Sasari Uchiwa

Chapitre 134 : Perdu

4943 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/10/2018 07:01

La Canopée – 7 juillet, 17 : 47 – Jour 181


Kumiko, qui faisait face au jaillissement d’autant de flammes et de cette situation particulièrement dangereuse, ne perdit pas son sang-froid. Une fois la forme stabilisé par Mifuyi, même si certains traits de flammes partaient dans tous les sens, Mifuyi se concentra pour en manipuler quelques-uns pour attaquer Kumiko avec!

Malgré la grandeur de tout ceci et la visibilité qui pouvait être difficile au vue des conditions, Kumiko arriva habillement et même élégamment à éviter toutes les flammes tentaculaires qui frappait dans tous les sens, tel des fouets!


Kumiko : Je sais quelques faits sur ce masque… ça n’a beau n’être quelques secondes que je vois ce masque, j’ai pu déjà décortiquer quelques failles à son propos… malheureusement pour toi Mifuyi. Déjà, il est limité en temps et en utilisation. Sa durée de vie semble beaucoup plus longue et tenace devant autant de chakra vite utiliser, mais il ne sera pas éternel. J’ai remarqué aussi que tu ne bouges pas durant l’activation ce qui te fait une cible facile. Mais le dernier défaut est le pire pour toi : il est très instable! Et surtout face au futon!


Toujours en plein mouvement pour éviter les flammes, à un moment, Kumiko dû ralentir ses esquives, se faisant brûler à certains moments, mais au moment opportun elle trouva enfin le moment!


Kumiko : Fûton – Kamikaze no Taki! (Cascade du vend divin)


Le vent se dirigea droit sur la cible! Bien évident, ça amplifia toutes les flammes qui tentaient d’atteindre Kumiko, ce qui aggrava son cas, mais l’important était fait selon elle, la vague de vent allait perturber le feu en son centre allant faire exploser le tout! Et ce fut bien le cas! Le feu au centre de tout ce raffut s’amplifia de plus belle, mais n’explosa pas pour autant… ça ne fit que s’agrandir et ça n’avait presque plus de fin à un moment.


Plus le choix. Presque recouverte de flamme, Kumiko lança rapidement un kunai haut dans les airs où elle s’y téléporta!


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La Canopée – 7 juillet, 17 : 47 – Jour 181


Sasari : Pourquoi c’est toi qui es là… C’est un test ultime caché?


Tomoo : Pas exactement… Sasari. Ce n’est pas un test, mais ce qui se passera sera probablement ultime pour l’avenir de l’organisation. Tu ne peux pas savoir à quel point tout se déroule à merveille.


Sasari : Qu’est-ce qui se déroule à merveille?


Tomoo : Toi! Tu es le premier à venir ici alors que les deux autres sont en train de faire un combat qui les mettront complètement affaiblit.


Sasari : Où est Takeru!?


Tomoo : Avec Ruito… En direction de leur combat. * Sourit *


[Sasari, à l’intérieur de la pièce, se retourna à toute vitesse vers les portes pour sortir aux pas de courses, mais ses dernières se fermèrent violement juste avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit. Il explosa en un millier de cartes qui tentèrent de passer par les fentes possibles des portes, mais aucun passage, une force aidait à empêcher que ça se produise.]


Tomoo : Tu as oublié l’une des règles Sasari. Maintenant que tu es entré ici, tu ne peux plus sortir. Ce n’est pas malin de ta part de vouloir briser les règles.


Les cartes prirent la vitesse d’un kunai lancé en contre sens de la porte. Dans leur allé, elles recomposèrent Sasari qui se jeta, sa nouvelle épée à la main, directement sur Tomoo! Ce dernier, toujours souriant, fit un bond en arrière et dans ce dernier fit un mudra d’une main.


Tomoo (Confiant) : Kai!


Le sceau apposé dans le cou de Sasari explosa! C’était une pulsion de chakra plutôt que de flamme conventionnelle. La proximité de celle-ci déstabilisa grandement Sasari qui tomba au sol, mais le jeune homme voulut toujours se relever. Tomoo intervenu rapidement en invoquant sa fameuse épée et lui plantant en plein dans l’épaule! Cette dernière semblait aspirer du chakra à Sasari!


