Sasari Uchiwa

Chapitre 153 : Un brouillard qui se dissipe

4812 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/10/2018 06:18

Devant la grande tour


Akino : On y est… Si tu n’avais pas lancé ton marteau aussi loin, on serait arrivé plus tôt. En espérant que Kisa et Kumiko n’aient pas entendu l’essentiel de ce qu’il a à dire, je veux que tu écoutes aussi ce qu’il aura à répondre face à moi et tout ce qui se passe.


Teruki : Pff, héé, remercie-moi plutôt de ne pas l’avoir lancé plus près dans ta figure, j’ai été indulgent à vouloir t’écouter.


Akino : Faisons la course jusqu’en haut pour rattraper le temps, ça te va?


Teruki : J’en ai pas envie, juste montons cette tour pour enfin en finir avec cette histoire.


[Teruki était le premier à entrer dans la tour. Akino semblait mitiger sur le comportement de Teruki à l’instant, mais peu de temps après, elle ne s’en souciait guère. Une fois entré, leurs réactions étaient elles aussi bien différente que les deux précédentes qui étaient entrée ici. Ils regardèrent de droite à gauche, sans se soucier du silence qui régnait et ils continuèrent immédiatement en montant les étages.]


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Grand lac


Tomoo avait réussi son coup en surprenant Machi! Il l’avait transpercé directement sur le dos de l’abdomen et l’épée semblait bien encrée… Mais ce n’était qu’une impression de la part de Machi puisque lors de la retomber de Tomoo au sol, son épée suivit avec lui.


Machi : Il a réussi à m’atteindre…* Sarcastique * quel talent tu as, je crois que je vais en mourir…


Tomoo (Sourit) : Tu ne crois pas si bien dire!


L’épée s’enleva enfin complètement d’où la guêpe avait été transpercée. Une chose étonnante suivi l’épée par contre, le sang de la bête semblait couler d’une manière vraiment très étrange, c’était inexplicable! Même qu’à un moment, ce sang semblait suivre l’épée et ça n’arrêtait pas de sortir du corps de Machi!


Machi (Surprise) : Cette épée… et cette technique..!? Si tu crois que je vais te laisser me faire vider de mon sang sans réagir…!


L’insecte s’éloigna pour bien distancer l’épée. Cependant, ça ne changea rien à l’effet de l’épée. Même qu’à prendre de la distance, le sang avait tendance à sortir beaucoup plus rapidement!


Sur le moment, ça déconcerta la guêpe noire, ne sachant nullement quoi faire face à cette étrange et meurtrière technique.


Machi : Peu importe si je le distance, mon sang a été scellé à cette épée j’ai l’impression et il s’écoule de plus en plus. Si j’attends trop longtemps, je n’aurais plus assez de force pour faire quoique ce soit et il m’achèvera avec facilité. Mon sang semble suivre son épée seulement quand elle s’éloigne de moi ou si moi je m’éloigne d’elle… Je dois agir...


Machi tenta quelque chose délicatement, sans trop vouloir s’approcher de son adversaire qui avait enfin remis les pieds sur le lac. Dans le rayon où les deux adversaires combattaient, l’eau était devenu pratiquement complètement rouge…

Ce qu’elle voulut essayer, c’était de reprendre la hauteur qu’elle avait au tout départ.


Machi (Étonnée) : C’est ce que je pensais! Si j’avance, mon sang réintègre mon corps. Quelle étrange technique… mais si je reste à cette hauteur, j’arriverai peut-être à faire quelque chose… Je dois seulement attendre encore quelques minutes pour avoir récupérer un peu de mon venin et je lui relancerai.


Tomoo : Oublie cette idée!


* Étonnement de Machi *


Tomoo : Aaah!


Tomoo fit un mudra simple devant lui et tout à coup, lentement mais sûrement, le sang commençait, petit à petit, à sortir du corps de la guêpe noire. Plus elle attendait, plus le sang semblait sortir avec un meilleur rythme. Rien d’alarmant pour le moment, mais potentiellement vital dans une dizaine de minute!


