Un prof pas comme les autres
Chapitre 12 : La gloire de mon fils
5965 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour il y a plus d’un an
Mardi 13 août / 14h55
Stade municipal
Tokyo / Japon
Pov Haru
Cela faisait près d'un quart d'heure que l'on s'acharnait sur le but de Ryo Tachibana. En faite, la force de cet équipe était le gardien. Il était vraiment excellent, un vrai mur et Seiji commençait à désespérer. Je lui donnais encore un ballon et il tira au but. Il fut encore repoussé et mit en corner.
- Oh ban sang, je n'y arriverais jamais, déclara Seiji en frappant dans une motte de terre.
Je lui mis ma main sur son épaule pour lui remonter le moral.
- On va y arriver. Ait confiance en toi.
Il me fit un micro sourire et l'on se remit devant le but. Il y avait du monde et l'on vit Keni tirer le corner. Je sautais pour la reprendre de la tête mais la poisse nous poursuivit et la balle frappa la barre transversale. Je fis la grimace dû à cet échec et repartit en trottinant tandis que Ryo Tachibana fit la remise en jeu. La balle revenait vite vers nous et Seiji courrait, le ballon au pieds poursuivit par deux défenseurs.
- Donne la balle, lui disais-je alors que je courrais devant les buts.
Mais il n'en fit rien et se contentait de tirer au but sans succès. Et il recommençait mainte et mainte fois, toujours sans grande réussite. Qu'est ce qui lui prenait ? Il n'avait jamais été aussi égoïste. Je savais qu'il avait un compte à régler avec Ryo Tachibana, mais il devait jouer en équipe, car tout seul il n'y arrivera pas.
- Seiji, arrêtes ça tout de suite.
- Quoi ?
- Le football est un sport collectif, arrêtes de jouer tout seul sur le terrain.
Je le regardais dans les yeux, assez remonté contre lui. Puis, il baissa les yeux et s'excusa.
- Je voudrais tellement lui montrer que je peux lui marquer un but que...
- Un but se construit Seiji, il prend forme dans un jeu collectif, alors la prochaine fois, passe la balle si tu es coincé, au lieu de tirer pour décrocher la lune. Penses au signe.
Le match reprit tandis que nous nous replacions. J'aperçus du coin de l'œil mon coéquipier qui devait réfléchir à ce que je lui avais dis. Et le connaissant, il avait comprit. Il restait dix minutes de jeu et le score était toujours vierge. Je vis au loin Takechi sortir la balle de la zone de Konoha. Keni la réceptionna superbement et longea la ligne de touche, sautant pour éviter un tacle d'un joueur adverse puis centrant sur Seiji qui partit tout droit à l'attaque.
Je fis de même tandis qu'un défenseur venait à ma rencontre et deux autres arrivaient droit sur mon meilleur ami. J'accélérais la course me plaçant à trente mètres du but, toujours ce pot de colle à mes basques. Seiji était coincé mais commençait à armer sa frappe. Il allait recommencer la même erreur. Le gardien le fixa et ne bougeait pas attendant d'arrêter cette frappe, comme tous les autres tirs. Soudain, je vis un geste de sa part. C'était le signe, le même que l'on s'était confié ce matin.
Enfin il s'en était souvenu. Ryo Tachibana s'avança vers Seiji essayant de fermer l'angle, croyant qu'il allait tirer. Mais, mon meilleur ami me centra la balle en retrait sous la surprise du gardien. Je fonçais sur elle, malgré un défenseur dans mon dos et tirais très fort au but. Le gardien plongeait de tout son long pour arrêter cette balle, mais elle se logeait au fond des buts.
Nos supporters explosèrent de joie tandis que Seiji se jeta sur moi pour me féliciter. Je le félicitais à mon tour alors que nos coéquipiers venaient nous complimenter.
- Désolé Haru pour les autres fois, mais...
- Oui je sais Seiji. L'important maintenant est de continuer à jouer en équipe et pour ton défi, je vais t'aider, promis-je posant ma main sur son épaule.
Mardi 13 août / 15h25
Stade municipal
Tokyo / Japon
Pov normal
L'arbitre siffla la fin de la première mi-temps sur le score d'un but à zéro. Dans les gradins, Sakura était toute joyeuse comme son entourage.
- Je suis sûr qu'ils vont en marquer un autre et cette fois ce sera Seiji, déclara la rose.
