Sasari Uchiwa

Chapitre 159 : Retour de la lumière, les ténèbres s'épaississent

3979 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 30/10/2018 04:36

Grande tour


[Une lumière nullement naturelle vint détacher la jeune Hyuga de son sommeil. Elle avait de la difficulté à ouvrir les yeux. Tout ce qu’elle voyait pour le moment, c’était le plafond mal éclairé par une lumière teinté d’un vert turquoise luminescente, c’était flou. Elle arriva, peu à peu, à ouvrir son regard et à éclaircir sa vision. Dès qu’elle réussit, un horrible mal de tête, une migraine, telle qu’elle ne l’avait jamais vécu, lui rongea l’intérieur de la tête. L’Hyuga en lâcha même des cris de souffrances et se débattait sur la table.


Takumi, presque à proximité, en fut surprise et apeurée, elle ne savait pas quoi faire en voyant Shizu agoniser sur la table sur laquelle elle était posée. Peu confiante, elle décida tout de même de s’en approcher.]


Reïtarô : * Tousse, tousse, tousse * Elle est enfin réveillé. Pourvue que cette fois, tu lui aies fait un ménage suffisant, Takeru… * Tousse, tousse *


Takeru : La seule chose que je lui aie mis en tête, c’est que vous étiez un dieu pour elle, qu’il n’y avait que les intérêts de la Canopée donc, les vôtres, qui importaient. Toutes menaces extérieurs sont et resterons pour toujours une menace, jusqu’à ce que vous en disiez le contraire. Elle doit vous servir et vous protéger au péril de sa vie… Tout le reste, je l’ai effacé, elle n’a plus aucun passé, hormis les premiers instants sur cette table.


Reïtarô : Tu parles beaucoup trop par moment… On a plus le temps pour ça. * Tousse, tousse * … Maintenant qu’elle est réveillée, elle va pouvoir vous aider dans votre tâche… * Tousse, tousse * Tu es remis sur pied, Takeru?


Takeru : Je tiendrai le coup. Si Shizu est là, ce sera d’autant plus suffisant.


Takumi, à Shizu : Vous allez bien, Shizu-san?


Shizu : Le maitre…? Où est-il?


Takumi : Il est assis là-bas. Mitsumi prend soin de lui. Je ne sais pas exactement ce tout cela signifie, mais je crois avoir entendu qu’ils ont besoin de vous.


[Le mal tête était encore présent pour Shizu, mais elle se leva tout de même sur la table pour voir les alentours. Elle vit autour d’elle les nombreuses tables cryogéniques avec en autre l’une contenant Reon à l’intérieur… Les autres avaient des ninjas et des passants de toutes parts.


Takumi s’en montra inquiète, mais Shizu se leva tout de même de cette table pour aller en direction de Reïtarô. Elle était chancelante, encore bien affecté par la technique de Takeru, mais elle arriva tout de même devant Reïtarô… Comme pour recevoir des ordres.]


Reïtarô : * Tousse, tousse * Explique lui… Mitsumi…


Mitsumi : Hum, oui, maitre… Shizu, tu… Là-bas, plus au fond de la salle, là où se tiennent les Kokage et Takeru, il y a un générateur de courant. Tu maitrises le Raiton, tu te souviens?


Shizu : Oui…


Mitsumi : Il y a des risques de pannes de courant et il faut empêcher le plus que possible que ça se produise… et ça risque d’être fréquent dans les prochaines minutes. Tu dois aider les Kokage et Takeru à alimenter le générateur pour qu’il puisse prévenir les pannes, tu peux faire ça..?


Reïtarô : Ce n’est pas un choix… * Tousse, tousse, tousse * C’est un ordre.


Shizu : Je ferai de mon mieux… Maitre.


Mitsumi : Takumi et l’un des gardes vous assisteront pour vous redonner un peu d’énergie. Il ne me reste que quelques préparatifs avant le début du lancement, tu as le temps encore de reprendre tes esprits, ça te va?


