Sasari Uchiwa

Konoha – 7 septembre

[Il y avait quelques heures de cela, le soleil avait fait son entré dans cette nouvelle journée. Il n’était pas bien haut, mais il éclairait maintenant, aisément, le chemin qu’empruntait Sasari. Le jeune Uchiwa filait à toute allure, seul, sur les terres de Konoha. Pour l’occasion, Sasari avait, en plus de son manteau, remis son chapeau de paille qui cachait son regard sérieux. Dans ce même regard, il avait d’activé son sharingan qu’il n’avait pas enlevé depuis son départ de l’auberge. L’ouest était sa direction et jusqu’à présent, aucune pause n’avait été prise, Sasari voulait se rendre au plus vite au lieu qu’il avait à l’esprit qui le rendait de mauvaise humeur.

Plus loin, beaucoup plus loin derrière, Kumiko et Mifuyi étaient elles aussi en course pour tenter de rattraper Sasari. Aucune trace au sol n’était visible, ou presque, mais les deux jeunes filles savaient où Sasari voulait aller, elles devaient toutes deux faire vite avant qu’une erreur irréversible ne se produise.

Dans tout ce groupe, il restait maintenant le cas des trois autres filles…]

Akino, en course : T’es certaine que tu les as vues partirent par-là?!

Junko, en course : À cent pour cent. Elles sont partie rapidement, je sais que Sasari n’était pas avec elles.

Akino : Elles le poursuivent. Qu’est-ce qu’il lui prend à cet idiot?…

Itomi, en course : * Regarde derrière elle * On abandonne une nouvelle fois Hide-san et Juri… S’ils ne nous en veulent pas après tout ce qu’on leur a fait, je ne crois pas que je pourrai connaitre des gens plus indulgent qu’eux.

Junko : Ils sont à quelques heures de marche seulement de Konoha, rien d’alarmant pour eux. En plus, l’aubergiste semblait protecteur comme type, il les aidera. Oi, Itomi… tu pourrais pas ralentir un peu?

Itomi : Quoi? Non. On ne doit pas perdre la trace des autres!

Junko : C’est que…

Akino : On n’est pas aussi rapide que toi, Itomi. C’est ce qu’elle veut dire.

Itomi : Ah… Hmm, moi qui pensait qu’une ninja de Kiri serait plus rapide que ça.

Junko : T’as dit quoi là?

Itomi : Eh bien, c’est que, vous êtes la nation lié au Suiton… C’est un bon élément pour forger la vitesse.

Junko : Et t’y connait quelque chose peut-être toi à Kiri?

Akino : Itomi est une experte du Suiton, ne la sous-estime pas elle non plus.

Junko : Peut-être que beaucoup de nos ninjas ont le Suiton comme élément héréditaire, mais…

Akino : Mais?…

Junko : Foutaise! Je ne suis pas aussi rapide, c’est tout!

Itomi : Woah… Junko qui admet ne pas être la plus douée en quelque chose.

Junko : Moi au moins, je sais admettre des choses! Vous vous foutez de moi! Vous disiez hier que l’Akatsuki se trouvait en Ame et cet idiot d’Uchiwa y fonce seul!

Akino : Pourquoi tu crois qu’on lui court après?! On est pas si bête! Mais Sasari… je ne sais pas ce qu’une rencontre de ce genre pourrait donner.

Junko : Il a peut-être un potentiel, votre ami, mais on vient d’apprendre hier que Jiraya est mort en duel contre eux. C’est un bon signe qu’il n’a aucune chance, vous ne croyez pas?

Akino : Arrête d’en parler comme si on n’était pas d’accord avec toi! * Soupire * T’es certaine de pas pouvoir courir plus vite, Junko?

Junko : Si, mais pas jusqu’à Ame… Il a intérêt à ne pas être trop rapide, Sasari.

Itomi : Je l’ai aidé à s’entraîner pour ça. Le Suiton est son élément, il sait être rapide.

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Ame

[Depuis peu de temps, Sasari avait franchis les lignes qui délimitaient le territoire entre Konoha et Ame. La pluie commençait à tomber et plus il avançait, plus elle était intense. Ça n’était rien pour Sasari. L’eau ne le gênait nullement, ça ne changea rien dans son humeur, le ninja était déjà assez irrité ainsi. La pluie instaurait une ambiance triste et calme. Le bruit de la pluie était fort, on entendait rien d’autre que ce grésillement permanant, ça aidait Sasari à rester pleinement concentrer sur l’ascension vers sa destination.

