Un prof pas comme les autres

Lundi 14 juillet / 18h50

Restaurant de Naruto

Konoha / Japon

Naruto regarda son ami, qui buvait une gorgée de ce liquide alcoolisé. 

- Combien de verres vous lui avez donné ? Demanda le chef au barman. 

- Juste un seul monsieur. 

- Un seul !! Il ne peut pas être saoul avec un seul verre. 

- Et je peux vous certifié qu'il était bien sobre lorsqu'il est entré dans le restaurant chef. 

Le blond se dirigea vers Sasuke. Ce dernier avait la tête baissée, mais la releva lorsqu'il sentit une présence devant lui. 

- Donne moi en un autre vieux !! 

- Non, tu es déjà assez saoul comme ça. 

- Mais j'ai bu qu'un seul verre et je ne... hic... suis pas saoul. 

- On peut dire que tu ne tiens pas l'alcool toi. 

- Je ne bois jamais, mais lorsque je suis contrarié et bien je prends un verre pour me soulager. 

- Ce n'est pas en te saoulant que tu vas régler tes problèmes, raconte !! 

- Elle a exécuté ses menaces cette salope... hic... Elle a osé prétendre que.... que je mettais des bonnes notes à.... à Seiji car je sortais avec Sakura. Elle.... hic... elle a pas le droit de dire ça... je... je suis honnête et... et... elle est en train de salir ma réputation. 

- Je suis désolé pour toi Sasuke, mais te saouler n'arrangera pas les choses. 

- Tu sais... la dernière fois que j'ai pris un verre alcoolisé.... c'était le soir de ma rupture avec Meeling... hic

- Ton ex ? 

- Ouais...J'avais énormément culpabiliser.... surtout lorsque je l'avais vu pleurer... hic. 

- Mais tu as fais le bon choix, tu es avec Sakura maintenant... d'ailleurs, en parlant du loup. 

Sasuke tourna sa tête vers une rose, assez en colère. Elle prit le verre des mains de son compagnon puis le redonna à Naruto. 

- Eh mon verre !! 

- Tu as assez bu pour ce soir. 

- Tu... hic... tu n'as pas le droit. 

- Combien de verre tu as bu ? 

- Rien qu'un. 

- Ne mens pas avec moi, combien ? 

- Un seul Sakura, intervenait Naruto. Et encore, il ne l'a pas fini. 

- Et tu es saoul après seulement un verre ? 

- Je... hic... je ne tiens pas l'alcool. 

- Je vois ça... allez Sasuke, je te ramène chez toi. 

- Sakura, disait Sasuke en la fixant intensément. 

Elle était assez troublée car même saoul, il gardait cette beauté dont il avait le secret. 

- Je... je t'.. j'ai envie de vomir. 

Le brun se leva et alla en courant dans les toilettes devant une Sakura complètement dépassée par la situation. 

Mardi 15 juillet / 10h30

École primaire

Konoha / Japon

Pov Seiji 

Alors que j'étais en train de lire une énième question, ma tête se leva instinctivement sur mon professeur qui était assit à son bureau. Il avait une tête des lendemains de fêtes, c'est à dire affreuse. Mais il restait quand même un beau gosse comme on disait dans les couloirs de l'école. 

Je redirigeais mes yeux sur mon devoir, sachant pertinemment qu'il regrettait le verre d'hier soir. N'empêche, cela faisait tout drôle de voir son prof saoul. Ma mère m'avait dit qu'il n'avait bu qu'un seul verre. Ouah !! Saoul avec un seul verre, et ben dit donc, il ne tenait pas vraiment bien l'alcool 

Bon, il fallait que je me concentre sur ma feuille. J'avais super bien révisé avec Haru hier et les questions étaient assez faciles. Ma mère allait être fier de moi. De plus, ce con de l'inspecteur de l'éducation saura que Sasuke est un bon prof et que toutes ces accusations n'étaient que des conneries. 

