That Time I Got Reincarnated As Minato In Naruto World

Chapitre 1 : Prelude

5615 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/07/2022 08:35

Bien que je sois croyant, ma vision de l’au-delà n’avait rien à voir avec ce que je vis maintenant. Euh, vous l’aurez compris, je suis mort. Commentaire? Je ne saurai le dire. Le dernier de mes souvenirs avant de me retrouver dans cet endroit est de m’être assoupi dans mon bureau après une laborieuse journée de travail. Le comble est que cela faisait partie de ma routine quotidienne. Se lever très tôt, se préparer, assister à la réunion matinale, dispenser les cours, manger et se détendre pendant la pause, dispenser les cours une nouvelle fois jusqu’à la fin de la journée, rentrer tantôt seul tantôt avec des collègues, à la maison se débarbouiller, manger et se détendre, ensuite préparer les cours pour demain si ce n’est pas le weekend, et enfin dormir. Sauf que cette fois-ci, assez épuisé par la journée, je me suis endormi au bon milieu de la préparation de mes cours pour le lendemain. Est-ce le châtiment pour m’être éloigné de ma routine ? Qu’est-ce que je raconte ? S’il existait même véritablement un châtiment pour une telle chose, alors j’en serai mort il y a de cela des lunes. Et si c’est justement l’agglomération de toutes ses déviances qui a conduit à un tel châtiment ? Plausible, d’autant plus qu’à ce que je sache, je n’avais pas une quelconque maladie qui m’aurait tué dans mon sommeil, et mon appartement, bien que modeste, est situé dans une zone résidentielle assez irréprochable niveau sécurité, si bien qu’il m’arrivait de sortir vers x heure du soir pour mon footing nocturne le cœur serein, donc le risque d’avoir été assassiné est minime voir quasi inexistant. Un accident ménager ? Ce n’est pas pour me vanter, mais je suis un homme très minutieux quand il s’agit de ma sécurité, d’où le choix de mon lieu d’habitation. Ceci dit, je ne suis prévenant qu’en ce qui me concerne, donc rien n’empêche que l’accident pourrait subvenir d’un voisin ou même de l’extérieur.

Récapitulons. La cause de ma mort est soit dû à l’agglomération des déviances dans ma routine, soit d’un accident du voisinage, soit d’un paramètre extérieur. En analysant la probabilité de chacune de ses trois causes, je pencherai vers la cause numéro deux. Pourquoi ? Eh bien, si l’on procède par élimination, la cause, un, relève assez du folklore et la cause trois suggèrerait une catastrophe d’une assez grande ampleur, ce qui relèverai des dangers tels que les séismes, les tsunamis, les ouragans ou encore une explosion cataclysmique, dangers qui pourraient se produire, mais don’t l’apparition, dans une zone jugée non sismique, loin de mers ou d’océans et assez éloigné d’une zone urbaine, est presque impossible. Il ne reste plus que la cause deux. Et au vu du fait que mon dernier souvenir avant de mourir soit de m’être assoupi de fatigue, il est fort probable que la cause deux m’ait tué d’un coup. Bien-sûr, il se peut aussi que j’ai juste oublié certains évènements cruciaux avant ma mort par traumatisme sévère, mais si l’on considère le fait que dans cette endroit et état où je me trouve toute ma vie ne fait que défiler, me rappelant des souvenirs si lointains qu’ils remontent jusqu’à ma naissance, moment que tout le monde conviendrait avoir oublié sauf s’il est « hypermnésique », ce qui n’est pas mon cas, alors cette hypothèse n’a pas lieu d’être. Quel accident du voisinage pourrait causer une mort instantanée pour toute vie se trouvant aux alentours ? Une fuite de gaz, un mauvais contact dans le branchement d’un appareil, une surcharge électrique du réseau plombant le transformateur qui alimente la cité...