- Une chose est sûr, appuya Sasuke. C'est que l'équipe de Tokyo n'en restera pas là. Leur invisibilité a été détruite par Konoha et ils vont tous faire pour remonter au score et bien entendu gagner.
- Il a raison, renchérissait Naruto. Ils vont devoir être solide jusqu'au bout car la moindre petite inattention va leur coûté cher.
- Au fait Naruto, c'est une chance que tu puisses assister à ce match, disait Sakura.
- Oui, j'ai demandé au sous chef de gérer cette journée, j'espère qu'il va bien se débrouiller.
Dans les vestiaires de l'équipe de Tokyo, la tension est palpable. Ryo Tachibana avait perdu son amour propre en se faisant encaissé son premier but du tournoi. Il avait la tête baissée et n'en revenait toujours pas.
- Ryo, ne t'inquiètes pas, on va remonter au score et gagner.
Mardi 13 août / 15h40
Stade municipal
Tokyo / Japon
Les joueurs étaient revenus sur le terrain. Deux attaquants de l'équipe de Tokyo était dans le rond central attendant la reprise du match. Et c'était partit, ils partirent très vite à l'attaque dribblant d'abord Seiji, puis Kyo, malgré un bon tacle, sans succès hélas. Takechi organisait sa défense voyant cette attaque arriver très vite.
Quatre, cinq joueurs étaient à l'attaque. Prit de cour, Takechi essaya de dégager le ballon qui fusait dans les buts. Mais, et malgré un bon plongeon de Kenji, l'équipe de Tokyo égalisa à seulement deux minutes de la deuxième mi-temps. Tout était à recommencer.
- Oh non !!
- C'était à prévoir, disait Sasuke en croisant les bras.
- Le vrai match commence, appuya Naruto.
- Allez, intervenait Mikoto en se levant. Encourageons les.
Mardi 13 août / 16h00
Stade municipal
Tokyo / Japon
Les deux équipes ne lâchaient rien. Les tirs fusaient des deux côtés et aucunes défenses ne voulaient céder. Même Seiji et Haru étaient descendu défendre car l'équipe de Tokyo était oppressante. Kenji réussissait à attraper la balle et à la lancer très fort vers Haru qui partit à la contre attaque très très vite. Il sema deux défenseurs, puis regarda sur sa gauche où il apercevait son coéquipier et meilleur ami courir à ses côtés. Il lui passa la balle en profondeur.
Mais, alors qu'il allait toucher le ballon, le gardien de Tokyo le fit en premier, glissant sur la pelouse, faisant tomber le pauvre Seiji qui fit une roulade dans l'herbe. Sa mère, très inquiète, se leva, les mains sur sa bouche, voyant son fils à terre. A son plus grand soulagement, il se releva. Elle se rasseyait puis sentit une main réconfortante sur sa cuisse. Sasuke lui fit un sourire et l'embrassa. Elle posa ensuite sa tête sur l'épaule de son amour et continua de regarder le match.
Ryo Tachibana dégagea au loin et regardait Seiji Haruno le dépasser pour se replacer. Il était vraiment dangereux ce joueur. Il s'était fait avoir sur le but, mais c'était fini, il n'en n'encaissera pas un autre. Il avait sa réputation à défendre.
Mardi 13 août / 16h20
Stade municipal
Tokyo / Japon
Il poussa la balle en corner du bout des doigts et se releva assez épuiser de ses assauts provoqués par ses deux attaquants de malheur. Il regarda ses défenseurs qui étaient totalement épuisé. C'était le match le plus dur qu'ils eussent à jouer. Il n'aurait jamais pensé que cette nouvelle équipe leur ferait la misère.
Le corner fut tiré et il sauta plus haut que les autres pour attraper la balle. Il restait à peine cinq minutes à jouer alors il lança très fort le ballon vers ses attaquants. Il ne voulait pas aller au pénalty car ce ne serait pas équitable vu qu'il savait qu'il gagnerait. Il aimait le fair-play et le respectait.
Presque tout le monde était partit à l'attaque. Takechi organisait sa défense. Grâce à un bon plongeon du gardien, la balle fut sortit en corner. Quel match !! Il y avait beaucoup d'action de part et d'autre et il ne restait que deux minutes seulement à jouer. La tension était palpable et Konoha était dans une situation critique. Le corner fut frapper et la balle passa devant trois joueurs avant d'atterrir dans les pieds d'un attaquant de Tokyo, qui frappa au but.