Peu importe ce qui croisait sa route, marchands, vagabonds, enfants, ninjas, rien ne pouvait bloquer sa route. Il avait à l’esprit que ses amies devaient suivre sa route, mais il était partie suffisamment tôt pour avoir une distance importante avec elles. Grâce à son sharingan, au loin, en atteignant temporairement la canopée des arbres, Sasari arrivait à voir, déjà, une immense rivière qui entourait Ame… Il l’a reconnaissait, il reconnaissait tout ce qu’il voyait devant. Après tant d’années, Sasari revenait enfin en Ame, où tout avait commencé pour lui. C’était dans cet endroit qu’il avait pu avoir la plus grande partie de son éducation, où il avait pu trouver un objectif à sa vie. Si Furûtsu existait maintenant, c’était en partie grâce au groupe qu’il avait pu rejoindre.

À un moment, Sasari venait qu’à penser que l’Akatsuki avait peut-être été ceux à avoir brisé ce groupe. L’Akatsuki s’en était peut-être pris à Konan et aux autres. À l’époque, peut-être que sa sensei voulait s’assurer de sa protection en l’éloignant de la chose. Contrairement à la pluie, cette pensé vint qu’à attiser davantage la haine qu’il avait pour se groupe, même si l’idée était infondée. Il voulait arriver maintenant le plus rapidement possible.

Après un temps, Sasari arriva enfin tout près de la rivière. Devant, il n’y avait pas de pont, l’Uchiwa voulait traverser sur l’eau de lui-même. Il pleuvait, mais avec chance, tout était calme. La cadence qu’il prit fut différente cette fois. Bien que Sasari faisait probablement un périple insensé, seul, il entrait en territoire ennemi et la prudence était de mise. Tranquillement, sans réel grand soucis, l’Uchiwa marchait maintenant pour se rendre en direction de la capitale du pays.

Son sharingan était toujours dans son regard, son mépris n’avait pas changé.]

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Vallée aux hurlements

Azuko : Vous êtes tous bien réveillez et vous avez tous bien manger les enfants?

[Le décor autour de la seconde équipe de Furûtsu avait bien changé. La lumière était moins présente qu’à leur tout début et la raison était simple. L’équipe avait changé de tactique. Volontairement, tout le monde avait descendu au fond des gouffres qu’il y avait. L’équipe avait décidé de dormir dans le fond de ces précipices constatant que le sol était plutôt plat vers le fond. Tout le monde venait de se réveiller et cette fois, il ne manquait personne.]

Gikan : Oui… grand-mère.

Azuko : Gikan!

Hirosuke : Où on en est au niveau des rations?

Azuko : Gikan est trop gourmand, je crois qu’on devrait cesser de le nourrir jusqu’à ce qu’on soit sorti d’ici.

Mitsumi (Choquée) : Quoi?!

Azuko : * Soupire * Ce n’était qu’une blague, Mitsumi-san, ne vous inquiétez pas. On est encore bon pour plusieurs jours. Avec l’aide de Machi, on peut facilement sortir de cette zone, non?

Fusazô : Dote!

Dote : Hein, quoi? * Baille * Après tout ce temps, il a fallu que tu m’invoques maintenant, Fusazô? Et… pouah, quelles mauvaises odeurs il y a dans les parages… une, une odeur de pierre.

Fusazô : Tu n’aimes pas l’odeur de la pierre? Je crois plutôt que tu te trouves des prétextes pour te plaindre.

Dote : Je ne me plains que lorsqu’il le faut! Si tu voyais les autres! Ils se plaignent en permanence pour tout et pour rien! Surtout les femmes…

Kisa : Hé!!!

Dote : Oh! Kisa, ça fait un bail. Je l’admets, tu es l’exception à la règle. Dote le rouge te fait ses excuses. Et * Étonnement * Oh non, Mitsumi! Tu ne m’avais pas dit qu’elle était ici! Fusazô! Une femme de ce calibre, c’est d’une rareté. Si douce et attentionnée…

Fusazô : Dote, je t’ai invoqué pour qu’on parle, mais j’ai plus important d’abord.

