De l'autre côté du miroir (Partie 1)

Chapitre 1 : Horrible découverte

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 17:41

 

Dimanche 31 décembre 2006, 15h, quelque part sur la côte est des Etats-Unis
 

« - Tu peux pas aller plus vite ?
- Non, je préfère arriver entier là-bas c’est quand même mieux je pense.
- N’empêche que pour un marine t’es peureux quand même…
- Respecte un peu ton grand frère tu veux ? »
Le conducteur bifurquât alors sur la droite, prit une petite impasse et arrêta sa voiture. Le passager surpris :
«- Mais qu’est-ce que tu fais ?
- Une envie pressante. Je peux ? répliqua-t-il visiblement agacé.
- Oui mais on arrive dans même pas dans un quart d’heure et puis il n’y a rien ici pour ça.
- Il y a cet espèce de bunker et je ne vais pas arriver là-bas et dire à papa et maman que j’ai pas vu depuis 9 mois que je veux d’abord aller aux toilettes.
- Ouais c’est vrai mais bon.
- J’en ai pour 30 secondes. »
Le conducteur sortit de la voiture. Il s’agissait d’un homme brun d’environ 30 ans aux yeux marron, de taille moyenne, un bon mètre 80 environ pour à peu près 75 kilos. Il se mit en face d’un des murs de l’impasse où il y avait une espèce de bâtiment menant aux égouts, quand tout à coup, il s’arrêta, cloué sur place.
«- Bon tu te dépêches, tu avais dit trente secondes !
- Tu as entendu ça ?
- Quoi ça ? Laisse tomber on va être en retard.
- Non, attends c’est sérieux. On dirait des cris d’une femme ou d’un enfant.
- Des cris !
- Oui, on dirait qu’ils viennent de là-dedans.
- Quoi dans les égouts ?
- Oui, dans les égouts.
- Mais bien sur ! Fais attention c’est peut-être les cris des aliens de la zone 51!
- Arrête un peu tu veux ? Je préfère en être sur, si ça se trouve c’est un gamin qui s’est perdu.
- Et toi super héros tu viens à son secours. Allez, laisse tomber c’est la troisième bière que tu as bu au bar qui fait son effet c’est tout. »
Il ne répondit rien. C’est vrai qu’il avait bu trois bières au bar mais ce n’était pas ça, son entrainement chez les marines lui certifiait que ce n’était pas ça. Il le sentait. Le marine commença alors à entrer à l’intérieur de ce bloc de béton ressemblant à un bunker et conduisant aux égouts.
«- Tu vas quand même pas…
- Si.
- Ayez un grand frère marine je vous jure, c’est une idée de génie !
- Tais-toi ! »
Le passager descendit alors de la voiture. Il était jeune, environ 25 ans, les cheveux bruns, les yeux marron et la même corpulence que Tom, son grand frère. Il était exaspéré de l’attitude de son frère et du fait qu’il devait sortir de la voiture par un froid pareil. Perdu dans ses ronchonnements, il ne s’était pas rendu compte que son frère s’était déjà profondément engagé à l’intérieur alors que lui n’avait fait que quelques pas. C’est alors qu’il entendit un coup de feu venant de l’endroit où James s’était engagé. Son sang ne fit qu’un tour : « Tom !!! »
Il se précipita alors à l’intérieur mais ne trouva pas son frère. Il l’appela donc de nouveau mais aucune réponse. « Purée, c’est pas possible, qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? ... Son téléphone ! »
Ce qui semblait être une bonne idée au début n’était pas une aussi bonne idée : «Et zut ! Il a laissé son téléphone dans la voiture. Qu’est-ce que je vais faire moi maintenant, je ne sais même pas où il est. Je sais ! La police ! Eux ils vont peut-être pouvoir m’aider. »
Il était tellement nerveux qu’il n’arrivait même pas à appuyer correctement su les touches de son téléphone. Finalement, il y arriva et le téléphone se mit à sonner :
«- Commissariat de police, bonsoir, décrocha une jeune femme.
- Bonsoir je suis James MAYER. J’ai besoin d’aide, j’ai entendu des… des... coups de… feu et je ne trouve plus mon grand frère.
- Commencez pas vous calmer. Bon, que s’est-il passé ?
- Mon frère a voulu s’arrêter pour se soulager et il a entendu des cris alors il est allé voir et j’ai entendu deux coups de feu et maintenant je ne le trouve plus.
- Comment s ‘appelle votre frère ?
- Tom MAYER. C’est un marine.
- Où vous situez vous ?
- Dans la ruelle où il ya le réseau d’égouts à Alexandria.
- Ok. Ne bougez pas, on arrive. »
Elle raccrocha et interpela son collègue qui finissait son café :
« - Eh Fred ! On a du boulot !
- Quoi, mais tu plaisantes, j’allais partir !
- Allez bouge ! Apparemment c’est du sérieux. »
 
 
 

GENERIQUE (enfin si c’était un épisode, bien que plus long que la normale !)

