黑心のstory (l'histoire des Kuroshin)

Chapitre 7 : Sympathie et disparition...

4455 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:12

Chapitre VIIème : Sympathie et disparition...

 

 

D’une paupière entrouverte, la lumière du petit matin lui transperça l’œil, un retour au noir, paupière fermée, puis rouverte, ainsi que la seconde, qui suivit, tandis qu’un horrible mal de crâne se fit ressentir.

Elle se leva, à moitié dans les vapes, alors qu’une douleur incroyable parcouru tout son corps, en essayant de faire quelques pas, la tête chamboulée par les évènements.

Alors qu’elle eut manqué trois fois de tomber au sol, elle reprit peu à peu connaissance des derniers faits l’ayant amené dans cette forêt étouffante.

Décision, perdue, Yu no kuni, Akatsuki, otage,  chute, forêt.

Encore une forêt.

Sans doute un des paysages que Sakura pouvait le moins supporter après les déserts, des étendues trop longues, trop grandes, trop de nature. On se sentait si petit, si perdu, si inexistant, si seul dans les forêts, et elle n’aimait pas ça, elle, elle avait besoin d’interaction, de rencontres, de l’urbanisation.

Pas vraiment le temps de penser, puisque la priorité, là, tout de suite, fut sûrement de se barrer en vitesse et de voler les affaires du salaud d’Akatsuki avant que celui-ci ne se réveille ou bien…

Merde.

Pas de veine, pas tellement, puisqu’alors que celle-ci avait enfin décider de bouger un peu, elle aperçût après une dizaine de pas depuis l’endroit de sa chute, qu’un blond inconscient était suspendu à une épaisse branche juste au-dessus de sa tête.

Elle s’empressa de courir, tentant de ne pas le réveiller, mais son corps encore non maitrisé après une chute d’une quinzaine de mètres, elle tituba et percuta la branche en question.

Ceci provoqua inévitablement la nouvelle chute de son ennemi, dont le dos presqu’en miettes atterrit à nouveau en bas, afin cette fois, d’en faire vraiment des miettes, et ce qui le réveilla, inévitablement encore. Il avait cette fois, percuté quelque chose de moins dur, plus mou en fait, quelque chose de bien mou, mais aussi mou que cela fut-ce, son dos lui fit on ne peut plus mal…

Le blond qui reprit ses esprits et classa ses souvenirs bien en ordre, se rendit bientôt compte que son matelas était vivant, car celle-ci horrifiée, essayait de repousser le méchant criminel pervers qui s’était allongé sur sa poitrine en tombant.

Ce fut plutôt lui, qui la repoussa d’un coup, de toutes ses forces, ce qui la fit percuter le tronc de l’arbre d’en face ; car celui-ci s’était retrouvé aussi gêné qu’elle.

Il se releva, pour tout de suite se cambrer, et passer une main sur le bas de son dos ; sa colonne lui faisait un mal atroce. Tout en se massant le dos, il s’approcha avec des yeux flamboyant de fous ou de quelqu’un mal réveillé vers Sakura, grommelant dans sa mèche blonde géante : « Temeeee ».

En voyant l’enragé arriver, une simple réaction se produisit : c’est comme en chimie, c’est direct et plutôt explosif, car la fillette se mit à courir comme une folle ne savant où aller, suivant ce que son instinct lui dictait dans la seconde, car elle avait peur de prendre la raclée de sa vie.

Elle couru à travers les bois, en déblayant, en évitant les branches, les orties, sautant au-dessus de buissons, parce que le blond fou furieux n’avait pas tardé à accélérer et maintenant la poursuivait en boitant à moitié, juste derrière.

Elle ne couru pas bien loin,  elle s’arrêta raide devant ce qui pouvait être un cul de sac : le courant très rapide de la rivière aperçut la veille, avant la chute.

La rivière s’écoulait rapidement, avant de tomber quelques mètres plus loin de la fille en cascade, car elle pouvait apercevoir clairement un grand ravin, entouré de rochers bien pentus, et s’aplatir dessus ne serait sûrement pas très agréable.