[Sans plus de mots, Shizu se dirigea, tel un zombie, en direction du générateur comme indiqué par Mitsumi. Elle ne savait nullement à quoi cela allait servir, mais ça n’avait pas d’importance dans son état, elle devait simplement obéir aux ordres… Selon ce que ça mémoire lui disait.


Du côté de Mitsumi, elle avait fini de préparer le corps frêle et âgé de Reïtarô. Elle l’avait épongée d’un liquide anesthésiant. Elle lui enleva son vêtement qui couvrait le haut de son corps pour le laisser torse nu. On put voir à ce moment à quel point le corps de Reïtarô était devenu vieux et fragile, il arriva à peine à se tenir bien droit, comparativement à il y a six mois.


Mitusmi, ensuite, s’approcha d’un comptoir à l’arrière du trône où était assis Reïtarô. Il y avait tout juste au-dessus une série d’aiguilles ressemblant presque à des machines pour tatoueur. Elles étaient liées à de long tuyaux suspendus au plafond, chaque aiguilles avaient son tuyau… même que les tuyaux, à une certaine longueur se divisa en deux, en quatre et même en seize…


Chaque aiguilles étaient amovibles et Mitsumi en pris une première en s’approchant de Reïtarô. Elle prit le bras gauche de son maître et visa sa peau… Mitsumi était très nerveuse, elle tremblait de tout son être, angoissée! Non pas qu’elle avait peur de manquer son coup, mais bien parce que toute cette situation la dépassait et l’effrayait.]


Reïtarô : Mitsumi…


[Après un moment, elle réussit à reprendre son calme… Reïtarô avait réussi à remettre assez de tensions dans son esprit pour l’obliger à rester concentrer et à exécuter sa tâche sans la moindre hésitation… Elle piqua le bras de Reïtarô et laissa l’aiguille en place. L’anesthésiant avait atténué la douleur pour Reïtarô ; Mitsumi s’occupa de nettoyer le peu de sang qui était sorti et elle alla chercher une autre aiguille.]


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Quelque part en forêt


[Sasari, à genoux au sol, épuisé de son combat, et même de cette journée entière dédié à la pourchasse et aux combats, faisait dos à son autre adversaire qu’il avait défié. Il n’était clairement plus à la hauteur, ces ambitions de vouloir affronter les deux ninjas étaient peut-être trop…


Kumiko lui pointait un kunai, toujours prête à combattre jusqu’à ce que Sasari dise qu’il abandonne réellement.]


Kumiko : Que vas-tu faire maintenant? Tu veux toujours combattre?


Sasari : Kumiko… Si j’ai voulu commencer ce combat, c’était uniquement pour Mifuyi… Je t’y aie impliqué seulement parce que tu n’aurais pas accepté que je fasse ce duel avec Mifuyi seul. Ce duel était la manière la plus sûre et la plus efficace pour que Mifuyi… revienne. Mais tu n’es pas comme elle.


Kumiko : Qu’est-ce que tu entends par-là?


Sasari : Tu es différente d’elle. Ce combat… je ne l’es fait que pour l’aider. Je suis presque certain que ç’à fonctionné * Regarde dans la direction de Mifuyi * Elle a retrouvé la mémoire depuis un moment, mais elle a quand même voulu finir ce combat, j’en suis sûr… Mais toi. Ça ne marchera pas comme ça avec toi, Kumiko.


Kumiko (Quelque peu étonnée) : …


Sasari : Je sais tout de toi Kumiko. Ta logique viendra briser ton sentiment de méfiance envers moi, tu es une fille brillante et ce n’est pas un combat qui te fera voir plus claire sur qui je suis vraiment.


Kumiko : Ça ne fonctionne pas comme ça… J’en suis certaine maintenant, je ne fais que rêver…


Sasari : Hide… Juri. Il était ta nouvelle famille et * Continue de parler en se relevant vers Kumiko *


Kumiko : * Se met un brin plus sur ses gardes en tenant son kunai plus haut vers Sasari * Arrête, n’avance plus… Ça ne vaut rien ce que tu dis!


