Sasari Uchiwa

Chapitre 284 : Rassemblé

4686 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a plus de 4 ans

Konoha – 5 octobre


[Étant partie plutôt tardivement durant la journée, l’équipe d’Akino, Itomi et Junko voyait dans leur voyage le soleil se coucher tranquillement à l’horizon. Cela faisait maintenant un moment que plus personne n’était en Taki, tous avaient déjà parcourus une bonne distance dans leur direction choisis. Il ne restait certainement plus beaucoup de temps avant que l’équipe féminine ne puisse atteindre le lieu de rendez-vous.


À vrai dire, cette même équipe avait décidé de faire un arrêt dans les parages pour consulter leur carte.]


Akino : Non, regarde cette rivière, on voit bien que c’est celle-là sur la carte, je te dis qu’on est ici! On doit aller dans cette direction.


Junko : T’appelles ça une rivière toi? On retourne en Kiri, je vais te montrer ce qu’est une vraie rivière. Ce qu’on a devant nous est tellement petit que ça ne devrait même pas être sur une carte.


Akino : Je te dis qu’on est ici!


Junko : Crois ce que tu veux, idiote, mais moi je te dis qu’on n’y est pas du tout.


Itomi : * Soupire * J’ai l’impression d’avoir déjà vue cette situation.


Junko : Un sentiment de «déjà-vu» donc, Akino se perd souvent ainsi, hein? * Sourit * Pourquoi ce ne serait pas le cas en ce moment? Admet les choses et on en fait pas toute une histoire.


Akino : Je voudrais bien admettre les choses, mais je te dis qu’on est dans la bonne direction!


Itomi : Et pourquoi on ne demanderait pas notre chemin à des gens? Le village où on va, il est certainement bien connu des habitants du coin, non?


Akino : T’as vue l’heure? Y’aura personne dans les parages, personnes ne voyage à cette heure-ci.


Itomi : Ou tout simplement, si l’on empruntait les chemins, on pourrait suivre les indications. Ce serait bien plus simple.


Akino : Bien plus long, surtout…


Junko : Pas aussi long qu’en ce moment. T’as peur de quoi à prendre les grandes routes, de croiser des bandits? D’être enlevée par les pires ordures de cette terre et de devoir les obéir au doigt et à l’œil? T’as raison d’avoir peur. Si des types comme ça apparaissaient dans les parages, soit certaine que je les aiderais à t’enlever.


Akino : C’est toi la princesse, pas moi.


Itomi : C’est moi qui décide et je dis qu’on prend la route la plus proche.


Junko : Je suis du même avis, la majorité l’emporte.


Akino : Pourquoi vouloir faire un si long détour alors qu’on est tout près maintenant!?


Junko : T’as pas le choix. Si c’est nous qui devons t’enlever, je le ferai avec plaisir! * Sourit *


Akino : C’est pas le moment de rigoler!


Junko : Si, ce l’est. Dans deux jours, ça va être la déprime alors, autant profiter des petits moments.


Itomi : Allez, Akino, on va arriver avant la fin de la journée, je te le promets!


Akino : Tss… très bien alors…


[Dans la pénombre, les jeunes filles tentaient de se frayer un chemin parmi les arbres et la nature pour atteindre une possible route tout près. Avec la noirceur qui commençait à gagner du terrain, il n’était pas toujours évident de comprendre exactement ce qu’il pouvait y avoir devant leur yeux… Junko, qui menait la marche cette fois, remarqua ce qui lui semblait être un panneau de bois, devant. Étant tout proche, elles comprirent rapidement qu’elles étaient dos à ce dit panneau, mais aussi qu’une route était tout juste de l’autre côté de ces indications.]


Junko : Tu vois? D’une pierre deux coups. On a le chemin et les indications.


[En allant vers le recto de ce panneau indicateur, les jeunes filles purent voir les indications écrites sur celui-ci. En grand caractères, il était écrit le nom du petit village, celui-là même que l’équipe cherchait.]