Son tir était cadré, mais heureusement pour Konoha, Takechi était bien placé, sur la ligne de but, et repoussa du tibia le ballon qui sortit de la surface de réparation. De la tête, Kyo le donna à Keni qui partit à la contre attaque. Seiji et Haru, qui étaient un peu plus haut, avancèrent vers le camp adverse.
- A vous de jouer, cria Keni en centrant sur les deux attaquants.
Malgré deux défenseurs sur lui, Haru réussissait à réceptionner la balle de la poitrine. Il partit très vite et regardait son coéquipier, qui avait prit deux longueurs d'avance sur ses poursuivants. Il fit une belle passe sur Seiji avant de se faire faucher par un défenseur. L'arbitre laissa l'avantage et notre numéro neuf continua sa course.
C'était sa dernière chance, sa dernière occasion de l'emporter. De donner à son équipe une victoire méritée. Le petit Haruno poursuivait sa superbe action et se retrouva bientôt devant le gardien Ryo Tachibana, qui était resté devant ses buts. Haru a terre, Seiji devait maintenant se débrouiller seul et aller au bout de son action.
D'un côté, il avait peur mais de l'autre, il avait son défi contre Ryo Tachibana. Il mit alors toute sa rage dans sa frappe, qu'il enrôla. Le gardien s'étendit de tout son long pour arrêter cette balle très rapide. Il la frôla du bout des doigts, assez pour qu'elle touche la barre transversale. Mais, elle n'était pas perdu, Seiji couru vers cette balle qui revenait vers lui, alors que le gardien était toujours à terre. Il se releva, mais le buteur de l'équipe de Konoha mit une superbe tête.
Ryo tomba au sol et regarda ses buts où il trouva un ballon au fond de ses filets. L'arbitre siffla la validation du but et la fin du match en même temps.
Mardi 13 août / 16h25
Stade municipal
Tokyo / Japon
Pov Sasuke
On s'était levé alors que l'on voyait Seiji courir devant les buts.
- Allez Seiji, cria Sakura pour l'encourager.
La balle frappa le poteau au grand désespoir des supporters et surtout de ma rose. Mais la déception fut de courte durer lorsque Seiji avait mit cette superbe tête pour inscrire le but de la victoire. Nous avions crier de bonheur et Sakura se jeta dans mes bras. Je la serrais contre moi heureux également.
Mais... Mais qu'est ce qu'il faisait là ce type ? Je plissais les yeux vérifiant bien que c'était lui. Hiroko Maki, le père de Seiji. Mais c'était bien lui, dissimuler derrière un groupe de personnes. Je l'avais reconnu, il avait le sourire et regardait vers Seiji qui était félicité par ses coéquipiers. Bizarre, il y avait quelque chose qu'il m'avait échappé. A moins que...
- Je reviens Sakura, je... je vais chercher mon appareil photo dans la voiture.
- Je croyais que tu l'avais oublié à la maison ?
- Oui, mais peut être qu'il est dans la voiture.
- D'accord, mais dépêche toi, tu vas manquer la remise de la coupe.
- Je vais faire vite, lui promis-je avant de l'embrasser.
Je me dirigeais vers la sortie tandis que je voyais Hiroko Maki partir car il m'avait aperçu. Mais je le rattrapais alors qu'il arrivait à sa voiture.
- Je croyais que vous ne vouliez plus les revoir ? Demandais-je alors qu'il avait déjà appuyé sur son bip. Je croyais que vous vouliez qu'ils sortent de votre vie, alors pourquoi êtes vous ici ?
Il avait arrêté son geste et tremblait à mon plus grand étonnement. Puis, il se retourna et me fixa avec une certaine crainte. Non, ce n'était pas le même homme que j'avais vu chez Sony, ce n'était pas le même arrogant de la semaine dernière et je savais pourquoi.
- Vous n'aviez jamais pensé un traite mot de ce que vous aviez dit l'autre jour, en déduisais-je.
Il continua à me fixer dans le silence. Puis, je remis une couche.
- Vous aviez dis tout ça à Sakura pour qu'elle vous en veuille et qu'elle sorte définitivement de votre vie.
- C'est mieux pour eux, commença t-il. C'est mieux pour moi. J'ai trop souffert et je ne voulais plus souffrir encore.