Deux choix : - attendre et se faire démonter par le blond ; il n’était pas en état, vrai, or, elle ne l’était pas non plus, en état de se défendre.

                     - ou alors sauter dans l’eau, pour se faire emporter ensuite par le courant de la rivière, se faire entraîner dans une chute par la cascade pour enfin s’aplatir contre des rochers bien lisses qui l’attendaient en bas, disposés comme les dents d’une mâchoire de requin.

Là non plus, elle n’eut pas le temps de faire ce qu’elle était entrain de faire ; c’est à dire, ici, de réfléchir, car le temps qu’elle tentait de le faire, le criminel avait eut largement le temps de la rattraper.

Avant qu’elle n’ait eu le temps, à nouveau de faire quoique ce soit ; c’est à dire maintenant, de réagir, le jeune blond se jeta sur elle, et la plaqua sur la mousse de la berge, épuisé.

Il hurla, assis sur son abdomen,  tout en immobilisant  la jeune kunoichi apeurée:

- « Où est-ce que t’as foutu mes affaires ?!!

- J…J-Je ne vois pas de quoi tu parles, lui répondit une Sakura tremblotante, lâche-moi !

- Dans tes rêves sale gosse, lui dit amèrement le criminel en esquissant un petit sourire. Il reprit, de moins en moins rassurant : Fais pas comme si tu savais pas ! T’as foutu quoi d’mon fric, hum ?!

- Je n’ai rien pris ! J’en conjure, répliqua la fille, alors qu’elle tentait de se débattre.

Tout en se débattant, le blond enragé essayait de prendre le dessus de la force enfantine de la pauvre fille; enfin il se disait qu’elle était enfantine, mais il savait bien après l’avoir vu à l’œuvre la veille que la fillette possédait une force monstrueuse. Sa masculinité passait encore une fois avant tout.

 

Les deux ninja tout en luttant dans la mousse ne prirent garde au fait qu’ils s’approchaient de l’eau. Mais quand la fille s’en rendit compte, sa main se baladant dans l’eau, elle s’en servit alors afin d’éclabousser à grand coup le blond.

Elle se libéra et d’un geste brusque et rapide, saisi son poignet et attira le reste de son corps dans l’eau gelée de la rivière.  Elle l’aveugla ensuite avec de plus grosses éclaboussures, au niveau de la figure fine du blond.

Dans l’espace d’une seconde et demie, profitant du moment, avant que le blond ne relève la tête, elle lui foutu la pêche de sa vie en plein visage.

Il la lui rendit.

Furieux d’avoir été frappé par une sale gosse, une fille en plus ; il attrapa son bras droit et ainsi l’entraîna d’une force masculine incomparable dans l’eau glacée de la rivière.

Tout en tombant, la fillette qui n’en n’était sûrement pas une, lui attribua un croche-pied vengeance, ainsi le blond tomba également.

Ils tombèrent l’un contre l’autre, tous deux dans la rivière, contre les galets, et tentèrent chacun de noyer l’autre.

 

Tantôt ils s’étouffèrent, tantôt ils refirent surface, aléatoirement, chacun essayait tant qu’il pouvait de prendre le dessus sur l’autre, dans une lutte insensée.

Alors, que ce fut le tour de Deidara de faire surface, il vit sur la rive dans face ce qui ressemblait très fort à ses affaires,  dont son sac, éparpillés un peu partout dans l’herbe.

Tandis que la sauvage fut encore dans l’eau, le blond en profita pour sortir de l’eau et se dirigea en boitant toujours vérifier l’étendue des dégâts, et si son argent s’y trouvait.

Sakura le voyant faire, couru en sa direction pour le rattraper, car elle eut la même idée, enfin elle eut l’idée de lui voler son argent s’il s’y trouvait. L’argent qu’elle avait volé de la caisse de l’auberge la veille, elle l’avait perdu.

Deidara, remarquant la sale gosse derrière, essaya d’accélérer le pas du mieux qu’il pu. Ce fut le tour de Sakura, elle sauta sur lui, enfin lui attrapa une jambe, ce qui le fit tomber à nouveau, alors qu’il tenait son sac d’une de ses mains ; dont la mioche lui arracha immédiatement.