Fusazô : Merde, il l’a eu… Je n’ai aucune autre invocation qui puisse faire l’affaire sur ce plan d’eau. Naru se ferait happer par la grande murène en un rien de temps… comme tous les autres d’ailleurs… que faire…!?


Machi : Ça va mal… très mal. Je ne peux plus me distancer autant qu’avant et maintenant, grâce aux traits de sang, il sera capable de suivre encore mieux mes mouvements. Il veut absolument que j’aille le rejoindre en bas pour que ce monstre de serpent m’envoie dans ces eaux et là, je ne pourrai plus m’en sortir... Machi, si tu as une idée, c’est le moment de la dire…!


Machi bougeait légèrement dans tous les sens, comme si elle faisait les cents pas, mais avec un certain stresse. Elle cherchait les solutions, mais peu était viable vis-à-vis la situation. Elle tenta de couper l’alimentation du sang en coupant le trait en deux mais inutile. Elle tenta de boucher la coupure du mieux qu’elle le pouvait, mais rien non plus, le liquide arrivait à se frayer un chemin tout de même.


De retour à Fusazô, celui-ci chercha toujours des solutions… quelque chose qu’il pourrait faire malgré son affaiblissement, mais lui non plus, aucune idée ne lui venait à l’esprit. Par le stresse de cette scène qui se déroulait sous ses yeux, un bruit le fit sursauter de peur ; quelqu’un arrivait depuis la forêt!


Fusazô (Étonné): Hirosuke!? Tu n’étais pas en direction de la tour avec les autres?!


Hirosuke (Étonné) : C’est à moi que tu dis ça?! Qu’est-ce que toi tu fais ici? Et… attend, mais cette bête, c’est donc toi qui l’a invoqué? Qui est-ce que tu combats? * Étonnement * Et ce manteau! Ne me dis pas que…


Fusazô : Attend Hirosuke! Les filles avaient raisons, elles et ce type ne sont pas ici contre nous, mais pour nous, j’en suis certain!


Hirosuke : Tu t’es fait influencer…!?


Fusazô : Non Hirosuke! À ce moment, quand ce Sasari, à la serre aux papillons, a fait ces gestes étranges avec ses feuilles, tu te souviens?


Hirosuke : Avec Itomi…?


Fusazô : Oui… Ces gestes correspondaient à ceux de l’invocation du panda Dakki, ce dont je t’aie déjà parlé auparavant. Ni Akino, ni Shizu et ni même Mifuyi n’étaient au courant du lien que je pouvais avoir avec cette invocation, mais lui si!


Hirosuke : Comment je peux être certain que ces gestes ont bien un lien avec ça, il t’a peut-être bien lavé le cerveau pour t’y faire croire..!?


Fusazô : Car tu les connais aussi Hirosuke!


Hirosuke : Tu te trompes, je n’ai jamais rien vue de tel.


Fusazô : C’est faux!


* Étonnement d’Hirosuke *


Fusazô : Orochimaru… mon père… je me suis souvenu que mon père m’avait parlé que cette homme en avait en sa possession. Hirosuke! Si tu ne te souviens plus de ça, c’est que ce doit Reïtarô qui a dû effacer cette partie de ton passé de ta mémoire! Tu as travaillé pour le compte d’Orochimaru par le passé, tu dois en être un minimum au courant!


Hirosuke (Étonné) : Imp… Impossible…


Fusazô : Souvient toi Hirosuke! Fait comme moi et cesse de jouer le jeu de Reïtarô… Fait comme nous et sauve les membres de cette organisation… les vrais membres de la Canopée!


Hirosuke, un peu sous le choc de voir son camarade lui mettre autant de pression, resta pensif face à ce dilemme qu’il avait. La tête, devenu plus basse, il réfléchissait à tout ce qu’ils avaient traversé, il tentait de chercher dans son esprit tout ce qu’il pourrait ce souvenir, il tentait de former des chemins logiques… et certains venaient le perturber sur la vision qu’il avait sur l’organisation, sur Takeru, sur Reïtarô… Au loin, dans sa réflexion, il vit sur l’étendue d’eau, au travers le brouillard qui tendait peu à peu à disparaitre, Tomoo fixant l’insecte qu’avait invoqué Fusazô. L’eau était d’un rouge effrayant. L’épée de Tomoo était un peu au-dessus de lui aspirant le sang de sa victime… tout pour rendre cette scène très peu rassurante.