- Souffrir, je crois que la plus qui a souffert c'est Sakura.
- Moi aussi figurez-vous, cracha t-il en colère.
- Vous les avez abandonné.
- Je n'avais pas eu le choix. Mon... mon père m'avait fait un ultimatum. Soit je restais avec Sakura et ils me mettaient dehors, soit je rompais et j'avais la possibilité d'aller à l'université.
Que dire face à cela ? Je n'allais pas le sermonner, ce n'était pas mon genre.
- Une partie de moi regrette car j'aimais Sakura. Elle aurait voulu rester avec elle. Mais l'autre, pensait à l'avenir et se disait qu'elle n'en aurait aucun sans diplôme.
- Vous auriez quand même pu penser à la retrouver.
- Non... C'était trop tard. Lorsque j'ai voulu prendre de ses nouvelles, elle avait déménager. J'ai eu beaucoup de regrets... Mais, dans un sens, c'était mieux ainsi. De toute façon, elle m'aurait rejeter.
- Non, je ne pense pas.
- Vous ne pensez pas !! Me reprocha t-il. Vous avez vu comment elle m'a parlé la dernière fois. Si elle avait pu, elle m'aurait tué.
- C'était les nerfs !! Allez la voir, allez lui parler, je suis sûr qu'elle...
- Non, me coupa t-il déterminé. Non, mieux vaut pas que j'aille lui parler, elle ne comprendrait pas. Il faut qu'elle croit que je suis devenu un salaud. Mon fils... Ils sont bien mieux sans moi.
- Seiji a beaucoup souffert, il aurait tellement voulu vous connaître. C'est pour cela qu'il ait venu à votre bureau, pour vous connaître. Et vous l'avez rejeté.
- Oui, je l'ai rejeté, car cela sert à rien. J'ai une vie maintenant, une famille des enfants. Et si j'avais voulu apprendre à connaître plus Seiji... ma femme... elle m'aurait quitté et je ne veux pas la perdre. Non, je... vous ne pouvez pas comprendre. Je ne peux pas renoncer à ma vie. J'ai trop travaillé pour en arriver là. Je ne veux pas risquer de tout perdre.
Il baissa la tête. Cet homme était à ce moment précis quelqu'un de perdu. Pris entre l'amour qu'il porte à sa famille et l'envie de connaître Seiji. Soudain, il releva la tête et me fixa droit dans les yeux.
- Rendez moi un service s'il vous plait.
- Euh... Lequel ?
- Cela fait combien de temps que vous êtes avec Sakura.
- Trois mois. Pourquoi ?
- Vous l'aimez ?
- Pardon ?
- Vous aimez Sakura?
- Oui je l'aime.
- Si vous continuez votre relation, vous allez vous mariez avec elle ?
- Pourquoi toutes ces questions ?
- Répondez moi s'il vous plait.
- Oui, oui je l'épouserai.
- Promettez moi alors de prendre bien soin d'eux. De leur offrir tout l'amour que je ne leur ai pas offert.
- Je vous le promets.
Il y avait de la détermination dans ses yeux. J'espérais vraiment tenir cette promesse.
- Merci.
Il entra ensuite dans sa voiture et démarra. Finalement, il n'était pas aussi mauvais que je l'avais cru. C'était juste un homme rongé par le remord. Je retournais ensuite vers Sakura qui affichait ce sourire qui la rendit encore plus belle.
- Alors, tu l'as trouvé ?
- Non, finalement, il était bien resté à la maison.
- C'est pas grave, tu n'as qu'à prendre des photos avec ton portable.
- Oui, tu as raison, lui dis-je en souriant.
Hiroko Maki avait raison, si ma relation avec elle allait toujours de bon train, alors je l'épouserais.
Mercredi 14 août / 09h30
Maison des Haruno
Konoha / Japon
Pov Seiji
J'avais eu du mal à dormir, même avec toute la fatigue que j'avais accumulé. Mon cerveau était devenu de la compote à force d'avoir longuement réfléchis. Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Je me levais et descendis dans la salle où je vis Sasuke prendre son petit déjeuner. Je souriais encore à ce que j'avais vu dans la nuit. D'ailleurs, c'était aussi l'une des raisons pour laquelle j'avais eu du mal à m'endormir.