- Eh Seiji, tu rêves !! 

Je relevais ma tête vers Haru qui était assit en face de moi. 

- Non, je réfléchissais. 

Je portais mes baguettes à ma bouche et avalais un sushi. 

- Encore trois heures d'examens, je vais devenir fou, se plaignit Takechi. 

- Eh Seiji !! Il y en a Kana qui te regarde, lui informa Keni. 

- Elle est vraiment folle de toi. 

- Bah, ça lui passera, on est encore que des gamins. 

- N'empêche, elle a l'air bien accroché. 

Je n'avais vraiment pas la tête à ça en ce moment. Je pensais plus à ma mère et à mon prof. 

Mardi 15 juillet / 22h30

Maison des Haruno

Konoha / Japon

Pov Sakura

Nous étions allongés dans le lit. Nous ne dormions pas encore, préférant rester coller l'un à l'autre, à nous caresser mutuellement. Seiji dormait déjà profondément et j'avais demandé à Sasuke de rester pour la nuit. Je poussais un gémissement de bien être et le regardais dans les yeux. Je lui souriais et il me retourna le sien mais avec une pointe de tristesse dans son regard. 

- Sasuke... ça va aller, n'y penses plus. 

- C'est plus facile à dire qu'à faire. 

- Seiji a dit qu'il avait réussi ses examens, alors ne t'en fais pas. 

- Je sais, mais j'ai un mauvais pressentiment. 

- Non, tout ira bien, le rassurais-je. 

Il me retourna et mit son visage au dessus du mien. 

- Merci pour ton soutien Sakura. Tu es formidable et je suis si heureux d'être avec toi. Je... je... 

Je plissais mes yeux entendant la fin de sa phrase ou plutôt le mot qu'il voulait sortir. Il se redressa et s'asseyait sur le rebord du lit. Je voyais bien qu'il était frustré de ne pas pouvoir le dire. 

- Sasuke, ce n'est pas grave. 

- Si c'est grave, s'écria t-il en se levant. Je ne suis qu'un idiot. 

Il avait l'air désemparé, il allait falloir lui donner un coup de main. 

- Tu n'es pas un idiot, c'est juste que tu n'arrives pas à le dire. 

- Et pourquoi ?, s'écria t-il. Pourquoi je n'arrives pas à te dire je t'aime, dis le moi ? Ce n'est pourtant pas difficile. ''Je t'aime'', hein tu vois c'est facile !! Pourtant, je peux te jurer que je le pense au plus profond de m... 

- Et bien voilà !! Tu l'as dis. 

Après la surprise passé, il souriait et s'approchait de moi avant de capturer ses lèvres entre les miennes. J'y répondis avec ardeur et on basculait sur le lit. Puis, il stoppa notre baiser et me regarda intensément. Qu'est ce qu'il était beau !! 

- Je t'aime Sakura. 

- Moi aussi je t'aime Sasuke. 

On entama un autre baiser encore plus fiévreux et il commençait à avoir les mains baladeuses. Je le laissais faire et me retrouvais bientôt nu sous lui qui n'était pas plus vêtu que moi. Nous faisions l'amour tendrement, les baisers se faisaient très langoureux et ses coups de reins, très puissants. Je nichais ma tête dans son cou et ravalais quelques gémissements, plus proche de cris. 

Il ne cessait de me dire ''je t'aime'' au creux de mon oreille. Cela décuplait mon plaisir et le lui retournais. Après quelques minutes de pur bonheur, il se lâcha en moi et s'écroula à mes côtés. On se souriait et il me prit dans ses bras. 

- Je suis si heureux. 

- Moi aussi je suis heureuse à tes côtés. 

Je soufflais d'aise et me laissais emporter par la fatigue quelques secondes après, sentant toujours ses petites caresses au fur et à mesure que je m'endormais. 

