Sasari Uchiwa

Chapitre 270 : Tout ou rien

4569 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 04/04/2020 23:49

Tonneau – 8 septembre


[Finalement, tout du contenu du tonneau d’Inuji, après quelques heures, pouvaient être visité plutôt rapidement. L’extérieur n’était pas très grand et les étages où Furûtsu pouvaient se rendre n’étaient pas infinis. La seule chose qu’il y avait à faire était d’attendre, à nouveau, les volontés d’Inuji. Plus ça allait, plus les membres du groupe avaient une mauvaise image de l’homme qui les avait fait entrer à l’intérieur de son tonneau. Cependant, peu importe ce qu’il se disait, les ninjas ne pouvaient qu’attendre une réponse. On ne leur avait toujours pas dit comment ils pouvaient sortir de cet endroit et l’idée de devoir traverser la vallée aux hurlements n’enjouait que très peu de gens.


Les meilleurs endroits pour patienter, à leurs yeux, fut la plage, à l’extérieur. Les membres du groupe pouvaient profiter de l’effet de chaleur qu’il y avait ainsi que de patauger les pieds dans l’eau qu’il y avait, question de se détendre un peu.]


Teruki : Si Reïtarô est à la recherche de ce fameux parchemin ; s’il ne s’agît que de ça, qu’est-ce qu’on fera? Si j’ai bien compris, Inuji n’a pas le parchemin, c’est ça?


Hirosuke : Logiquement, il faudrait partir à sa recherche et le trouver avant Reïtarô…


Teruki : Et le détruire, non?!


Fusazô : Oublie l’idée. Les faux parchemins peuvent être détruits, mais apparemment, le véritable parchemin est protégé de beaucoup trop de sceaux pour que ce soit possible. Cependant… je ne sais pas ce qu’on pourra en faire.


Teruki : Et si on l’utilisait pour faire un souhait à nous?


Azuko : Qu’arrive-t-il à Daiki une fois qu’il a exaucé un souhait?


Fusazô : Je ne sais pas. Je suis presque certain que le parchemin a déjà pu être utilisé une fois au moins et il se trouve toujours dans ce monde, si l’on en croit les paroles d’Inuji. Un souhait ne le fera pas disparaitre définitivement.


Mitsumi (Sourit) : Et si l’on souhaitait que Daiki ne puisse plus jamais exaucer de souhait. Ainsi, plus personne n’aurait accès à ce trop grand pouvoir.


Kisa : C’est l’idée la plus sage, certainement


Teruki : Un instant! Un instant! On ne pourrait quand même pas rater une opportunité ainsi! Imaginez tout ce que l’on pourrait faire avec! On pourrait devenir suffisamment fort pour que Reïtarô lui-même ait peur de nous! L’Akatsuki, on en ferait qu’une bouché, même chose pour tous les ennemis qui nous barreraient la route.


Gikan : Mauvaise idée, Teruki… Ça dégénèrerait forcément… Vous ne voudriez pas simplement que ce type, Reïtarô, soit arrêté à jamais?


Mitsumi : Non, je ne crois pas que ce soit une manière de régler les choses. Reïtarô peut…


Kisa : Mitsumi-san… vous ne pensez tout de même pas que Reïtarô pourrait changer, n’est-ce pas? Au point où il en est, j’ai de la difficulté à croire qu’il pourrait redevenir raisonnable… s’il l’a été un jour…


Mitsumi : Il l’a déjà été! J’en suis convaincue! Ce qu’il cherche, en bout de ligne, c’est de prouver quelque chose au monde pour le rendre meilleur, non? Ses méthodes sont horribles, sa mentalités du moment et ses actes sont loin d’être les bons… mais peut-être qu’un jour, il pourra comprendre. Il pourrait admettre ses torts.