Dans la nuit, lorsque je n'avais pas réussis à trouver le sommeil, je m'étais dit qu'un bon verre de lait allait m'aider. J'avais descendu alors les escaliers, mais au moment où j'avais voulu traverser le salon pour aller dans la cuisine, j'avais entendu des bruits étranges provenant de la chambre de ma mère. Je m'étais approché doucement de la porte, qui était entrouverte, et regardais discrètement à l'intérieur.
La bouche grande ouverte, j'observais ma mère sur Sasuke, le chevauchant, tel un cowboy sur un cheval au galop. J'avais déjà vu, par le biais d'un magazine, apporté par un camarade de classe, des trucs pas très net à l'intérieur. Je filais à toute allure, faisant le moindre bruit possible, dans ma chambre, où je me jurais de ne plus y sortir la nuit, du moins lorsque Sasuke était à la maison.
- Bonjour Seiji, disait-il alors que je m'asseyais sur la chaise.
- Bonjour. Maman n'est pas là ?
- Non, elle avait un rendez-vous à 9h00.
Je ne pouvais m'empêcher de sourire ce qui le fit arquer un sourcil. Puis, je reprenais mes esprits et attrapais un bol. En y repensant, Sasuke pourrait très bien m'aider sur ce problème qui me rongeait depuis la victoire d'hier.
- Dis moi Sasuke, est ce que.... est ce que tu peux... comment dire ? Voilà, j'ai un problème et j'aimerais bien avoir ton avis.
- Bien sûr, et c'est quoi ton problème?
Je le regardais dans les yeux vraiment désespéré.
Flash back
Nous avions gagné, c'était incroyable. Je n'en revenais toujours pas. Nos supporters nous félicitaient et je vis soudain Ryo Tachibana arriver vers notre petite bande.
- Bravo, félicitation. Vous êtes vraiment très fort. C'est bien la première fois que l'on me marque deux buts dans un match.
Il nous tendit la main et nous la serrions chacun notre tour.
- Vous comptez devenir professionnels plus tard ?
- Quoi ?
- Vous avez du talent, si vous continuez dans ce stade, vous avez toutes les chances d'obtenir une bourse dans un grand lycée. A plus les gars. Réfléchissez bien.
Il partit ensuite rejoindre ses camarades pour les consoler.
Fin du flash back
Je touillais mon chocolat qui commençait à refroidir.
- C'est ton avenir Seiji. Mais, tu es encore jeune, tu as le temps de choisir.
- En faite, lorsque je m'étais engagé dans l'équipe de Konoha, c'était juste pour le plaisir. Et puis après, c'est devenu une passion. J'adore jouer au foot avec mes amis. Mais de là à être professionnel.
- Je... Je ne suis pas ton père... Enfin, je ne peux pas te dire non ou oui. Tout ce que je peux te dire c'est que tu dois bien réfléchir, c'est une décision importante.
- Mouais, disais-je en baissant la tête.
- Seiji, tu as encore le temps, concentre toi sur tes études et à la fin du collège, je pense que tu trouveras la solution.
Je lui offris un sourire et finissais mon petit déjeuner. J'aimerais qu'il devienne mon père, Sasuke était un mec cool, gentil, attentionné, c'était vraiment le seul avec qui je m'entendais bien.
Mercredi 14 août / 10h30
Agence immobilière
Konoha / Japon
Pov Sakura
Mon rendez vous c'était très bien passé. Je n'en avais qu'un dans la journée, mais il était très important. Je venais de conclure une grande vente d'une maison dans le centre ville. Je serrais la main du couple et les raccompagnais à la sortie. Mais à peine la porte s'était refermée sur eux, qu'une tornade brune entra dans l'agence.
- Hinata Disais-je surprise de sa présence. Qu'est ce qu'il y a ? Tu m'as l'air bouleversée.
- C'est affreux Sakura. Naruto s'est fait viré du restaurant.
- Quoi ?
- Oui, lorsque je suis venu tout à l'heure lui apporter quelque chose qu'il avait oublié, un serveur m'a dit qu'il s'était fait licencié par le propriétaire.
- Oh mon dieu !!
- Et le plus grave, c'est que je ne sais pas où il est, il ne répond pas au téléphone, il n'est pas à la maison. J'ai fais je ne sais combien de fois le tour de Konoha sans le trouver. Je suis vraiment très inquiète. J'espère... J'espère qu'il ne s'est pas....
- Non... voyons, il ne faut pas penser ces choses là.... Amy, je prends le reste de ma journée.
