Sasari Uchiwa

Chapitre 2 : Un nouveau monde

4597 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 24/01/2020 21:15

[Les années passèrent où le jeune Sasari, loin de ses vrais parents, vivait paisiblement dans un petit village du pays d'Iwa avec Shibaa, celle désignée pour s’occuper du jeune Uchiwa. Shibaa était une dame, de quelques années maintenant, faisant partie d’une famille du nom des Nakajima. Shibaa n’était pas résidente de la capitale d’Iwa mais bien d’un petit village nommé Nendo. Aimant la nature et préférant être discrète, cependant, sa petite maison se trouvait quelque peu à l’écart de ce dit village. C’était un endroit de choix pour élever un enfant tel que Sasari, il était loin des regards de tous et dans un endroit paisible où grandir.

 

Sasari était maintenant âgé de sept ans. Puisqu’il s’agissait du jumeau identique de Sasuke, Sasari ne possédait que très peu de différence avec son frère qu’il n’avait jamais connu. La seule fut sa chevelure qui était plus longue à l’arrière. Sasari était un garçon plutôt calme et sage dans son tempérament. Shibaa, qu’il considérait comme sa grand-mère, avait pu tout lui montrer de la vie et lui vouait un amour profond, elle était une source d’inspiration constante.

 

Sasari n’avait pas pu connaitre beaucoup plus que le village de Nendo. D’ailleurs, vivant à l’écart légèrement de ce dernier, le garçon n’avait pas eu beaucoup d’opportunités pour se rendre au cœur du village et en connaitre la population. En ce jour cependant, puisqu’il avait maintenant l’âge, Sasari avait été inscrit pour intégrer l’Académie! Avec chance, puisque Nendo était un village éloigné de la capitale, ce dernier profitait de sa propre école pour enseigner les débuts de cet art. L’institut proposait d’apprendre les bases comme toutes les autres Académies et, au bout des deux premières années, si un apprenti ninja prouvait être un élève de choix, celui-ci pourrait alors compléter les trois années restante à l’Académie officielle d’Iwa.


En cette nouvelle journée, l’heure fatidique avait sonnée. Le soleil avait quitté l’horizon depuis un moment et s’était élevé pour rendre cette journée des plus agréables et chaleureuse. La température était normalement idéale pour détendre les muscles et les nerfs de tous et chacun, mais Sasari restait nerveux malgré tout. Aujourd’hui était le jour de son entrée à l’Académie de Nendo. Il était fébrile et enjoué, il démontrait avoir une certaine hâte, mais aussi, démontrait être nerveux, quelque peu.]


Shibaa : Ne soit pas inquiet, Sasari. * Sourit * Il est vrai que tu ne connais pas beaucoup le village, mais fait-moi confiance, les gens y sont sympathique, tu verras. Tu arriveras à te faire plusieurs amis.


Sasari : Tu connais quelques personnes, là-bas?


Shibaa : Oui!... Quelques-unes…


Sasari : Je n’ai jamais vue beaucoup d’autres enfants à Nendo, il y aura beaucoup d’élèves?


Shibaa : Il n’y a qu’une manière de le savoir. As-tu tout ce que tu dois emporter avec toi? Où est ton bento que… * Soupire * que je t’aie préparé?


Sasari : J’ai tout, Baaba.


Shibaa : Il faut croire que je me fais des inquiétudes, moi aussi. Soit prudent aujourd’hui, ne joue pas à des jeux dangereux, c’est une étape très importante aujourd’hui Sasari. Inutile de jouer au plus malin, soit gentil avec les autres et fais-toi beaucoup d’amis, d’accord?


Sasari : C’est promis!


Shibaa : Il est l’heure. Part avant d’être en retard. * Sourit *


[Sasari quitta finalement sa petite maison pour se diriger seule vers l’institut aux pas de course! Plus il avançait, plus son excitation prenait de l’ampleur! Il avait encore plus hâte de pouvoir enfin commencer tout ceci.