Junko : Ah! On y est! Mais quelle plaie tu fais, Akino! On se serait perdu si ce n’était pas de moi.


Akino : Quoi?! Mais n’importe quoi, on était tout juste à côté, comme je venais tout juste de le dire! Je savais très bien où on allait!


Junko : N’essaie pas de te racheter. En continuant dans la même direction que tu conseillais, on serait passé à côté.


Akino : Regarde sur la carte et analyse un peu par toi-même, tu verras qu’on allait dans la bonne direction!


Junko : Et pourquoi ce panneau de bienvenue est devant nous alors?!


Akino : C’est qu’un panneau, il ne représente pas le village en entier à ce que je sache!


Itomi : Hum, on ne pourrait pas simplement être contente de l’avoir trouvé malgré tout et tenter d’aller trouver les autres… s’ils sont déjà là…


Junko : Où on va maintenant, si t’es si douée que ça?


Akino : C’est un tout petit village, un endroit simple où se retrouver avant notre départ, c’est pas compliqué de regarder dans les alentours pour voir si les autres sont là.


Junko : Eh ben, on te suit dans ce cas. Essaie au moins de ne pas nous mener jusqu’en Suna au moins.


[Akino disait vrai. Ce petit village qui avait été donné comme lieu de rendez-vous n’était pas très spacieux, même qu’il était difficile de le qualifier de village. C’était un quartier au milieu de nulle part. Quelque chose intrigua l’équipe rapidement. Il n’était pas particulièrement tard et pourtant, aucune des petites maisons n’étaient éclairées de l’intérieur… comme si le tout était désertique. Quelques réverbères illuminaient les chemins, mais il s’agissait là du seul signe de vie dans ce village.


Cette sensation, elle leur rappelait celle qu’elles avaient vécue dans le petit village d’Ashi en Taki. S’agissait-il d’un présage inquiétant ou d’une coutume commune?

En parcourant silencieusement les alentours, en regardant de droite à gauche constamment pour constater l’état des lieux, elles tombèrent nez à nez avec Shizu!]


Akino : Hé! Préviens quand t’arrives! Avec ce silence, on pourrait te prendre pour un fantôme!


Shizu : On ne se voit pas pendant des jours et la première chose que tu me dis en me voyant c’est que j’ai l’air d’un fantôme…


Akino : Tu t’attendais à quoi, que je saute de joie en te voyant?


Shizu : …


Itomi : Qu’est-ce qui se passe ici, Shizu? On dirait qu’il n’y a personne.


Shizu : C’est le cas, il n’y a que nous. Suivez-moi, on en discutera avec les autres.


Junko : Elle a un regard bien similaire à ce Neji, tu ne trouves pas, Itomi? Ce regard d’Hyuga. * Sourit *


* Étonnement d’Itomi *


Shizu : Que?! Qu’est-ce qu’elle vient de dire?!


Itomi (Sourit, embarrassée) : Ahem, rien d’important! On en discutera avec les autres, comme tu l’as dit. * Pousse Shizu dans le dos * Allez, conduis nous là-bas * chuchote *, le temps qu’on oublie ce qu’elle vient de dire.


________________________________________________________


Ame – 5 octobre


[Les distances étant plutôt similaire, Furûtsu était arrivée en Ame aux mêmes heures, environs, dans un premier coin de pays où le parchemin du panda Daiki était possiblement caché. La contrée où se trouvaient Sasari, Mifuyi et Kumiko était en ruine majoritairement. Il s’agissait d’un ancien bâtiment utilitaire adossé à une falaise et qui était tout proche d’un pont qui permettait de contourner une chute d’eau. L’endroit était magnifique et apaisant, mais l’endroit était aussi désolant et morne.