Mardi 16 juillet / 11h15

École primaire 

Konoha / Japon

Pov Sasuke

Après un bon petit déjeuner sympathique, j'étais retourné chez moi pour me changer. J'avais rendez-vous à 11h30 à l'école. J'étais en avance et je m'étais installé dans la salle des professeurs. J'avais vraiment une appréhension, mais pourtant, je restais assez serein. Qu'est ce qu'ils avaient contre moi ? Rien, absolument rien. 

- Mr Uchiwa, entendis-je d'un coup. 

Je tournais ma tête vers la porte et vis Mr Hamada. Il m'incita à le suivre jusqu'au bureau de la directrice, où celle-ci se tenait devant la fenêtre. Elle se retourna dès qu'elle nous entendit entrer. Mr Hamada fit le tour de son bureau et resta debout devant celui-ci et devant moi. 

- Mme Nakayama, vous avez quelque chose à dire à Mr Uchiwa, disait-il plus en un ordre plutôt qu'en question. 

Elle s'avança vers moi. Elle avait les lèvres pincées et elle n'osait pas me regarder. Puis, elle se força et ses yeux rencontrèrent les miens. Soudain, elle se courba devant moi. Je fis un pas en arrière tellement je fus surpris. 

- Je suis désolé Mr Uchiwa pour les accusions que j'ai porté à votre égard. 

Je ne savais pas quoi dire tellement j'étais choqué par ses excuses, bien que je savais qu'elle n'en pensait pas un traitre mot. 

- Je... je les accepte. 

Elle se releva et alla s'assoir sur le canapé assez nerveuse. 

- Bien, vous auriez certainement deviné que l'on abandonne les accusations porté contre vous. Je vais afficher les résultats demain. Vous pouvez y aller Mr Uchiwa et profiter de vos vacances. 

- Merci, au revoir. 

Je sortis du bureau refermant la porte derrière moi. J'étais vraiment soulagé. Un poids énorme s'était subitement enlevé de mes épaules. Je sortis de l'école, et attrapais mon téléphone portable pour annoncer une bonne nouvelle. 

Lundi 22 juillet / 15h30

Stade municipale

Nagano / Japon

Pov Normal

Sakura était assise entre Sasuke et Hinata qui avait sa fille sur ses genoux. Elle regardait encore ce terrain qui venait de ce vider suite à la fin d'un match. Le prochain était celui qui opposerait l'équipe de Suzaka à celle de Konoha. Elle était à la fois heureuse et crispée. 

- Eh, je vous ai enfin retrouvé, s'écria une voix en arrivant vers nous. 

- Ah ben quand même !! Le match va bientôt commencer. 

- Oh ça va Sasuke !! Il y avait de la circulation et pas de place pour se garer. 

- C'est pas grave Mikoto, intervenait Sakura. Je suis contente que vous soyez là. Cela fera plaisir à Seiji. 

- Oui, je ne voulais pas manquer ça. Je l'aime beaucoup ce petit. 

Soudain, les deux équipes entrèrent sur le terrain sous les applaudissements des spectateurs. Seiji était le dernier de la file derrière Haru? Il était un peu crispé. Après tout, c'était son premier match dans un important tournoi. Il regarda les gradins puis vit sa famille et amis le soutenir. Il souffla un bon coup pour évacuer la pression. 

Takechi avait gagné le duel et c'était à l'équipe de Konoha de débuter. Celle-ci était placé à gauche des gradins. Seiji était à côté de Haru et ils attendaient le sifflet de l'arbitre. En face, l'équipe de Suzaka se méfiait de ce duo de choc à la réputation grandissante. 

Et c'est partit !! L'arbitre siffla le début de cette rencontre. Haru donna le ballon à Seiji qui partit à l'attaque. Il dribbla deux adversaires et la passa à Haru. Ce dernier réceptionna facilement et poursuivit son offensive. Puis, il s'arrêta d'un coup, bloqué par trois défenseurs. Il essaya de passer, mais n'y arrivait pas. Il allait falloir pourtant !! Un coéquipier arriva vers lui en renfort, alors il lui passa la balle dans un trou de souris. 