Tomoo : Quelle chance. Cette impulsion de chakra était pour te mettre inconscient, mais ça a échoué. Ce serait Mitsumi qui l’aurait trafiqué ou quoi? Chanceux, mais peu importe, toutes cette épreuve t’a déjà épuisé et mon épée va vider le reste de ton énergie, on avait prévu le coup.


Sasari (Essoufflé) : Kumiko avait raison, vous et Takeru êtes des traitres!


Tomoo : Des traitres de qui? Contre Reïtarô-sama? * Rit * Hahaaaahaaaa…! Ben voyons, c’est pourtant lui qui a voulu tout ça! Vous distrayez prodigieusement le maitre… Mais il considère qu’il est maintenant tant de passer à un autre niveau, il en a assez d’attendre.


* Étonnement de Sasari *


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La Canopée – 7 juillet, 17 : 56 – Jour 181


Haute dans les airs, Kumiko pouvait voir l’immense boule de feu immobile en plein centre du lieu de leur combat. Cette dernière semblait de plus en plus instable, comme si Mifuyi ne savait plus comment l’arrêter.


Kumiko : Elle n’a toujours rien fait. Je ne sais pas ce qu’elle peut projeter de faire avec ça contre moi, mais pour le moment, toute cette utilisation de chakra ne sert définitivement à rien du tout.


D’une manière totalement surprenante pour Kumiko, Mifuyi apparut devant elle tout juste sous ses pieds, en un clin d’œil, à plus d’une vingtaine de mètres dans les airs, une lame à la main tentant de l’atteindre. Réactive tout de même, Kumiko se protégea avec le Kunai qu’elle avait en main. La seconde chose que Kumiko remarqua, après le sabre qui allait pour l’atteindre, était le masque qu’elle portait qui lui était complètement nouveau… mais surtout, le chakra de la Mifuyi devant elle était complètement absent… seul son masque possédait un flux.


Kumiko : Qu’est-ce que c’est encore… l’épée est bien réelle pourtant.


Mifuyi disparut comme un fantôme devant elle et réapparut de la même manière dans son dos lui donnant un violent coup de pied pour la pousser vers les flammes. Kumiko ne put l’éviter d’aucune manière, elle tombait en totale chute libre vers le feu qui ne cessait plus de finir.


L’Uzumaki se résigna et plongea droit devant le kunai droit devant elle.


Kumiko : Jikûkan Kekkai!


D’une manière particulière, le kunai de Kumiko réussit à absorber progressivement tout le feu généré par le masque. Le flux de flamme était plus rapide que l’absorption du jutsu ce qui demandait un effort supplémentaire à Kumiko pour augmenter l’efficacité de son justu, mais par conséquence, ça vida très rapidement les réserves de chakra de Kumiko. C’était le tout ou rien. Spécialement, le feu ne sortait nulle part ailleurs. L’Uzumaki sortit un second kunai qu’elle posa pour former un X devant elle avec les deux armes, toujours en chute droit sur le masque!

Rendu au sol, Mifuyi était toujours là, à l’intérieur du feu. Mais les flammes, maintenant, se dirigèrent tout vers le kunai de Kumiko. Elle remarqua que Mifuyi était toujours en train d’exécuter une série de mudra constante. Malgré le fait que Mifuyi ne pouvait pas bougé d’où elle était, son chakra était assez stable pour qu’elle puisse se permettre d’invoquer des clones étranges et masqués. Ils agirent à la place de l’originale et ainsi distraire Kumiko, ce qui ne fut pas d’une très haute efficacité contre son adversaire, malheureusement. Kumiko était sur le bord de s’évanouir, au moindre faux mouvement avec ce qu’elle était en train de faire et c’était la fin.


Kumiko (Affaiblie grandement) : Attention.


Elle dirigea son deuxième kunai vers Mifuyi, ce qui suffit à cette dernière d’arrêter complètement son acharnement avec son jutsu! L’Uchiwa, en reculant du plus vite qu’elle pouvait, fit une série de mudra de haute vitesse pour invoquer un mur complet de masques… et ce au très bon moment.


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La Canopée – 7 juillet , 17 : 55  – Jour 181


Kisa : Hirosuke et Takumi ne répondent plus? Pourquoi?


