Once Upon A Time ~ Livre 1

Chapitre 1 : Chapitre 1 - Il était une fois

1801 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus de 6 ans

Il était une fois… Une forêt enchantée où vivaient tous les personnages de contes. Nous les connaissons bien… Ou du moins, nous le croyons. Un jour, ils se trouvèrent piégés dans un monde où les fins heureuses n’existaient plus. Notre monde. Voici comment tout a commencé…

 

Dans une forêt enchantée, un cavalier traverse une pleine aride. Il rejoint un château abandonné où se trouvait une princesse reposant pour une centaine d’années dans un cercueil, au centre de la cour du palais. Elle possédait de longs cheveux bruns bouclés, un teint hâlé et des lèvres légèrement rouge. Elle portait une magnifique robe de couleur rose poudrée.  Le jeune homme s’approcha du cercueil et la regarda, il la trouvait tellement magnifique. Il l’embrasse et un souffle d’amour pur s’éleva soudain puis s’engouffra dans toute la forêt. Le sort qui avait emprise sur elle venait d’être brisé. La princesse se réveilla et haleta.

- C’est toi… Tu m’as trouvé. Murmura-t-elle en souriant.


- Je te l’ai dit princesse, je te retrouverai toujours. Dit-il avec un sourire moqueur. 


Ils s’embrassèrent de nouveaux et il l’aida à se lever. La princesse regarda autour et prit conscience de son environnement.

- Combien de temps ai-je dormi ? Que s'est-il passé ? Demanda-t-elle en se retournant vers son mari avec inquiétude. Il avait pris sa main et la guida rapidement vers son cheval.


- Nous devons nous dépêcher. La Reine va bientôt jeter sa malédiction. Dit-il en aidant sa femme à monter sur son cheval.


- Une malédiction ? Jefferson explique-moi. Demanda-t-elle en s’accrochant fermement à lui.


- Je t’expliquerai sur le chemin, ta sœur va avoir besoin de toi Amelia.

C’est ainsi que Jefferson et Amelia partirent au galop en se dirigeant vers le palais royal.

***


Deux jeunes femmes étaient dans une salle de classe, l’une avait des cheveux courts noir, un teint pâle et des yeux de couleur noisette, elle tenait un oiseau bleu dans ses mains. La seconde femme possédait de longs cheveux bruns, un teint hâlé et des yeux marrons, assise près du bureau lisant un livre, elle attendait patiemment que son amie ait fini son cours. Les élèves écoutaient attentivement leur maîtresse.

 

- Vous êtes en train de construire un nichoir, alors n’oubliez pas que c’est comme une maison, et surtout pas une cage. Les oiseaux sont libres et ils font ce qu’ils veulent. On le fait pour eux, pas pour nous. C’est loyal, un oiseau.

Elle passa sa main à travers la fenêtre et l’oiseau s’envola dehors vers son nichoir.

 

- Si vous les aimez et qu’ils vous aiment aussi, ils vous retrouveront toujours.

 

La cloche sonna signalant que le cours était terminé. Les deux jeunes femmes se préparaient à sortir quand Madame le Maire entra et se dirigea vers l’une des femmes.

 

- Où est mon fils ? Demanda-t-elle en claquant son sac à main sur le bureau.

 

- Il n’est pas avec toi ? On a pensé qu’il était malade. Répondit la jeune femme aux cheveux longs.

 

- Ne commence pas à la défendre Elizabeth Mills. Dit-elle en jetant un regard furieux à sa fille qui venait de parler. Puis elle se tourna vers l’autre jeune femme.

 

- Lui avez-vous donné votre carte de crédit pour l’aider à la retrouver ?

 

Beth s’aperçut soudain de la présence d’une jeune femme blonde qui était restée en retrait.

 

- Excusez-moi, qui êtes-vous ?

 

- Je suis sa… Commença-t-elle, mais elle fut rapidement coupée par le Maire.

 

- C’est la femme qui l’a mis au monde et l’a abandonné.

 

- Vous n’êtes au courant de rien, n’est-ce pas ? Demanda la femme blonde.

 

- Non, malheureusement, non. Répondit l’amie de Beth.

 

Elle regarda dans son portefeuille et vit que sa carte de crédit n’était plus là.

 

- Le petit malin… Je n’aurais vraiment pas dû lui donner ce livre. Murmura-t-elle

 

- C’est quoi ce livre dont je n’arrête pas d’entendre parler ? Demanda le Maire qui commencer à s’impatienter.

 

- C’est un vieux recueil d’histoires que je lui ai offert. Comme vous le savez parfaitement, Henry est un garçon spécial. Il est très intelligent, très imaginatif. Et, comme vous avez dû le remarquez aussi, il est solitaire. Je me suis dit que ça l’aiderait. Explique-t-elle

 

- Ce qui l’aiderait, ce serait de vivre dans la réalité. Ça, c’est perdre son temps. Dit-elle en s’en allant sans oublier de renverser une pile de livres.

 

Les trois jeunes femmes se sont mises à ramasser les livres.

 

- Désolée. Dit la femme blonde en regardant les deux femmes.

- Non, c’est rien. C’est rien, je crois que c’est en partie ma faute. Dit la femme aux cheveux court.

