Les faces cachées du Jônin

Chapitre 2 : Chapitre 2 : Genma, deux facettes.

1678 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 28/02/2017 16:53


il était à présent tard dans la soirée, et seuls Iruka, Genma, Kurenai et Hiyoko étaient toujours présents. Tous avaient beaucoup bu, mais réussissaient tant bien que mal à tenir tête aux effets de l’alcool. Ce sont des ninjas après tout, il était conventionnellement impossible que le saké ait avantage sur eux. Hiyoko ne savait pas si c’était l’alcool ou non, mais il lui semblait que Genma était devenu très provocateur, surtout après le départ de Kakashi un peu plus tôt, accompagné par Sakura, lui qui était « fatigué ».

En effet, Genma posait des regards insistants sur la poitrine de la jeune femme, avant de la regarder d’une manière qu’elle trouva très perverse. Elle songea à ce qu’il lui avait dit quelques heures plus tôt, quand Iruka la sortit de ses pensées.


– J’y vais moi, je suis épuisé et j’ai malheureusement des cours à donner demain, dit-il avant de se lever péniblement tant il était fatigué.

– Je vais aussi rentrer alors, ajouta Kurenai prenant également la direction de la sortie.

– Bonne nuit ! termineront-ils ensemble avant de quitter le bar, sans que les deux restants n’aient pu réagir.

 

Il restait alors qu’Hiyoko et Genma, et la jeune femme se jurait sur tous les noms qu’elle tuerait Iruka le lendemain pour l’avoir mise dans ce coup-là. Elle demeura ainsi durant de longues minutes qui furent silencieuses, échangeant quelques regards avec la seule personne restante, Genma, qui lui la dévorait du regard. La jeune femme était également très fatiguée, elle décida finalement de se lever afin de rentrer se coucher. C’était sans compter la présence du Jônin qui se leva de toute vitesse et barra la route à la jeune kunoïchi.


– Tu fais quoi là ? demanda-t-elle en souriant nerveusement.

– Je te raccompagne ? dit-il d’un air ahuri, le sourire en coin.

– Si ça peut te faire plaisir, conclu-t-elle en haussant les épaules.


Il arbora un sourire satisfait avant de passer son bras sur les épaules de la jeune femme. Ils sortirent tous deux du bar et arrivèrent alors quelques minutes plus tard au domicile de la jeune femme.

Elle tourna la clé afin d’ouvrir, puis se retourna vers celui qui était à ses côtés.


– Merci de m’avoir accompagnée, et d’être venu ce soir. C’est très symbolique pour moi de fêter chaque année mon arrivée ici.

– Je sais, c’est pour ça que je suis venu, malgré le froid qu’il y’a entre nous, dit-il d’un regard sincère.


Hiyoko se sentit extrêmement gênée par cette remarque. Il est vrai qu’ils s’étaient éloignés et que le dialogue se faisait rare, mais de là à parler de « froid », elle en fût très étonnée.


– Entre.


Elle l’invita alors à entrer, malgré tous les sous-entendus des regards persistants de celui-ci durant la soirée. Ils s’assirent sur le canapé du salon, l’un à côté de l’autre. La jeune femme se sentit coupable de la relation qu’ils établissaient et voulait à présent mettre les choses au clair, même s’il était tard dans la nuit, l’alcool devait sans doute intensifier ses ressentis.


– Genma… Je, commença-t-elle hésitante.

– Ne dis rien, la coupa-t-il la regardant dans les yeux.



La kunoïchi obéit. Elle l’observa et resta silencieuse. Ils échangeaient à présent un regard profond les yeux de l’un dans ceux de l’autre. Le comportement de Genma avait radicalement changé en quelques minutes, ses regards pervers étaient devenus attachants, mais surtout il ne la regardait plus que dans les yeux. Le Senbon du jeune homme ne bougeait plus à présent, lui qui avait pour habitude de tout le temps gigoter d’un bord à l’autre de la bouche du Jônin. Ce dernier le retira d’ailleurs et le posa sur la table basse. Il n’enlevait jamais de ses lèvres cet objet très symbolique qui s’avérait aussi être une arme, mais Hiyoko savait pertinemment pourquoi il venait de le déposer. Elle s’approcha de lui, déposant une de ses mains sur sa nuque. Genma réduisit encore plus l’écart entre eux, il approcha dangereusement ses lèvres, hésitant, mais décida de poser sa tête sur la poitrine de la jeune femme. Celle-ci l’entoura de ses bras, avant de passer une main dans les cheveux bruns de son ancien compagnon. Puis, elle lui releva le visage afin de le regarder à nouveau. Cette fois le Jônin ne pu s’empêcher de poser ses lèvres sur celles d’Hiyoko, surprenant celle-ci tant il était inattendu. Le baiser fût bref mais rempli de tendresse. La kunoïchi prolongea ce dernier avec autant d’attention, posant ses deux mains sur le visage de Genma. Elle finit par sourire contre ses lèvres avant de se retirer de son étreinte. Ils revinrent à leurs positions initiales, l’un à côté de l’autre.