Au vue de la lumière du jour qui se faisait de plus en plus rare dans cette journée, l’équipe décida d’aménager un abri à l’intérieur de l’ancienne structure tout proche. Il était inutile pour eux de commencer les recherches maintenant, surtout, qu’à leur sens, il valait mieux attendre le jour pour les commencer.]


Mifuyi : De retour dans ce pays… Qu’est-ce que t’as pu être imbécile de revenir ici seul.


Sasari : Je n’ai rien à dire de plus sur le sujet, j’ai déjà tout dit.


Mifuyi : Sauf que tu y penses encore, pas vrai? Spécialement depuis cette nouvelle donnée par Tetsushi.


Sasari : …


Kumiko : Qu’est-ce que tu crois qu’il s’est produit, en Konoha? L’idée qu’Hide et Juri aient pu succomber à l’attaque m’attriste au plus haut point, mais si les rumeurs qu’à entendu Tetsushi dans son voyage son vrai… Je ne sais toujours pas quoi en penser.


Sasari : J’ai envie de croire qu’ils ont réussi à changer. Des gens en Konoha ont réussi à leur faire admettre leurs torts au point où ils sont redevenus comme avant… Ce qui me fait douter, par contre, c’est que ce Pain m’a paru immortelle, pratiquement. J’avais neutralisé tous les types qui accompagnaient Konan-sensei, mais apparemment, Pain était toujours de la partie. C’était encore les mêmes ou d’autres personnes? Est-ce que ces Pain sont vraiment tous morts maintenant?


Kumiko : Il a dit que seul la femme avait été portée disparût. On ne sait pas tout. J’aime aussi les belles histoires, mais on est dans la réalité et c’est une réalité où nous sommes ninjas. On ne peut faire que des suppositions, pour le moment.


Mifuyi : Toutes ces histoires, elles me donnent tous un mauvais pressentiment. Inuji m’a abandonné toute jeune, c’est difficile de lui faire confiance et maintenant, on se retrouve dans cet endroit un peu lugubre pour chercher un parchemin invisible. Si vous voulez mon avis, on perd notre temps à être ici.


Kumiko : Il n’a pas intérêt, c’est la seule avance qu’on ait avec Reïtarô.


Mifuyi : Et après, on fait quoi? Si l’on trouve le parchemin demain, par miracle et qu’on réussit à le détruire, qu’est-ce qu’on fait? Reïtarô reste tout de même une menace, non?


Sasari : La liste de toutes les choses préoccupantes est longue…


Kumiko : On a l’impression que nous sommes les seules personnes à se préoccuper de ces problèmes, que personne ne se soucie vraiment d’eux… Mais depuis qu’on a commencé à se dévoiler aux autres ; à Kiri, à ces ninjas de Konoha, à Jiraya, ça donne le sentiment que nous ne sommes pas seul dans le même bateau. Ce Gaï, de Konoha, il n’avait peut-être pas tort. On ne devrait plus avoir aussi peur de se montrer sous notre vrai jour. Ça nous attirera peut-être des problèmes, mais peut-être qu’on pourrait se faire de nouveaux alliés et que ces alliés nous aideraient à ne plus ressentir cette impression d’être les seuls à devoir tout faire. Peut-être que Konoha, ou n’importe qui d’autre, à la solution à comment contrer Reïtarô.


[Sasari réfléchissait à ce que venait de dire Kumiko. Il admit rapidement, dans son esprit, que toutes ces rencontres avaient été finalement bien bénéfiques à leur manière et que la plus part s’étaient avérées honnêtes. Kakashi, la Mizukage, Jiraya, Kurenaï ou même Gaï, aucun d’entre eux n’eut semblé vouloir divulguer leurs identités ou leurs existences.]

Kumiko : Je disais que nous vivions dans une réalité de ninja, mais peut-être que le monde ninja est en train de changer et pour le mieux. Peut-être que finalement ce Pain et cette Konan en ont vraiment fini avec toutes cette histoire et ont bien voulu réparer leurs erreurs en Konoha.