Reon : Cette soudaine chaleur, c’est le masque Mifuyi? Ça doit être infernal là-bas, ils ont dû se replier, c’est assuré. Dommage qu’on ne puisse rien voir d’ici, j’aurais voulu voir un combat de cette ampleur.


Fusazô : Et Mitsumi dans toute cette histoire…? Elle n’a pas suivi Sasari jusque là-haut? Je ne voie plus son point sur la carte…


Reïtarô : Je vais aller vérifier… en même temps, je vais aller voir notre premier arriver voir un peu ce qu’il advient de lui et… Takeru * Tousse, tousse *


Akino : J’imagine qu’on ne peut pas sortir d’ici?


Reïtarô : Vous ne ferez rien jusqu’à la fin de cette épreuve. Si vous n’obéissez pas à cette ordre, je serai prêt à vous accuser de traitrise… on se fait bien comprendre? Ce qui se passe à l’extérieur est déterminant pour l’avenir de l’organisation et je ne vous laisserez en rien gâcher de tous ses six mois d’entrainements pour des sottises.


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La Canopée – 7 juillet , 17 : 55 – Jour 181


Tomoo : C’est dommage pour toi Sasari. Je t’avais dit que lors de notre prochain affrontement, si tu arrivais à me vaincre, je te révèlerai comment je suis arrivé jusqu’ici… Pour le moment, c’est toi qui a le visage contre le sol et moi je me tiens debout, l’épée absorbant ton chakra déjà épuisé.


Sasari (Affaiblit) : Reïtarô… C’est vraiment un Nakajima?


Tomo : Haaaa… Mais qu’est-ce qu’on a à faire de ça. Vous avez l’esprit troublé les Uchiwa. Vous agissez trop souvent de manière non-conventionnelle. Si au moins vous agissiez comme tout le monde, probablement que le monde se porterait mieux maintenant.


Sasari : Les Uchiwa sont la cause de qu’est le monde actuellement? Fait moi rire… on est qu’une poignée.


Tomoo : Laisse tomber, ce serait t’en dire trop inutilement… de toute manière tu oublieras tout d’ici peu… comme tes amies.


* Étonnement de Sasari *


Tomoo : Eh ouais, t’as bien deviné ce que j’insinue, le maitre va vous laver le cerveau comme les autres, vous allez servir de jouet fantastique pour lui. Il a de grand projet et il s’adonne que tu sois l’élément clef de ce plaisir qui va naitre d’ici peu de temps. Le monde va changer… grâce aux Uchiwa qui ont la brillante idée de te laisser en vie.


Sasari, avec le peu de force qu’il lui restait, tenta de se déprendre de l’épée qui le paralysait de plus en plus. Le point où l’épée lui rentrait dans le corps était plus que douloureux, comme si elle injectait un venin dans son sang… c’était comme si son sang n’agissait plus normalement… comme s’il était contrôlé.


Tomoo : C’est inutile d’essayer. Même si tu arrives à te déprendre, tu as toujours ton parchemin dans le cou qui a encore quelques réserves pour te surprendre. Tu ne peux plus rien faire… Reïtarô a un coup d’avance sur vous. Il arrivera de toute manière à ses fins, peu importe comment vous allez intervenir.


[Du fond de la pièce, un bruit attira l’attention des deux jeunes garçons, les portes s’ouvraient tranquillement. Des gardes aidaient Reïtarô à revenir dans la grande pièce. Ce dernier entrait sans la moindre émotion particulière, il avançait tranquillement les mains dans le dos et fixant Sasari.


À ce moment, même si le chakra et l’énergie de Sasari diminuait à vue d’œil, il se téléporta directement devant Reïtarô, l’épée de Tomoo dans les mains! On ne vit même pas le changement dans son sharingan, qui avait passé au Mangekyô Sharingan. Il n’avait pas pu arrêter le temps assez longtemps pour réussir à transpercer Reïtarô dans sa dimension, à risque d’évanouissement assuré, mais il était prêt à porter le coup!