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[L’équipe de Takeru avait bien avancé depuis. La tour n’était plus très loin et mais leur rythme de marche était plutôt lent pour la situation, à cause de Mifuyi et Shizu qui avaient encore du mal à se remettre. De leur côté, eux aussi se voyaient avoir une meilleur vision au vue du brouillard qui semblait s’enlever, mais la noirceur de la nuit allait peu à peu prendre le dessus tout de même.]


Takeru : Enfin, on y est presque… Dépêchez-vous, une fois là-bas, tout sera bien plus simple.


Mifuyi : Je veux bien récupérer, mais pourquoi doit-on aller vers la tour? D’autres ont certainement dû déjà l’atteindre pour prévenir ceux à l’intérieur. On devrait rester à l’extérieur pour trouver les ennemis, non?


Takeru : Leur objectif principal est probablement d’atteindre Reïtarô-sama et il est à la tour. On n’aura pas besoin de les chercher si c’est eux qui viennent à nous. Vos mieux mettre le plus de ninja autour du maitre pour le protéger…


Takumi (Sourit) : Et nous protéger aussi d’ailleurs.


Takeru : Les Kokage se chargeront de l’extérieur.


Shizu : Quelqu’un s’approche… il est seul.


[D’un coup, dans l’étonnement, tous se dirigèrent en fonction du regard de Shizu pour regarder qui arrivait dans leur direction. N’attendant même pas de savoir de qui il pouvait s’agir, Takeru avait déjà un kunai de sortit, prêt à se défendre.


Shizu semblait dubitative sur le comportement de celui qui arrivait. Elle était certaine que cet individu n’était pas l’un des leurs, mais il n’avait aucune posture prêt pour l’attaque ou quoique ce soit, il s’avançait de plus en plus sans nécessairement ce caché.


Quelques secondes suffire pour que cette silhouette se dévoile enfin devant eux… Sasari était debout face à eux.]


Takeru : Alors toi, tu n’as pas froid aux yeux à devoir de montrer à un contre cinq.


Takumi : C’est l’allier dont vous parliez, Takeru-sensei?! Je ne reconnais ni Akino, ni Itomi sur son visage…


Mifuyi : Je ne le reconnais pas non plus…


[Les dernières paroles firent un choc à Sasari. Il y a quelques heures de cela, Mifuyi avait complètement retrouvé la mémoire et voilà que maintenant, elle ne le reconnait nullement à nouveau. Shizu aussi paraissait ne pas le reconnaitre, c’est ce qu’il avait déduit par son regard.


La question qui avait survolée l’esprit de l’Uchiwa était de se demander qui pouvait réellement effacer la mémoire. Serait-ce Takeru qui aurait cette technique?… Rapidement, ces interrogations s’envolèrent dans l’esprit de Sasari pour être de nouveau bien mécontent que ses amies aient été piégées. Elle ne portait déjà plus leurs manteaux et elles n’avaient pas l’air de le reconnaitre non plus…]


Sasari : Takeru-sensei… Que cherche Reïtarô dans tout ceci… pourquoi fait-il tout ça? Pourquoi vous nous cachez tant de choses?


Takeru : Désolé, mais je ne vois pas ce dont de quoi tu parles… et même si je savais, je ne te dirai rien. Qu’est-ce que toi tu cherches en venant ici plutôt?


Sasari (Furieux) : Vous foutez de moi!!! Vous m’enlevez mes amis et vous osez me faire passer pour ce type à qu’il ne faut pas faire confiance! Qu’est-ce que vous cherchez à prouver dans tout ça!? Pourquoi je dois subir ça!? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça!?