Ils se roulèrent l’un contre l’autre, dans une nouvelle lutte dans les hautes herbes, tentant chacun de prendre le sac.

Le sac fut évidemment tiré de tous les côtés. Puis, il se passa que Deidara tira on ne peut plus fort de ses deux mains sur un bout de son sac, alors qu’en face de lui, une folle tirait de toutes ses forces aussi sur l’autre extrémité. Le sac se déchira, laissant échapper tout son contenu à terre : carnet, stylos, un peu d’argile, faux papiers, deux kunai.

Pas d’argent.

Le blond surexcité se releva d’un bond, en criant :

« Mais-Mais si c’est pas toi, alors c’est qui BORDEL DE MERDE ?!!! »

Alors que Deidara tournait en rond en marmonnant des insultes et en s’arrachant les cheveux, Sakura lui répondit à moitié en larmes, à genoux, l’air démunie de tout :

« On…On a du le voler,  elle renifla, pendant qu’on était inconscient… »

Deidara laissa entendre une plainte nerveuse tout en tripotant sa mèche blonde, n’ayant pas écouté un traître mot de la jeune fille : « Raaaaaaaaah mes putain de vacances …  ! » 

Il jeta un œil  furtivement derrière lui, la mioche aux cheveux roses était entrain de pleurnicher sur son sort, les mains recouvrant son visage de larmes.

Il décida de la laisser chialer, il avait à faire, à quoi bon se venger sur une gamine déjà démunie ?

Ce ne serait pas une vengeance effectuée dans les règles de l’art, ce serait un coup de salaud.

Or, lui, c’était un criminel peut-être mais pas un salaud, et encore moins un macho. Il valait mieux la laisser chialer dans son coin, c’était déjà une leçon suffisante, pensa t-il tout en rangeant ses affaires.

Il disposa son petit carnet, ses stylos, ses kunai, son argile, et ses faux papiers dans sa sacoche à argile, qu’il avait autour de sa taille. 

Tout en le voyant faire, la jeune fille continuait à se morfondre, elle n’avait jamais vécu de situation plus désespérée que celle-ci.

Que faire ? Sans argent ?

Elle était bien incapable de voler à nouveau, à de bonnes gens... A un criminel, ça ne l’aurait pas dérangé, mais là... 

Allait-elle crever de faim ? Seule dans une forêt dont on ne voyait le bout ? Elle était vraiment perdue.

Lui …

Il avait l’habitude.

Il avait l’habitude de voler, de crever de faim, d’être seul, de traîner n’importe où ou de se perdre, en tant que Nukenin.

 

Elle le vit s’éloigner parmi les arbres, peu à peu, silencieux.

Ce fut étrange qu’il ne se vengea point, se dit-elle. Il n’était pas si bête, il ne perdait pas de temps, car à quelques mètres en face d’elle, il construisait avec son argile un oiseau géant, pour, pour trouver un village, pour voler de l’argent, ou juste pour quitter cette maudite forêt, sans doute.

Elle s’élança vers l’oiseau alors qu’il s’apprêta à décoller.

Elle s’accrocha à l’une de ses pates et utilisa sa force pour le faire basculer.

Elle avait besoin de lui.

Il tomba à la renverse, et se leva, à nouveau furieux.

En lui lançant un regard haineux, il cria sur un ton très irrité :

- « C’est quoi ton problème maintenant, mhh ?!

- On s’est perdu.

- TU t’es perdue, pas moi !

- Tu l’es aussi, sinon tu te serais rendu à un village à pieds, sachant où aller, ou qu’il serait à proximité, déclara froidement la jeune fille, ses larmes maintenant sèches. Tu n’as donc aucune idée d’où nous sommes non plus, reprit-elle, c’est pour ça que tu voulais observer les environs sur ton oiseau en prenant de la hauteur, pour trouver quelque chose.

- Bravo, bravo la sale gamine, lui répondit le blond ironique avant de poursuivre plus sérieusement : mais à qui est-ce la faute, hun ? Tu veux quoi au juste ?