Les gardes agirent le plus rapidement possible, mais ils ne furent pas aussi rapides que Tomoo qui contrôla d’un mouvement rapide l’épée qui glissa des mains de Sasari recouverte de sang. Il arriva à la contrôler et à la faire se replanter à un autre endroit sur Sasari. Les gardes changèrent rapidement d’idées et sortir chacun un objet étrange, semblable à une seringue, qu’ils plantèrent dans son corps.]


Reïtarô : Tu as échoué Sasari.


[Ce qu’avaient injecté les deux gardes à Sasari suffit à l’endormir directement, il s’affaissa au sol, tout juste au pied de Reïtarô. Ce dernier ne bougea pas, il regardait fixement devant, en direction de Tomoo. Il attendait que les deux gardes ramassent son corps. L’épée s’enleva de lui et les gardes le transportèrent hors de la pièce.]


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La Canopée – 7 juillet , 17 : 55 – Jour 181


Du kunai de Kumiko, cette dernière fit sortir tout ce qu’elle avait pu emmagasiner comme feu à l’intérieur! Le jet était d’une grande intensité. Le bout des doigts de Kumiko commencèrent à prendre feu, mais elle résista. Derrière son mur, Mifuyi ne pouvait plus sortir. Son élément avait beau être le Katon, ce qui jaillissait du kunai était beaucoup trop intense pour elle.

Kumiko, ayant vue la dernière action de Mifuyi, décida de changer d’angle en se déplaçant.


Mifuyi arrivait à voir les masques à côté d’elle se désagréger avec l’intensité du feu, puis elle remarqua le feu qui s’approchait anormalement d’elle. De toute manière, si elle attendait trop longtemps ici, son mur de masques allait céder, elle devait trouver une solution pour se sortir de cette posture avant qu’elle n’y passe. Elle invoqua deux masques!


Kumiko était parfaitement concentré sur ce qu’elle voyait droit devant elle. L’angle allait être parfait et du point de vue de Kumiko, Mifuyi n’avait toujours pas agit. Jusqu’à ce que cette dernière vit!


Des flammes, s’élevant dans les airs, Mifuyi portait à nouveau son masque du golem de fer et elle s’expulsait à toute vitesse grâce au pilier de masques! S’était une bonne défense temporaire contre les flammes, mais Kumiko rectifia directement son tir vers elle!


Mifuyi : Voilà ce que j’appelle un coup à la Kumiko!


Ce que visait Kumiko n’était rien d’autre qu’une armure vide! Mifuyi était toujours au sol et elle fonça droit sur son adversaire avec rien d’autre que son poing nu! Elle réussit à lui assigner un bon coup qui suffit à faire lâcher prise à Kumiko! Le feu cessa, mais le kunai explosa du reste du feu qu’il restait dans l’autre dimension! Il fut telle que ça repoussa les deux jeunes filles à l’opposé l’une de l’autre. Kumiko se fracassa violement sur un arbre et Mifuyi mangea la poussière comme jamais.


La fumée dissipée, les deux jeunes filles étaient complètement épuisées et mal en point. De nombreuses brûlures étaient visibles, leurs uniformes ne ressemblait à rien, elles arrivaient à peine à rester les yeux ouverts et bien sûr, elles n’arrivaient pratiquement plus à se tenir debout… Elles tentèrent tout de même de se relever, déterminé comme jamais, avec, toujours, le sharingan bien menaçant.


Kumiko (Épuisée, sur le bord de l’évanouissement) : Qui va gagner ce combat, Mifuyi?


Mifuyi (Exténuée, Essoufflée): J’ai encore plein de chakra moi. * Tousse, tousse * Tes emblèmes sont à moi… * lâche un bon soupir d’exténuation *


Kumiko (Sourit) : Ha… pour te dire la vérité, je n’ai qu’un seul emblème.


Mifuyi (Surprise) : C’est Sasari qui a gagné votre combat!? Impossible. Il n’a pas pu gagner contre toi.


Kumiko (Essoufflée) : * Respire, tousse, tousse * J’ai fait l’erreur de jeter mon emblème au tout début de l’épreuve… * Tousse, tousse * en gagnant mon combat contre toi, je m’assure une victoire peu importe le résultat. Mais j’ai laissé Sasari prendre l’emblème qu’il avait trouvé aux fondations de la petite chapelle. Il doit être à la recherche des deux dernières maintenant et si ça se trouve, il arrivera à la tour avant moi.