Sasari : Et c’est à ce moment qu’on t’a trouvé dans cette auberge * Continue de parler en s’avançant lentement, sans peur, vers Kumiko *


Kumiko (Douteuse) : Ne t’approche pas… Arrête de parler…!


Sasari : Tu as un talent inné pour le Fuinjutsu… * Continue toujours à marcher lentement vers Kumiko *


Kumiko (Anxieuse) : * Recule de plus en plus avec un pas non assuré * La… La ferme, merde…


Sasari : Je t’avais fait une promesse ce jour-là. Danzô ne s’en sortira pas aussi facilement… * Continue à parler, s’avance toujours vers Kumiko *


Kumiko (Plus Anxieuse) : * Son pas de recule est plus petit et plus déstabilisé * Arrête, arrête, arrête!


Sasari : Sans toi, Mifuyi et moi n’en serions pas où nous en sommes, tu as des capacités phénoménal digne de ton clan, j’en suis certain. Tu étais cette petite serveuse calme et gentille puis maintenant tu es devenu une combattante confiante et déterminée… * Continue de parler en s’approchant d’elle *


Kumiko (Étonnée, angoissée) : * Elle s’arrête, sa concentration est telle qu’elle n’arrive pas à prendre un moment d’attention pour reculer * …!


Sasari : Ton repas favoris c’est les ramens, mais s’ils n’ont pas le bon dosage de sel ça ne sera pas à ton goût. Quand tu prépares les onigiris, tu ne peux pas t’empêcher de faire des bonhomme sourire sur eux. Quand on joue aux cartes, tu gardes toujours les dames avec toi, tu ne les joues jamais et ça te fait perdre, mais ça t’es égal. En voyage, chaque fois que tu remarques une fleur que tu n’as jamais vue, tu veux irrémédiablement aller la sentir et …


Kumiko, à elle-même : C’est qu’un rêve, c’est qu’un rêve, c’est qu’un rêve… Allez Kumiko…!


[À ce moment, Sasari arriva à proximité de Kumiko et il l’attrapa solidement par les épaules! Apeurée, Kumiko n’avait le réflexe que de mettre son kunai sous la gorge de Sasari pour ne plus qu’il ne bouge… Ça laissait Sasari indifférent, complètement. Il avait son regard droit dans le sien et il la tenait par les épaules, elle n’avait pas beaucoup de place pour ses bras, même que quand Sasari s’approchait encore plus, elle avait tendance à reculer le kunai.]


Sasari : Tu n’es pas dans un rêve Kumiko! Le Sasari que tu vois devant toi cette fois est réel!


Kumiko (Très anxieuse, émotive) : C’est faux, c’est complètement faux…! Tu n’es qu’un type qui apparait dans mes rêves, c’est tout!


Sasari : Tu n’es pas dans un rêve car tu ne t’en réveilleras pas!


* Étonnement de Kumiko *


* Silence *


Sasari : Kumiko…


[À ce moment, Kumiko tremblait de partout. Son kunai qu’elle pointait n’avait plus aucune rigidité, sa respiration était saccadée et son expression était de la frayeur et de la haute angoisse. Elle ne savait pas pourquoi son corps ne réagissait plus, elle était pourtant en force d’opposition, elle qui n’avait subis aucun dommage durant cette journée, contrairement à Sasari, face à elle, qui était exténué. Sa simple prestance avait un tel impacte sur elle… Tout ce qu’il avait pu dire était véridique! Ces habitudes anodines n’avaient pas été effacées de sa mémoire.]


Sasari : Kumiko… Tu sais ce que j’ai remarqué la première fois quand je t’ai vue..?