 

 

Dimanche 31 décembre 2005, 18h, quartier général du NCIS

 
« - J’en ai marre ! Me faire venir ici pour bosser un dimanche et le 31 décembre en plus ! râlait, comme à son habitude, Tony
- Qu’est-ce qui a tu avait d’autres projets ? lui répliqua Ziva en arrivant juste derrière lui.
- Parfaitement, j’avais prévu de regarder toute la soirée Magnum.
- Toute la nuit, tu veux dire ?
- En tout cas, ce n’est pas le bleu qui regarderait une série comme Magnum.
- C’est sûr, il survivrait même pas au générique, renchérit Ziva qui venait de voir, tout comme Tony, Mc Gee arriver.
- Nan, il préfère jouer au seigneur des elfes sur ses jeux vidéo, se moqua Tony.
- Ca va, je suis aussi énervé que toi de venir ici, alors c’est pas la peine de te lâcher sur moi répondit Mc Gee avec une pointe d’énervement dans la voix.
- Mouais, j’espère que celui qui nous a fait venir ici avait une bonne raison…
- Oui, un meurtre ! le coupa Gibbs son inséparable breuvage à la main.
- Où ça ? demanda Ziva.
-A Alexandria. Vous dormez ou quoi allez plus vite que ça, on y va ! » aboya Gibbs.
L’ascenseur se ferma sur eux, visiblement tous très agacé de devoir travailler un jour de repos, excepté Gibbs qui comme à son habitude ne laissait paraître aucune émotion.
 
 

Dimanche 31 décembre, 18h30, réseau d’égouts d’Alexandria

 
« - Bonsoir agent…
- Gibbs. Et voici L’agent DiNozzo, Mc Gee et l’officier David. Qu’est ce qu’on a ?
- Un marine, Tom MAYER, tué par balle. Selon son frère, James MAYER, il a voulu se soulager, donc il est entré à l’intérieur, c’est là que son frère a entendu des coups de feu, et que ne le retrouvant pas dans ce labyrinthe, il nous a appelé. On l’a cherché et on l’a trouvé mort avec une balle dans la poitrine.
- Très bien, Tony va prendre la déposition du frère. Ziva : les photos, Mc Gee : les croquis.
- Vous aurez encore besoin de moi ? demanda le policier apparemment impatient de partir
- Non, vous pouvez y aller.
- Merci, vous comprenez ma femme et ma fille m’attende chez moi alors… »
Gibbs montra son accord d’un léger sourire au coin des lèvres mais avec tout de même un pincement au cœur. Et oui, lui, sa femme et sa fille ne l’attendent plus à la maison…Mais il se ressaisit et alla voir Ducky qui commençait à examiner le corps.
« - Alors Ducky ?
- Il est mort, il y très peu de temps.
- Oui, il y environ 2 ou 3 heures, le coupa Tony.
- C’est exact, mais comment…
- Son frère a entendu les coups de feu il y a 2 ou 3 heures
- Tout s’explique alors. Ca me rappelle une fois où…
-A part ça Ducky, s’impatientait Gibbs.
- La balle qu’il a reçue a été tirée de relativement près et il l’a reçu en plein cœur. Mais j’en saurai plus une fois que j’aurais fait l’autopsie. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui t’embête Jethro.
- Notre marine n’a pas été tué pour rien, on l’a tué parce qu’il avait vu ou entendu quelque chose qu’il ne devait pas.
- Je crois savoir ce que c’est, s’écria Tony. Son frère m’a dit qu’il s’était engouffré là-dedans parce qu’il avait entendu des cris de femme ou d’enfant.
- Si il a été tué ici ça veut dire que ce qu’il ne devait pas voir ne se trouve pas très loin. Allez on fouille tout sur un rayon de 100 mètres. Au boulot ! »
Ils se mirent donc à fouiller les moindres recoins jusqu’à ce que Ziva et Tony ouvre une petite pièce qui paraissait bien différente des autres ce qui n’échappa pas au regard surentrainé de Ziva :
« - Tony, tu ne trouves pas que cette pièce est plus petite que les autres.
- Oui, peut-être. »
Ziva se mit donc à taper contre les murs de la pièce et remarqua que l’un des murs sonnait creux, ce qui est étrange puisqu’ils sont en pierre…
« - On dirait des plaques de bois, dit Ziva.
- Patron, je crois qu’on a quelque chose », appela Tony.
Pendant que Gibbs arrivait en courant, suivi de Mc Gee, Ziva réussit à casser les plaques de bois pour observer ce qu’il y avait derrière avec sa lampe torche.
« - Oh, ce n’est pas vrai !
- Qu’est-ce qu’il y a Ziva ? demanda Gibbs qui venait d’arriver
- C’est pas beau du tout, Gibbs », lui répondit-elle
Gibbs s’avança alors et le spectacle qui se dessina devant ses yeux le paralysa. Il y avait une fille d’environ 13 ans à genou à même le sol, attachée par les poignets avec des chaines reliées au plafond. Elle était bâillonnée, avait les yeux bandés et du sang recouvrait presque tout son corps. Elle avait la tête pendante et ce n’était que les chaînes qui l’empêchaient de s’écrouler sur le sol. Il ne savait pas si elle était vivante. Mais c’est alors qu’il crut voir un mouvement de poitrine provoqué par sa respiration, il s’approcha alors lentement et essaya de chercher son pouls au niveau de son cou. C’est là qu’il le sentit, il était très faible mais il était là. «Ziva, allez chercher Ducky. Vite ! » s’écria Gibbs
Ducky arriva alors précipitamment et commença à analyser son état. Il remarqua que le sang venait surtout d’un point précis, son bras gauche qui avait du être touché par une balle. Ne pensant pas qu’il y ait de lésions à la colonne vertébrale, il débâillonna la pauvre fille tout en lui laissant le bandage qu’elle avait sur les yeux pour ne pas l’effrayer. Il ordonna alors à ses collègues : « Timothy, va me chercher un brancard et des couvertures s’il te plaît. Ziva et Anthony vous allez lui enlevez ces chaines le plus délicatement possible, sinon vous risquez de lui briser les deux épaules. Jethro, il faudrait que tu te mettes devant elle pour la retenir et l’empêcher de tomber sur le sol, moi je vais me mettre derrière elle pour soutenir son bras gauche où apparemment l’épaule est abimée ».