Hirosuke : Il a perdu la confiance de beaucoup trop de personnes pour qu’on puisse le pardonner indéfiniment. S’il venait qu’à comprendre, rien ne nous dit qu’il ne pourrait pas sombrer de nouveau dans des idées inhumaines comme celles qu’il a en ce moment. Quelqu’un devrait le surveiller en permanence pour qu’il ne répète pas les mêmes erreurs.


Azuko : Mitsumi-san à raison. Aucun vœu ne devrait être fait hormis celui de souhaiter que Daiki ne puisse plus jamais exaucer de souhait. Ce genre de vœux à toujours des effets que personne n’arrive à prédire. On pourrait souhaiter le meilleur, mais le pire pourrait arriver sans que l’on comprenne pourquoi. On arrivera nous même à arrêter Kyûsaku et les autres.


Teruki (Sourit, embarrassé) : Et si je demande qu’un petit quelque chose, je ne peux pas?


Azuko : Quoi, l’amour d’une fille, peut-être? Réfléchis un instant à ce qui arrivera… prenons Shizu, par exemple. * Sourit *


Teruki : Bonne idée.


Shizu : Tss…


Azuko : Pour le moment, Shizu est légèrement distante de toi… vôtre relation ne date certainement pas d’hier, mais il y a encore du progrès à faire avant qu’un autre stade soit atteint, disons-le ainsi.

Teruki : Je ne sais pas si c’est juste, mais admettons que vous ayez raison.


Azuko : Tout à coup, tu te retrouves devant Daiki, le panda, pour lui demander que Shizu soit l’amour de ta vie.


Teruki : Ce n’est pas une idée qui me déplait, vous voyez.


Azuko : Comme tu l’as souhaité, Shizu, devient tout à coup hystérique à ta simple vue!


* Étonnement de Shizu *


Azuko : Elle te cri son amour aussi souvent que tu le désires, elle te complimente plus qu’il n’en faut, elle est à ton service pour tes moindres caprices… Tu l’insultes, elle rigole, tu la tripotes, elle en redemande, tu la trompes, elle t’encourage… Est-ce là la Shizu que tu connais?


* Étonnement de Teruki *


Azuko : Quel mérite as-tu à avoir conquis le cœur de Shizu? T’aime-t-elle vraiment pour qui tu es? Te regarde-t-elle car elle reconnait ta vraie valeur ou seulement car tu lui as ordonné? Tu ne connaitrais jamais la satisfaction du moment où Shizu t’a choisis toi pour qui tu es et pour ce que tu lui as prouvé. Pour moi, faire un tel vœu rimerait avec la mort de Shizu tel que tu la connais en ce moment… L’amour n’est pas qu’un résultat, c’est tout un parcours.


Shizu : …


Teruki : Ahem… tout compte fait, Mitsumi-san a peut-être raison, oui.


Azuko : Je n’imagine même pas les répercussions d’un souhait demandé par Kyûsaku lui-même.


Gikan : Je comprends votre colère envers les hésitations d’Inuji, mais je le comprends aussi à hésiter comme il le fait.


Azuko : Je n’ai pas hésité à donner ma carte, moi!


Gikan : Et combien de personnes sont venus te voir pour l’avoir ta carte sans que tu ne leur donnes, hein?


Teruki : Sauf que c’est lui qui nous fait venir ici, Gikan.


Hirosuke : On devrait arrêter d’en parler maintenant et seulement attendre sa réponse… Il n’y a plus rien d’autre que l’on puisse faire pour changer la chose. On doit seulement espérer qu’il trouve une réponse rapidement pour que l’on puisse passer à autre chose.


* Silence *


Mitsumi : Fusazô-san, vous avez réussi à invoquer Dote pour avoir des nouvelles possibles de l’autre groupe? Ils ont probablement dû répondre, maintenant, vous ne croyez pas?


Fusazô : J’ai essayé et ici ça ne fonctionne pas, impossible d’invoquer quoi que ce soit dans cet endroit. On va devoir attendre de sortir de ce tonneau pour que l’on puisse avoir des informations sur eux.