[À la suite de ces mots, Kumiko vit son cœur se débattre dans tous les sens dans son corps, comme si un tremblement était survenu du centre de celui-ci. D’innombrables images traversèrent l’esprit de Kumiko en une fraction de seconde jusqu’à ce moment… dans l’auberge, ainsi que tous les autres moments où il avait pu lui dire… Des visages flous apparaissaient dans son esprit, mais peu à peu, ce filtre, qui cachait ces visages, s’estompa et il y avait cette phrase qui revenait en même temps…]


Sasari : C’est ta chevelure rouge…


[Les tremblements, la respiration, voir même, ses battements de cœur… Tout s’arrêta en un instant. Le kunai qu’elle tenait dans ses mains, elle l’échappa tranquillement et il tomba pathétiquement au sol. De l’eau était visible sur le bord des yeux de Kumiko… Elle n’en revenait toujours pas… Ces genoux lui lâchèrent, elle alla pour s’écrouler au sol. Sasari tenta de la retenir de tomber, mais c’est elle qui se redressa rapidement en enlaçant, à la même vitesse, Sasari!


Ça le surprit lui aussi… mais il avait réussi. Sous ce ciel de pleine lune qui traversait le feuillage et qui éclairait les ninjas, le plus important aux yeux de Sasari était enfin accompli.]


Kumiko (Soulagée) : * Sanglot de soulagement * Sasari…


[C’était réciproque dans le regard de Sasari. On aurait dit qu’une immense charge lui avait été enlevé de sur ses épaules. Il était si fier et heureux d’avoir pu récupérer ses amies qui lui avaient tant manqué durant tout ce temps. Même les six mois n’avaient pas été faciles.

Sasari t’entait d’écarter enfin Kumiko, mais rien, elle était encore trop sur le choc pour vouloir se déprendre.]


Sasari : Ne sert pas si fort Kumiko, les blessures de Mifuyi me font encore mal… * Étonnement *


[Des arbres, de par la gauche de Sasari, un bruit de branche vint l’interpeler. Son Sharingan n’était plus actif depuis un moment, il ne voyait qu’une silhouette sombre, puis une autre… Elles s’avançaient tranquillement, puis enfin, elle émergea sous la lumière de la lune. C’était Hirosuke… et les autres..!]


Akino : Désolé Sasari, dès qu’ils ont vue l’explosion, ils ont tout de suite voulu venir à votre rencontre malgré qu’on voulait vous laisser seul… * Regarde Kumiko, devient embarrassé * Euh, mais qu’est-ce que vous faites!?


Itomi : C’est Kumiko qui est dans les bras de Sasari!? Oh lolo, mais garçon tu…


[Embarrassés, Sasari et Kumiko se séparèrent l’un de l’autre immédiatement! Ils regardèrent tous deux dans une autre direction comme ne voulant rien assumé de ce qui venait de se produire.]


Hirosuke : Sasari…


* Sasari est interpelé *


Hirosuke : Je voudrais… que tu acceptes mes excuses… vraiment… J’ai douté de toi pendant un bon moment. Je doutais sérieusement des manières dont Akino et Shizu avaient pu être soit disant dupées par toi, mais maintenant, au vue de ce que je viens de voir… il n’en est rien. Kumiko et Mifuyi te connaissaient réellement… Tout le monde te connait réellement, j’en suis sûr! Je ne sais pas ce qu’on put vivre ensemble, je n’ai plus aucun souvenir de toi, mais ce qui est sûr pour moi, c’est que Reïtarô est celui qui a effacé ces souvenirs.


Sasari : J’apprécie… Hirosuke…. Mais on n’a pas le temps, si tu es ici, tu seras très utile, Mifuyi est là-bas et on a peut-être été un peu trop fort pour notre combat.


[Sasari se retourna en direction de Mifuyi et commençait à courir. Il était cependant tellement en manque d’énergie qu’il tomba un genou au sol, toussant par manque d’air. Hirosuke alla l’empêcher de tomber et il regarda en direction de Mifuyi…

L’Uchiwa était déjà debout. On pouvait facilement voir d’après l’état de ses vêtements et de ses blessures qu’elle venait de prendre part à un combat important, mais elle se tenait toujours debout et elle avait rejoint les autres.]


