That Time I Got Reincarnated As Minato In Naruto World

Chapitre 3 : Mes Premiers Pas 2

2835 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/08/2022 17:08

Merde et Merde !

Je suis offusqué. Je ne sais pas si c’est une blague de l’auteur, mais franchement, tout est parti en couille. Quoi ? Le lectorat est jeune ? Rien à foutre ! Si l’on voulait que je reste courtois, il fallait m’en donner les moyens. Comment rester courtois quand à peine deux jours après ta naissance, tu apprends que ton père est mort d’un accident dans son lieu de travail, et que ta mère épuisée par les dettes et ta prise en charge t’abandonne devant un orphelinat, en plus, en pleine pluie ? Comment rester courtois ? En moins d’un semestre, je suis quitté d’un bébé d’un couple heureux à un sale bâtard devant un orphelinat. Je sais, je sais. Pourquoi tu brailles autant ? Il est connu que Minato était un orphelin, alors, bien que ce soit un peu rude, c’est logique. Vous qui vous dîtes cela, vous savez ce que je vous réponds ? Je vous emmerde ! Peut-être pour vous, vous n’êtes qu’en train de lire qu’une simple fanfic dans un site quelconque, mais pour moi c’est la vraie vie. La vraie vie ! Alors oui je savais que Minato était orphelin, mais quand je suis né dans ce monde, je me suis senti vivant. Afin je vais vivre ma propre vie, me disais-je. Et quand j’ai vu ceux qui étaient mes deux parents, j’ai franchement nourri un amour pour eux. C’étaient mes premiers vrais parents, et s’ils étaient destinés à mourir, je m’étais juré de garder en moi les moments qu’on passerai ensemble. Je pensais que cela allait être une séparation progressive et douce. Mais non, il a fallu que d’une année, une année ! Que dis-je même de deux jours en réalité. Si c’est ça, il valait mieux ne pas me les donner ! Merde, merde, merde !

Bon, je crois que j’ai pu vider mon sac là. Ah, ça fait un bien fou. Sinon, pourquoi ma mère m’a-t-elle abandonné ? C’est vrai, il y avait les dettes et tout, mais je me demande toujours pourquoi. Je jure que dès que j’aurai un âge plus avancé, je te chercherai et je te retrouverai où que tu serais.

Je ne sais pas combien de temps que je suis resté là, devant l’orphelinat, mais après un temps, je vois une silhouette s’approcher de ma crèche, avec la pluie faisant toujours rage. À partir de ses pieds, que j’arrive à percevoir, il est probable que ce soit une femme. Une sœur peut-être ? Qu’est-ce que je raconte, je suis dans le monde de Naruto pas dans un monde médiéval. Finalement, elle arrive à mon niveau, reste plantée là un moment, avant de s’accroupir et me saisir à travers ma crèche. Elle me soulève jusqu’à sa poitrine, puis jette un d’œil à l’intérieur de ma crèche afin de m’aperçois. Cela me permet aussi de voir à quoi elle ressemble. Son visage semble jeune et de peau claire et ses yeux brillent d’un violet profond. Ses cheveux brun foncé semble attachés en un chignon qui, je suppose, doit pendre à l’arrière de sa tête. Sa peau n’est pas mouillée. Elle doit avoir un parapluie. Nos deux regards se croisent. Elle affiche d’abord un visage attristé, avant de m’esquisser un jovial sourire, comme pour me rassurer. Dommage pour elle, ça ne marche pas.

Je me mets tout à coup à bailler. Le sommeil va m’emporter d’ici peu. Chose importante à préciser, depuis tout j’ai été déposé ici jusqu’à maintenant, je n’ai pas cessé de pleurer comme un vrai bébé. Il n’y avait aucun semblant, je me suis senti triste et mes émotions encore pures de bébé ont débordées. C’était troublant et dérangeant pour une personne comme moi qui à la mémoire d’un homme d’une quarantaine, mais j’avoue que ça fait du bien à la fin. Je baille de nouveau, cette fois-ci je sombre déjà. La femme est en train de m’emporter à l’intérieur de l’orphelinat. Je…

Hmm, ça fait du bien. Mes soucis avaient disparu pendant un instant. Combien de temps ai-je dormi ? Voyons voir. Je constate que je ne suis plus dans ma crèche, mais maintenant dans une sorte de berceau dans une pièce légèrement éclairée. J’aperçois aussi d’autres berceaux disposés un peu partout, du moins dans la mesure de ce que mon corps de bébé me permet de voir. Ils sont, cependant, vides. Non, pas tous, car à ma gauche, à un berceau d’intervalle, il y a un autre bébé couché. Comme tous les bébés, il est très chou. Il est paré, tout comme moi d’ailleurs, que d’une simple couche.

Oh, j’ai oublié de le dire, j’arrive à saisir mon environnement, parce que je me suis mis debout. Eh oui, bien que je n’aie qu’à peine six mois, je peux déjà mes tenir sur mes pieds, marcher, et même articuler. Un vrai monstre, je sais. Je ne compte pas tout montrer au monde tout de suite. Je vais montrer la marche maintenant, et pour l’articulation quand j’aurai plusieurs mois en plus.