Ce dernier courra jusqu'à la surface de réparation et centra sur Seiji, qui avait un défenseur sur ses talons. L'Haruno sauta pour reprendre la balle de la tête. Le tir était cadré, mais le gardien fit une magnifique claquette. Le premier corner était pour Konoha. On s'était levé mais vite rassit dans les gradins. 

- Il a faillit marquer, disait Sakura toute tremblante d'excitation. 

- Le match vient de commencer, il y aura d'autres occasions, rassura Sasuke. 

Le corner fut tirer par Keni. Le gardien repoussa la balle du bout du poing, mais elle retomba sur un joueur de Konoha, qui frappa, mais malheureusement, elle passa largement au dessus. 

- Il voulait décrocher les nuages ou quoi !! S'écria Mikoto. 

Le match continua et c'était l'équipe de Suzaka qui partit à l'attaque. Mais, elle tomba sur une bonne défense, dirigée par Takechi. Le ballon arriva dans les pieds de Ayu et ce dernier le passa à Keni, qui partait à l'attaque. Il fit une belle passe à Haru, qui longea la ligne de touche. Il courra, sema un adversaire dû à sa vitesse, leva les yeux et centra sur Seiji. 

Le numéro neuf accéléra sa course, laissant sur place un défenseur. Il n'attendit pas que le ballon touche le sol et tira un boulet de canon. Il était si puissant, que le gardien ne l'avait même pas frôlé. Explosion de joie dans tout le stade. Ses coéquipiers venaient le féliciter. Dans les gradins, Sakura était toute contente et regardait son fils avec des étoiles dans les yeux. 

- Je te l'avais dis qu'il allait marquer. 

- Oui, je suis si heureuse. 

Les joueurs retournaient à leur place et Seiji fit de grand gestes vers ceux qu'il aimait. Sa mère lui rendit son geste ainsi que Mikoto qui cria ''allez Seiji''. Le match reprit et Suzaka repartit à l'attaque. Pourtant, elle n'arrivait pas vers les buts, car Ayu fit un tacle propre et redonna le ballon à un coéquipier. Ce match était largement dominé par l'équipe de Konoha. Ce n'était pas la même équipe qu'autrefois. Les joueurs s'étaient grandement améliorés et les deux nouveaux attaquants avaient renforcé cette équipe. 

Une faute commise sur Haru leur fit bénéficier d'une coup franc. Le petit blond le tira en personne et d'une belle frappa enrôlée, marqua le deuxième but. 

- Dommage que Naruto ne soit pas là. 

- Il aura certainement d'autres occasions de venir. 

- Tu as toujours le mot à tout Sasuke, constata sa mère. 

- Toujours, appuya le brun avec une pointe de prétention et d'humour. 

Le match se finissait sur un score sans appel de six à zéro. Leur premier objectif avait été atteint avec brio. 

Dimanche 28 juillet / 16h10

Stade municipale

Nagano / Japon

C'était la finale du tournoi régional et l'équipe de Konoha avait brillamment battu ses adversaires jusqu'en finale. D'abord, celle de Suzaka, six à zéro, puis en 8ème de finale celle de Ina par 4 à 1. En quart de finale, celle de Matsumoto par 5 à 3, c'était une très dur bataille avec un triplé de Seiji et le premier but de Keni. Haru avait aussi marqué un but d'une superbe tête. La demi finale avait été également très serré, deux buts à un. La délivrance à la dernière minute, d'un but magnifique signé Haru Uzumaki. 

Mais cette fois ci, à la finale, ils étaient menés par deux buts à Zéro à la mi-temps devant une belle équipe de Nagano. Dans les vestiaires, Seiji était assit sur un banc, une serviette sur sa tête, qui était baissée. Il était frustré car il n'avait pas réussit à marquer un but, malgré quelques bonnes occasions. Une main posée sur son épaule lui fit lever la tête. 