- D'accord Sakura.
Je pris ma veste dans mon bureau et suivis Hinata à l'extérieur. J'appelais ensuite Sasuke qui me disait qu'il allait chercher de son côté avec Seiji.
- Oh Sakura !! J'ai si peur.
- Ce n'est pas le genre à faire une bêtise sur un coup de tête, on va le retrouver. Tu es sûr qu'il n'est pas rentrer à la maison ?
- Non, j'ai demandé à Haru de m'appeler s'il rentrait.
- Ok, allons-y.
Nous montions dans sa voiture et elle démarra. Nous parcourrions quelques rues de Konoha, sans succès. Moi aussi je commençais à avoir peur.
Mercredi 14 août / 10h50
Rue de Konoha
Konoha / Japon
Pov normal
Sasuke et Seiji était toujours à la recherche de Naruto. Cela faisait maintenant dix minutes qu'ils tournaient sans succès. Ils espéraient vraiment le retrouver et vite, car ils étaient vraiment inquiet. Mais tout à coup, alors qu'ils tournaient dans une ruelle, Seiji stoppa Sasuke.
- Regarde, il est là!
Le ténébreux regarda à sa gauche et vit son ami appuyait contre une voiture regardant une façade d'un immeuble. Il se gara en double file, car il n'y avait pas de place et conseilla à Seiji de rester dans la voiture pour appeler sa mère et Hinata. Sasuke marcha jusqu'à un blond qui fixait sans arrêt cette façade.
- Et bien Naruto !! Qu'est ce que tu fais là ? Tu sais que tu as fais peur à tout le monde.
- Quoi ? lâchait Naruto surpris.
Sasuke lui expliqua la petite histoire et Naruto s'excusa.
- C'est vraiment un gros connard ce mec. Je ne sais même pas pourquoi j'avais accepté ce poste. Il refusait toutes mes nouveautés et le pire, c'est qu'il m'a mit dans les pattes un sous chef incompétent. Ce matin, on m'a apprit qu'il avait tout foiré et bien entendu, le propriétaire a dit que c'était de ma faute. On s'est frité et il m'a renvoyé.
- Je suis sûr qu'il regrettera.
- Mouais, mais je ne reviendrais jamais dans ce restaurant... Non, j'ai un autre projet. Regarde Sasuke, qu'en penses-tu ? Disait-il en se postant devant la façade.
- C'est... C'est un ancien restaurant, en déduisait le brun.
- Exact et devine ce que je vais faire.
Au même moment, Hinata se gara derrière la voiture de Sasuke et en sortit précipitamment en voyant son mari discuter avec son ancien camarade de collège. La voyant arriver, Naruto affichait un gros sourire assez nerveux. Et clac, il se prit une baffe monumentale puis frotta sa joue rouge
- Pourquoi tu ne répondais pas au téléphone ? Demanda t-elle furieuse.
- Il était dans la voiture, je ne l'ai pas entendu.
- Qu'est ce que tu fais là ? J'ai.. j'ai appris que tu avais été renvoyé, ajouta t-elle plus calmement.
- Oui... enfin, je... Je me suis frité avec le propriétaire et.. enfin tu connais mon côté impulsif. Mais j'ai quelque chose de mieux maintenant.
- Quoi ?
- Regarde Hinata, demanda le blond en prenant sa femme par la taille et en la faisant regarder la façade. Qu'est ce que tu vois ?
- Un vieux truc...
- Oui, mais rénové, tu vois quoi? Fais travailler ton imagination!
Elle plissa les yeux, puis les écarquilla en regardant son mari qui affichait un sourire.
- Non... tu... tu veux ouvrir ton propre restaurant ?
- Oui, c'est l'opportunité.
- Mais je croyais que tu voulais attendre.
- Je sais, mais c'est le destin. Il a voulu que je me fasse virer pour ouvrir le restaurant. Et puis, je suis prêt, j'ai tellement d'idées en tête que je sais que je vais faire fureur.
Hinata hésita, elle voyait bien dans les yeux de son mari qu'il était déterminé. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, ils étaient toujours solidaires. Elle l'aimait tellement qu'elle le suivrait jusqu'au bout du monde.
- D'accord, disait-elle en souriant.
Il lui rendit son sourire et elle regarda encore la façade.
- Agence Wasaki, c'est pas chez toi ça Sakura ?