- L’oiseau. Tu me laisses monter avec toi et je soigne les blessures que je t’ai causées.

- Hum. Un deal ? Qu’est-ce qui me prouve que tu es médic-nin d’abord ? » répliqua le blond, l’air lassé.

Réponse vite faite : une aura verte se dégagea autour de la main de la jeune fille qui commençait déjà à soigner ses propres blessures.

« Oh », sortit le jeune homme surpris, élevant un sourcil couleur or.

« Monte, hum. Mais je te préviens sale gosse, si tu me soigne pas au bout de 5 minutes de trajet, je te balance par dessus-bord en t’explosant en toute beauté », déclara le blond en grimaçant.

Ces mots dégoutaient fortement Sakura qui sur le moment l’avait bien pris pour un fou.

Elle grimpa à l’arrière de l’oiseau, puis celui-ci pris de la hauteur, afin de survoler la forêt.

 

Au même moment, vers une fin de matinée presque midi, l’abscence de Sakura d’abord qui fut manifestée comme une fugue, fut remarquée quelques heures auparavant dans la nuit précédante par ses parents, et en alerta quelques uns.

La mère, Mebuki Haruno, s’était d’abord renseignée auprès du rigolo en combinaison flashy trop moche, enfin Naruto quoi.

Elle avait pensé qu’il était de mèche aux premiers abords, que c’était une crise qu’avait planifiée sa fille, pour lui montrer son désaccord et que Naruto la cachait chez lui.

Elle avait voulu que ce soit ça, mais ce n’était pas le cas.

Naruto avait appris de sa bouche ce soir-là, la disparition de Sakura. Ino, dont les parents étaient très proches de ceux de Sakura, n’avait pas échappé à la nouvelle, si bien qu’elle avait rejoint Naruto le soir-même pour chercher Sakura dans le village. Ils avaient  tous les deux cherché jusqu’au matin avec les parents de Sakura.

Ils avaient tous les quatre tout de suite été arrêtés par le père d’Ino, Inoichi Yamanaka, qui leur avait appris que Sakura ne se trouvait pas dans le village.

Ce n’est pas que Mebuki ni Naruto n’avaient eu foi en les capacités de ninja sensoriel d’Inoichi,  mais cela paraissait si absurde qu’ils n’avaient pu s’empêcher d’aller voir l’Hokage ensemble.

 

Actuellement, Naruto et Mebuki Haruno se trouvaient devant le bureau de l’Hokage, il était presque midi.

L’Hokage, dans sa tenue découverte habituelle, avait du mal à saisir la nouvelle que lui apportaient là ces deux énergumènes.

Pour quelle raison, Sakura, une chunnin de si bonne volonté, aurait déserté le village à la suite d’une petite crise ?

La mère Haruno, accablée, se sentait vraiment très coupable. Si seulement elle n’avait pas été si dure avec sa fille, elle n’aurait pas commis une telle sottise !

Elle était éperdument inquiète pour sa fille, si bien qu’elle se prosterna devant Tsunade, lui suppliant de se mettre à la recherche de sa fille.

Naruto, en voyant le spectacle, ne put s’empêcher de se proposer.

Tsunade acquiesça, or elle prit soin de détendre l’atmosphère :

- « Je suis navrée de la tournure qu’ont pris ces évènements. Je ne pensais pas Sakura capable d’une telle chose, mais je ne doute en aucun cas de sa personne. Mais Naruto, et Mebuki Haruno, je ne peux pas envoyer d’équipe sur le champ. Je vais composer deux équipes. L’une se chargera de fouiller le village coin par coin, tandis que la seconde se chargera de l’enquête. Nous devons tout d’abord savoir ce qui aurait pu pousser Sakura à s’enfuir, ou se cacher. Peu importe, comprenez, on ne peut pas envoyer une équipe de recherche en dehors du village sans savoir où l’on va.

- Je suis tout à fait d’accord mamie Tsunade, mais dans quelle équipe je serais ? Lui demanda le blondinet, tentant de calmer ses esprits.

- Naruto, je pense que tu seras plus efficace dans l’équipe de l’enquête parce que tu fais parti des amis les plus proches de Sakura, tu la connais par cœur, n’est-ce pas ?