Ce fut la première fois que Sasari venait à Nendo sans l’accompagnement de Shibaa, mais puisqu’il s’agissait d’un petit village, et grâce aux nombreuses indications à droite et à gauche, le jeune garçon n’eut aucune difficulté à retrouver son chemin.


Il arriva en classe et constat rapidement, même s’il n’était pas en retard, qu’il était le dernier à arriver. La salle de classe était complète, il y avait beaucoup plus d’enfants qu’il ne le croyait, près d’une quinzaine. Il s’agissait d’une première pour Sasari de voir autant d’enfants de son âge. Sans surprise, tous les autres élèves le regardaient, mais ça ne l’intimida pas autant qu’il ne le croyait. Dans la foulée des regards, il arriva à se trouver une place vacante ; sa place.]


Takeru, instituteur : Ah, voilà, le quinzième. Tu as déjà vue ta place alors, tu peux aller t’asseoir.


[Ce que fit Sasari dans l’immédiat. Deux autres garçons étaient assis à la même table que la sienne. Il analysa rapidement les visages de chacun d’entre eux alors qu’eux firent de même. Sasari n’osa pas adresser la parole maintenant, mais l’un des garçons paraissait plutôt enthousiaste.]


Takeru : Bien, commençons! Bienvenue à tous à l’Académie de Nendo. Vous passerez vos deux prochaines années ici avant de participer à un examen officiel d’Iwa pour être potentiellement promu aux trois dernières années. Je me nomme Takeru et serai celui qui vous apprendra tout de la base de la voie de ninja. Mais qu’est-ce qu’un ninja? Je vais vous expliquer en quoi cela consiste et ce que représente les… * Blablabla *


Bunji, chuchote à Sasari : Psst! Salut! Moi, c’est Bunji! * Sourit * C’est quoi ton nom?


Sasari, chuchote : Hum… je m’ap-.


Takeru : Hé toi! Le petit nouveau! C’est silence quand je donne mon cours, ce n’est pas le temps de parler! Compris?! Pour la peine, tu seras le premier à venir te présenter à l’avant de la classe. Vient!


[Ç’avait surpris Sasari, mais le garçon se leva d’où il était pour aller, à nouveau, se mettre face à la classe toute entière. Presque un par un, Sasari analysait les regards qui étaient sur lui, mais alla retrouver celui de son voisin de table, Bunji. En lui adressant un regard et un léger sourire…]


Sasari (Sourit) : Moi, c’est Sasari.


Takeru : Alors, tu es Sasari. Hmm… Et que peux-tu nous dire sur toi, Sasari?


Sasari : J’ai sept ans et je vis avec ma grand-mère, Baaba. J’adore jouer aux cartes avec elle!


* Les élèves ricanent légèrement *


Takeru (Intrigué) : Aux cartes? Tu n’avais pas mieux à dire?


Sasari : Eh bien…


Takeru : C’est bon, ça suffit, tu peux aller te rasseoir. * Autoritaire * Bien, les autres aussi! Toi, là, à l’avant, vient te présenter!


Bunji, s’avance à l’avant : Moi, c’est Bunji et je compte devenir le plus fort des ninjas, même plus que le Sandaime Tsuchikage lui-même! Comme ça, je pourrai faire ce que je veux! * Sourit *


[Un à la suite des autres, tous les apprentis ninjas de la classe vinrent se présenter à leur tour. Sasari pu en apprendre ainsi un peu plus sur les jeunes qui peuplaient le village de Nendo. Ce premier cours continua pendant quelques heures jusqu’au moment du midi. Si l’avant-midi avait été dédié à la présentation du cours et à de la théorie, Takeru, l’instituteur, annonça que l’après-midi allait être consacrée à de la pratique. Les jeunes devaient s’y préparer.