Mitsumi : * Soupire * Je me demande où ils en sont. J’espère que tout va bien avec cette kunoichi de Kiri. Toute cette histoire avec Sasuke Uchiwa…


Gikan : À les connaitre, ils ont dû vivre les trucs les plus périlleux qui soient. Mais même si la pire de chose a pu leur arriver, ils doivent toujours s’en sortirent.


Hirosuke : Cette histoire avec Orochimaru et Sasuke m’inquiète autant que la présence de Junko dans leur équipe. Ça ne me dit rien qui vaille. Vivement que l’on puisse sortir d’ici rapidement pour en savoir plus sur leur cas.


Hane, arrivant : Inuji-sama est prêt à vous donner une réponse… enfin, il veut vous parler.


Teruki : C’était pas trop tôt!


[Il était difficile de ne pas vouloir suivre la chienne jusqu’à Inuji. Tous les membres de Furûtsu présent étaient impatients de connaitre la réponse de leur hôte pour enfin se préparer à contrecarrer les plans de Kyûsaku. Beaucoup de chose dépendait de cette réponse et si elle était négative, la tâche de devoir arrêter leur pire ennemi allait être hautement plus complexe… Mais de toute manière, malgré le fait que les jeunes connaissent un peu mieux les motivations de Kyûsaku, ils savaient que le dénouement allait être le même. Furûtsu allait inévitablement devoir affronter l’Uchiwa à nouveau pour définitivement l’arrêter d’agir.


Ils le rejoignirent dans la même pièce de la veille, à leur arrivé. Inuji attendait assit, comme Taizô qui était à sa droite, attendant avec son maitre. Rien ne se dit avant que tout le monde ne soit assis. Inuji affichait un regard embêté. Il était silencieux et observait attentivement tous les ninjas qui venaient à lui. Ses idées bouillonnaient encore dans son esprit, ça se voyait, mais il devait parler.]


Inuji : Désolé pour l’attente… j’imagine.


Hirosuke : Vous avez donc pris une décision? Vous savez un peu plus qui nous sommes maintenant… Vous faites-nous confiance?


Inuji : J’ai effectivement pris le temps de réfléchir à tout ça. * Soupire * Vous avez raison sur un point et c’était le miens depuis le départ. Si j’ai décidé de vous faire venir ici, c’est que je voulais jouer le tout pour le tout. Si ce n’est pas à vous que je fournis les informations sur le parchemin du panda Daiki, il n’y aura personne d’autre. Si je ne trouve personne, je ne pourrai pas arrêter Kyûsaku plus longtemps et il trouvera, lui.


* Soupir de soulagement général *


Kisa : Alors, vous acceptez notre aide?


Inuji : C’est cela. Je vais vous indiquer où se trouve le parchemin du panda Daiki et comment le trouver. J’aimerais spécifier d’abord que même Taizô, ni Makura, n’était au courant pour cette information. Vous êtes les premiers depuis longtemps à pouvoir les entendre. Taizô sera donc impliqué dans tout ceci et je tenais à ce qu’il le soit. Il est la personne en laquelle je fais le plus confiance ici, il aurait été illogique de le garder dans le secret.


Hirosuke : On vous écoute alors.


Inuji : Tout d’abord, j’aimerais savoir si l’un d’entre vous a déjà pu connaitre l’existence de l’épée de Totsuka. Je doute que ce soit le cas, mais sait-on jamais…


Hirosuke : Jamais, non…


Inuji : Je ne vous blâme pas, c’est une épée très particulière et incroyablement puissante. Nombreux, parmi ceux qui la connaissent, on tenter de la chercher mais n’y sont jamais arrivé. La raison en est qu’elle n’existe pas physiquement.