- Ne t'inquiète pas Seiji, on a quarante cinq minutes pour remonter au score et gagner. 

- On a pas réussit à marquer un seul but à la première mi-temps, alors trois dans la deuxième. 

- Je ne t'avais jamais vu aussi défaitiste Seiji, intervenait Takechi. Certes ils ont marqué deux buts, dont un pénalty, 

- Je peux vous assurer que je ne l'ai pas toucher, se défendit le gardien. 

- On peut y arriver, j'ai déjà vu plusieurs matchs où l'équipe revenait et gagnait, ajouta Takechi. 

- C'est vrai, c'est la première fois qu'on se retrouve en finale d'un tournoi, soutenait Keni. Alors, on va donner tout ce qu'on a et puis, on a rien à perdre mais tout à y gagner. 

- L'équipe de Nagano à gagner par quatre reprises le tournoi régional, poursuivait Takechi le capitaine. On va mettre fin à cette série de victoires, et on va se qualifier pour Tokyo. 

Seiji retrouva le sourire et se leva très déterminé. 

- Vous avez raison les gars. On va leur montrer de quoi nous sommes capable et qu'on est pas en finale sur un coup de chance. 

- Bien dit, le félicita Haru. Et nous allons tous t'aider à marquer des buts. 

L'équipe de Konoha retourna sur le terrain remontée à bloc. Dans les gradins, Sakura se rongeait les ongles. Elle avait vu son fils sortir la tête basse et cela lui avait fait énormément mal au cœur. 

- Ils ont vraiment l'air plus détendu, constata Naruto en voyant son fils entrer à petite foulée sur le terrain. 

- Oui, appuya Sasuke. Ils vont devoir se défoncer sur le terrain pour gagner ce match. Ils ont dû tous se motiver dans les vestiaires. 

- J'espère que vous avez raison, disait Sakura très nerveuse. 

- Ce qu'il faut, c'est des encouragements, intervenait Mikoto en se levant. ALLEZ KONOHA VOUS ALLEZ GAGNER, MONTREZ LEUR CE QUE VOUS SAVEZ FAIRE. 

Les gens autours d'eux regardèrent Mikoto et celle-ci mettez ses mains sur ses hanches. 

- Ben quoi !! Il faut qu'ils nous entendent pour qu'ils savent que nous sommes derrière eux. 

Ils furent tous d'accord et les supporters crièrent pour les soutenir. 

- Cela fait plaisir à entendre, disait Haru en plaçant le ballon au centre du terrain. 

- Je comptes sur toi Haru, lui rappela Seiji. On va leur montrer ce que nous valons. Ils se croient supérieur, on va leur prouver le contraire. 

L'arbitre siffla le début de la seconde mi-temps, et Seiji passa la balle à son coéquipier qui partit tout de suite à l'attaque, soutenu par leurs coéquipiers. Le numéro dix de l'équipe de Konoha passa deux défenseurs avant de donner la balle à Keni, plaçait juste derrière lui. Ce dernier n'attendit pas l'arrivée d'un adversaire et la donna à Ayu, qui la passa à Seiji, placé sur sa gauche. L'Haruno accéléra avec un défenseur aux fesses. 

Un autre était devant lui. Il fit une feinte sur sa gauche, mais reprit la balle à droite. Il passa donc son adversaire et se retrouva seul face au gardien. Celui-ci ne bougeait pas, ne sachant pas où cet attaquant aller frapper. Seiji tapa de toutes ses forces la balle. Le gardien s'étendit mais la manqua de très peu, tellement la balle était puissante. 

- AHHHHHHH !!! 

Sakura avait crié comme une folle le but de son fils quelques micros secondes avant les autres supporters de Konoha. Sur le terrain, le numéro neuf prit le ballon dans les buts pour le ramener vite fait sur le centre du terrain. Tout le monde l'avait félicité pour ce superbe but. 