Takumi : Personne n’est manipuler ici, d’accord! C’est toi qui as rendu Akino-san et Itomi-san dans cet état! T’as été le méchant en faisant tes techniques sur Mifuyi-san et Shizu-san, mais on a réussi à les soigner et maintenant on va t’arrêter! C’est fini!


Sasari, à lui-même (Ébranlé) : Dite moi que je rêve…!


Reon, à Takeru : Qu’est-ce qu’on fait, Takeru-sensei, on s’occupe à nous cinq de lui?


Takeru : * Regarde Reon * Non, le maitre à besoin de toi… et de Mifuyi aussi. Si le maitre à envoyer les Kokage à un moment pareil, c’est qu’il est bientôt prêt et vous ne serez pas en manque… On ne peut pas se permettre d’attendre plus. * Regarde devant lui, Takumi * Toi aussi Takumi, Mitsumi n’arrivera pas à tout faire à elle seule.


Takumi : Mais… Et vous…


Takeru : Je reste avec Shizu… on a plus le choix.


Sasari : Mifuyi… je ne te laisserai pas partir une seconde fois.


[Le regard bien bas, ses cheveux cachant son regard, une larme semblait tomber de son œil droit, puis un autre dans son œil gauche. Ces deux larmes tombaient le long de ses joues et à un moment, progressivement, elles se teintèrent d’un rouge sang.


Mifuyi pu revoir, même si elle l’avait complètement oublié, la lueur rouge dans le regard du garçon devant lui et un frisson la traversa… Cet individu ne pouvait pas être n’importe qui.]


Mifuyi : Qui es-tu?


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Grand lac


[De nouveau au lac, rien n’avait changé. Tomoo et Machi était toujours l’un face à l’autre et Fusazô était dans son coin avec Hirosuke qui devait prendre une décision difficile. Il devait accorder sa confiance en la bonne personne. Soit il aidait son camarade Tomoo à faire en sorte qu’il remporte ce combat, soit il faisait confiance en Fusazô et aux autres en défiant Reïtarô et ceux qui sont toujours près de lui.


Décidé, il commença à s’avancer enfin vers Fusazô. Ce dernier ne connaissait toujours pas ses intentions par contre. Hirosuke approchait d’une manière très embarrassé, comme si celui-ci n’assumait pas entièrement la décision qu’il semblait avoir choisis. Il avait les poings fermés, le corps tendu dans sa marche, le regard encore un peu bas… Rien ne pouvait dire à Fusazô que son ami se dirigeait vers lui avec de bonnes ou de mauvaises intentions.


Son réflexe aurait été de prendre ses gardes face à cette approche, mais il se résigna à ne rien faire et à laisser Hirosuke s’approcher. Le ninja médecin était enfin aux côté de son ami invocateur qui lui était agenouillé, ne voulant pas regarder ce qu’il allait faire… Un moment passa. Un moment que Fusazô s’impatientait de connaitre le dénouement. Puis…


Les paumes des mains d’Hirosuke se collèrent au dos de Fusazô et il commença à lui prodiguer des soins.]


Hirosuke : J’ai du mal à croire ce que je suis en train de faire… mais vous devez avoir raison… Akino, Shizu, tout le monde… et même Sadami… ils doivent avoir raison. Ce flou dans mon passé, les intentions de Reïtarô-sama… Tout n’est pas clair et ça met un doute dans mon esprit quant à ses intentions envers nous. Ne me fait pas regretter mon choix, Fusazô.


Fusazô : J’ai dû mal à me convaincre encore entièrement, mais plus ce combat avance contre Tomoo, plus une face cachée de notre organisation vient à se révéler et elle ne me plait pas du tout.


[Hirosuke regarda à nouveau Tomoo toujours au même endroit, fixant son adversaire se faire siphonner son sang et la grande murène qui tournait autour de lui, dans l’eau.]


Fusazô : Tu aurais une idée pour Machi?