Tous suivirent exactement les ordres de Ducky à la lettre, même Gibbs. Ce dernier se mit donc en face d’elle, prêt à la rattraper. Tony et Ziva commencèrent à enlever délicatement ses chaines et Ducky soutenait son bras blessé. Lorsqu’ elle fut détachée, elle s’écroula en avant, dans les bras de Gibbs qui la sentie tressaillir au détachement des chaines et se mettre à trembler de tout son corps. Ce dernier fut surpris car il s’attendait à devoir soutenir un poids d’environ 45 kilos mais elle était beaucoup plus légère, elle devait peser à peine plus de 35 kilos. Il l’a déposa alors avec beaucoup de délicatesse sur le brancard que venait d’amener Mc Gee, et Ducky commença à lui enlever progressivement le tissu qui lui bandait les yeux pour qu’elle puisse s’habituer à la lumière des lampes torche. Cependant, elle continuait toujours de trembler comme une feuille. Une fois le tissu enlevé, elle ouvrit tout doucement les yeux. On pouvait apercevoir son visage. Elle avait de longs cheveux bruns roux accompagnés de jolis yeux bleu acier. La sentant affolée, Ducky essaya de la rassurer : « Ne t’en fais pas, on va te sortir de là. On est là pour t’aider. »

Sentant qu’elle avait des difficultés à rester consciente en raison de sa faiblesse, Gibbs essaya de lui parler pour la maintenir éveillée jusqu’à l’arrivée d’une ambulance que Tony était en train de contacter :
« - Je suis l’agent Gibbs. Dis-moi ma puce, comment tu t’appelles ? lui demanda-t-il doucement en lui prenant la main pour la rassurer.
- No…Nora WATSON.
- D’accord, est-ce que tu connais un numéro où on pourrait joindre quelqu’un ?
-….
- Nora ? Nora ! Ducky, vite ! s’écria Gibbs qui se rendit compte qu’elle venait de perdre connaissance.
- Elle est beaucoup trop faible. Pourvu que l’ambulance arrive rapidement sinon j’ai bien peur que… s’inquiétait Ducky.
- L’ambulance est là Ducky ! cria Tony triomphalement accompagné de deux ambulanciers.
 
- Laissez on prend le relais. On va la conduire de suite à l’hôpital le plus proche », commença à expliquer un des ambulanciers.
 
      

 

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