 La jeune femme se sentit rougir et baissa le regard. C’est alors que le jeune homme se rapprocha d’elle, en la couchant de son élan. Elle se laissa faire, comme c’était arrivé de nombreuses fois dans le passé. Lui au dessus d’elle, ils étaient à présent allongés sur le canapé, reprenant de vieilles habitudes. En effet, Hiyoko, quelques années auparavant, avait pour « rituel » de rencontrer Genma hebdomadairement. Ils se voyaient secrètement le soir, et partageaient la soirée, parfois la nuit, à se visiter, sans qu’aucun sentiment ne fasse irruption. Il s’agissait uniquement de nourrir leurs fantasmes ou même combler le manque d’affection que chacun pouvait endurer de son côté.

Les lèvres des deux Shinobi se rencontrèrent une nouvelle fois, puis encore une autre. Les baisers se multipliaient et gagnaient en intensité, tandis que leurs langues se mêlaient dans cette accolade, d’une danse sensuelle et passionnée. Une fois leurs lèvres séparées, Genma continua en déposant de légers baisers dans le cou de la jeune femme, descendant toujours plus bas. Gêné par les tissus qui couvraient la poitrine de la kunoïchi, il retira la maille et le tee-shirt qu’elle portait, puis son soutien-gorge qu’il dégrafa après quelques difficultés.

Voilà qu’elle était désormais seins nus, devant l’homme qui connaissait son corps sur le bout des doigts. Chaque détail, chaque recoin plus sensible que les autres, il avait cet avantage. Par exemple, il savait qu’Hiyoko n’appréciait pas qu’on lui masse les seins indéfiniment, il ne tarda donc pas ses caresses et baisers qu’il descendit plus bas encore, au niveau de son nombril. Ce soir là, il ne voulait pas se faire plaisir, il voulait lui faire plaisir, ce qui expliquait la raison de la douceur de chacun de ses gestes. C’est d’ailleurs ce que ne comprenait pas la jeune femme, elle le trouvait particulièrement doux, lui qui, dans ses souvenirs était très distant même en étant si proche, il n’y avait quasiment aucun baiser lèvres contre lèvres, ni de caresses si attentionnées. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, car elle passait un bon moment auprès de lui. Le silence était maître dans toute la pièce, seule la respiration des deux Shinobi qui s’intensifiait au fil des minutes le contredisait. Lorsque Genma atteignît la jupe d’Hiyoko, il n’hésita pas à la lui retirer et à la jeter parmi les autres vêtements qui jonchaient le sol. Il embrassa les cuisses de la kunoïchi, s’approchant peu à peu de son entre-jambes. Il déposa alors un nouveau baiser, cette fois sur sa fleur, couverte par le dernier obstacle que constituait son sous-vêtement. Avant de la retirer, il regarda la jeune femme, comme pour lui demander son consentement. Elle ne pouvait refuser, si elle l’avait vraiment voulu, elle aurait arrêté cela depuis bien des minutes. Mais tout ceci lui plaisait, alors elle sourit timidement au Jônin avant de se mordre la lèvre inférieure, impatiente. Puis, elle écarta légèrement les cuisses afin qu’il puisse y mettre sa tête sans problèmes une fois qu’il est retiré le dernier vêtement qu’elle portait. Il commença alors de doux baisers, y ajoutant sa langue, ce qui fit gémir Hiyoko de plaisir. Elle se sentait merveilleusement bien, elle s’avoua même que ces relations avec son amant lui avaient manquées. Alors la brune se laissa faire, avant de supplier à Genma de se mettre en elle. C’est ce qu’il fit alors quelques secondes plus tard, juste le temps de déshabiller le nécessaire, et il entra en elle, lui procurant un énorme plaisir qui se traduisit par un nouveau gémissement, plus grands que les autres encore. Le Jônin s’était repositionné au niveau du visage de la jeune femme, qu’il couvrit de baisers durant le manège qui était en marche. Le cœur de la jeune brune battait la chamade, et elle respirait difficilement.


– Genma… lâcha la jeune femme dont la respiration était saccadée.


Dans un énième va-et-vient, il se vida, suivit d’un cri de bien-être et enfin le soulagement d’Hiyoko. Genma soupira de fatigue et s’allongea sur le canapé, faisant passer la kunoïchi au-dessus de lui. Il continua de déposer quelques baisers dans le cou de celle-ci, avant que tous deux ne s’endorment l’un dans les bras de l’autre. 


à suivre...


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