Dote : Si c’est pour retrouver votre chemin à l’intérieur de… de «où vous êtes», c’est sans moi! Je ne suis pas qu’un chien, moi!

Fusazô : Ce n’est pas le cas. Normalement, aujourd’hui ou demain, j’ai des amis qui sont censé vouloir t’invoquer pour obtenir de nos nouvelles et inversement.

Dote : En gros, je dois servir de chouette? Hmm… la première fois, j’étais un clébard, maintenant, un rapace.

Kisa : Les rapaces manges les souris eux aussi, ça fait ça en commun.

Dote : Attention Kisa, j’ai dit que je t’appréciais bien, mais ne me force pas à changer mon avis.

Fusazô : Dote, s’il te plait, j’aimerais que tu leurs dises qu’ils ne sont plus restreint à t’invoquer.

Dote : Quoi?! Déjà que je n’apprécie pas que tu prêtes les parchemins qui m’invoque sans ma permission, tu veux qu’ils puissent m’invoquer à leur guise?!

Fusazô : Tu as raison… Veux-tu le faire ou non? Ça te concerne d’abord.

Dote : * Prend une mine fier * Hmph! D’accord! Je vais le faire. Tu… Tu as d’autres messages à faire passer?

Fusazô : Dit leur seulement qu’on est toujours sur la trace de ce que l’on cherche et qu’il n’y a rien eu comme incident. Enfin… presque… Ils ne doivent pas s’inquiéter pour nous, je crois qu’on arrivera à trouver le tonneau d’Inuji avant qu’il ne soit trop tard.

Kisa : …

Dote : Juste une chose, avant que je ne parte. Suis-je le premier que tu aies invoqué pour cette demande? Sole, par exemple, tu l’as invoqué avant moi?

Fusazô : Tu as été le premier, mais ne pense pas que je n’aime pas les autres. Si j’ai pensé à toi en premier, c’est que tu as pu les aider à trouver Nekobaa Nakajima en Konoha, tu te souviens? Mifuyi, tu la connais bien maintenant, non? Je me disais que ça faciliterait les choses si tu les connaissais.

Dote : Cette gamine… Meh, elle n’était pas si méchante, elle et son groupe. Je ferai le message, Fusazô.

Fusazô : Merci. Je ne te retiens pas plus longtemps si tu ne veux pas rester. Je t’invoquerai prochainement pour avoir de leurs nouvelles à eux.

Dote : Entendu.

[*Pouf*, Dote, le chat roux disparût à peine il avait été invoqué. Les messages avaient été fait, Fusazô n’espérait maintenant plus qu’une chose, c’est que le message que leurs amis leur enverront sera aussi positif que le sien. D’ici là, il leur fallait trouver enfin le tonneau dans cette chaine de montagne. Le temps avant qu’il ne disparaisse des mains de Kyûsaku était compté maintenant, même s’ils avaient jusqu’au 7 octobre pour le trouver.]

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Ame

[Dans un lieu des plus lugubres, dans le plus haut lieu qu’il pouvait y avoir dans la capitale d’Ame, des personnes se préparaient pour un départ imminent pour la chasse. Il ne restait maintenant plus que quelques préparatifs hautement nécessaire avant d’entreprendre un voyage car, oui, ces dites personnes, se préparant, allaient chasser loin de leur foyer.

Nagato, surnommé Pain, et Konan veillaient à ce que tout soit en ordre avant leur départ. L’état de Nagato n’était pas à prendre à légère et il devait faire en sorte de déplacer ses six pantins avec lui.]

Konan : A-t-il rendu visite, dernièrement?

Nagato : Zetsu a informé qu’il était occupé en ce moment avec… un nouveau membre apparemment.

Konan : Sasuke Uchiwa remplacerait donc Itachi?

Nagato : Qu’il soit des nôtres ou non ne changera rien à ce qui se passera aujourd’hui. Sasuke n’a apparemment pas le mangekyô sharingan comme son frère. Il ne pourra rien contre Kyûbi.

Konan : Tu te sens prêt à affronter le démon renard?