Au vue de la magnifique journée, tous les jeunes allèrent manger à l’extérieur. Visiblement, beaucoup parmi les enfants se connaissaient bien déjà. Seul Sasari n’était connu de personne jusqu’à aujourd’hui. Le garçon alla s’asseoir près d’un arbre, à l’ombre, et regarda ses nouveaux compagnons de classe tout en mangeant le Bento préparé par Shibaa. Il regardait les autres jeunes avec curiosité.]


Bunji, arrivant : Eh, Sasari! Reste pas seul, on vient manger avec toi! C’est la première fois que je te vois au village. Je ne connais pas tous les jeunes, mais toi… D’où est-ce que t’arrives?


[Bunji était accompagné de deux autres élèves et décida d’aller accompagner Sasari dans son repas. Sasari reconnaissait ceux qui l’accompagnaient. Le premier se nommait Tomoo et la seconde Fukami. Ces derniers se montraient tout aussi intrigués par qui pouvait bien être Sasari, un garçon qu’il n’avait jamais vu dans le village.]


Sasari : J’habite un peu à l’extérieur du village, dans une maison. Baaba aime bien la nature et elle souhaitait que je reste près d’elle alors… vous ne m’avez peut-être pas vue pour cette raison. C’est la première fois que je reste aussi longtemps et aussi loin de chez-moi.


Tomoo : Ça explique tout. Tous les jeunes ici, ou presque, se connaissent, c’est pas très grand comme village. Je n’aurais pas pu me douter qu’il y avait un autre jeune dans les parages. * Sourit en coin *


Fukami : Moi je le savais, je l’ai toujours sentit! Ma mère m’a déjà racontée qu’il y avait une maison un peu à l’écart du village, il ne pouvait pas ne rien y avoir dans cette maison! Enchantée d’enfin pouvoir connaitre cette personne. Moi, c’est Fukami! * Sourit, rougit *


Sasari (Sourit) : Enchanté, Fukami.


Fukami (Enjouée) : Hihi!


Bunji : Woah! Regardez son bento! Il est encore plus beau que les tiens, Tomoo!


Tomoo (Vexé) : Ils sont très bien les bento de ma maman…


[Sasari s’étonna qu’on complimente son repas, mais s’étonna encore plus quand il le compara avec celui de Bunji. Son nouvel ami n’avait presque rien à manger, sa boite n’était remplie que de quelques bouchées, sans plus.]


Fukami : Baaba-san doit être une cuisinière hors-pair!


Sasari : Je crois que ce n’est pas elle qui l’ait fait celui-ci…


Fukami : Bunji! Pourquoi tu n’as rien dans ton repas!?


Bunji (Embarrassé) : Ah! Euh! Ce n’est rien. C’est seulement que j’ai mangé pendant le cours et il ne me reste plus rien, gnihi!


Tomoo : Menteur, je viens te voir l’ouvrir…


Fukami : Bunji, tu devrais dire à ta mère que…


Bunji : Ne dit rien de plus, Fukami! Je n’ai pas envie de parler de ma famille, d’accord? Mon repas m’est suffisant.


Fukami : Mais Takeru-sensei disait que cette après-midi, on lançait des kunai! Il te faut de l’énergie si tu veux arriver à faire quelque chose.


Bunji : Oui, j’ai le talent, ça me suffit amplement.


Fukami : Bunji!


Bunji : Raah! Arrête, à la fin, Fukami!


Sasari : Je… je peux partager si tu veux…


* Étonnement des autres *


Bunji : Hum… t’es sérieux là?


Sasari : Mon bento est trop remplie et si je mange trop, je serai ballonné pour mon premier entraînement.


Bunji : Haha! T’es trop sympa comme mec! Quelque chose me disais que tu paraissais de quelqu’un de bien Sasari! J’ai le sentiment qu’on pourra devenir les meilleurs amis du monde, pas toi?


Sasari (Étonné) : Vraiment?... * Sourit * Oui, on pourrait!