Teruki : Une épée imaginaire? Je comprends rien…


Inuji : D’une certaine manière, oui, c’est une épée qui ne peut être vue que dans l’imaginaire. C’est un objet d’origine spectrale. L’épée ne peut pas être trouvée sur ce plan-ci du monde, mais sur un plan psychique. Il est difficile à expliquer, mais pour la trouver, le chercheur devra entrer dans un état cognitif différent de l’éveil. La première personne connue à l’avoir trouvé fut Yui Hyuga, l’une des trois personnes que j’ai mentionnées hier. Lors de la création de cette invocation, ce fût un élément qui inspira les trois ninjas à faire de même pour le parchemin. Le véritable parchemin ne peut être trouvé physiquement.


* Étonnement des ninjas *


Fusazô : Le… le parchemin ne peut pas être trouvé physiquement… Toutes les recherches de mon père, si inutile…


Gikan : Comment vous pouvez en être certain? Vous avez déjà pu le trouver, vous?


Inuji : J’ai déjà pu le trouver, oui. Soyez-en certain. Si Kyûsaku me court après, c’est qu’il y a une raison à cela. Je sais de quoi je parle.


Hirosuke : Si vous avez déjà pu le faire et si vous savez où il se trouve de manière géographique, ça va nous aider. Comment faut-il faire pour mettre la main dessus?


Inuji : Il vous faudra vous aussi atteindre ce plan spectral pour pouvoir mettre la main sur le parchemin.


Teruki : L’imaginaire… Il faut l’imaginer, c’est ça? Faites-moi un dessin et je m’en charge! J'ai une très bonne imagination! Je réussi très bien visualisé les… * se prend un coup de Kisa *


Kisa : Idiot! Ne dit pas un mot de plus! Et puis, ça doit être plus complexe que de simplement imaginer quelque chose.


Inuji : La méditation, les rêves, certaines drogues, les voyages interdimensionnels, des jutsu uniques, voire même la mort selon certains, permet d’entrer sur ce plan, mais le plus simple pour vous reste…


Azuko : Le genjutsu, n’est-ce pas?


Inuji : C’est exacte. Des trois branches, elle est la moins utilisée dans l’art ninja et souvent, ceux la maitrisant n’ont qu’un niveau bénin, les ninjas ayant décidés de s’investir dans cette branche ne sont pas très fréquent. Pourtant, il vous faudra un certain niveau avant d’y arriver.


Gikan : Quelqu’un dans notre groupe sait utiliser le genjutsu?


Azuko : Mon niveau en genjutsu n’est pas très haut, mais j’ai quelques connaissances…


Fusazô : Taizô-san, vous vous y connaissez en genjutsu?


Taizô : C’est dommage que la méditation ne soit pas le moyen le plus facile pour y arriver, je suis bien plus doué à devoir rester immobile qu’à utiliser cette branche ninja. Non, je ne m’y connais que très peu en genjutsu, suffisamment pour savoir en reconnaitre un et tenter de le briser.


Shizu : Les Uchiwa possèdent la faculté de créer des genjutsu grâce à leur sharingan. N’est-ce pas assez puissant?


Azuko : C’est vrai. Et Sasari utilise le Tsukuyomi, c’est l’un des genjutsu les plus puissants. Que faut-il faire exactement avec le genjutsu? Il y a une technique particulière qui faciliterait les choses?


Inuji : N-… non.


* Shizu s’étonne *


Inuji : Les techniques n’impactent en rien… il faut spécialement un bon niveau en genjutsu pour atteindre un stade particulier. L’avantage dans tout ça c’est qu’il n’est pas nécessaire qu’il n’y ait qu’une seule personne.


Shizu : Comment aviez-vous fait? Pourquoi n’êtes-vous pas capable de le refaire?


Inuji : Nous étions plusieurs à cette époque. D’autres membres de ma famille… les Nakajima, maintenant mort. Shibaa Nakajima faisait partie de ces personnes, la tutrice de Sasari Uchiwa…


Fusazô : Donc, pour atteindre le parchemin, certains d’entre nous doivent devenir doué en genjutsu? Tout ça me parait si vague comme concept.