Passons. Je désire connaître la cause exacte de ma mort, mais, à cette allure, je me dirige vers un cul-de-sac. Le principal fait est là, je suis mort. M’évertuer à vouloir chercher des réponses ne changera rien à ma situation, alors autant l’accepter. Je dis cela, mais un petit coin de ma conscience continu de se questionner.

Ceci dit, qu’est-ce qui me fait croire que je suis mort ? C’est une bonne question. Il se pourrait que depuis tout ce temps, je sois en train de vivre un rêve très immersif ou dans le coma. Pourquoi, je crois que je suis mort ? Actuellement, je suis comme entouré de ténèbres profondes me tirant lentement mais surement vers une lumière vive. Je ne me sens plus comme ayant un corps, je ne le vois plus non plus. Seuls l’ouïe, la vue et ma conscience semblent exister ; c’est étrange comme sensation, on dirait que je sois juste « là » tout comme cette lumière qui m’attire à elle. Le voyage semble prendre une éternité ; je m’attends à moitié à ce qu’un chœur d’enfants ailés chante un hymne angélique, m’invitant vers ce que j’espère être le paradis. Non. Je ne suis pas peut-être mort. Rien ne le confirme encore.

Finalement, me voici arrivé au bout de ma course. À cet instant, les ténèbres qui m’entouraient disparaissent, laissant place à la lumière. Elle est si vive que je ne vois rien, non pas que tout est redevenu noir, mais tout autour de moi est blanc. Si j’avais encore mon corps et que je me trouvais dans cet endroit, alors j’en serais ressorti assurément aveugle. Un tel niveau d’éclairage est juste indescriptible. Comment cela peut-il être un rêve ? Je suis incapable d’imaginer un tel phénomène ! Non, on dit qu’il y a des rêves pareils qui dépassent l’imagination du rêveur. Je n’en ai jamais fait, mais il y a toujours une première fois à tout comme on dit. Oui, ça doit être un de ses rêves.

Je sais qu’on pourrait se demander, pourquoi nie-je tant le fait que je sois mort. Pour ceux-là, je tiens à souligner une chose ; le fait que j’ai stipulé plus haut, que je ne m’attendais pas à ce que la mort soit ainsi, a son importance. Voyez-vous, je suis un homme d’obédience catholique, un fervent croyant en gros. Et, dans cette croyance la vie après la mort est différente de ce que je vis là, donc je ne suis pas mort. Quoi ? Ma foi est peut-être une arnaque ? Loin de moi cette idée ! Tant que je ne vois pas mes anges qui chantent des chansons de félicité ou un champ paradisiaque, ce que je vis n’est pas la mort. Qui aurait cru, qu’un enseignant comme moi, qui est sensé prôner l’ouverture d’esprit, soit en réalité si carré, n’est-ce pas ? Les apparences sont parfois trompeuses comme on dit.

« Efficacité. »

Hein ? Non, ce n’est pas moi qui ai parlé. De toute évidence c’est impossible que je parle vu que je n’ai pas de corps ici. Alors, c’était quoi ça ?

           « Il n’y a pas lieu de paniqué. »

La voix parle de nouveau. Cette fois-ci, une lumière parmi la lumière fait son apparition ; je sais c’est ambigu, mais c’est le mieux que je peux donner comme explication, c’est littéralement une lumière qui vient de s’allumer dans la lumière.

Bon restons calme. À ce que j’ai compris, même si je ne peux pas parler, il peut lire dans mes pensées. Voyons voir... Euh, salut, qui êtes-vous ?

           « Cela me fait plaisir de voir que vous vous soyez calmé. Pour répondre à votre question, je suis l’auteur. »

Euh, d’accord. Et donc ? Je suis hyper confus au début, mais après, ça fait comme un « tic ! » dans ma tête.