Tomoo : Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques avec lui, Sasari. * Sourit * On peut-être ami aussi, si tu veux?


Fukami : Moi aussi!


[Pendant ses réflexions à observer les autres élèves, Sasari s’était posé des questions du comment il allait pouvoir se faire des amis. Il s’agissait d’une première pour lui et les seules conversations qu’il avait vraiment eues étaient avec sa grand-mère, Shibaa. Même s’il avait pu avoir un moment pour y réfléchir, il ne s’était pas attendu à pouvoir se faire des amis de cette manière et aussi rapidement.


Pendant l’heure restante, les quatre amis discutèrent tout en mangeant leur repas qu’ils partageaient entre eux. Une bonne complicité ce créait déjà et chacun purent en apprendre un peu plus sur Sasari, ce jeune caché du village.


Après un bon repas, tous les élèves durent revenir en cours. Takeru sortit à l’extérieur tout en allant installer des cibles. Les jeunes se regroupèrent en un endroit pour attendre les instructions de leur instituteur. Il fallait commencer par la base de la base ; le lancer de shuriken et de kunai. Après avoir installé les dernières cibles, Takeru fit une démonstration de ses talents! Il ne rata aucune des cibles qu’il avait visées!]


Takeru : Le kunai et le shuriken sont les armes les plus importantes chez les ninjas. Tout commence par cette étape. Cet entraînement vous apprendra à contrôler votre force et votre précision, mais aussi à devoir analyser ce qui vous entoure. Même s’il ne s’agit pas d’un adversaire, dites-vous bien que shuriken doit toujours atteindre sa cible, que ce soit pour créer une distraction à un endroit précis ou pour déclencher un piège que vous avez installé. Toi! Bunji!


Bunji (Surpris) : Oui, sensei!?


Takeru : Tu seras le premier à nous montrer ce que tu sais faire! Avance et lance ces cinq kunais! Tu seras à dix mètres de tes cibles et ton objectif sera de toutes les atteindre en son centre, au mieux! Tu comprends?!


Bunji : Oui, Takeru-sensei!


Takeru : Exécutes-toi!


[Premier, Bunji s’avança sur la ligne dessinée par Takeru et se prépara pour sa démonstration. Nerveux, quelque peu, il lança ses cinq kunai, l’un après l’autre. Sur cinq tentatives, il réussit à toucher trois cibles, dont l’une en son centre.]


Takeru : Pour une première fois, je dois dire que c’est plutôt bien. Il y a quelques correctifs à faire, mais ça viendra avec l’entrainement. Vous avez tous compris?! Je veux que vous fassiez pareil, vous aussi! Allez, prochaine personne! Tomoo, à toi!


[Tomoo, étant légèrement plus chétif que Bunji, était davantage nerveux par rapport à son ami. Portant des lunettes, il les replaça, comme pour mieux voir devant lui. À son tour, il lança les cinq armes vers des cibles choisis. Malheureusement, aucune ne fut atteinte, et de loin en plus…]


Takeru : Que! Mais tu n’en as eu aucune, Tomoo! Au tout départ, il ne sert à rien de se précipiter, vous devez vous concentrer et avec la pratique, vous pourrez vous exécuter plus rapidement. Il y aura beaucoup de travail pour toi.


Tomoo : * Soupire * Vous êtes dur avec moi, Takeru-sensei…


Takeru : On ne se plaint pas! Au prochain!


[Chacun des apprentis ninjas se positionna à l’avant pour montrer ce qu’ils savaient faire. Certains montraient avoir plus de talent, mais d’autres n’étaient pas plus doué que Tomoo. Takeru prenait en note les performances de chacun des élèves pour, plus tard, revenir sur leurs lacunes… Jusqu’à maintenant, il ne paraissait pas très satisfait des résultats de cette cohorte.]