Inuji : Ce l’est. C’est quelque chose de bien particulier. Celui ou ceux ayant conçu l’épée de Totsuka ne voulait certainement pas qu’un tel objet puisse être entre les mains de n’importe qui… Yui Hyuga, Monzaemon Chikimatsu et Okimoto Ishikawa ne voulaient pas que leur création puisse être facilement accessible.


Shizu : Pourquoi l’avoir créé dans ce cas?


Inuji : Certaines personnes de ce monde veulent connaitre les limites du possible. Ils voulaient peut-être se tester eux même et de ce qu’ils ont découvert. Ils voulaient peut-être tout garder pour eux même. Simplement cette information sur la localisation du parchemin a été très difficile à trouver pour moi et il reste encore tant de mystère inconnu.


Teruki : Avec Mifuyi, Kumiko, Sasari et Azuko, vous croyez que ce sera suffisant pour nos talents en genjutsu?


Hirosuke : Plus que Reïtarô, pour le moment, c’est là notre avantage! Des six parmi eux, Reïtarô est le seul à être potentiellement doué en genjutsu. Il aura beaucoup plus de difficulté que nous.


Inuji : Je souhaite vous apporter mon aide davantage pour pallier à votre mécontentement sur moi au départ. Kisa, tu m’as dit être intéressée par la confection d’armes ninja… * Sort des parchemins et des livres * Voici une bonne partie des ouvrages que je possède à ce sujet. Plusieurs membres de ma famille s’en sont fait une réputation pendant une époque, fournissant des armements ninjas pour plusieurs clans alliés, tel que les Uchiwa. Ce sont des connaissances fiables, crois-moi.


Kisa (Étonnée) : Vraiment!?


Inuji : Fusazô, je crois comprendre que tu suis les pas de ton père. J’ai plusieurs ouvrage traitant sur une multitude d’animaux et…


Fusazô : Inuji-san, je peux vous demander quelque chose avant que vous ne finissiez?


Inuji : Je t’écoute.


Fusazô : À vrai dire, c’est une demande que j’aimerais faire à vous, Taizô-san. * S’incline en respect * Apprenez-moi le senjutsu, s’il vous plait!


* Étonnement de Taizô *


Inuji : Mitsumi, Hirosuke, par vos mains, j’ai pu comprendre que vous étiez des ninjas comme Takumi, spécialisés dans l’aide médical. Je ne connais pas très bien votre niveau dans le domaine, mais je possède également plusieurs textes traitant du sujet. Mitsumi, vous êtes du clan Yuki, n’est-ce pas?


Azuko (Étonnée) : Elle lui a dit? L’a-t-il deviné aussi?


Mitsumi : Hum… c’est exacte. Enfin, si ce que l’on dit est vrai.


Inuji : Si vous souhaitez en apprendre plus sur les techniques de votre clan, j’ai ce qu’il faut pour vous, également. Des écrits sur le Hyôton et comment certains de vos prédécesseurs s’en servaient. J’aimerais beaucoup voir un membre de vôtre clan en action.


Mitsumi (Étonnée) : Des techniques sur le Hyôton?


Inuji : Et par-dessus tout, je vous enseignerai les connaissances sur le genjutsu que je possède pour vous aider si vous décidez de partir à la recherche du parchemin du panda Daiki! Qu’en dites-vous?


Kisa : Wow, c’est plus que généreux de votre part! Comment on pourrait refuser? Avec tout ça, nous pourrions bien nous préparer à la prochaine rencontre contre Reïtarô!


Taizô : Fusazô, j’accepte ta requête pour le moment, mais prépare toi bien mentalement car l’apprentissage du senjutsu peut être très long et dangereux si l’on se précipite.