[Le garçon Uchiwa eut un dernier moment de réflexion, puis bougea ses mains pour les emmener derrière sa nuque. Sans vraiment d’hésitation, il ouvrit le loquet de son collier et l’enleva pour le mettre dans ses poches. Il ne restait maintenant plus qu’un collier au cou de Sasari et il s’agissait du pendentif que sa mère lui avait offert tout jeune. Celui fabriquer par Mifuyi et Kumiko avait été enlevé.]


Sasari : Ça va être étrange de contrôler les réactions des gens en voyant mon visage, mais pourquoi ne pas l’essayer.


Kumiko (Sourit) : C’est une préoccupation en moins.


Sasari : Si l’on trouve le parchemin ou non, si l’on a besoin d’aide… on pourrait essayer de s’en trouver. Toutes ces nouvelles rencontres pourraient nous sauver.


Mifuyi : Demander de l’aide? * Soupire * J’imagine que le temps nous dira les choses…


________________________________________________________


Konoha – 5 septembre


[Avec l’arrivé d’Akino, Itomi et Junko, il y avait maintenant douze personnes à l’intérieur d’une petite maison des environs. De l’extérieur, dans ce petit village, elle était la seule à montrer ayant de l’activité… toutes les autres habitations, du peu qu’il y en avait, paraissaient complètement vide.


Les filles prirent le temps de s’installer et…]


Mitsumi : * Enlace Akino * Awww, je suis si contente de vous voir toutes en un seul morceau! Vous m’avez si manqué!


Itomi (Sourit) : * Se fait enlacer par Mitsumi * Oui, on est toutes contentes de vous voir aussi. Il ne manque presque personne.


Junko : Y’a des têtes que je reconnais moins que d’autres…


Akino : On va avoir le temps de refaire connaissance s’il le faut, ce que je veux savoir maintenant, c’est pourquoi y’a personne dans le village? Et surtout, où est-ce que nous sommes?


Taizô : Cette petite maison m’appartient, je l’ai fabriqué pour m’en faire un endroit où m’arrêter lorsque je ne suis pas avec Inuji-sama. Pour ce qui est de l’absence d’habitants, pour une raison qu’on ignore, ils sont tous partie aujourd’hui vers le village de Konoha.


Junko : Lui, par contre, je ne l’ai jamais vue…


Akino : Moi non plus… Vous êtes?


Taizô : Je m’appelle Taizô, j’étais présent lors de l’affrontement à Kiri. J’accompagnais votre ancien camarade, Makura. Nous étions au service d’Inuji-sama. Je le suis toujours d’ailleurs.


Junko : Quelle coïncidence que votre maison puisse être dans un village tout près de l’où on va…


Taizô : J’ai plusieurs petites habitations comme celle-ci partout dans les cinq nations. Elles n’ont jamais eu l’air de déranger les gens du coin.


Hirosuke : On croit qu’il y a quelque chose qui se passe dans le pays et on ne sait pas ce que c’est.


Itomi : Vous êtes au courant pour Konoha? Elle a subit une attaque majeure de l’Akatsuki. Il n’y a pas de morts, mais la capitale est apparemment complètement rasée.


* Étonnement des autres *


Azuko : À peine un mois s’est écoulé et il y a certainement beaucoup de nouvelles qui nous passent sous le nez. Imaginez-moi lorsque j’étais captive, pendant toutes ces années… le nombre de chose qui se sont produites sans que ne m’en rende compte.


Gikan : Ç’a été mon cas. C’est vexant comme sensation, je trouve.


Akino : En espérant seulement que cette situation n’est pas un lien avec Reïtarô et son équipe.


Junko : Et si on se concentrait maintenant sur l’important? J’ai cru comprendre qu’il y avait des personnes ici qui n’allaient pas là-bas, avec nous… on peut savoir qui part dans cet affrontement?