- Non, un concurrent. Ils sont sur la place de la mairie.
- Je connais, intervenait Sasuke. J'ai acheté mon appartement avec eux. La directrice me faisait même des avances. Je peux peut être t'aider.
- Des avances ? Protesta la rose. Je le sens mal là.
Mercredi 14 août / 11h10
Agence Wasaki
Konoha / Japon
Naruto, Hinata et Sasuke entrèrent dans l'agence où une jeune femme aux cheveux blond, était assise à son bureau. A l'entente de la porte, elle leva ses yeux marrons et les posa immédiatement sur le brun. Ce même brun dont elle avait traité son dossier, ce canon sur qui elle avait flashé.
- Monsieur Uchiwa, disait-elle, un grand sourire sur le visage. Cela me fait plaisir de vous revoir, ajouta t-elle en lui serrant la main.
Il l'aurait deviné, elle qui n'avait pas arrêté de lui faire du rentre dedans. Elle devait avoir dix ans de plus que lui, mais apparemment, cela ne l'avait pas dérangé. Mais il devait se l'avouer qu'il avait joué de son charme pour avoir l'appartement qu'il voulait.
- Moi aussi, mentit-il un sourire focus sur le visage.
Il le faisait pour ses amis, car la revoir ne lui plaisait pas beaucoup. Surtout que sa rose veillait à l'extérieur.
- Que puis-je faire pour vous ?
Sasuke affichait un regard charmeur. Il se motiva en se disant que c'était pour la bonne cause.
Vendredi 16 août / 15h30
Banque
Konoha / Japon
- Je suis désolé monsieur Uzumaki, leur disait le banquier. Mais on ne peut pas vous accorder ce prêt.
- Pourquoi ?
- C'est très simple, votre épargne est très minime et en plus votre crédit sur la maison n'est pas finit. Je ne peux rien faire.
- Je peux vendre la maison et enfin vous voyez, inverser avec le restaurant.
- Je peux peut être demander au siège, mais je ne vous promets rien monsieur Uzumaki.
Lundi 19 août / 15h00
Entreprise Hyuga
Tokyo / Japon
Pov Hinata
Durant tout le week-end, Naruto s'était renfermé sur lui même. J'avais vraiment de la peine, car il était vraiment motivé pour avoir son restaurant. De plus, le banquier nous avait appelé pour nous dire que le dossier avait été rejeté.
- Peut être faut-il retourner à Tokyo, avait-il proposé. J'aurais surement un travail. Ici, il n'y en a pas beaucoup.
Peut être oui. Mais je m'étais attaché à cette petite ville et en plus, Haru avait des amis. Quitté tout comme ça ? Non, ce n'était pas la bonne solution. C'était pour cela que je m'étais retrouvé devant ce bâtiment. Cela faisait trois mois que je ne l'avais pas vu. Et cela faisait trois mois que je n'avais pas revu mon père. Nous n'étions pas fâché, mais il ne portait pas trop Naruto dans son cœur, surtout lorsque nous étions partis à Konoha.
Il était le seul qui pouvait nous aider. Allez ma petite Hinata, courage. J'entrais à l'intérieur et me dirigeais vers l'accueil où la femme me reconnaissait de suite.
- Oh bonjour madame
- Bonjour. Mon père est là ?
- Oui bien sûr, je vais le prévenir.
- Non, pas la peine, je vais lui faire la surprise.
Je pris l'ascenseur jusqu'au vingt cinquième et dernier étage. Je m'avançais ensuite dans les couloirs et me trouvais devant la porte de son bureau. J'hésitais à frapper. Avais-je bien fais de venir ? Allait-il m'envoyer sur les roses ? Peut être, certainement, vu que j'étais venu réclamer de l'argent pour Naruto et qu'il n'aimait pas ce dernier. Mais il fallait que je le fasse, et tant pis si je me fâchais avec mon père.
- Hinata !!
Je me retournais et me retrouvais nez à nez avec mon père.
- Bonjour papa.
Il se précipitait vers moi et me prit dans ses bras. Je répondais à cette étreinte et on se séparait en se souriant. Mais mon sourire sonnait faux et, comme il me connaissait par cœur, il le remarqua tout de suite.
- Qu'est ce qu'il ne va pas ma chérie ?
- Et bien...
- C'est les enfants ?
- Non, ils vont très bien, d'ailleurs Haru a gagné la coupe du Japon avec son équipe de football.