Mifuyi (Rit) : Haha, crois-moi, je ne lui laisserai pas ce plaisir. * Lève la tête vers le ciel, souriante * Tu crois que j’ai une chance de le vaincre après toi?


Kumiko : On peut faire équipe si tu veux * Sourit * Comme ça il aura aucune chance.


Les deux filles commencèrent à bien rire, se moquant complètement de leur partenaire encore absent et ne pouvant même pas se défendre… Alors que celui-ci était apporté dans une pièce complètement obscure, le regard complètement vide et noir, comme si la mort arrivait dans quelques minutes.


Mifuyi, se relevant enfin : * Enlève son Sharingan * Immobile comme tu es, le Sharingan sera plus d’aucune utilité. Je vais prendre ton emblème… et ça va conclure ma victoire.


Soudain, de la forêt, un bruit de feuillage se fit entendre des deux filles. En réalité, ni Mifuyi, ni Kumiko n’eurent assez de chakra pour maintenir le Sharingan dans leur état. Kumiko était brulé et lacérer à plusieurs endroits, elle avait aussi abusé d’un jutsu qui lui avait pris tout ce qui lui restait et cette dernière explosion n’avait pas amélioré la donne. Même choses du côté de Mifuyi, qui même avec son entrainement à devoir résister à la douleur, ce qui fut fort utile pour autant de chaleur qui avait aussi eu un impact conséquent sur son corps, ne put pas s’empêcher d’être vide d’énergie. Surtout que son dernier affrontement avec une utilisation du Mangekyô Sharingan, même si cela était prohiber par le règlement, lui avait mis un poids sur son chakra restant.


Mifuyi (Étonnée) : Takeru?!


Kumiko : Qu’est-ce que vous faites ici…! Vous n’êtes pas censé être là-bas!? Il n’est pourtant pas l’heure…


[Ruito fit son apparition par la même occasion, suivant de près son Sensei.]


Kumiko (Choquée) : Qu’est-ce que vous faites… C’est pas vrai!


Mifuyi (Démoralisée) : Tu avais raison Kumiko… On s’est fait avoir au final.


Kumiko : Merde!!!


Takeru : Plutôt perspicace, mais vous n’avez pas osez agir. Je peux comprendre… Il n’y a que très peu de gens qui ont pu agir et faire un tant soit peu quelque chose.


Kumiko : Sadami.


Takeru : Sadami, haha… en quelque sorte oui… * Mécontent * Cette peste de Shizu aussi… Ce n’est qu’une question de temps.


Ruito : J’attends ce jour depuis tellement longtemps! Depuis même avant que vous n’arriviez! La démone aux yeux rouge! HAA!


[Rapide, Ruito se déplaça instantanément sur Mifuyi pour lui assigner un coup de genoux en plein ventre qu’elle ne put rien faire contre. Alors que Kumiko tentait de se relever désespérément, Takeru apparût derrière elle. Toujours assise au sol, il lui assigna un coup qui l’a mit K.O. Quelques coups suffirent à Ruito pour mettre Mifuyi dans la même situation. Il semblait être comblé d’un vide qu’il attendait depuis si longtemps…de pouvoir frapper quelqu’un qu’il méprisait.


Takeru remit à l’ordre le jeune ninja et les deux prirent les corps, complètement inconscient, vers la grande tour.]


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La Canopée – 7 juillet , 21 : 20 – Jour 181


[Quelques heures passèrent… Tous les autres qui étaient dans la petite salle avec les écrans attendaient depuis maintenant un bon moment sans nouvel, ce qui commençait à les inquiéter, mais certain d’entre eux tentaient de rassurer les autres et de les obliger à rester dans la pièce jusqu’à ce qu’on vienne les avertir ou bien que l’heure limite soit dépasser.


Les trois Uchiwa avaient été pris au jeu de Reïtarô. Ils s’étaient épuisés dans cette épreuve pour que Takeru et ses élèves puissent facilement mettre la main sur eux. Pour quelle raison? Aucun ne le savais, ils avaient tous été mis inconscient et par la même occasion, inoffensif à tous traitement que les autres voulaient faire sur eux.