Mifuyi : Soigne le d’abord, je peux encore attendre.


Hirosuke : Hum… Oui…


Sasari : Mifuyi…


Mifuyi : Notre prochain combat… C’est moi qui gagnerai. * Sourit *


Sasari : Tu dis ça alors que c’est moi qui aie le genou au sol…


Kisa : Kumiko! Est-ce que tu vas bien!?


Kumiko : … * Devient plus heureuse * Oui, je n’ai rien du tout… C’était un combat au quel je ne m’attendais pas. J’ai le sentiment d’avoir perdu et gagné à la fois.


Fusazô : Alors, toi aussi tu as retrouvé la mémoire?


Kumiko : Je crois que oui… enfin. Je ne sais pas ce dont j’ignore encore. C’est vrai que je me souviens maintenant de beaucoup de choses qu’on avait effacé dans mémoire, mais comment je peux être certaine que je me souvienne de tout?


Akino : J’imagine que l’essentiel suffit. S’il y a encore des souvenirs qui sont cachés, tôt ou tard ils referont surface il faut croire.


Itomi, s’approche de Sasari : Alors, alors Sasari, dans quel piètre état tu es.


Sasari : Eh! Je te rappelle que j’aie du combattre Ruito et Shizu tout à l’heure et pas plus tard que ce matin, Takeru nous a attaqué!


Itomi : Si c’est censé m’impressionné! Pff! J’y étais aussi ce matin je te signal, j’ai utilisé une grande quantité de chakra pour ce brouillard dans toute la région! Puis, j’ai tué un des Kokage aussi je te signal!


* Étonnement de tous *


Akino : Quoi!? Mais lequel!? Tu l’as eu à toi seule?!


Hirosuke : C’était le quatrième, celui avec l’arme de précision.


Itomi : Disons que si je n’avais pas eux de l’aide pour faire un peu de distraction… ç’aurait été plus difficile. Cette forme de folie, ce n’était pas bon à voir.


Akino (Impressionnée) : Cette fille… Qu’est-ce qu’elle est au juste? Elle paraissait si fragile la première fois que je l’ai vue, sans distinction particulière… Et maintenant, elle vient de vaincre un des Kokage considérer meilleur que celui que j’ai abattu et… après avoir passé toute cette journée horrible? Je suis vraiment contente de ne pas avoir eu à t’affronter à Iwa, Itomi. Tu es bien plus impressionnante que je… non, qu’on pouvait l’imaginer.


Kisa : C’est génial alors! Ça veut dire qu’il n’en reste que deux. À nous tous, on peut les vaincre.


Akino : Pour ça, faudrait être un minimum remis d’aplomb… Là, on a deux Uchiwa complètement vidé, Itomi qui doit être en manque de chakra, Fusazô également. Si les gardes et tous les autres s’y mettent pour nous affronter, ça va être ardu de sauver Shizu et les autres…


Hirosuke : Aaaah!


[Hirosuke augmenta la force de sa paume mystique sur Sasari, elle était nettement plus efficace. Sasari sentait l’énergie remonter en lui et ses douleurs disparaissaient bien plus rapidement qu’il y a quelque instant.]


Itomi : Hirosuke…


Hirosuke : Moi aussi je veux faire mes preuves, je veux me montrer digne de mes camarades… ont doit tous réussirent ensemble!


Akino : Tu ne devrais pas te surmener…


Hirosuke : Ne me sous-estime pas…


[Hirosuke avait fini le nécessaire sur Sasari, il arrivait facilement à se relever et à manipuler ses cartes pour les faire revenir à lui, même les blessures faites par Shizu étaient guéris. Il allait être capable de faire face à Reïtarô et ses acolytes.

Il passa au tour de Mifuyi.]


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Grande tour


[Une, deux, trois, quatre… Le nombre d’aiguilles avaient beaucoup augmentées sur le corps de Reïtarô. Il y avait aisément une quarantaine de celles-ci qui le perçaient de part en part. La majorité était plantée dans le dos courbée du vieil homme. Plusieurs avaient été ajoutées à ses deux bras, d’autres étaient plantées dans son torse.