Ok, pour comprendre, il faut préciser, que je suis un otaku. Oui, je sais, ma manière de faire ou mon point de vue ne ressemble pas à une telle personne. Même mes collègues ne savaient pas que je le suis. Pas que je le cachais, mais juste qu’à leurs yeux mon profil ne correspondait pas. Lorsqu’une collègue, en entrant dans mon bureau, m’a vu en train de regarder un animé, elle a littéralement disjoncté. Quand je lui ai demandé ce qui l’a mise dans un tel état, elle m’a dit qu’elle a été surprise de me voir devant un animé, que je ne ressemble pas et je n’agis pas comme une personne qui aime ces choses. De mon côté, j’ai été fort choqué. Vous savez, dans ma routine quotidienne que j’ai détaillé tout à l’heure, dans les parties intitulées « manger et se détendre », le mot « détendre » consistait en réalité à mon moment otaku, où je lis des mangas ou des light novels et je regarde des animés. J’aime les jeux vidéo, mais je n’y suis pas très bon, donc je reste sur des jeux de plateforme simples. Il est vrai que je ne suis pas tout le temps sur ces choses, mais n’en reste pas que cela fait partie de mon identité, de qui je suis. Alors, entendre que je ne ressemble pas à un otaku ne m’a pas fait plaisir. Et une forte colère a rempli mon cœur ; pas contre ma collègue, mais plutôt contre les otaku, non je reformule, contre une catégorie d’otaku. Car c’est à cause d’eux que l’image qu’on a un otaku est celui d’un « nerd », un asocial, qui passe la majorité de son temps voire de sa vie dans sa chambre. Des individus sans but qui bousille leur vie et leur santé. C’est contre eux que je suis en colère. À ceux-là je dis, accepter votre fainéantise et arrêtez de salir le hobby d’otaku ! Être otaku ne signifie pas s’isoler du monde et devenir un ermite. On peut avoir une vie sociale et être otaku, avoir un bon job et être otaku, être célèbre et être otaku. J’en connais plein et moi le premier. Quand j’y pense, j’ai sermonné cette pauvre Simone pour rien. Dès que je me réveillerai de ce rêve, je vais me racheter.

           Bon, maintenant que le fait que je sois un otaku est réglé, alors je disais que quelque chose a fait « tic ! » dans ma tête un moment. Qu’est-ce que c’était ? Eh bien, je me suis rappelais les webnovels que j’avais pris l’habitude de lire ces derniers temps. Pourquoi ? Parce que, ce qu’il m’arrive y ressemble un peu. Une personne lambda de la société qui se retrouve devant une sorte de divinité, et cette dernière lui envoie dans un autre monde, souvent avec un système ou des souhaits. Attendez un peu… Si c’est ce qu’il m’arrive, alors je suis vraiment mort ?

                       *Fausse toux*

           Oh merde, il peut lire mes pensées. Désolé divinité. Il faut dire que je suis une personne dont les pensées ont tendance à s’éparpiller. J’aime tout analyser et commenter. Mais bon, est-ce réellement de ma faute ? Le domaine des pensées est fait pour cela, non ? Sinon, c’est une divinité… Qu’est-ce que je raconte, je ne suis pas mort, et même, il existe un seul et unique Dieu ! Ça doit être justifié par le scénario de ce rêve étrange. Cela dit, ça fait combien de temps que…

                       « Bon, revenons-en à vous et moi, voulez-vous ? »

           Oh, je me suis encore éparpillé. Bien, ok. Donc, vous avez dit que vous êtes « l’auteur », c’est bien cela ?

                       « Effectivement, mais même si j’ai dit que je suis l’auteur, il en existe des milliers comme moi. On peut donc dire que je suis un parmi eux. »

           Ok je vois. Mais que signifie le terme « auteur » ? Je suppose que ce ne soit pas la même définition que dans mon monde, n’est-ce pas ?