Fusazô : Oui! Merci beaucoup, Taizô-sensei!


Taizô (Sourit) : Ça fait un moment qu’on ne m’a pas appelé ainsi. Je crois que tu peux avoir du potentiel, Fusazô.


Teruki : Eh bien, même si je ne reçois rien, je crois que… vous êtes peut-être une bonne personne, tout compte fait, Inuji-san.


Gikan : Pendant que vous apprenez le Genjutsu, j’aurai le temps de m’entraîner à devenir un bien meilleur ninja.


Shizu : …


Inuji : Parfait! Alors, à partir d’aujourd’hui, il nous reste plusieurs jours pour vous former un tant soit peu avant la téléportation du 7 octobre. On va creuser un fossé entre vous et Kyûsaku qui fera toute la différence.


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Quelque part – 8 septembre


[Sans comprendre réellement pourquoi, d’autres ninjas de Furûtsu étaient allés jusqu’à Ame pour ensuite rebrousser chemin jusqu’à un lieu maintenant inconnu précisément. L’équipe était-elle toujours en Ame ou maintenant en Konoha à nouveau? Ça n’avait pas de réelle importance désormais. Mifuyi et Kumiko avaient livré un combat intense et avaient utilisé beaucoup de chakra durant ce dernier… Ils étaient tous au repos pour le moment…


Les filles venaient de vivre un événement dont elles n’arrivaient pas à s’en remettre. De tout le lot, celle qui était le plus sous le choc fût Junko. Peu de choses s’étaient dites entre le moment du combat et celui de l’éloignement d’Ame. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui c’était réellement produit et le pourquoi le tout s’était produit. Junko venait qu’à se faire des idées sur les liens possibles entre Furûtsu et l’Akatsuki.


L’équipe s’était trouvée un coin dans un village complètement désert de vie. Le tout ressemblait plutôt à des ruines dû à une guerre. Ce fut le seul endroit décent qu’elles purent trouver. Il ne fallait plus qu’attendre, une nouvelle fois.]


Junko : Tss! J’en ai marre d’attendre dans ce silence! En plus, avec cet endroit en ruine, ça rend la chose encore plus sinistre! Vous allez m’expliquer ce qui se passe ou vous allez tout me cacher comme avec tout le reste?! Qu’est-ce qui s’est passé? Dites le moi! Je veux comprendre…


Akino : * Soupire * …


Junko : Tu comprends quand je te parle!? Itomi! Tu sais quelque chose, toi, non?


Itomi : Je… je ne suis pas sûre de comprendre tout ce qui s’est produit, moi-même.


Akino : Ç’a été la goutte de trop pour Sasari. Il a certainement voulu en finir avec ce qui se cachait en Ame.


Junko : Mais vous l’avez-vue comme moi, non?! Il… il… et nous… et… eux, et…


Akino : T’as réussi à dormir la nuit dernière au moins?


Junko : Pas plus que toi, idiote! Je dois tout vous réexpliquer de ce qu’on a pu voir?! Sasari a tué d’un coup tous ces types devant lui! Et tout ce phénomène! J’étais complètement paralysée! Même mon système nerveux ne fonctionnait pas, la seule chose qui me restait, c’était un semblant de conscience et encore, tout de ce qui s’est produit me semble encore tellement flou! Comme s’il s’agissait que d’un rêve! Mais vous l’avez vue comme moi! Et, les Susanô… ce sentiment de terreur ambiant! Ils étaient trois à pouvoir l’utiliser! Je suis persuadée qu’en un tour de bras, ils auraient pu en finir avec ces membres de l’Akatsuki, mais ils en ont laissé une! Je!... Je!... Je ne comprends plus rien!


Akino : T’as peur, pas vrai?


Junko (Étonnée) : … Kssh…


Akino : Tu ne sais encore rien de nous…


Junko : Expliquez-moi!


