l’embrassa. L’inconnu recracha de l’eau, il respira de nouveau. Mary Margaret lui attrape la tête.

 

- Vous m’avez sauvé. Dit-il en regardant Mary Margaret

- Elle a réussi ! Elle a réussi ! Elle l’a réveillé, c’est super ! S’enthousiasma Henry

- Oui. Elle a réussi ! Dit Beth

- Qui êtes-vous ? Demanda Mary Margaret

- J’en sais rien. Dit l’inconnu

- Ça va aller. N’ayez pas peur. Rassura Mary Margaret

 

L’inconnu fut ramené à l’hôpital. Le Dr Whale et les infirmières s’occupèrent de lui. Pendant ce temps Graham, Emma, Mary Margaret, Beth et Henry arrivèrent devant la salle d’urgence. Une femme arriva avec Regina et expliqua que l’inconnu s’appeler David et qu’elle était son épouse.

***

Amelia et Jefferson marchèrent dans la forêt.

 

- Voilà. Dit Amelia en se tournant vers Jefferson.

- C’est ici que nos chemins se séparent. Alors, heu… Bonne chance pour la suite. Ajouta Amelia

- Ouais Princesse, c’est ici. Où que tu ailles, fait attention. Si jamais tu as besoin… Commença Jefferson

- Tu me retrouveras. Termina Amelia avec sourire.

- Toujours. Affirma Jefferson avec un sourire sincère.

 

Jefferson s’approcha d’elle, il avait une fleur dans la main.

 

- Un Lys ? Interrogea Amelia en regardant la fleur rouge.

- Ta fleur chanceuse. Répondit Jefferson avec douceur en lui mettant la fleur dans les cheveux.

 

Avec un petit rire, elle le remercia.

 

- Il faut y aller. Au revoir Jefferson.

- Au revoir Princesse.

 

Ils se regardèrent une dernière fois dans les yeux, avant de s’éloigner l’un de l’autre. Ils n’eurent aucun besoin de mots pour exprimer ce qui faisait battre leur cœur, car c’était ici que leur amour vit le jour. C’est là qu’ils comprirent que peu importe ce qui les séparerait, ils se retrouveraient toujours…

 

***

Mary Margaret et Beth étaient dans leur appartement. Mary Margaret était assise dans les escaliers et Beth se préparer pour sortir, elle allait retrouver Victor. Il avait réussi à trouver le bon moment pour parler à Beth et lui avait demandé de le rejoindre chez lui. Beth ouvrit la porte et tomba sur Emma.

 

- Emma ! Dit Beth en attirant l’attention de Mary Margaret

- Je suis désolée de débarquer aussi tard. Est-ce que la chambre que tu me proposais est toujours libre ?

 

Beth et Mary Margaret se regardèrent en souriant puis invitèrent Emma à entrer.

 

Beth marchait dans la rue, elle se dirigeait vers l’appartement de Victor. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que quelqu’un l’observait.


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