Je regarde encore un moment mon voisin de chambre. À quoi peux-tu bien rêver mon cher collègue ? Comme je t’envie, car, contrairement à toi, à cause de mes souvenirs, je ne peux profiter de période d’insouciance qu’offre notre âge. Vu qu’on est les seuls ici, je suppose qu’on est, actuellement, les seuls bébés de cet orphelinat. Un établissement pas très notoire, peut-être ? Ou bien alors, ce n’est pas la saison ? Bref, peu importe, au moins je ne suis pas seul, c’est déjà ça. Cher voisin, ensemble, nous allons affronter cette vie et en ressortir plus que gagnant !

Après avoir eu marre de relooker mon voisin de chambre, je me recouche dans mon berceau, le visage fixant le plafond. Bien que cela m’ait mis en rogne, ce qui est fait est fait. Si je souhaite continuer à vivre, je n’ai pas le choix, je dois avancer.

Si mes calculs sont bons, j’ai 5 ans avant de pouvoir entrer à l’Académie. Bon, Kakashi est devenu Genin en 5 ans, mais bon ça ne compte pas, sérieusement, comment on a pu accepter ça. Aussi Itachi qui participe à une guerre alors qu’il n’a que 3 ans. Franchement, le foutage de gueule est allé loin quand même. Et même si c’est possible, je compte bien passer par la voie normale ; il n’y a aucun intérêt à être pressé.

Ceci dit, malgré les tragédies que j’ai connues, je n’ai pas négligé le malaxement de mon chakra. Cela est devenu presque comme une seconde nature pour moi ; ça ne m’étonnerait pas si je continue à le faire même quand je dors. Et au cours de cette exercice, j’ai appris une chose plutôt incroyable : le chakra est en fait le croisement de la pensée et de l’action.

Je m’explique. Au début, je croyais, comme la plupart des lecteurs je présume, que le chakra était le résultat de la fusion du corps et de l’esprit, et, par conséquent, il faut un équilibre entre les deux pour pouvoir avoir un meilleur contrôle de son chakra. Ceci qui avait renforcé ma croyance était l’exemple de Naruto et Sasuke qui avaient eu des difficultés pour marcher sur les arbres et l’eau, alors que Sakura y arrivait sans trop de peine. Mais alors que je continuais mon exercice, je me suis rendu compte que, bien que j’aie un corps de nourrisson, ma production de chakra ne connait pas de limite ; pourtant, si le chakra est un équilibre corps et esprit, je devrais connaître un seuil, jusqu’à ce que je mette mon corps dans une forme physique qui le permettrai de supporter la charge. Alors pourquoi ce n’est pas le cas pour moi ? Bien évidemment, je m’étais d’abord dit que c’est peut-être un cheat que l’auteur m’a filé sans me le notifier, mais je doute fort que ce bougre aurait fait un truc pareil. Cette hypothèse laissée, je suis passé à autre chose. Puis, un jour, environ trois mois après ma naissance, alors que j’étais seul à la maison — oui ma mère me laissait seul, un bébé à peine né, sans surveillance ; finalement, le choix de m’abandonner dans un orphelinat n’était pas si ignoble après tout —, je me suis mis à m’imaginer entrain de générer du Rasengan dans la paume de ma main. Et devinez quoi, cela s’est réellement passé ! Je veux, un Rasengan est apparu à quelques millimètres de ma paume de main. Pris de panique, en voulant faire disparaître la boule, j’avais malencontreusement bousillé mon berceau. Je me rappelle encore du visage apeuré de ma mère à son retour. De toute façon, il est irresponsable de laisser un nourrisson seul dans une maison, sans surveillance, madame. Après ce fâcheux évènement, j’ai retenté le coup le lendemain. Cette fois-ci, sachant que Minato a une affinité avec le Katon, j’ai imaginé du feu être généré par ma main. Contrairement à la fois précédente, ce n’est pas apparu tout de suite. Coup de chance ? M’étais-je dis. Cependant, j’ai continué à nourrir ma pensée, jusqu’à ce que j’aie une image claire. Et là, la flamme apparut. Il n’y avait plus de doute pour moi, le chakra, du moins, la manifestation du chakra n’est pas le fruit du corps et de l’esprit, mais de la pensée et de l’action.

Mais alors, à quoi serve les mudras ? Sont-ils inutiles ? Oui et non. Oui, parce qu’on voit très bien certains personnages de la série exécuter des jutsu sans sceaux de main. Non, parce que cela permet pour des profanes d’avoir une idée de comment le chakra circule et arrive à la réalisation de la technique. Pour faire simple, en ce moment, je peux faire un multiclonage, mais cela ne sera pas le multiclonage classique, mais mon multiclonage à moi. Pour que je puisse faire le multiclonage classique, en d’autres termes le multiclonage de Tobirama, je dois en saisir les mudras au préalable. C’est un peu comme deux programmes qui exécutent la même tâche, mais sont codés différemment. Sur la forme c’est la même chose, mais pas dans le fond. Maintenant, je commence à saisir comment Tobirama a pu créer un tel nombre de techniques.