Nagato : Avec la mort de Jiraya-sensei, Konoha perd une défense en moins. C’est le moment idéal pour attaquer avant qu’ils n’arrivent à préparer un terrain quelconque. Ça ne changera pas l’issu de tout cela, mais ça pourrait certainement me ralentir inutilement si on leur laisse le temps. Nous n’avons plus le temps d’attendre.

Konan : Jiraya-sensei… Il a réussi à comprendre à la toute fin, mais… L’élève à dépasser le maitre.

Nagato : C’était un homme brillant et talentueux. Je ne l’oublierai pas. * Est interpelé *

Konan : Tu ressens quelque chose avec la pluie? Des étrangers?

Nagato : Hmm… Il est seul, envoie trois ou quatre ninjas le surprendre.

[Sans réponse, Konan, de sous ses manches, fit léviter trois petites feuilles qui prirent rapidement forme d’avions. Comme tel, les trois origamis s’envolèrent tranquillement vers l’extérieur d’où ils se trouvaient.]

Konan : Ce sera vite réglé.

[Tout à coup, de nulle part, émergeant du sol, Zetsu fit son apparition près des autres membres de l’Akatsuki présent.]

Zetsu blanc : Hééé? Vous êtes sur votre départ déjà? À peine tu as affronté Jiraya que tu cours vers le prochain combat?

Nagato : Il ne reste plus que quelques Jinchuriki, nous atteignons bientôt notre objectif.

Zetsu blanc : Ce qu’on peut dire de cette organisation, c’est qu’elle ne chôme pas au moins.

Zetsu noir : Il n’y pas de raison. Avec le Rinnegan, Pain n’a aucune crainte à avoir, c’est un véritable don.

Zetsu blanc : C’est le cas de le dire. Oh! Mais il s’agit du nouveau corps pour Chikushôdô? Elle est beaucoup plus jeune que le dernier.

Konan : Elle est morte d’un genjutsu. Les dommages sur son corps étaient nuls et sa condition physique aussi bonne que le précédent, voire mieux.

Zetsu blanc : Morte d’un genjutsu? Tu en es la responsable?

Konan : Non…

Nagato : Tu es venu seulement pour nous souhaiter bon voyage, Zetsu?

Zetsu noir : Non, pour une simple annonce.

Zetsu blanc : C’est fait, Sasuke et son équipe vont faire affaire avec l’Akatsuki. Je crois que Madara a quelques projets à lui soumettre. Il y a moyen que nos projets se concrétisent encore plus rapidement.

Nagato : Il veut nous voir?

Zetsu noir : Éventuellement, dans les jours qui viennent. Vous serez certainement revenu, je l’espère.

Zetsu blanc : Vous? Tu y vas aussi Konan?

Konan : …

Zetsu blanc : Moi qui croyait que Pain était plus autonome que cela. J’imagine qu’elle t’aide à garder ta vraie identité.

Zetsu noir : Vous avez retrouvé le corps de Jiraya?

Konan : Les fonds de la rivière sont profonds… nous n’avons rien trouvé.

Zetsu noir : N’as-tu pas peur que Konoha découvre votre secret? Ils ont tout de même l’ancien corps de Chikushôdô. Si j’étais à votre place, je ne sous-estimerais pas les capacités de déduction de Konoha.

Nagato : Que mon identité soit cachée n’est qu’un avantage comme un autre pour le moment. S’ils viennent qu’à comprendre certaines choses, comme Jiraya-sensei, je ne resterai pas sans défense pour autant.

Konan : Nagato possède l’entièreté des pouvoirs des six Pain. Il est loin d’être sans défense.

Zetsu blanc : Je l’espère bien pour vous.

Zetsu noir : On doit y aller aussi, Madara aura certainement quelque chose à nous faire faire également.

Zetsu blanc : Dans ce cas, ciao!

[De manière inverse, Zetsu se referma sur lui-même pour s’enfoncer au sol. Il avait disparût des environs.]

Nagato : Tu ne l’apprécies toujours pas, n’est-ce pas?

Konan : Il n’a pas l’air de m’apprécier également… Je n’aime pas qu’il apparaisse trop près de toi. Je n’aime pas qu’il sache sur ton secret.

Nagato : Madara a beaucoup confiance en lui. Il transmet l’information rapidement. * Est interpelé *

Konan : L’intrus? Tu veux que je m’occupe de lui?