Hirosuke : * Pointe du doigt les concernées * Azuko, Kisa et moi-même allons rejoindre les autres en Ame. Tous les autres iront à la rencontre de Reïtarô pour l’empêcher de réussir ce qu’il veut faire.


Junko : Quoi?! Alors même elle vient avec nous. * Pointe Mitsumi du doigt *


Mitsumi (Sourit) : C’est le cas! D’autres ne voulait pas que j’y aille, mais je tiens à être présente et à pouvoir vous aider dans votre affrontement. Si quelque chose vous arrive de grave, Junko-san, vous pouvez compter sur moi pour vous soigner.


Junko : Hum, ça ira, je connais déjà plusieurs techniques de soin. Ça risque d’être dangereux là-bas, non?


Gikan : Quel est le problème avec Mitsumi-san?! Tu ne sais pas du tout de tout ce qu’elle est capable de faire! Je suis certain qu’elle est plus douée que toi!


Junko : Lui aussi il vient? Je t’aie vue pleurer à l’enterrement de l’ami ours de ce type.


Gikan : J’ai pas du tout pleuré!


Fusazô : En quoi c’est mal de pleurer à un enterrement? Ça démontre qu’il a beaucoup d’empathie, tout simplement. S’en moquer montre le contraire.


Junko : J’ai aucune idée de l’ampleur que le combat pourra avoir dans deux jours, mais si ce type à les mêmes techniques que Sasari, vous étonnez pas qu’y en ai parmi nous qui puisse y laisser leur peau. Vous ferez quoi si vous voyez l’un de vos précieux coéquipiers tomber au combat? C’est pas un endroit où pleurer ou avoir des sentiments.


Teruki : Oi! Tu ne nous connais pas, on est plus fort que tu ne le penses! Si l’un d’entre nous tombe, on va continuer à se battre!


Junko : Et s’il prend en otage quelqu’un?! Vous lâcherez vos armes?


Azuko : Et toi, tu ferais quoi? Si la Mizukage est prise en otage, un couteau sous la gorge, tu sacrifierais sa vie pour le bien de la mission?


Mitsumi : Le résultat de cette rencontre m’est moins important que la vie de mes compagnons. La dernière fois, j’ai eu un moment de faiblesse face à Takumi, mais cette fois, je vais rester forte. Je vais faire les choix qui me semblent sensés et qui feront en sorte que personne ici ne meurt.


Gikan : Pareil pour moi!


Junko : Donc, si je…


[Alors qu’Akino était tout juste à côté d’elle, d’une manière complètement inattendue, Junko l’agrippa de son bras autour de son cou! De son autre main, elle dégaina l’une de ses Kiba et menaça, du bout de sa lame, le visage de son otage! Pour amplifier le danger qu’elle pouvait représenter, un courant vif d’électricité se créa sur la surface de la lame!


Bien évidemment, tous le perçurent comme une menace et plusieurs réagirent rapidement à celle-ci. Instantanément, Teruki invoqua son marteau géant, mais aussi Gikan qui invoqua son nouveau bouclier! Azuko, ayant son pantin non loin, pu le ramener de fils de chakra tout juste devant elle, paré à attaquer. Taizô se prépara à bondir si nécessaire, mais la plus rapide d’entre eux fut Mitsumi. La jeune femme avait créé six senbon de glace entre ses doigts et les avaient lancé précisément sur les bras de Junko. Les aiguilles étaient placées à des endroits qui affaiblissaient de manière conséquente la force que pouvait avoir Junko. Ce fut davantage le fait de voir que ces senbon étaient fait de glace qui déstabilisa Junko, plutôt que l’attaque en elle-même. À peine Mitsumi avait lancé ses senbon qu’elle en avait d’autres entre les doigts.]


Mitsumi : Vite, Akino-san! J’ai visé des points qui devraient l’affaiblir, vous pouvez dégager facilement!


Akino : Tss, qu’est-ce que t’es stupide, Junko!


Teruki : Aaaah!