- C'est bien les gars, les encourageait l'entraîneur. Continuait à construire comme ça, jouez le collectif. 

Lundi 29 juillet / 10h15

Maison des Haruno

Konoha / Japon

Pov Sakura 

L'équipe de Konoha avait finalement remporté le match par trois but à deux. Mon petit garçon avait signé un doublé en plus d'une belle passe décisif pour son meilleur ami Haru. Je n'avais jamais vu Seiji aussi heureux et aussi fier. 

Je m'asseyais sur le lit et regardais sur ma gauche pour voir Sasuke dormir. Je m'approchais de lui et caressais son visage. 

- Sasuke, il faut se réveiller. 

Il grogna un peu et ouvrit légèrement un œil. Il me fit un sourire et je l'embrassais langoureusement. 

- Je suis très en retard pour le travail, disais-je en le regardant dans les yeux. 

- Pour une fois, il ne va pas en faire tout un fromage. 

- Et ben si, surtout qu'en ce moment il pousse sa drague. 

- Je sens qu'il va falloir que je m'en mêle. 

- Oh, c'est un pauvre type qui a épousé une fille à papa. Il a la corde au cou. Il suffit que je dise à sa très chère qu'il me drague pour qu'il perde tout. Je ne suis pas méchante, je ne vais rien dire. 

Je me levais, et allais dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard, j'en ressortis toute fraiche, une serviette autour de mon corps. Sasuke n'était plus dans le lit. Je m'habillais et sortais de la chambre. 

- Eh !! Tu n'as pas le droit, entendis-je. 

- C'est le jeu Seiji. 

Je vis les deux hommes de ma vie assis devant la télévision, une manette dans les mains. Seiji était encore en pyjamas, tandis que Sasuke était en short et tee-shirt. Il jouait à un jeu de course et mon fils semblait perdre. Il n'aimait pas perdre, c'était d'ailleurs de famille. 

- Nonnnnnn !!

- J'ai gagné, déclara Sasuke assez fier. 

- Comment se peut-il que j'ai perdu, même Haru n'arrive pas à me battre ? 

- Je suis un pro dans ce genre de jeu Seiji, tu n'avais aucune chance. 

- Je ne savais pas que tu étais un as dans les jeux vidéos. 

- Ah !! Tu ignores beaucoup de choses encore sur moi Seiji. Tu veux ta revanche. 

- Oh que oui !!

Tout en avalant mon café, je souriais du spectacle qui s'offrait à moi. Voir les deux hommes de ma vie rigoler ensemble, me comblait profondément. J'étais vraiment heureuse qu'ils s'entendent bien, surtout si un jour.... oui peut être qu'un jour on pourrait unir notre amour. Mais il était encore tôt, oui beaucoup trop tôt. 

Samedi 03 Août / 14h30

Maison de Temari et Shikamaru Nara

Tokyo / Japon

Pov Seiji

Nous étions invité, maman, Sasuke et moi à l'anniversaire des un an de Seiko, le fils de tata Temari et tonton Shikamaru. Le déjeuner s'était bien passé et j'étais en train de jouer à cache cache avec les jumelles de tonton Gaara, Hatsu et Yoko, âgée de 7 ans. 

J'entrais dans une pièce, c'était le bureau de tonton Shikamaru. Je me cachais sous le bureau et attendais que ces deux petites chipies me trouvent. Soudain, j'entendis la porte s'ouvrir. 

- Alors il est là ? disait Yoko à sa sœur. 

- Eh !! Qu'est ce que vous faîtes là les filles ? Entendis-je soudain. Vous savez que vous n'avez pas le droit d'entrer ici. 

- Oui tonton, mais on joue à cache cache. 

- Allez jouer ailleurs. 

- D'accord tonton. 

La porte se refermait et j'entendis des pas venir vers moi. Aie ! S'ils me trouvaient ici, ils me passeraient aussi un savon, alors je ne bougeais pas. 