Chikushôdô : Non, ça ne doit pas nous retarder plus longtemps. Continue les préparatifs à l’intérieur du village. C’est possible que je nous invoque tous. Je vais baisser le débit de la pluie.

Konan : Ça ne prendra pas de temps de mon côté.

[La jeune fille qui incarnait l’avatar de Chikushôdô, suivit de Konan, sortit de cette pièce où tous les autres Pain avaient été réunis. Elles allèrent vers l’extérieur où effectivement, la pluie était torrentielle, mais qui, peu à peu, vint qu’à s’amoindrir. Tout de même, elle était encore assez gênante pour que Konan ne veuille pas sortir couvert. Elle sortit son chapeau de paille pour ensuite plonger en direction du village sous ses pieds. Il ne restait maintenant plus que l’invocatrice.

Loin, maintenant, face au village, Sasari avait tout de même pu s’approcher quelques peu de ce dernier. Comme l’avait senti Nagato, les trois ninjas qu’ils avaient envoyés étaient maintenant inconscient n’ayant rien pu faire face à l’Uchiwa. Ils avaient combattu sur l’eau, mais, malgré qu’il soit encore loin de la terre ferme, Sasari fit en sorte d’écarter les corps des ninjas inconscient sans qu’ils ne se noient.

Sasari ne se cachait pas davantage, mais il avait diminué sa vitesse encore plus. La pluie était devenue subitement moins affolée.]

Sasari : J’aurais dû leur demander où se trouvait ce Pain ou cette «Tenshi-sama». Cette pluie… c’est soudain, qu’elle se soit diminuée ainsi. Savent-ils que je suis ici? Qu’ils se montrent… Ame… Le village n’a pas changé d’un regard extérieur, mais j’ai l’impression qu’à l’intérieur, c’est tout autre chose. Qu’est-ce que l’Akatsuki a pu faire à ces gens?

[L’eau autour de Sasari était encore plus calme qu’elle ne l’était. Les seules perturbations qu’il y avait étaient l’impact des gouttelettes qui tombaient. L’Uchiwa se remémorait ce qu’il avait entendu hier. Jiraya était mort et c’était probablement dans les parages. Le corps du ninja légendaire était encore entre ces murs… Ça ne lui fit aucun frisson de frayeur, ça ne lui donnait que plus d’envie d’entrer et de faire face à son tour à ces personnes.

Sasari s’étonna soudainement de quelque chose qui s’approchait, tombant pratiquement du ciel. Ce fut suffisant pour l’arrêter de s’avancer, pour le moment. Cette entrée en scène était plus distinctive que celles des trois précédents ninjas. Pain avait-il décidé d’envoyer quelqu’un de plus impressionnant cette fois?...

Une jeune fille, de son âge, approximativement, atterrit droit devant Sasari, à quelques mètres seulement. À l’atterrissage, fléchit vers l’avant, le jeune garçon pouvait d’abord voir une teinte orangé des cheveux de sa porteuse, mais ensuite, rapidement, pu voir le manteau noir orné de ces nuages rouges… Sasari voyait enfin ce qu’il souhaitait. La jeune fille se releva complètement… une nouvelle chose vint grandement le frapper. Celle-ci portait un regard qu’il reconnaissait. Sasari avait déjà vue ces cercles concentriques dans les yeux d’une autre personne. Le regard de la fille était plutôt froid et dur. Au contraire, pour elle, rien ne pouvait être vue du visage de Sasari, couvert de son chapeau.]

Chikushôdô : On a envoyé quelques ninjas faire une enquête sur votre groupe… La première équipe n’est pas revenue et la seconde ne le sera certainement pas. En fin de compte, de toute manière, on dirait bien que c’est vous qui nous cherchiez.

Sasari : Tu fais réellement partie de l’Akatsuki? Je cherche celui qui est à la tête du groupe… Il faut qu’on parle.

Chikushôdô : Mon manteau le prouve… mais vous avez d’abord à vous expliquer. J’ai entendu d’autres membres dire que vous vous surnommiez Furûtsu. Il y a plus d’un an pratiquement, vous avez tué l’un de nos membres et si ce n’avait pas été de la particularité d’un second, vous auriez pu en éliminer deux. Vous avez souvent été source de gêne, et vous vous en sortiez à chaque fois… Un groupe est même venu chercher une fille ici et a réussi à fuir l’endroit.