                       « Oui et en même temps non. Je m’explique. Oui, dans le sens où nous n’écrivons pas une histoire fictive, mais plutôt un monde à part entière. Non, dans le sens où nous sommes bien des auteurs de votre monde, mais juste une représentation créatrice de leurs esprits. Pour le dire simplement, je suis la personnification créatrice de l’esprit d’un auteur dans votre monde. »

           Il n’est donc pas un dieu, évidement, vu qu’il en existe un.

           J’avoue ne pas très bien comprendre, mais bon, je suppose que ce sont les aléas de ce rêve.

                       « Qu’est-ce qu’il vous fait croire que c’est un rêve ? »

           C’est une question plutôt évidente. Si je ne rêve pas, alors cela voudrait dire que je suis mort, or la mort n’est pas censée être comme cela. Quoi, je me trompe ?

                       « Oui et non. »

           Comment ça ?

                       « Je m’explique. Vous êtes en ce moment, tout comme moi, la représentation d’un individu de votre monde. »

           Qu’est-ce que tu me raconte là ? Sois plus clair.

                       « Pour le dire simplement, vous n’êtes pas en train de rêver et vous n’êtes pas aussi mort. Vous êtes juste une image d’une personne vivant dans votre monde, ou dois-je dire, vivant dans le monde que vous connaissez, car tout comme moi, ce n’est pas votre monde. »

           C’est quoi ce délire ? Je ne suis pas une putain de représentation de je ne sais quoi ! C’est quoi ce rêve de taré ?

                       « Pourtant cela n’est que la stricte réalité. Vous n’avez ses souvenirs, mais vous n’êtes pas réellement cette personne ; la même chose s’applique pour moi, j’ai juste les souvenirs d’un auteur, mais je ne suis pas réellement l’auteur. »

           Qu’est-ce que… Ok, admettons que ce que tu racontes est vrai. Pourquoi je suis là ? Pourquoi je suis ici ? Pourquoi j’ai pris vie ?

                      « Très bonnes questions. Il y a qu’une seule réponse pour ces dernières. »

           Laquelle ?

                       « Vous êtes là, ici et pris vie parce que vous allez constituer les fondations d’une histoire. D’où ma présence ici aussi. »

           « Constituer les fondations d’une histoire » ?

                       « Exact. Laissez-moi vous expliquer plus en détail. Tout commence avec mon introduction. Je suis l’auteur. Et comme dit tout à l’heure, je suis plus exactement une représentation de la pensée créatrice d’un auteur. Voici ce qui se passe en réalité. Voyez-vous, nous nous trouvons dans ce qu’on peut appeler l’imaginaire collectif. L’endroit où toutes les histoires et créations prennent vie. Ici, les consciences de tous les habitants vivant du monde sont rassemblées. Ainsi pour ce qui nous concerne, les consciences créatrices, nous naviguons dans ce vaste espace à la recherche d’idées et de sources d’inspiration pour la création d’une histoire, d’un monde. Ce qui m’amène devant vous, conscience, c’est parce que l’identité que tu représentes m’as intéressé, et je viens te proposer un contrat. »

           J’ai écouté attentivement cette fois-ci ce que cette lumière avait dire. Pas que je crois à tout ce qu’il vient de me dire, mais je dois avouer qu’il a créé en moi un doute. Et s’il disait vrai ? Et si tout ce que je crois ne vient pas vraiment de moi ? La réalité est que je suis ici et que… Attendez une minute. Hey auteur ! J’aimerais savoir, pourquoi mes souvenirs de l’identité que, selon toi, je représente ont un point de chute. Elle n’est pas censée être encore en vie ? Pourquoi je ne reçois plus ses souvenirs sinon ?

                       « Encore une bonne question. C’est simple. Ce qui se passe est que notre entrevue est la cause de cela. Lorsque celle-ci se terminera, si vous rejetez le contrat que je vais vous proposez, vous retrouverez votre existence de conscience, oubliant cette discussion, et tout reviendra dans l’ordre. »

           Retrouver mon existence. En d’autres termes vivre dans l’ignorance de ce que je suis, jusqu’à ce qu’un autre auteur s’intéresse à moi, c’est cela ?