[Sans prendre le temps d’analyser plus longtemps, malgré l’espace qu’il y avait autour de lui, Teruki balança son marteau pour tenter d’atteindre Junko qui, elle, tenait toujours Akino. La ninja de Kiri voyait l’enclume qui allait lui tomber sur le visage.]


Junko : Oh là!


[Toutes les filles qui se trouvaient devant Teruki ; Junko, Akino et Itomi, durent s’écarter le plus rapidement qu’elles le purent car le jeune garçon allait frapper du plus fort qu’il le pouvait. Junko bondit vers sa gauche alors qu’Akino prit la droite, Itomi resta tout près.


L’impact fût impressionnant et bien dommageable pour la maisonnette! Un énorme trou fut fait dans le plancher, des fissures se créèrent de partout, les vitres des fenêtres se cassèrent et les lumières vacillaient... Si des habitants étaient encore présents dans les parages, il aurait été certains que tous auraient ressenti un léger tremblement.


À sa manière, Itomi s’esquiva de l’attaqua en changeant l’état de son corps pour le rendre plus liquide, le temps d’un instant. Ça fonctionna, tous les dégâts physiques furent esquiver de cette manière.]


Akino : Vous n’êtes que des idiots, tous les deux! T’as failli me tuer, crétin!


Teruki : Mais elle te menaçait! C’est une ennemie!


Akino : Non, c’est qu’une idiote!


Junko : T’es pas aussi baraqué que ce type, mais je ne m’attendais pas à une telle force. * Retire un senbon de ses bras * Et ça… Mei le sait pour elle?


Akino : Depuis quand vous savez utiliser votre hyôton, Mitsumi?


Mitsumi : Ahem…


Junko : C’est pas la question, c’est une Yuki! Vous m’emmerdez à la fin! Et pourquoi Mei m’a rien dit?!


Mitsumi : Alors, c’était que pour nous tester cette agression?


Junko : * Soupire * Vous avez réagi plus rapidement que je ne le pensais et de manière très précises…


Mitsumi : Oh non! Je suis désolé, laissez-moi jeter un œil sur vos blessures, Junko-san! J’ai agis sans savoir!


Junko : Non, surtout pas. J’ai entendu plusieurs histoires sur vous, les Yuki…


Itomi : Junko… elle est dans la même situation que toi et moi. Elle n’a pas grandi en tant que Yuki.


Mitsumi : À vrai dire, avec l’aide d’Inuji-san, j’ai pu en savoir plus sur moi-même. À une époque, je crois que je savais utiliser ce genre de techniques et à les essayer, quelques-unes, mon corps se souvenait de la plus part d’entre elle. Je ne sais pas où j’ai pu grandir, mais il est fort possible que j’ai pu grandir avec ma famille, en Kiri.


Itomi : Oui, mais ça ne veut rien dire sur qui vous êtes aujourd’hui, n’est-ce pas?


Azuko : Taisez-vous! La situation n’est pas du tout amusante! On est à deux jours d’une guerre et c’est à peine si l’on est vraiment prêt pour cette rencontre! Junko, mets-toi à l’esprit qu’on te connait pas, d’accord? Ce n’est pas le moment de nous tester ou de s’amuser, c’est du sérieux. On a des tâches importantes à accomplir pour empêcher un drame avec Kyûsaku. Si tu nous fais un autre de ces coups, tu retourneras à Kiri s’il le faut.


Junko : Je suis bien plus prêt que la plus part d’entre vous. Pour moi, ça me fixe les idées rapidement sur qui vous êtes et sur ce que vous savez faire. Justement, je ne vous connais pas alors, si on pouvait régler ce problème rapidement.


Hirosuke : Pas aujourd’hui. On devrait seulement détendre nos nerf après tout ça, s’empêcher d’être tendu inutilement et demain, on règle le tout au mieux que possible.


Taizô : * Soupire * Heureusement que je ne tenais pas tant à cette maison… c’est un sacré trou que tu as fait, Teruki.