Sasari : La vraie question à se poser est à savoir qui n’est pas une gêne pour vous. Beaucoup vous méprise pour ce que vous faites, dont notre groupe. Faut-il une raison de plus?

Chikushôdô : Ça clarifie les choses, disons-le ainsi. Cette discussion à moyen de se terminer plus rapidement et c’est tant mieux. J’ai autre chose qui attend. Où sont les autres membres de ton groupe?

Sasari : Ce regard… où l’as-tu eu?

Chikushôdô : C’est un don que le destin m’a fait. Je suis voué à de grande chose.

Sasari : Tu n’es pas la seule à avoir ce regard… Du moins, tu n’étais pas la seule. À moins que tu ne l’aies volé.

Chikushôdô : Les personnes qui connaissent l’existence de mon dojutsu sont plutôt rare et souvent plus âgé que tu ne l’es. Les informations sur le Rinnegan sont-ils déjà parvenu à Konoha? Furûtsu n’était pas dite comme lié à ce village.

Sasari : … Tss, je n’ai pas le temps moi non plus! Je veux parler au meneur du groupe!

Chikushôdô : Pain, c’est son nom… c’est mon nom. Tu en as déjà vu assez et j’en ai entendu suffisamment également. Inutile de prolonger la discussion. * Fait un mudra * Kuchiyose no jutsu!

Face à elle, arrivant en trio, des milles pattes géants, affublés du même regard que la jeune fille, sortirent rapidement de nulle part pour filer droit en direction d’où se trouvait Sasari. La propulsion de l’invocation leur permettait de flotter dans les airs quelque peu pour atteindre l’adversaire, mais les trois plongèrent où se trouvait l’Uchiwa comme pour l’attaquer, et finalement tomber dans l’eau. Bien réactif, Sasari avait réussi à tout esquiver et sa maitrise du Suiton l’aidait avec le houlement des vagues que ça provoquait. Autre chose attira son attention, un soudain cri venant des airs. À peine avait-il eut le temps de lever la tête qu’un oiseau géant était pile au-dessus de sa tête, à moins de deux mètres, piquant dans sa direction… À cette distance, pour le constater, le temps était très court pour une réaction quelconque, mais pour amplifier l’effet de surprise, suite à l’oiseau qui dû également plonger à l’intérieur de l’eau, ce dernier avait pondu en l’air une demi-dizaine d’œufs explosifs! Le premier explosa en heurtant la surface de l’eau et fit exploser les quatre autres!

L’explosion fut importante, tout comme l’attaque des invocations juste avant. L’eau sous les pieds de Chikushôdô voguait à un tout autre dépit. Ç’avait frappé fort, mais l’air impassible de la jeune fille était resté et elle n’avait pas bougé d’un centimètre d’où elle se tenait encore. Un nuage de fumée et d’eau vaporeuse se trouvait devant. Avec la pluie, les vents n’étaient pas grands, il fallait un moment avant que quiconque puisse constater du résultat final.

Après un temps, une ombre apparut déjà au centre de ce nuage, puis, une fois complètement disparut, l’invocatrice pu revoir à nouveau son opposant au même endroit d’où il était avant ses attaques. Il était intact.

Sasari : Pourquoi avoir tué Jiraya?

Chikushôdô : …On dirait que les rumeurs se propagent rapidement. Il était une gêne importante et une personne en contradiction avec nos projets... mon projet. Il ne comprenait pas le sacrifice que ce monde devait faire.

Sasari : Pourquoi vouloir obtenir tous les Jinchuriki?

Chikushôdô : Même si je t’expliquais, je doute que tu sois venu ici pour être en accord avec les vraies solutions qu’un dieu doit prendre pour sauver ce monde. Des rebelles imbéciles tel que toi, qui vient tenter d’abattre la plus grande menace, c’est monnaie courante… Je vais enfin débarrasser ce monde de tous les maux qu’il lui pèse, répondre à ce genre de questions ne changera rien à ce qui vient.

Sasari : Encore d’autres qui prétendent vouloir faire la paix… Tes ninjas m’ont déjà fait se discourt à ta place. La souffrance… Kssh.