Takeru : On va avoir beaucoup, beaucoup de travails à faire sur vous les jeunes. Vous n’êtes pas la meilleure classe que cette Académie ait pu connaitre. Je vous rappelle que dans deux ans, si vous ne démontrez pas avoir du talent à ceux de la capitale, vous devrez recommencer votre deuxième année! Alors, si vous ne voulez pas que cela vous arrive, mettez-y du votre!


Tomoo : J’ai entendu dire qu’il n’y a jamais beaucoup d’élèves qui réussissent à passer de toute manière… Ils sont trop stricts à Iwa…


Takeru : Au suivant! Sasari, c’est à toi!


Sasari : Oui, Takeru-sensei…


[Comme tous les autres, sans exception, Sasari s’avança vers la ligne et prit les cinq kunai que lui tendait Takeru. Shibaa avait déjà pu lui montrer de ces armes, ce n’était pas la première fois qu’il en tenait en main, mais il s’agissait bien d’une première pour en lancer.]


Bunji, chuchote (Moqueur) : Gnihihi, on dirait qu’il n’a jamais vue ces armes, Fukami. Il ne fera pas mieux que Tomoo, si tu veux mon avis.


Fukami : Tu ne devrais pas dire ça. Ce n’est pas parce que Sasari vivait à l’écart qu’il ne sait rien.


Bunji : On verra!


[Sasari adopta une posture, en encrant bien ses pieds dans le sol. Il avait observé les nombreuses cibles que Takeru avait dispersées un peu partout. Confiant et concentré sur ses actions, d’un air beaucoup plus sérieux, Sasari lança un premier kunai! Ce dernier atteignit une première cible en son centre, à toute vitesse!]


Takeru (Soulagé) : Ahhh, enfin un peu d’espoir.


[Sasari continua avec les quatre kunais qui lui restaient en main. Pas un ne manqua sa cible! Comme le premier, ils avaient tous atteint le centre de leur cible! Ça en impressionnant grandement les autres.]


Fukami : Héhé! Il t’a battu à plate couture, Bunji! Tu vois que tu ne devais pas le sous-estimer!


Bunji (Époustouflé, intrigué) : Mais! Qui c’est celui-là!?!


Fukami : Je ne sais pas, mais comme ça… * Rougit * Il a vachement la classe.


Bunji (Sourit) : Et comment! À croire qu’il est meilleur que Takeru-sensei lui-même!


Takeru : Qui a dit ça!?


[Ce fut ainsi, la première journée de Sasari à l’Académie de Nendo. Toutes les craintes que pouvaient avoir le jeune apprenti s’étaient dissipées une à une au cours de la journée. Il avait pu se faire quelques amis déjà et avait prouvé qu’il était sur la bonne voie pour devenir un bon ninja.


Fier et soulagé, Sasari rentra chez-lui seul, comme au matin. Le ciel était orangé, la lumière du soleil se reflétait sur les quelques nuages qu’il y avait encore à l’horizon. En marchant, il repensait à tous les moments de cette dernière, en commençant avec Shibaa ce matin qui lui avait dit que tout irait bien. Ses pensées furent interrompues par une personne qui s’interposa sur sa route. Cette dernière était capuchonnée et il était difficile d’en discerner un quelconque visage distinct.]


Personne voilée : Sasari…


Sasari (Étonné, anxieux) : Vous connaissez mon nom? Qui êtes-vous?


Personne voilée : N’ait pas peur, Sasari, je ne suis pas dangereuse.


[La nervosité regagna le cœur du jeune homme, mais il ne la laissa pas l’envahir. Sasari garda son sang-froid face à la situation. Il n’y comprenait rien pour le moment, il ne savait pas trop quoi répondre non plus. La femme voilée s’approcha délicatement de Sasari et s’agenouilla tentant d’être à la même hauteur que lui. Tout ce que pouvait faire le garçon était d’attendre de voir ce que cette femme allait faire.]


Personne voilée : Tu… tu as tant grandit Sasari… tu lui ressembles tellement, mais malgré tout, j’arrive à voir la moindre de vos différences. Tu es si beau.