 

- En quoi ce bouquin peut l’aider ? Demanda la femme blonde.

 

- Les histoires nous servent à quoi, d’après vous ? Enfin, ce genre d’histoires, les contes. Si on les connaît tous, il y a une raison, bien sûr. Ils nous aident à appréhender notre monde. Un monde qu’on a parfois du mal à saisir. Vous savez, pour Henry, c’est pas toujours facile. Répondit Beth

 

- Ouais, ta mère est loin d’être cool.

 

- Oh, non, c’est pas seulement à cause d’elle. Commença Beth

 

- Il vit ce que les enfants adoptés vivent tous. Il se débat avec la question que se pose chacun d’entre eux un jour ou l’autre : pourquoi on n’a pas voulu de moi ? Pourquoi on m’a abandonné ?

 

Mary Margaret s’arrêta d’un coup en réalisant ce qu’elle venait de dire.

 

- Oh, pardon. Je suis désolée… C’était pas un jugement. C’était pas une critique envers vous.

 

- C’est rien. Répondit la femme blonde

 

- En fait, si Mary Margaret a offert ce livre à Henry, c’est pour qu’il ait cette chose si importante qu’on a tous besoin d’avoir dans la vie. De l’espoir. Ne croire, ne serait-ce qu’à la possibilité d’une fin heureuse, permet déjà tellement d’avancer. Expliqua Beth

 

- Je suis sûre que vous savez où il est. Dit la femme blonde.

 

- Je pense que vous le trouverez à son château. Dit Mary Margaret.

***

Blanche-Neige était en train d'accoucher, auprès d'elle se trouvait son mari, le Prince Charmant, sa sœur Amelia et Prof. Amelia essuya le front de Blanche-Neige qui crier de douleur.

 

- Je peux pas avoir mon bébé maintenant ! Cria-t-elle

 

- Faites quelque chose, Prof ! Hurla Charmant

 

- Ça va aller. Geppetto a presque fini, ça y est. Tu dois tenir. Annonça Amelia en essayant de la rassurer.

 

Geppetto entra dans la pièce et annonça que l'armoire était enfin finie. Des cris de bébés se firent entendre dans tout le château. Le bébé était né, Blanche-Neige le tenait dans ses bras.

 

- Mais l'armoire... Elle est... Elle n'est faite que pour un. Dit Blanche

 

- Alors notre plan a échoué. Au moins, on est ensemble. Dit Charmant

 

- Non. Tu vas la cacher. Tu vas la mettre dans l'armoire. Dit-elle

 

- As-tu perdu l'esprit ? Demanda Amelia

 

Blanche regarda sa sœur avant d'observer son bébé. Son cœur se brisa en y pensant mais elle savait que c'était le seul moyen. Le seul moyen pour que son bébé est une chance. Une chance de s'en sortir.

 

- Non, c'est la seule solution. C'est elle qui doit partir. Affirma-t-elle.

 

- Non, non, non. Tu ne sais pas ce que tu dis. Paniqua Charmant

 

- On n'a pas le choix ! Il faut qu'on ait confiance, elle reviendra un jour pour nous ! Il faut le faire pour elle, qu'elle ait au moins toutes ses chances. Explique-t-elle

 

Ils l'embrassèrent tous les deux une dernière fois avant que le Prince s'en alla la mettre dans l'armoire. Amelia consola sa sœur du mieux qu'elle pouvait, cette dernière pleurait à chaudes larmes dans ses bras.

 

- Au revoir, Emma. Murmura Blanche-Neige

***

Dans la soirée, Emma se dirigea vers l’auberge Granny. En entrant, elle vit deux femmes en pleine dispute. Elle les a interrompus quand elle demanda une chambre. Pendant que l’une d’elle sortit le livre des réservation, Emma appris que la jeune femme aux cheveux noirs avec des mèches rouges était Ruby et que la deuxième femme était Granny.

 

- Quel est votre nom, s’il vous plait. Demanda Granny

 

- Swan. Emma Swan.

 

- Emma. Dit une voix derrière elle.


En se retournant Emma vit un homme avec une canne.

 

- Quel joli nom prénom. Dit-il

 

Emma le remercia et vit Granny sortir de l’argent d’un tiroir et le donner à l’homme.

 

- Tout y est. Annonça Granny

 

- Oh, oui, oui. C’est vrai, merci. Je vous souhaite un bon séjour… Emma. Dit-il avant de partir.

 

- C’est qui lui ? Demanda Emma

 

- C’est M. Gold. Le propriétaire. Répondit Ruby

 

- De l’hôtel ?

 

- Non, de la ville entière. Alors, vous resterez combien de temps ? Dit Granny

 

- Une semaine… Juste une semaine. Répondit Emma

 

- Parfait. Dit Granny

 

Granny prit une dès clé sur le mur et la tendit à Emma.

 

- Bienvenue à Storybrooke. Dit-elle à Emma qui prend la clé

 

Pendant ce temps, dans une des maisons de Storybrooke, Henry regardait la tour de l’horloge depuis un moment, quand d’un coup l’une des aiguilles se mit à bouger. Henry souria, car il savait que les choses commençaient à changer.


----- Note de l'auteur -----

Voici le premier chapitre, n'hésiter pas à me dire ce que vous en pensez.


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