- Héhéhé, on peut dire ça oui, dattebayou’ ! Mais, pouvez-vous me donner la totalité des membres de chaque équipe ?

- L’équipe de dépistage se composera d’Hinata, de Kiba, de Sai par les airs et sera dirigée par Neji. J’en enverrai un des forces spéciales pour avancer les recherches. L’équipe de l’enquête sera composée de toi, Ino étant donnée qu’elle soit sa meilleure amie, de Shikamaru et de Yamato car c’est lui qui a encadré votre dernière mission, avant la disparition de Sakura. Shikamaru et sa capacité d’analyse sera très utile. Bien sûr, les parents de Sakura font aussi parti de cette équipe, déclara t-elle solennellement en croisant la mère désespérée du regard.

Elle reprit : Je vais moi-même participer, je serai dans l’équipe de l’enquête avec vous, et c’est moi qui la dirigerai en personne.

Maintenant, suivez-moi, la mission débute maintenant », dit-elle tout en quittant son bureau en allant vers la porte, suivie par Naruto et la mère de Sakura.

Tout en descendant les escaliers, celle-ci, toute émue, dit d’une voix troublée par les remords : « je vous remercie sincèrement Tsunade-sama, et toi aussi Naruto. Vous êtes des personnes si formidables. »

L’Hokage dans sa démarche, lui répondit par un sourire, et Naruto derrière elle, lui répondit très chaleureusement, à son habitude : « Ne vous en faites pas madame, on la retrouvera, je vous le promets. »

 

Midi passé, de l’autre côté, les deux ninja commençaient à avoir faim.

Toujours sur l’oiseau, juste une vingtaine de minutes après le décollage, les deux n’avaient cessé de se chamailler sur ce qu’il s’était produit ; la faute de l’un, la faute de l’autre…

Si bien que Deidara, sur les nerfs, fit atterrir son véhicule volant, vers ce qui semblait être la fin de cette même forêt.

Une fois à terre, la jeune fille se manifesta, elle lui demanda pourquoi il s’était atterri alors qu’ils n’étaient pas sortis de la forêt.

Le blond s’expliqua rapidement, il se laissa tomber en arrière, et s’assit par terre, et de ses poumons sorti un long soupir.

Il n’était pas si fatigué mais très lassé de cette gosse, de son caractère insupportable, or en plus de cela, il savait qu’il y avait quelque chose de cassé dans sa colonne vertébrale et pour cela, il avait besoin de cette mioche.

Elle lui avait bien soigné ses blessures, mais elle n’avait pas remarqué qu’il s’était cassé quelque chose dans le dos.

Sakura se tenait debout devant le criminel assis sur l’herbe devant elle, elle le fixait ardemment, elle ne comprenait pas ce qu’il voulait encore.

Il s’expliqua : « En tombant, je me suis cassé quelque chose. Ca me fait horriblement mal depuis ce matin, hm. Ne pense même pas à t’échapper, j’ai garé exprès mon oiseau derrière toi, si tu tentes quoique ce soit, je t’exploserai. »

Il s’arrêta un moment, et releva la tête, leurs regards se croisèrent.

Il perçut dans les yeux émeraude de Sakura qu’elle était apeurée.

Il reprit donc, satisfait :

« T’inquiète, si tu suis bien ce que je vais te dire, je ne te boufferai pas, promis. On va faire un deal, hum. De toute façon, j’ai que ça qu’à foutre maintenant. J’imagine que j’ai un os pété dans ma colonne et que ça ne se répare pas d’un coup. Donc, tu me soignes, du mieux que tu peux, et je me démerde pour te ramener dans le village le plus proche, hmm ».

Puis, en se relevant, il lui demanda « ça te va ? », auquel lui répondit la jeune fille d’un hochement de tête obéissant.

Elle aussi n’avait que ça qu’à foutre pour l’instant.

Il valait mieux survivre…

Sur-ce, il l’écarta de son passage, lui pris le poignet afin de la faire reculer d’une bonne vingtaine de pas de l’oiseau, qu’il fit donc exploser. 

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