- Alors comme ça, tu l'as vus récemment ? 

C'était la voix de maman. 

- Oui, ma boite travaille avec la sienne et lors d'une réunion, on sait revu, d'ailleurs notre poignée de main a été très froide. 

- Je ne savais pas qu'il travaillait chez Sony. 

- Et pas à n'importe quel poste, directeur au service commercial. 

- Il a eu de la chance de faire de haute études alors que moi je trimais avec Seiji, la pourriture. 

- Calme toi Sakura. 

Sasuke était là également. Mon père travaillait donc chez Sony. Ce connard, qui était mon père biologique avait donc une belle situation 

- Il avait une bague au doigt poursuivit tonton Shikamaru. Il est marié et d'après mes infos, il aurait deux enfants. 

- Il les a pas renié ceux-là, s'énerva encore ma mère. 

- Ne pense plus à lui Sakura. 

- Excuse moi Sasuke, mais c'est plus fort que moi. 

- Tiens Sakura, voilà l'album que tu voulais, déclara tonton. 

- Merci. 

Je les entendis partir et une fois la porte fermer, je m'extirpais de dessous le bureau et me laissais tomber sur le fauteuil. Je venais d'apprendre quelque chose d'intéressant sur mon père. J'avais une idée en tête, mais peut être qu'elle était trop dangereuse. 

Lundi 05 août / 17h15

Entreprise Sony

Tokyo / Japon

Et bien si, je l'avais fais !! J'étais devant ce grand bâtiment, chez Sony. 

- Et ben alors Seiji, tu ne vas pas te dégonfler, me disait Takechi. 

Je me retournais et vis mes amis, Haru, Keni, Kyo et Takechi. On avait quartier libre en fin d'après midi après un petit entraînement, et notre cher capitaine avait eu la bonne idée de demander au chauffer de sa mère de nous faire visiter la ville. Alors poliment, j'avais demandé qu'on s'arrête ici. 

- Non, mais comment je vais rentrer ici, je ne sais pas. 

- On va faire diversion, proposa Haru. 

Je leur souriais et ils me suivirent à l'intérieur. Il y avait un accueil et un garde qui regardait les gens emprunter une barrière avec un badge. Mais le plus compliqué, était de trouver mon père dans tout ces étages. 

- On s'occupe du garde, me disait Takechi. Ayate, tu t'occupes de la femme à l'accueil. 

Ils furent tous d'accord et je m'approchais délicatement. L'homme me regarda d'un mauvais œil. Puis, mes copains arrivèrent vers nous. 

- Eh monsieur !! On peut faire une photo de vous? proposa Haru. On habite un petit village et on a encore jamais vu d'agent de sécurité. 

L'homme qui prit soudainement un pose hautaine, accepta. 

- Vite les gosses, j'ai du travail à faire. 

Pendant que Keni mitraillait le gars, une femme qui parlait dans son téléphone franchissait le portail automatique. Je me glissais juste derrière elle et cette dernière ne m'avait pas vu, trop occupé avec son interlocuteur. Personne ne m'avait vu franchir la ligne excepté mes amis qui me firent tous un signe du pouce. 

Je leur souriais, leur remerciais intérieurement et regardais un panneau qui indiquait le service commercial. Je pris la droite et un ascenseur quelques mètres plus loin. Cinq étages plus haut, je sortis de cette cage de fer et regardais autour de moi. Comment vais-je faire pour le trouver ? 

- Tu as perdu ton chemin ? 

Je me retournais et aperçus une dame brune, petit tailleur beige, et lunettes sur le nez. 

- Et bien, je cherches Hiroko Maki, c'est... c'est mon oncle, il m'attend dans son bureau, mentis-je. 

- Oh, et bien tu suis le couloir et c'est au bout. 

- Merci madame. 

