黑心のstory (l'histoire des Kuroshin)

Chapitre 1 : Journal d'une enfance peu commune

1456 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/11/2016 20:43

C'est assez compliqué d'écrire.

Quand les souvenirs se bousculent, il y en a qui reviennent soudainement et d'autres qui disparaissent.

Alors que ceux qui s'évaporent ne sont pas forcément les bons.

 

Chapitre Ier : Journal d'une enfance peu commune

 

« Salut.

Je ne sais pas quoi écrire. 

Bon. Si on m'a offert ce journal, c'est quand même pour que j'y écrive quelque chose.

"Pour me libérer de pensées qui n'ont lieu d'être" m'a dit mon père lorsqu'il me l'a donné ce matin. Je sais pas ce que ça veut dire.

Je sais pas non plus comment tenir un journal, moi. Bon... pour commencer, eh bien je t'appellerai 'mon cher journal'.

 

Mon cher journal.

 

Pour une première page réussie, je vais raconter le rêve de cette nuit.

J'y ai revu l'autre, le salaud, tu sais, celui qui nous a abandonné. Il y avait sa soeur aussi, sa pauvre petite soeur qui aujourd'hui, n'est plus. Je nous ai revu enfants en fait, tous les trois dans les contrées autour de leur grande propriété, celle de la famille royale Kuroshin.

Ce salaud, c'était un gamin blond pas commun, comme sa soeur, ils avaient hérité la blondeur de la chevelure de leur mère, la grande prêtresse Kazuho Kuroshin.

Cette femme n'était pas ordinaire non plus, à chaque fois que je la rencontrais, ç'avait toujours été dans son petit palais, celui qui autrefois se situait derrière le village. Je n'ai jamais connu ma mère, et j'en ai pas vraiment eu le besoin d'une affection maternelle, or, quand je voyais la-leur, je me disais toujours qu'ils possédaient une chance inouïe.

Quand je la rencontrais, disais-je, c'était toujours lorsque mon père et mon vieux crouton de grand-père voulaient s'entretenir "affaire de famille" ou bien "affaire du village" ou encore du "pays de la Terre" avec elle, et son époux intrépide. Moi, trop jeune, qui ne comprenais jamais un seul mot de leurs conversations interminables et si importantes; j'avais pour habitude de filer en vitesse après une petite révérence faite à la prêtresse sur trône. Je laissais ainsi mes vieux parler de "leurs affaires" afin de rejoindre les deux blonds dans le jardin, que j'avais encore pour cousins.

Quand ils parlaient "affaires", elle se présentait toujours avec un kimono très large, on aurait dit qu'elle portait une immense couverture de soie, et cela était sensé être un vêtement de haute noblesse. Elle relevait ses cheveux d'une blondeur qui paraissait or pour en faire un chignon immense, qui tenait au-dessus de son visage de poupée par un peigne en jade. Pas un shinobi ni un villageois du village ne pouvait s'empêcher d'aimer sa physionomie on ne peut plus parfaite.

Tout le monde l'aimait, bien que son rôle en fait, ne fut rien d'autre que d'assurer le revenu du village. C'était la trésorière du pays en fait, un rôle que les seigneurs de la famille Kuroshin se distribuait de générations en générations. Or, dans la famille ce fut la première femme à remplir ce rôle, et la dernière. On l'aimait aussi pour la douceur de son caractère, elle était dotée d'une bonté maternelle sans pareille et la distribuait à tous les enfants du village, car en dehors des affaires, elle se séparait de son attirail et se rendait au village pour y passer du bon temps ou s'occuper des enfants.

Son mari, Kazuhito Kuroshin, était admirable également, mais pas aussi populaire. C'était un shinobi exemplaire, le gendre de mon crouton de grand-père, il lui était toujours voué, c'est pourquoi il fut le dirigeant des forces spéciales d'Iwa, à la solde du Tsuchikage. Il était très respecté par tous les shinobi du village de la Terre, car il possédait le Kekkei Genkai du Bakuton, chose dont l'enfoiré de blond aura hérité.

Dans ce rêve, le même rêve qui me revient souvent, Akatsuchi vint me chercher un matin dans le bureau administratif du Tsuchikage. Comme il m'arrivait souvent à cet âge là, car je m'y réfugiais pour faire une blague à mon grand-père. Alors, Akatsuchi me pris par la main et m'emmena voir mon père qui attendait en bas du bâtiment, rouge de colère. Comme toujours, il me fit promettre de ne plus recommencer et comme toujours, je croisai les doigts dans le dos, tandis qu'enfin nous rejoignait le vieux Ônoki-jisan avec un paquet de documents sous le bras. On se mit en route, comme toujours ces jours-là, vers la demeure des Kuroshin. Le vieux sur le chemin marmonnait, alors que mon père m'ordonnait toujours de me montrer calme et polie, et respectueuse, et...des milliers de choses que de toutes façons, je ne faisais jamais.

Puis, comme toujours, je les laissai à leurs idioties et je m'enfuyai dans le jardin avec les blonds.

Cette nuit, je les ai revu comme je les revoyais à chaque fois là-bas, et j'avais senti cette chaleur à l'intérieur de moi, ce sentiment que je ressentais quand j'étais avec eux.

Il faut savoir que j'ai toujours été fille unique, avec un père absent et un grand-père d'une sale humeur. C'est pourquoi, je prenais plaisir aux excursions "affaires" au palais, c'était uniquement pour m'amuser avec les cousins, Hikari et le salaud.

Le salaud est plus vieux que moi, d'un an et demi, mais cela ne l'empêchais pas d'être sympathique. Il était assez sûr de lui, un peu crâneur mais savait me tenir compagnie. Il obéissait pas trop à ses vieux, surtout à sa mère qui était trop gentille, c'est pourquoi il s'enfuyait souvent de leur demeure pour s'amuser avec les autres enfants, dont moi, au village. Il participait souvent à mes blagues, enfin plutôt mes bêtises, on aimait bien le voir tout rouge notre grand-père ! Mais, il rentrait immédiatement, quand il voyait son père rentrer de mission, il avait peur de se faire descendre, or il se faisait quand même descendre en rentrant.

La blonde, Hikari, elle était plus jeune que nous, quatre an de moins, elle comprenait pas ce qu'on faisait. Elle restait jouer dans sa chambre. Elle ne jouait uniquement avec moi quand c'était dans le jardin. Ouais, on faisait des courses-poursuites dans le jardin, comme dans le foutu rêve de cette nuit, que j'ai essayé de raconter à mon père ce matin; et à ce pourquoi il m'a répondu "d'oublier ces enfantillages" et de me "libérer de pensées qui n'ont lieu d'être" en écrivant tout ça ici.

C'est fait.

Je n'ai nulle intention de le continuer.

Maintenant j'espère que je n'aurai plus jamais à me souvenir des Kuroshin comme tous les gens du village caché des Roches les ont oublié.

Je crois que je vais te jeter "mon cher journal", j'espère que personne ne pourra te lire, même si je n'ai écris qu'une page, je préfère te jeter tout entier parce que c'est tout entier que je dois t'oublier.

Kuroshin Kurotsuchi. »

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