Kisa (Sarcastique) : Bravo pour l’œuvre.


Teruki : Kssh, ç’aurait pu être vrai cette histoire!


Hirosuke : On a apporté des provisions avec nous qu’on devrait préparer. Se faire un bon repas pourrait nous aider à nous détendre, justement.


Kisa : Je m’en occupe.


Azuko : Je vais t’aider, Kisa.


Taizô : Fusazô, on devrait continuer ton entraînement au senjutsu, à l’extérieur. On doit s’assurer que tu puisses retrouver de ton énergie rapidement.


Fusazô : J’avais la même idée. Tu veux venir, Shizu?


Shizu : …


Teruki : Raah, je vais prendre l’air dehors! Désolé pour votre maison, Taizô-san. Gikan, tu viens?


Gikan : * Soupire * Ouais, je veux bien.


[En très peu de temps, alors que la maison avait vécu un lourd choc, beaucoup se dispersèrent à droite et à gauche pour s’occuper de complètement autre chose. À l’entrée, là où étaient pratiquement tout le monde, il ne restait maintenant plus que quelques personnes ; Akino, Itomi, Junko, Mitsumi et Shizu. Il y avait déjà un silence embarrassant qui planait dans l’air.]


Akino : Junko, t’es la pire… T’es peut-être douée dans plein de domaines, mais pour ce qui est de te faire apprécier des gens, t’es la pire.


Junko : J’ai remarqué… je l’ai cherché cette fois. * Sourit *


Mitsumi : Je connais Akino-san depuis un moment maintenant, Junko-san, et d’après sa réaction vis-à-vis de votre attaque, elle en dit beaucoup sur ce que vous êtes réellement. En ce moment, tout le monde est tendu par rapport à ce qui vient pour nous. Les choses ne tiennent qu’à un fil. Avec le temps, si vous êtes arrivé à vous faire apprécier d’Akino-san et d’Itomi-san, vous arrivez certainement à bien vous entendre avec tout le monde.


Junko : Mitsumi hein… J’ai rarement vue une personne comme vous. Je… désolé d’avoir eu un préjugé sur vous.


Shizu : Qu’est-ce que vous lui avez dit pour Reïtarô? Elle sait pour le Yasakani de Sasari?


Akino : Évidemment qu’elle en sait plus maintenant, elle est là pour combattre avec nous.


Junko : Toi… Shizu. À mon intervention sur Akino, tu es la seule qui n’est rien fait pour tenter de sauver ton amie. Pourquoi?


Shizu : …


Junko : Ton cousin avait le même regard que le tient, on dirait que vous nous regarder de haut, mais toi en plus, il est froid. Vous semblez être des prodiges, mais au final, est-ce que vous êtes vraiment capable de faire quelque chose?


Shizu : * Soupire * «Ton cousin»… Itomi, il faut qu’on parle.


Itomi : Il était plutôt sympathique au final, tu sais!


Junko : Alors, pourquoi tu n’as rien fait? C’est ce que tu feras si Akino se fait réellement prendre par surprise comme je l’ai fait?


Shizu : Je connais Akino depuis longtemps. Si elle avait été réellement en danger, sa réaction aurait été tout autre. J’ai deviné que c’était faux, car elle n’a rien fait.


Akino : Dit plutôt que t’aimerais me voir mourir! Tss…


Shizu (Sourit légèrement) : Il y a une part de ça aussi.


[En un rien de temps, n’ayant pas contestée physiquement les soins que voulait prodiguer Mitsumi, Junko vit ses blessures se refermer rapidement. Il était bien difficile d’admettre qu’elle aurait pu faire mieux et aussi vite.]


Junko : * Regarde son bras * Et maintenant?


Mitsumi : Maintenant, on se détend et on profite d’un dernier bon repas. * Sourit *


Fin du chapitre 284

Laisser un commentaire ?