Après un bon moment, provenant d’un grand vide noir et long, Sasari, encore très faible, ouvrit tranquillement les yeux. Il regardait vers le plafond. Tournant ses yeux encore semi ouvert, il vit les lumières du plafond. Il en déduit rapidement qu’on l’avait couché sur une table… ou plutôt un lit au milieu d’une pièce. Puis il reprit conscience, très lentement cependant… Il se mit à reconnaitre les voix qui l’entouraient. Cétait celles des principaux suspects de cette affaire : Takeru, Tomoo et Ruito. Il se rendit aussi compte qu’il était attaché à cette table, par de simples chaines liées à ses poignets et aux mollets. Personne d’autre que lui et les traitres étaient dans la salle, Kumiko et Mifuyi n’étaient pas ici.


Un spasme lui pris soudain, une douleur des plus vives au niveau du regard! Son Sharingan n’était pourtant pas ouvert et il n’avait utilisé le Yasakani qu’une courte durée. La douleur était comparable à un coup de poignard. La douleur le réveilla évidemment, il se débattait maintenant dû à cette souffrance… Cette dernière s’atténua à la même vitesse qu’elle était apparu. Sasari retomba sur le dos couché et toujours affaiblie. Tomoo et Ruito avait jeté un œil, mais vite ils retournèrent à leur préoccupation première.]


Takeru : Vous l’avez fait maitre. Une grande étape a été franchie. Dans peu de temps, vous pourrez réaliser votre rêve… Nous savons ce que vous traversez en ce moment et nous sommes prêt, nous autres, membres de la Canopées, à vous défendre et vous soutenir dans votre avancement.


Tomoo, à Reïtarô : Il s’est réveillé… Je dois faire quelque chose contre lui?


[Sasari n’arriva pas à entendre le moindre mot de la réponse de Reïtarô. Il n’attendit qu’un simple bruit de grommellement. Difficilement, une nouvelle fois, Sasari tentait de redresser la tête devant lui pourvoir la scène qu’il y avait. Alors que Tomoo approchait délicatement de lui, sans émotion particulière, Sasari vit!


Reïtarô avait complètement changé! Comme si une ou voir deux décennies s’étaient écoulées… Reïtarô était devenu encore plus âgé qu’il ne l’était. Ses cheveux étaient plus gris qu’avant, sa peau plus ridées que la dernière fois et sa posture beaucoup plus recroquevillée.


Vraiment, Sasari ne comprenait pas ce qu’on avait pu faire de lui. Seule la douleur soudaine semblait étrange, mais il ne sentait aucune autre douleur nulle part. Mais surtout, il avait encore toute sa mémoire, ce qu’il redoutait probablement le plus.]


Tomoo, à Sasari : Ça va être à ton tour, Sasari. Tu vas, dans très peu de temps, connaitre ce que ça fait de se faire oublier de ceux qui étaient important pour toi… complètement délaissé. Deux de tes meilleures amies vont aussi périr… d’une certaine manière, comme toi et Mifuyi avez fait avec Fukami et Bunji.


Sasari : Je n’oublierai pas… je ne peux pas le croire. Rien au monde ne me fera oublier mes amies.


Tomoo : Dans ce cas, au moins elles t’oublieront. Tu verras, la souffrance est bien plus grande comme ça.


Sasari : Pourquoi Reïtarô est dans cet état?


Tomoo : Il s’est dépassé… simplement. Tu n’as pas besoin de connaitre les détails. Même moi je ne suis pas sûr de toujours encore bien comprendre comment il y arrive… mais bon, peu importe.


Reïtarô (Faible): Tu es prêt Takeru? Comment te sens-tu?


Takeru : Je ne me suis jamais senti aussi bien maitre. Évidement que je suis prêt à le faire. C’est un moment s’y attendu.


Reïtarô : Parfait. Il n’y a plus de temps à perdre à présent. Nous nous occuperons des deux autres demain… * Tousse, tousse, tousse * Tomoo. Va rejoindre les autres dans la pièce, ils attendent depuis beaucoup trop de temps et l’agitation doit commencer à se faire sentir. Va les calmer ou les retenir le plus longtemps que tu peux… Akino a beaucoup trop changé… Il va falloir s’occuper de tout le monde bientôt.