Cette vérité connue, je ne m’embêterai plus à essayer d’apprendre des jutsu, vu que je peux en créer moi-même, tant que mon imagination me le permettra. Et niveau imagination, il en a avec mes souvenirs. Malheureusement, plus la chose est complexe ou grande, plus elle en demandera en chakra. D’où l’importance d’agrandir au maximum ses réserves de chakra. Je soupçonne même qu’à un âge cela n’est plus possible, alors autant en profiter temps que je le peux encore.

Sinon, je suis resté là à malaxer mon chakra non-stop, dormant de temps à temps, laissant ainsi de longues heures s’écouler. Je suis en train de pioncer un peu, quand les cris de mon colocataire, qui rendraient sourds n’importe qui m’a réveillé. Merde, je commence à comprendre pourquoi Broly avait une telle haine pour Kakarot. Alors que j’allais me lever pour voir ce qui n’allait pas, la porte de notre chambre s’est ouverte, me forçant à rester à ma place. Vu la tonalité de sa voix, ça doit être une femme. Est-ce la même qui m’a amené ici ?

Un temps passe pendant qu’elle s’occupe de mon colocataire, et, comme les pleurs de ce dernier ont cessé, je suppose qu’il a eu ce qu’il voulait. Hum ? La femme s’approche de moi aussi. Euh, je n’ai aucun problème moi. Je peux maintenant mieux discerner sa figure. Et non ce n’est pas la femme qui m’a recueillie, celle-ci étant plus jeune. Elle me fixe tout en souriant et me dit quelques mots.

           En parlant de cela, je dois dire que maintenant je sais que la langue est le japonais, plutôt logique quand on y pense. Cependant, le hic est que je ne connais absolument pas parler japonais. J’entends déjà la communauté otaku me tomber dessus, mais si ce sont les mots quelques « arigato », « desu », « sensei », etc., bien-sûr que je les connais. C’est même grâce à cela que j’en ai déduit la nature de la langue, mais vous conviendrai avec moi que ce lexique ne peut permettre de saisir toute la subtilité de la langue. Pour l’instant je ne peux que saisir une partie de la quintessence d’une discussion, m’appuyant aussi sur la gestuelle. 

La jeune femme me prend ensuite dans ses bras. Mais qu’est-ce qu’elle fiche ? Elle me lance encore des mots avec un sourire éclatant. Même un idiot saurait ce qu’elle est en train de dire. Putain ! Oh, désolé pour l’exclamation soudaine, mais voyez-vous le fait accompli m’a subjugué. La jeune femme vient de retirer un sein, son sein gauche, et me le tend. Bon, c’est vrai que ma mère me nourrissait aussi à la mamelle, mais là c’est différent. J’ai les souvenirs d’un homme mature moi, alors voir les seins d’une femme, et en les sucer… Pour ma mère ce n’est pas désagréable parce que je m’étais déjà fait à l’idée qu’elle est ma mère, mais là ce n’est plus le cas. Je tourne mon visage à l’opposé pour faire savoir que je n’en veux pas. Cependant, on dirait que le message n’est toujours pas passé, elle continue à me tendre mon sens peu importe le sens où je me tourne. Qu’est-ce que tu ne comprends pas femme ? Je n’ai pas envie de sucer ton sein ! C’est du harcèlement ! Et en plus, je n’ai même pas faim.

*Bruit de ventre qui gazouille*

Fichu ventre ! La voilà qui rit maintenant. Je me tourne vers le berceau de mon voisin afin de trouver du secours. Fais chier ! Le gars a déjà rejoint Morphée. Traitre. Bon, on dirait que je n’ai plus le choix. Pourquoi ça me gêne au fait ? Je suis un bébé, il n’y a rien de bizarre à cela. Rejetant toutes pensées troubles, je me lance… Hmm, plutôt pas mal. Pour maman était spécial, mais celui-ci est plus frais.

Autre information importante pour le lectorat et l’auteur aussi, le lait maternel c’est le Saint Graal au sens propre du terme. De mes souvenirs, je n’ai jamais ressenti autant de douceur et de délice d’un aliment. Mon identité passée trouvait cinglés ses collègues qui disaient sucer le sein de leurs femmes pendant des rapports sexuels. Maintenant, je crois que je les comprends. Encore, encore. Ah, trop bon ! En passant, le désagrément a complètement disparu.

Finalement, un rot de ma part a mis fin au repas, signalant que je suis rassasié. J’en voulais encore, mais mon corps semble avoir atteint ses limites. Merci pour ce repas…

Alors que j’étais en train de remercier ma future nourrisse pour le repas, elle a commencé à se jeter sur ma joue, l’agressant avec sa bouche. Oh ! Arrête ! Ha ha ha ! Putain, non arrête. Hahaha ! Bon sang, ça chatouille ! Ha ha ha ha ha !... Après avoir été scrupuleusement agressé, la coupable me dépose enfin dans mon berceau ; elle me jette un dernier coup d’œil, avant de définitivement s’en aller.

Eh bien, on peut dire que je n’ai pas à m’inquiéter niveau traitement ici. 

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