[Le contrejour n’aidait aucunement Sasari, il n’arrivait pas à voir qui se trouvait derrière ce capuchon. Il s’agissait d’une femme, certainement, avec des cheveux près du noir, comme les siens. Elle avait des traits jeunes et… il remarqua soudainement, à son étonnement, que des larmes tombaient des yeux de cette femme. Ça le détendu, mais son inquiétude resta la même.


La jeune femme se rendit compte de la chose et essuya, du flanc de sa main, son visage mouillé. Elle redirigea ses mains derrière sa nuque pour y détacher un collier. Généreusement, elle l’offrit en cadeau à Sasari.]


Personne voilée : Tient, il est peut-être un peu grand pour toi, mais je t’offre ce collier. Ce n’est pas grand-chose… j’aurais tellement voulu faire plus pour toi, Sasari. * Sanglote * Je suis si, si, si désolée, Sasari. Pardonne-moi! Je t’aime tant, Sasari, je te l’assure…


Sasari (Confus, étonné) : …


Personne voilée : J’allais oublier. * Sort une boite à bento * On m’a dit qu’il s’agissait d’un repas que tu aimais bien. Sasuke aussi l’aime bien, tu sais? Si tu veux bien, je te l’offre en échange de ta boite vide d’aujourd’hui. Tu auras ton repas pour demain, j’espère qu’il te plaira. Tâche de bien te comporter là-bas. Tu dois devenir fort, mais tu dois user de cette force de la bonne manière. Sache t’entourer des bonnes personnes, entraînes-toi durement, mange bien, ne mets pas deux fois de suites les mêmes sous-vêtements, soit gentil avec les autres et...


[La femme s’interrompu d’elle-même, soudainement. Elle était nerveuse, mais ce calma peu à peu en baissant la tête, regardant ses mains visiblement… On aurait dit qu’elle regrettait quelque chose ou encore, elle n’osait pas dire certaines choses. Sasari avait de la difficulté à comprendre, mais un fort sentiment d’empathie le prit et le força à avoir pleinement confiance en la personne devant lui.


Sasari était encore plus intrigué. Il accepta sans crainte les cadeaux qu’on lui offrait, spécialement le collier. Ce dernier était plutôt simple, bien qu’un peu grand pour lui. Un pendentif en métal y était accroché, un symbole que Sasari ne connaissait pas. Cela ressemblait à une feuille ou un pétale, de son point de vue. Il voulut bien remettre son goûter du jour à la femme qui le reprit.


Sasari continuait à fixer la femme devant lui, toujours étant accroupie face à lui. Ses cheveux, les traits perceptibles de son visage, les vêtements qu’elle portait, les larmes qui continuaient à tomber malgré ses efforts... Le peu de peau visible d’elle lui semblait douce et avait une teinte semblable à la sienne. Sasari regarda droit devant, comme s’il arrivait à voir au travers du noir qui cachait le regard de la femme.]


Sasari : Mam…


[Il n’eut pas le temps de finir ce qu’il allait dire! La femme voilée, surprise, regarda Sasari un dernier instant et, en un instant, disparut! Sasari se retrouva soudainement seul! Il tenta de comprendre ce qu’il venait de lui arriver. Sasari regarda à nouveau le collier qu’il avait en main, puis ouvrit le bento. Comme de fait, il s’agissait d’un repas que Sasari aimait bien. Il appréciait l’attention.


Il se résigna à se dire qu’il était inutile de vouloir la retrouver, il fallait rentrer maintenant. Shibaa savait peut-être quelque sur cette personne.


Le soir approchait, mais Sasari réussit à rejoindre sa maison avant que la lumière ne disparaisse complètement du ciel.]


Shibaa (Inquiète) : Enfin, Sasari, tu es là! Où étais-tu passé? Tu aurais dû rentrer il y a longtemps! Qu’as-tu fais?