                       « Oui. »

           Quel est ce contrat ?

                       « Heureux que cela vous intéresse. En voici les grandes lignes. Vous nous donnez la permission d’utiliser votre identité et, en échange, nous vous offrons la possibilité de vivre dans un monde en part entière. »

           Je ne comprends pas.

                       « Voyez-vous. L’auteur, que je suis, a envie d’écrire une histoire, mais la vérité est que mon action ne s’arrêtera pas à une simple histoire en papier que les gens liront. Ce qui en retourne réellement, c’est que mon histoire constituera son monde à part entière. Ce que les gens liront ne sera, alors, qu’une infime partie de l’iceberg, et c’est là que vous entrez en jeu. Vous serez mon protagoniste, la clé qui permettra de donner vie à ce monde, et par la même occasion, l’entité autour de laquelle se concentrera l’histoire racontée. Voilà pourquoi j’ai dit, vous nous donnez la permission d’utiliser votre identité, et en échange, vous pourrez vivre dans un monde, le monde dont vous aurez été la clé de sa création. »

           En d’autres termes, je m’offre à vous, car, à ce que je sache, l’auteur est maître de son l’histoire et de ses personnages, n’est-ce pas ? En réalité, si je comprends bien, vous allez me retirer le peu d’identité et de liberté que je possède pour me contraindre à votre bon vouloir, prétextant que vous offrirez la possibilité de vivre ma vie. À quoi bon, si ce n’est pour ne pas la vivre comme je l’entends, mais selon ce que vous aurez décidé dans votre trame ?

                       « Si je vous disais qu’il ne s’agira de cela ? »

           Comment ça ?

                       « Je ne nierai pas le fait, que ce sont des choses qui se font, mais vous devez savoir que rien de tout cela n’est fait sans que les consciences en question aient pleinement conscience de l’accord. Ceci dit, dans le contrat que je vous propose, il ne s’agira pas de vous imposer quoi que ce soit. Ce n’est pas pour me vanter, mais l’auteur que je suis, prône la liberté de ses personnages. La seule chose que nous contrôlerons c’est le décor de fond. Vous serez libre d’agir comme bon vous semblera, mais ce que nous vous demanderons c’est de nous permettre de raconter vos péripéties. Voyez cela comme accepter de tourner dans une sorte de « télé réalité » où ce sera votre vie et vos décisions de chaque jour qui seront filmées. »

           C’était donc de cela qu’il en retournait. Voilà pourquoi tu as dit plutôt que le contrat consiste à ce que je vous permette d’utiliser l’identité que je représente. J’aimerais savoir, je sais que si j’accepte le contrat j’irai vivre dans le monde que vous avez créé. Mais alors qu’adviendra-t-il de mon rôle de conscience ?

                       « Il prendra fin. »

           Et alors…

                       « Il prendra fin pour vous, mais une autre entité prendra ce rôle. Chaque qu’individu du monde a une conscience non créatrice, même les auteurs, d’où le concept d’autobiographie. Peu importe si elle est sollicitée pour une histoire, la règle est claire, chaque individu doit avoir une conscience non créatrice dans cet espace. Le concept de conscience créatrice est à peu près la même à des différences près comme par exemple la capacité de naviguer librement dans cet espace. »

           Je vois. Votre offre me semble tentante.

                       « Vraiment ? Heureuse nouvelle ! »

           Mais quel genre d’histoire voulez-vous raconter ?

                       « Un fan fiction de Naruto. Vu l’identité que vous représentez, vous devez déjà avoir votre petite idée de ce qui s’agit. »

           Oui. J’en, je veux dire, il en est devenu accro récemment. Ça fait vraiment bizarre de se parler à la troisième personne. Bref. Quel en sera la trame de fond ?