Je marchais dans ce long couloir sentant le regard de la femme sur moi. Puis, le couloir prit un virage et je fus hors de vue de la femme. J'arrivais devant un espace où se trouvait un bureau, certainement sa secrétaire et une porte grande ouverte. Je m'approchais délicatement et lisais Hiroko Maki, directeur commercial. J'entrais dans la pièce où il n'y avait personne. 

Un grand bureau en verre se trouvait sur ma droite et une table ovale encore plus grande sur ma gauche. Je marchais jusqu'à ce bureau et trouvais des papiers entreposés, un ordinateur, mais surtout des cadres photos. J'en pris un et admirais cette famille. Il avait deux belles petites filles et une femme très élégante. Il avait refait sa vie et d'après leurs visages souriant, ils étaient heureux. 

Peut être que je n'aurais pas dû venir. Peut être qu'il serait plus judicieux de partir et de ne pas le voir. Je reposais le cadre et me dirigeais vers la porte de sortie. Mais au moment où j'allais franchir le seuil, je me cognais contre quelqu'un et je reculais de plusieurs pas. Je levais ma tête pour apercevoir mon père, du moins, c'était ce que je pensais dû à la ressemblance que j'avais avec lui. Grand, cheveux châtain, le nez fin, cela sautait littéralement aux yeux. Il leva son arcade gauche et me regarda interrogativement. 

- Qui es-tu et qu'est ce que tu fiches là ? 

On se regardait dans les yeux. Je ne savais pas quoi dire tellement la surprise l'avait emporté. Puis, il écarquillait les yeux et refermait aussitôt la porte. Il allait vers son bureau, posait un dossier qu'il avait dans les mains et se dirigeait vers un mini bar où il avalait d'un trait une petite fiole. 

- Alors, dis moi ce que tu fais là et dis moi ton nom ? Et ne me mens pas surtout!

- Je m'appelle Seiji Haruno monsieur. 

Il s'asseyait sur son fauteuil et semblait trembler. Il avait eu un gros choc. Il avait deviné que j'étais son fils. 

- Je... je participe à un tournoi de foot à Tokyo et j'en ai profité pour... 

- Pour venir ici, finissait-il. 

- Oui, je voulais vous rencontrer afin de connaître mon... 

- Ton père. Pourquoi ? Elle est où ta mère hein ? Tu veux me soutirer de l'argent ? 

- Quoi ? Non !! 

- Tu veux quoi alors ? 

- Je voulais juste te connaître. J'ai le droit. Tu nous as abandonné, tu as laissé ma mère dans la merde, commençais-je à m'énerver. 

- Tu n'as pas le droit de me juger, ok, s'énerva t-il aussi. Tu ne sais rien de moi, tu ne sais même pas la raison qui m'a poussé à... 

- Je sais juste que tu es un salaud. 

- Eh ne m'insultes pas d'accord !

- J'ai eu tord de venir pensant que tu serais heureux de me voir. 

- Heureux, tu plaisantes j'espère. J'ai une famille maintenant et je ne veux pas qu'elle soit chamboulé à cause de toi. 

J'écarquillais les yeux devant la cruauté de cet homme. Je sentais les larmes qui me piquait les yeux. Mais je n'en laissais échappées aucune. Il prit son téléphone et composa un numéro. 

- Oui c'est Hiroko Maki, directeur commercial de Sony, passez moi Shikamaru Nara de toute urgence s'il vous plait. 

Certainement qu'il allait se plaindre à mon oncle et surtout à ma mère. Il sortit du bureau m'ordonnant de ne plus bouger. Qui était-il pour m'ordonner quoi que ce soit ? Ne venait-il pas de dire qu'il était mécontent de me voir ? Je me levais et sortis du bureau. La secrétaire avait le dos tourné et était au téléphone tandis que je n'apercevais pas mon père. 

Je faisais le chemin inverse et me retrouvais devant l'ascenseur. Pour lui, je n'existais pas. Je devais en avoir rien à faire, mais alors pourquoi j'avais si mal. C'était vraiment une mauvaise idée de venir ici.