Itomi : Sasari, Mifuyi et Kumiko possèdent tous les trois le Mangekyô Sharingan, comme le frère de Sasari. Je n’ai pas eu l’occasion de les voir tous souvent, mais pour résumer, Mifuyi est capable de transférer tous types de blessures d’une personne sur son corps et inversement de transférer les siennes sur le corps d’un autre d’un simple coup d’œil. Kumiko, quant à elle, je crois qu’elle arrive à manipuler la lumière… mais je dois avouer que ça reste encore flou pour moi... Et Sasari, il possède deux dojutsu.


Akino : L’un permet de créer un puissant genjutsu nommé Tsukuyomi et le second, permet de contrôler le temps selon sa volonté, nommé Yasakani. C’est ce que Sasari a utilisé pour nous paralyser. Je crois que ses émotions l’on emporté, nous n’étions pas destiné à être arrêtées dans le temps ainsi. J’ai déjà vécu un arrêt temporel tout autour de moi et… je ne dirais pas que c’est une expérience des plus agréable… ç’en est même terrifiant.


Itomi : C’est ce qu’il a utilisé lorsqu’on tentait de rattraper Kakashi. Il l’a certainement utilisé pour atteindre Itachi sans qu’on ne le remarque.


Junko : Et pourquoi j’en savais rien, moi? Mei est au courant pour ces dojutsu?!


Akino : Oui, c’est même ce qu’il l’a sauvé de la dernière attaque de celui qu’on poursuit, Junko. Dommage qu’effectivement, elle ne t’ait rien dit… mais il est vrai qu’elle n’a pas dû vivre une expérience comme la tienne. Et tu veux savoir ce qui est le plus terrifiant dans cette affaire.


* Junko est intriguée *


Akino : Celui que l’on poursuit, celui qui a attaqué Kiri, possède le même dojutsu que Sasari. Si ton Kage t’as dit que c’était une mission de rang S, ce n’était pas pour rien. Tu as gravement sous-estimé les choses.


Junko : Une mission de rang S? «S» pour «suicide», oui. Comment vous comptez affronter un type avec un pouvoir comme ça?


Itomi : On devrait le découvrir bientôt, si tout se passe bien du côté de l’autre équipe. Normalement, s’ils n’ont pas oublié, on devrait invoquer l’une des invocations de Fusazô. Elle aura des informations à nous livrer sur eux.


Junko : Eux… qu’est-ce qu’ils font exactement? La mission sur laquelle j’étais censée vous aider au tout départ, en quoi sa consiste?


Akino : … Tu mérites vraiment qu’on te le dise?


Junko : Kssh!... Je ne vous ai pas trahis jusqu’à maintenant! J’ai soigné vos amis, j’ai pris soin de m’assurer de l’état des Uchiwa, je n’ai encore dit à personne qui vous étiez réellement!


Akino : À t’entendre, on dirait que tu veux vraiment nous aider maintenant…


Itomi : Tu parlais de «véritable» mission, plus tôt. Ta mission est vraiment de nous aider? Je n’ai plus à m’inquiéter à devoir ralentir mes amis maintenant… Ces coups de pressions psychologiques que tu t’amuses à me faire! C’est seulement pour t’amuser ou pour mieux cacher ton jeu!?


Akino : Les quoi?!


Junko : * Soupire * …


Itomi : Et ces oiseaux! Maintenant que j’y pense, je suis certaine que ce n’est pas que des coïncidences. À chaque fois que je te retrouve seule, à l’extérieur, il y a soudainement un oiseau de proie dans le ciel qui s’envole. Je suis presque certaine maintenant que tu es derrière tout ça.


[Akino se leva d’où elle se trouvait tout en dégainant une épée à elle en la pointant en direction de Junko.]


Akino : Ce n’était peut-être pas une si bonne idée de vouloir jouer avec nous… On a pu te dire certaines choses. Maintenant, à toi de te révéler, Junko.


Fin du chapitre 270

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