                       « L’auteur que je suis prône la liberté, alors voici le synopsis. « Un homme se voit réincarner dans le monde shinobi de Naruto en tant que Minato Namikaze. Comment notre citadin moderne va-t-il mener sa vie dans ce monde et avec cette nouvelle identité ? » Alors qu’en dîtes-vous ? »

           Vraiment libre comme histoire. Le protagoniste ne semble pas avoir de contraintes, j’aime bien.

« À la bonne heure ! Vous acceptez le con... »

           Maintenant, je suppose qu’il est temps de parler soit du système que je vais recevoir ou des souhaits, n’est-ce pas ?

« ... »

           Alors ?

« ... »

Hé! Vous êtes encore là ?

                       « Il-il n’en aura pas. »

           Hein ?

                       « L’auteur que je suis n’aime pas ces choses. »

           Donc, si je comprends bien, vous allez me mettre dans le monde sadique de Naruto sans me donner de cheats ?

                       « Vous incarnerez Minato. N’est-ce pas idéal comme top départ ? »

           Pas faux. Après Hashirama, c’est mon personnage préféré. Il n’en reste rien que ce ne sera plus exactement Minato, mais moi. Rien ne garantit que je cultive comme ou mieux que le Minato du manga.

                       « Vous aurez tous les souvenirs de l’identité que vous avez. »

           C’est plus un « must ». Toutefois, on peut voir ça comme un outil de cheat. En y pensant, j’aime bien le concept de « no cheat ». J’avoue que les histoires, où le protagoniste est trop cheaté, ont tendance à devenir barbant au fil du temps, à moins que ce ne soient celles du genre One Punch Man ou Overlord. Ok, faisons comme cela. Le phénomène que je subirai ressemblera à une transmigration ou une réincarnation en Minato ?

                       « Ce sera une réincarnation. Vous naîtrez en tant que Minato Namikaze dans ce monde. »

           C’est bien. La période de l’enfance de Minato est assez calme. Même s’il y a eu la deuxième guerre, Konoha ne l’a pas vraiment ressenti. Parlant de cela. C’est un fan fiction, vous comptez changer certains éléments du manga ?

                       « Il n’y aura aucun changement si ce ne seront les vôtres. L’auteur que je suis comblera juste les vides du manga de temps à autre. »

           Compris. Je peux savoir à quelle personne sera racontée l’histoire ?

                       « L’auteur que je suis aime écrire à la première personne. »

           Donc, mes pensées ainsi que mes émotions seront narrées.

                       « Nous voulons que le lecteur se sente connecté à l’histoire. Voilà pourquoi, le temps sera majoritairement le présent de l’indicatif. Globalement, l’histoire tournera autour de toi, mais il arrivera des temps où elle se tournera sur certains autres influenceurs de ce monde. »

           Je vois. L’histoire commencera au moment où j’intégrerai ce monde ?

                       « L’auteur que je suis préconise de la commencer à partir de l’instant où je vous ai appelé à avoir cette entrevue. »

           Est-ce autorisé ?

                       « Si vous craignez que la vérité derrière ce monde ne soit dévoilée, eh bien, n’ayez aucune crainte. Ce n’est pas la première fois ni la dernière. L’auteur ne verra cela que comme une inspiration riche, et il en sera très certainement de même pour les lecteurs. »

           Si vous le dîtes.

                       « Alors, vous acceptez le contrat ? »

           Entre vivre une vie d’ignorance en tant qu’une conscience, autant avoir sa propre vie et existence. Oui, j’accepte.

                       « Fabuleux ! »

           Avec ce cri, la lumière augmente d’intensité parmi la lumière et me submerge. J’entends sa voix, mais cette fois-ci, elle me semble éloignée.

                       « À présent, profitez de cette vie, et produisez une histoire des plus magnifiques à raconter. »

           Il n’y a pas besoin de me le dire. Cette vie, je la vivrai pleinement. Pour ce qui est de l’histoire. Vous en serez servis ! 

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