Chikushôdô : Sais-tu seulement ce qu’est la souffrance? As-tu seulement souffert une fois, vraiment? J’ai compris ce qu’elle était… beaucoup pensent qu’ils savent, mais finalement, il n’est rien.

Sasari : …

Chikushôdô : Je n’ai nullement besoin de t’explique plus longuement tout ceci. Tu n’es qu’un humain et un intrus ici. Tu m’es clairement ennemi, tu dois être éliminé. Faisons les choses vite.

Une nouvelle fois, mais d’une manière différente un peu, la jeune fille face à Sasari fit une seconde série de mudra et apposa sa main à la surface de l’eau. L’Uchiwa s’attendait à voir une nouvelle gigantesque invocation, mais au lieu de cela, au travers du nuage de fumée que ç’avait provoqué, non pas une, mais maintenant six silhouettes humaines étaient visible. Il ne s’agissait aucunement d’un multi-clonage, par ailleurs, puisque tous avaient une forme différente et ne se ressemblait pas… Tout de même, un doute fût créé sur la vraie nature de ce qu’il voyait. Sasari, voyait maintenant devant, six personnes avec le même dojutsu! Le même que Nagato, à l’époque, portait! Il n’en comprenait rien… d’où provenait ce type d’œil? Il avait pu parcourir Ame pendant un certain moment et jamais il n’avait vue d’autres personne que Nagato avoir un même regard que celui-ci… mais une autre chose l’intrigua. En très peu de temps, en examinant rapidement quelques visages, il s’aperçut que tous avaient la même expression de froideur et de dureté.

Sasari : Ils avaient dit qu’il n’y avait que deux membres ici et dix au total dans l’organisation. Ils ont déjà pu remplacer tous les membres morts au combat par de nouveaux? Même Itachi? Qui… Qui êtes-vous tous?

Tendô : Nous répondons tous au nom de Pain.

Il n’avait rien remarqué jusqu’à présent. Même Sasari n’arrivait à pas à croire qu’il n’avait pas pu le reconnaitre avant! Le corps entier de l’Uchiwa se figea sur place lorsqu’il reconnut celui qui venait de parler. Tendô portait l’identique visage de Yahiko! Le meneur de l’organisation dans laquelle il avait pu faire partie pendant un moment! Tout du tempérament de Sasari changea en une fraction de seconde, pétrifié sur place… Les mots lui manquaient presque…

Sasari (Gravement choqué) : Comment?… Non… ce…ce n’est pas possible… Tes yeux… ton visage… Je n’arrive pas à comprendre, ce…

Tendô : J’aurais pu être curieux un instant de savoir ce qu’un type comme toi avait comme talent pour s’échapper aussi souvent des membres l’Akatsuki… Mais je n’ai malheureusement pas le temps plus qu’il n’en faut et que… jamais personne n’arrive à s’échapper de mon emprise…

Sasari n’écoutait même pas et, un peu après réflexion, Pain s’en rendit compte. Son adversaire avait perdu son envie de combattre, il voyait la fin arriver rapidement pour lui. Lentement, de sous sa manche, Tendô fit pousser un pieu noir d’une certaine longueur.

Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit d’autres, une septième personne s’ajouta au camp des Pain. Cette nouvelle personne arriva elle aussi tombant des airs pour atterrir sur l’eau. Elle portait le manteau de l’Akatsuki aussi, mais aussi un chapeau de pailles. Des languettes cachaient complètement son regard!

Konan : Étrange que tu puisses mettre autant de temps sur un simple intrus. Il parait plutôt jeune pourtant… Qui est-il?

Tendô : Nous avons eu une très brève discussion pour le moment. Ça ne tardera plus… Il cherchait l’Akatsuki… il cherchait à rencontrer le meneur de notre groupe. C’est chose faite maintenant. L’équipe de gêneur, Furûtsu, va disparaitre aujourd’hui.

Konan : Furûtsu… hmm…

[La pluie n’était plus aussi assommante qu’elle ne l’était. Konan voulait mieux voir ce garçon qui était devant. Délicatement, elle mit la main sur son chapeau pour l’enlever. Qu’un simple bout de chevelure renversa le cœur du jeune garçon, il savait déjà qui était cette personne qui venait de se manifester. Sasari avait reconnu instantanément sa sensei.]

Fin du chapitre 264