- Ah bon ? C'est bien le petit fils à son papy. Mais alors, qu'est ce qui ne va pas ? C'est Naruto, il t'a mise à la porte, il ne prend pas bien soin de toi ?
- Non, c'est un père et un mari exemplaire.
- Mouais, lâcha Hiashi Hyuga pas très convaincu.
- Je n'ai jamais manqué de rien. En faite, pour tout te dire, si je suis venu là, c'est justement pour lui.
Mon père arqua un sourcil et s'asseyait à son bureau. Je faisais de même sur le siège en face. Comment allais-je formuler ma demande ? Je trifouillais mes doigts comme quand j'étais petite et baissais les yeux vers ces derniers.
- Hinata !!
Je relevais la tête et le regardais dans les yeux. J'étais vraiment très craintif, d'ailleurs c'était le seul homme qui me faisait cet effet là !!
- Qu'est ce que tu veux me demander ?
Lundi 19 août / 15h10
Entreprise Hyuga
Tokyo / Japon
Pov Hinata
- J'espère que tu plaisantes ? Demanda mon père furieux.
Je le fixais, lui montrant que j'étais très sérieuse. Et d'après sa réaction, j'étais pessimiste pour la suite.
- Tu me demandes de l'argent pour un restaurant, pour Naruto.
- Oui, répondis-je timidement, perdant mes moyens.
- Tu n'es pas venu depuis trois mois me voir et lorsque tu viens, c'est pour me réclamer de l'argent. Mais ma fille, tu as cru quoi ? Que j'allais t'allonger onze millions de yens (100.000€) comme ça, en claquant des doigts. Et bien ma fille, tu t'es trompé de compte en banque.
Je ne l'avais jamais vu autant furieux que le jour où j'avais annoncé ma grossesse.
- Maintenant excuses moi, mais j'ai du travail.
Il prit un papier et commença à le lire. Il me snobait carrément. Alors cette vieille histoire le rongeait encore.
- Tu m'en veux toujours, hein papa.
- De quoi tu parles ? Demanda t-il en lisant toujours ce document.
- Tu m'en veux de ne pas avoir épousé Yoshi.
Il leva sa tête, me fixa posant sa tête sur sa main et son coude sur la table. Je connaissais ce regard, j'avais raison.
- Tu avais un avenir prometteur avec lui. Un avenir paisible, tu n'aurais rien manqué.
- Mais je ne manque de rien avec Naruto, ripostais-je. Je suis très heureuse avec lui.
- Oui bien sûr, et maintenant qu'il a perdu son emploi, tu vas encore plus manqué de rien. Reviens sur terre ma fille, et retourne à la maison avec les enfants.
- Il n'en est pas question, m'énervais-je frappant la paume de ma main sur son bureau. Je suis bien à Konoha et j'y resterais. Je n'aurais vraiment pas dû venir demander ton aide. J'aurais dû deviner que tu ne m'aiderais pas. Désolé de t'avoir dérangé.
Je me dirigeais vers la sortie puis, alors que j'ouvris la porte.
- Hinata !!
Je m'arrêtais et me retournais vers lui. Il s'était levé et avait posé ses deux mains sur son bureau.
- Si tu reviens me voir, c'est pour m'annoncer que tu reviens vivre à Tokyo.
- N'y comptes pas papa.
Sur cette dernière phrase, je claquais la porte et partais de ce bâtiment d'où je ne mettrais plus les pieds pendant un long moment.
Lundi 19 août / 18h30
Maison des Uzumaki
Konoha / Japon
Pov Hinata
J'ouvris la porte de chez moi après deux heures de routes, j'étais épuisé. Il n'y avait personne dans le salon mais la lumière était allumée.
- Naruto? l'appelais-je.
Mon fils sortit de la cuisine avec un sandwich dans les mains.
- Bonsoir mon poussin, disais-je en l'embrassant.
- Bonsoir maman.
- Où est ton père et ta sœur ?
- Hana joue dans sa chambre et papa.... ben je sais pas trop.
Au même moment, Naruto entra dans la maison. Il avait une salle tête.
- Bonsoir chérie, me disait-il en m'embrassant.
- Que se passe t-il Naruto ? Demandais-je inquiète en voyant sa triste mine. Où étais-tu ?
- Chez Sakura... J'ai décidé de mettre la maison en vente, on repart à Tokyo.