Hirosuke : Cette guêpe? Je ne sais pas, je n’ai jamais vue cette technique qu’utilise Tomoo. Son épée semble aspirer le sang de sa victime et elle ne peut pas s’y en échapper. On dirait que plus elle s’éloigne de la lame, plus le sang sort vite de son corps, mais inversement, si elle se dirige vers la lame, le sang réintègre son corps…


Fusazô : Oui et malgré ce qu’elle essaie, elle ne peut ni couper son sang, ni boucher sa coupure… * Étonnement *


Hirosuke : Si la lame réintégrait son corps, peut-être que ça annulerait l’effet… mais j’ai comme l’impression que c’est le piège que veux lui tendre Tomoo.


Fusazô (Étonné) : Non! Il faut que tu la soignes! Si tu arrives à refermer sa plaie, il n’y aurait plus de raison pour que le sang sorte.


Hirosuke : Il faudrait arriver à l’atteindre à cette hauteur, elle ne doit pas trop se distancer de lui non plus… mais c’est une solution valable, il faut trouver un moyen pour que Tomoo ne nous empêche pas, lui et la grande murène, d’atteindre ton invocation.


Fusazô : Je dois regagner un peu en force et je m’occuperai de le distraire, Machi est notre seule chance de pouvoir bien rivaliser contre Tomoo. On doit réussir!


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Dans la grande tour


[Du côté de Teruki et Akino, ils eurent la même réaction que ceux qui les avaient précédés en montant cette tour. Personne n’y était, c’était comme si tous étaient partie et avaient abandonné le bâtiment. Rendu au haut de la tour, comme pour Kisa et Kumiko, ils y trouvèrent les deux gardes devant la porte de la grande salle.


D’un coup, en voyant Akino, ses derniers sortirent les kunai en direction de la jeune fille!]


Haruka : On peut savoir ce qui te prend d’emmener Akino aussi proche du maitre, Teruki!? Tu sais qu’elle est considérée comme une traitresse et qu’elle est notre ennemie, non!?


Akino : Kisa et Kumiko sont passé ici avant nous pour parler à Reïtarô. On est venu entendre ce qu’il a à lui répondre! C’est Reïtarô qui trahis notre confiance, ce n’est ni moi, ni les autres!


Haruka : Tu es armé, c’est inacceptable que tu puisses entrer dans ces conditions. Si tu veux entrer, tu vas devoir me donner tout ce que tu possèdes.


Akino : Pff… vous êtes sérieux?…


Sakuzô : Enlève ce manteau et toutes tes armes maintenant d’ailleurs. Nous n’hésiterons pas à t’éliminer si tu ne fais pas ce qu’on te demande, Akino.


[L’idée de devoir se débarrassé de toutes les armes qu’elle possèdait sur elle lui déplaisait beaucoup. Teruki ne semblait pas vouloir s’y opposer, tout dépendait de ces choix à elle. Akino n’avait pas le choix. Avec embarras, elle retira le manteau de Furûtsu, détacha son sac de kunai et de shuriken puis remis également les parchemins d’invocations de lames qu’elle avait sur elle.


Sakuzô s’approcha du tas d’armes et l’écarta pour le mettre derrière lui et Haruka.]


Sakuzô : C’est tout?


Akino : Comment c’est tout? Oui c’est tout, je vous aie tout remis!


Sakuzô : Désolé Akino, mais je reste avec des doutes, je dois te fouiller.


Akino : Tss… fait vite dans ce cas! Merde!


Haruka, à Teruki : Suit moi, tu peux entrer déjà.


Teruki : Ce n’est pas la grande porte?


Haruka : C’est différent au vue de la situation, fait seulement que me suivre et ne pose pas plus de questions qu’il n’en faut…


[Alors que Sakuzo examinait Akino pour être certain qu’elle n’ait pas d’autres armes sur elle, Haruka emmena Teruki vers la porte secrète pour l’y faire entrer.

Akino observait Teruki entrer dans pièce tranquillement. À un moment, ça lui déplu. Sakuzô passa dans le dos d’Akino et alors qu’elle ne s’y en attendait pas, le garde lui lia les mains au dos et un * clic * se fit entendre!