Sasari : En chemin, j’ai rencontré une personne voilée. C’était une femme.


Shibaa (Surprise) : Vraiment? Qui était-ce? Que lui as-tu dis? T’a-t-elle fait quelque chose?


Sasari : Elle n’était pas dangereuse, elle connaissait même mon nom… Elle me connaissait, moi. Je ne l’avais jamais vue auparavant, mais elle me paraissait très familière. J’étais inquiet au début, mais après, je me sentais bien en sa présence.


* Shibaa est curieuse *


Sasari : Avant de partir, elle m’a offert des cadeaux ; ce collier et un repas pour demain. Elle a mentionné le nom de quelqu’un d’autre… je ne me souviens plus du nom.


[Shibaa prit le collier que Sasari avait eu en cadeau. Elle l’inspecta et le reconnu après un simple coup d’œil! Pour vérifier ses soupçons, Shibaa fit ouvrir aussi le repas que la femme avait donné à Sasari. Elle savait ce que cela signifiait.]


Shibaa : ...Ce collier, je ne connais qu’une personne de mémoire à avoir ce collier. Bien que ne soit pas un symbole Uchiwa, il ne peut s’agir que de Mikoto. Elle a su ou nous étions… Cette femme. Comment avons-nous pu croire qu’elle ne saurait jamais où son fils était allé? On ne peut rien lui cacher. Ce bento de ce matin, c’est certainement elle qui l’a préparé aussi. Elle va…


Sasari : Baaba? Est-ce que ça va?


Shibaa : * Soupire de soulagement * Je vais parfaitement bien, Sasari, ne t’inquiète pas. Je crois avoir une idée de qui a pu t’approcher. N’ait pas de soucis à son sujet, cette femme ne te fera jamais aucun mal, tu peux me croire. Elle donnerait sa vie pour toi, s’il le fallait. Si tu la recroises, n’ait pas peur. Tu peux rependre son collier.


Sasari : Désolé d’être en retard, Baaba.


Shibaa : Oublions tout ça * Sourit * Dit-moi plutôt comment c’est passé ta première journée. Raconte-moi tout autour d’une bonne vieille partie de cartes, tu veux bien?


[Les jours se succédèrent les uns après les autres. Sasari raconta à chaque jour le déroulement du tout. Son amitié avec Bunji, Fukami et Tomoo n’allait qu’en s’améliorant, tout comme son apprentissage à l’art du ninja. Il raconta tous de ses accomplissements et des péripéties qu’il traversait.


Parfois, de matin ou de soir, à son bonheur, la femme voilée que Sasari avait vue à sa première journée à l’Académie, fit son apparition de temps à autre. Elle lui offrit un repas à chaque jour avec un mot à son attention, qui l’encourageait à donner tout ce qu’il avait. Tous les jours, lorsqu’elle n’était pas là, il arrivait tout de même à trouver son repas à un endroit qu’il connaissait, ça comptait beaucoup pour lui. Sasari, même s’il n’avait pas eu l’occasion de voir cette personne, aimait bien la présence de cette femme.


Cependant, à un moment, ses visites cessèrent… la femme voilée de ne venait plus. Sasari n’avait aucune idée des raisons de la chose et d’une certaine manière, ça le peina grandement. Le soir de cette même journée, en rentrant chez-lui, il remarqua que Shibaa était également triste. Pourquoi l’était-elle? Sasari ne le savait nullement. La seule chose que pu entendre Sasari ce soir-là, de la part de Shibaa, fut la mention d’un traitre qu’elle maudissait à voix basse. Ce traitre avait-il un lien avec la femme qui venait le rendre visite? Il n’en savait rien. La seule chose à laquelle pensa Sasari sur le moment était de vouloir protéger Shibaa à tout prix, il ne voulait plus la voir aussi triste et si un traitre existait, il ne devait pas l’atteindre. Sasari ne voulait plus perdre de personne auxquelles il tenait.]


Fin du chapitre 2

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