Tomoo : … Entendu.


[Sur les ordres, les deux jeunes ninjas partirent de la pièce ne laissant plus que Reïtarô, Takeru et Sasari.]


Sasari : Je n’arrive toujours pas à cerné pourquoi vous nous avez recruté… Qu’est-ce que vous cherchez de nous?


Reïtarô (Lentement) : Je répare une erreure passé… mais pour y arrivez, j’ai besoin des meilleurs atouts. Vous, les Uchiwa, êtes au centre de tout ça… c’est ce que je me suis rendu compte. J’aurais voulu encore m’amuser un peu plus longtemps avec vous, mais trop d’imprévue sont venu m’être des doutes dans mon esprit… Il vaut mieux ne plus prendre de risque… Tout est bientôt prêt pour la seconde étape, après, je n’aurai plus besoin de vous vraiment… seulement vers la fin probablement, si je me souviens de vous.


Sasari : Toutes cette organisation a été faite pour ce moment seulement?


Takeru : Bien sûr que non. Tous ont eu une utilité envers Reïtarô-sama, à leur manière. Certains sont plus fidèles que d’autres. Certes, ils n’auraient pas pu faire autant que vous, même avec une aussi grande loyauté que peut l’avoir Ruito ou Tomoo, mais ils arrivent par chacune de leurs actions, inconsciemment ou non, a contribué à aider Reïtarô-sama. Maintenant, silence… de toute manière, tu oublieras bientôt tout ce dont qui t’es inutiles à savoir et tu connaîtras l’essentiel.


[D’un fracas soudain, un garde interrompit Reïtarô et Takeru, prit de panique!]


Takeru : Qu’est-ce qu’y a!?


Garde : C’est Akino! Elle a tué Tomoo! Elle s’est échappée de la pièce!


* Étonnement de Sasari et Takeru *


Takeru (Abasourdit) : Akino!? Mais…


Reïtarô : Envoie rapidement des gens venir en aide à Tomoo, il ne doit pas être complètement perdu. Occupez-vous rapidement d’elle, tuez-là si nécessaire. Occupez-vous aussi des autres membres pour qu’ils ne décident pas de faire pareil! * Tousse, tousse, tousse *


[Du plafond, une énorme lame faisant environ 30 centimètres de large, découpa un cercle comme si quelqu’un au-dessus se créait un passage. Le cercle au plafond, une fois découpé, explosa pour laisser place à Akino qui entra dans la pièce, sa large épée toujours à la main. Elle atterrit au-dessus de Sasari comme le protégeant des deux autres.


En deux mouvements, elle exécuta son plan qu’elle avait en tête. D’abord, elle balança un coup franc, en diagonal, avec sa large épée tenu en main gauche, en direction des deux hommes devant elle. Takeru eut été assez rapide pour prendre Reïtarô et faire un bond par l’arrière et ainsi évité le coup. Mais pendant ce coup à la grande épée, elle avait sortie, de sa main droite qui était libre, un glaive qu’elle planta tout juste devant elle, entre les jambes de Sasari. Sans que personne ne puisse rien faire, le glaive explosa de fumée opaque.


Stupéfait, Akino s’était emparé de Sasari! Les deux avaient disparût de leur champs de vision!]


Reïtarô : Bon sang! Rattrapez-moi cette idiote! Rapportez-moi sa tête, je ne veux plus jamais la voir!!! * Tousse, tousse, tousse *


[Le grand maitre de la Canopée s’effondra pris de maux aux corps, beaucoup trop faible.]


Reïtarô (Affaiblit) : Avertissez les Kokage avant qu’elle ne réussisse à fuir comme des lâches…


[Akino avait réussi à s’évader d’une manière ou d’une autre avec ce qui avait de plus important aux yeux de Reïtarô à ce moment. Cette rage épuisa tellement le maitre, qu’il en tomba inconscient. Comme ordonné, le reste des membres furent maitrisés pour garder un calme, mais l’esprit de chacun était encore troublé et choqué… ça restait quelque chose de difficile pour eux. La défense s’était grandement augmenté autour des chambres de Mifuyi et Kumiko qui ne devaient à tout prix pas être prise elle aussi.]


Fin du chapitre 134

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