Alors que le dernier des pas qu’avait franchis le seuil de ce passage mystère, cette dernière se referma brusquement!]


Akino : Putin, merde!


Haruka : Tu es une traitresse Akino et on ne peut pas tolérer ça. Avec un tel caractère comme le tient, ce serait difficile de te faire entendre raison donc, vos mieux qu’on se charge de toi.


* Étonnement d’Akino *


Kisa, à l’intérieur de la grande pièce, à Teruki : Non! Ne les laisse pas refermer la porte!


[Du point de vue de Teruki, il entendit un fracas de roche tout juste derrière lui et lorsqu’il se retourna, la voie était fermée. Kisa était ici, il se précipita pour voir où elle était et il l’a vit enfin… seule dans cette grande pièce!]


Teruki : Où sont les autres!? Reïtarô-sama… Kumiko, elle n’était pas avec toi!?


Kisa : C’était un piège Teruki! Akino et les autres avaient raison! On est enfermé dans cette pièce!


Teruki (Bouleversé) : Tu te fous de moi…! * Se retourne * Mais Akino est toujours à l’extérieur avec les gardes!


Kisa : Tu dis que Kumiko n’étais pas avec vous à attendre à l’extérieur? Qu’est-ce qui lui ont fait..?


Teruki : Merde!


À l’extérieur, Akino tenta d’atteindre Sakuzô à proximité d’elle avec son pied, mais en le frappant, ce dernier disparût en fumée… un simple clone! Les deux gardes étaient devant la porte et l’un avait le bras tendu vers les choses d’Akino.


Sakuzô : C’est bon, elle n’a plus rien avec elle et ces mains son lié avec ma technique.


Haruka : Katon!


Devant ses yeux, Akino vit ces choses prendre complètement feu d’une boule envoyé par Haruka. Parchemins, sac et manteau, tout avait pris feu! Les rouleaux et le sac étaient partie en fumée rapidement, seule le manteau semblait montrer une résistance intéressante. Akino ne put se retenir de voir ces biens prendre feu ainsi. Malgré que ses bras liés dans son dos, Akino fonça directement vers les gardes avec comme seule arme : son corps!


Les deux gardes sortirent les sabres qu’ils avèrent avec eux et se préparèrent à recevoir les attaques d’Akino. Mais quelque chose les surpris d’un coup! Un énorme tremblement venant de derrière eux se fit sentir! La grande porte avait reçu un immense coup et tous l’avaient ressenti!


Akino, assez concentré, arriva à proximité des gardes et l’un d’eux, Sakuzô, balança un premier coup de lame avec une certaine nervosité. Le coup avait été donné à l’horizontale, mais il fut suffisamment peu précis pour Akino, qu’elle put l’éviter sans problème. Elle ne fit que se pencher pour que le coup passe au-dessus d’elle puis, elle se releva rapidement pour donner un coup de tête en guise de riposte.

Ce n’était rien de très conséquent, mais se fut assez pour déstabiliser Haruka une fois de plus.

Alors que Sakuzô allait lui aussi profiter de l’opportunité, Akino se servit d’Haruka comme bouclier pour qu’il ne l’atteigne pas, puis cette dernière donna un coup de pied à Haruka pour qu’il tombe sur Sakuzô.


Facilement, Akino fit un saut sur place pour passer ses bras devant son corps. Elle ramassa vite fait son manteau de Furûtsu et se dépêcha de courir vers la sortie. Ce ne fut pas long pour les gardes aient pu reprendre l’équilibre, mais ils perdirent cette équilibre une fois de plus par un second grand et terrible tremblement qui provenait de la salle à côté. Pas le temps de se soucier de Teruki et Kisa qui tentaient probablement de s’échapper, Akino était la plus importante à attraper.


Cette dernière avait déjà commencé à descendre les étages à toute vitesse. Tant pis pour les marches, elle courait sur les murs en sautant d’un à l’autre pour descendre plus rapidement. Elle eut également l’idée d’arrêter à l’étage des chambres. Kumiko y était!