Les tuyaux, qui restaient suspendu au-dessus des aiguilles, projetait une image inquiétante… c’était hors nature.

À l’arrière, il ne restait moins d’une demi-dizaine d’aiguilles…


Pendant ce temps d’attente, Takumi s’occupa d’aider Shizu à mieux se porter. Les maux de têtes de la jeune Hyuga s’estompaient graduellement, mais ils étaient toujours bien présents. Normalement, un repos au lit aurait été la meilleure des solutions, mais apparemment, on avait besoin d’elle maintenant…]


Takumi : Dites, Takeru-sensei. À quoi servent toutes ces aiguilles que Mitsumi-sensei lui plante dans le corps? Ça m’inquiète…


Takeru : Tu ne tarderas pas à le découvrir, Takumi. Si tout fonctionne comme prévue, le maitre se portera mieux… Bien mieux.


Takumi (Satisfaite) : Vraiment, il ira mieux?! Je suis contente, je me faisais du souci au vue de son état.


Takeru : Tu te sens prête à devoir agir bientôt, Shizu?


Shizu : Je ne sais pas combien de temps je pourrai rester éveillé si je dois utiliser une bonne quantité de chakra pour envoyer des vagues de Raiton. Je ferai tout mon possible pour le maitre.


Takumi : Désolé, Shizu-san, mais je n’arrive décidément pas à vous enlever ce mal de tête. C’est peut-être lié à cette technique.


Shizu (Étonnée) : Une technique…!?


Takeru : Takumi! Idiote! Cesse de parler maintenant et reste concentré! Tes bêtises pourraient faire échouer notre aide envers le maitre..!


Takumi (Apeurée, peinée) : Désolé, désolé, désolé!... Je ne recommencerai pas!


Kokage, premier : La dernière a été posée, tenez-vous prêts…


[Effectivement, Mitsumi avait enfin posée la dernière aiguille sur le corps de Reïtarô. Elle fit une série de mudra, puis devant son maitre, elle tendu sa paume droit vers lui! Une technique étrange vint mettre un cercle d’inscriptions autour de chacune des aiguilles.


Elle regarda en direction du générateur. Les ninjas proches s’en approcha pour tenir une série de poignées entourant la machine. Shizu, Takeru, les deux Kokage, ainsi que deux des gardes avaient leurs mains sur ces poignées. Il était les désigné à devoir maintenir le courant dans cette pièce. Les autres gardes ne firent que disparaitre, tant dit que Takumi resta près des ninjas pour leur venir en aide.


Mitsumi, voyant les autres être prêts et voyant que Reïtarô était prêt lui aussi, elle se dirigea vers un levier incrusté dans une borne proche du comptoir où elle allait prendre les aiguilles. Le levier ressemblait à ceux des navires, il y avait plusieurs niveaux apparemment.]


Reïtarô : C’est partit… * Tousse, tousse, tousse* J’ai attendu ce moment avec tant d’impatience… * Tousse, tousse * Je ne dois pas m’énerver… Commence doucement, Mitsumi et ne tente rien avec cette machine si tu tiens à la vie… Tu en es prévenu.


[Mitsumi, dans le calme, leva un peu le levier pour le mettre au premier cran. Ce dernier ne fit que mettre un mécanisme en route… On pouvait entendre des bruits électriques provenants de partout. Pour le moment, les six ninjas devant le générateur n’avaient aucune inquiétude, l’électricité normale du bâtiment était suffisante pour ce niveau.


Dans le reste de la tour, par contre, toutes les lumières artificiels s’éteignirent. Seul la lumière du claire de lune arrivait à éclairer un tant soit peu l’intérieur de la tour et encore, elle y arrivait très mal.


Mitsumi, après un moment, enclencha le levier d’un degré plus haut!]


Fin du chapitre 159

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