Surprise, ne s’attendant nullement à voir Akino ici et seule, elle voulut s’approcher d’elle pour mieux comprendre, mais Akino avait déjà ouvert la porte d’une des chambres pour sauter par la fenêtre.


Kumiko : Elle ne portait plus son manteau ni aucune arme et ses mains étaient lié… Elle se serait faite capturé? Il faut que je la rattrape…


De pars la fenêtre, à l’aide de son sharingan, Kumiko scruta les parois de la tour, mais rien par le bas. Elle releva la tête et un flux de chakra était bel et bien en train de grimper. Sans perdre un instant, Kumiko fit la même chose qu’Akino et courra les murs extérieurs de la grande tour pour l’atteindre.


Akino : Merde, les fenêtres de la pièce de Reïtarô sont complètement bouchées… Le brouillard c’est presque dissiper entièrement, Itomi l’aurait arrêté? * Regarde derrière elle * Kumiko… tu dois m’aider.


Akino continua jusqu’au-dessus de la tour et s’arrêta à cette endroit pour attendre sa poursuivante…

Kumiko arriva elle aussi au haut de la tour… Les nuages dans le ciel se dégagèrent peu à peu et la lumière de la lune éclairait de plus en plus le haut de la tour.

Le manteau d’Akino avait cessé de prendre feu et elle le déposa même.


Kumiko : C’est moi qui rêve ou tu as réussi à gagner contre Teruki… ou tu as perdu et tu t’es fait capturer par les autres?…


Akino : Ni l’un, ni l’autre n’avons gagné. J’ai réussi à convaincre Teruki de venir écouter ce qu’avait à dire Kisa à Reïtarô dans la grande salle. Ces fichus gardes l’ont enfermé avec Kisa aussi probablement.


Kumiko (Étonnée) : Enfermé..!?


Akino : Les fenêtres de la grande salle ne sont pas fermées pour rien.


Kumiko : Les gardes avaient expliqué que c’était pour la sécurité de Reïtarô-sama. Qui me dit qu’il n’est pas avec eux dans la grande salle?…


Tout à coup, sous les pieds des deux jeunes filles, une vibration importante se fit sentir.


Akino : Ça, ça peut te donner un indice.


Kumiko (Impressionnée) : Qu’est-ce que c’est…!


Akino : Ça, c’est Teruki qui frappe de son marteau dans la grande pièce. Si Reïtarô est avec eux, c’est probablement que ça va mal et qu’ils sont piégés, il tente probablement de sortir… j’espère que ça te suffit à me croire…


Kumiko (Intriguée, étonnée) : Non pas, ça… cette sensation dans l’atmosphère… je reconnais cette sensation!


* Étonnement d’Akino *


[Kumiko détourna le regard dans la direction du lac. Certes elle arrivait à entendre les fracas à l’intérieur de la grande salle sous leurs pieds, elle entendait aussi le bruit des ailes de Machi qui vibraient dans tout l’endroit, mais autre chose attira son attention et elle voulut s’approcher du bord de la grande tour.


Rien n’était visible, mais elle arrivait à le ressentir dans tout son corps et à un moment, Akino pu aussi comprendre de quoi Kumiko voulu parler. Elle le ressentait elle aussi… une aura terrifiante et meurtrière.]


Kumiko : Mifuyi… Mifuyi utilise le Susanô!?


* Étonnement d’Akino *


Kumiko (Méprisante) : Si elle l’utilise, c’est qu’il doit y avoir une raison… votre allier s’en prend à nous!


Akino (Étonnée) : … Non…


* Étonnement de Kumiko *


Akino : J’en suis certaine, ce n’est pas Mifuyi qui a dû utiliser le Susanô… c’est Sasari qui a dû le faire.


Kumiko (Ébahie, confuse) : Qu’est-ce que tu viens de dire à l’instant… ce nom… * Regarde au loin * Qui… * Se prend un horrible mal de tête * Ce nom… * S’évanouie *


Akino (Étonnée) : Que… Qu’est-ce qui t’arrive!? Kumiko!


Fin du chapitre 153

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