L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 110 : L'anniversaire de rencontre

3839 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 2 mois


Ça fait drôle de retrouver ma chambre, ça me rappelle des souvenirs tendus mais aussi très doux avec Hanako.

Elle sautille jusqu’au lit sur lequel elle saute en riant :

-         Génial ! C’est trop cool d’être la fiancée du commandant ! Regarde-moi ce beau lit que nous retrouvons au lieu de se serrer comme des sardines dans les dortoirs en bas, pouffe-t-elle.

-         Démon, tu n’es avec moi que pour les avantages, j’aurais dû m’en douter depuis le temps, dis-je.

-         Oui… tu es plus perspicace que ça d’habitude, glousse-t-elle en se mordant la lèvre.

-         Oui, je ne suis pas au top en ce moment, un peu perturbé, ma perspicacité en prend un coup.

-         Alors ça je veux bien te croire, dit-elle en riant comme une démente.

J’esquisse un sourire, je sais qu’elle pense à demain et je suis bien content de m’en être souvenu à temps.

-         Allez, au lit Mademoiselle, il serait temps de dégriser un peu, dis-je en souriant.

-         Bientôt Madame, réplique-t-elle en levant le nez.

-         Bientôt, mais pas encore, la taquine-je.

 

Elle affiche une petite moue boudeuse adorable, roulant sur le ventre et me jetant un petit regard en coin agacé avant de regarder sa bague de fiançailles.

Un grand sourire nait sur ses lèvres tandis qu’elle l’observe :

-         Bientôt Madame Hatake… murmure-t-elle pensivement.

Elle créée de petits frissons dans mon ventre en le disant. Je ne m’en lasse pas.

Je m’appuie contre le mur en la regardant :

-         Tu as réfléchi un peu à tout ça ? demande-je.

-         A quoi ?

-         A notre mariage.

Elle rougit comme une pivoine en posant ses mains sur son visage tandis qu’elle glousse.

-         Et toi ? réplique-t-elle.

Je la rejoins sur le lit, m’allongeant sur le flanc à côté d’elle et elle me regarde avec excitation.

-         Pas particulièrement, j’imaginais que tu voudrais tout prévoir de A à Z, dis-je.

-         C’est notre mariage, pas uniquement le mien, dit-elle.

-         Je me fiche de notre mariage, je veux juste être marié avec toi, dis-je trop vite.

Son sourire fane instantanément mais je me reprends vite :

-         Pardon mon ange. Non, je ne me fiche absolument pas de notre mariage, je me suis mal exprimé. C’est juste que je veux que tu sois heureuse, que tout soit exactement comme tu en as envie, je m’en accommoderai, ce jour sera le plus heureux de ma vie quoi qu’il arrive.

Elle reprend du poil de la bête en souriant :

-         C’est drôle, j’ai l’impression que ce n’est pas réel. Nous allons nous marier Kakashi, glousse-t-elle encore.

-         J’espère bien que tu ne me planteras pas, en effet, plaisante-je.

-         Plutôt mourir ! s’exclame-t-elle en riant.

Elle se tortille sous son hilarité, roulant sur le dos pour être contre moi, plongeant ses beaux yeux dans les miens.

-         Alors ? Tu y as réfléchi ? demande-je.

-         Oui… un peu, avoue-t-elle. En fait, je ne savais pas trop, comme tu m’avais déjà mentionné que tu voulais qu’on soit fiancés avant la guerre au cas où… je ne sais pas trop quand tu voudrais que le mariage ait lieu…

-         Quand tu veux, je veux que tu choisisses la date que tu veux, le lieu que tu veux, les fleurs que tu veux, tout ce que tu veux ! dis-je en souriant.

-         Très bien, mais nous ne pouvons pas non plus prévoir une date trop proche, dit-elle tristement.

Je retire mon masque, me rapprochant à quelques centimètres de son visage :

-         Tout ce que tu veux Hanako. S’il le faut, je finirai cette guerre à moi tout seul pour que tu puisses avoir la date que tu souhaites, murmure-je.

Elle me dévisage quelques secondes en fronçant un peu les sourcils, les yeux pleins d’amour :

-         C’est dingue… Pourquoi ai-je l’impression que c’est vrai… murmure-t-elle.

-         Sans doute parce que ça l’est, dis-je en frottant mon nez contre le sien. Si tu voulais te marier dans un mois, je te jure que je ne dormirais pas la nuit tant que je n’aurais pas tué Kabuto.

-         Je le sais. Et je t’en pense capable, c’est ça le plus dingue.

-         C’est que tu me connais bien alors, dis-je doucement.

Je l’embrasse tendrement et elle glisse immédiatement ses bras derrière ma nuque pour m’attirer contre elle. Je savoure ses lèvres avec gourmandise, elle est comme un bonbon à mes yeux et je pourrais la manger toute la journée.

Elle glisse sa langue contre ma lèvre inférieure, avec une lenteur délicieuse, réveillant chacun de mes muscles qui se tendent doucement tandis que je pose une main sur sa cuisse parfaite pour la caresser avec tendresse.

-         Une douche et au lit ? me propose-t-elle.

-         Une douche et au lit, confirme-je en fondant encore sur ses lèvres.

 

*

Après une douche chaude et relaxante, nous nous glissons dans les draps, shootés par notre bonheur et notre amour.

-         Kakashi… je me demandais… ça te dérange si nous ne passons pas la journée avec les autres demain ? demande-t-elle alors.

-         Pas le moins du monde, réponds-je tranquillement.

-         Nous pourrions passer la journée tous les deux, Rinko sera bien entouré.

-         Très bonne idée, dis-je toujours d’un air détaché.

Elle me lance un petit coup d’œil et j’affiche l’air le plus innocent que je le puisse pour la convaincre que je n’ai toujours pas réalisé la date de demain, ce qui marche visiblement.

Elle est mi-agacée, mi-euphorique.

*

Le lendemain, je me réveille avant elle pour mon plus grand bonheur. Je me glisse hors du lit, le plus silencieusement possible.

Je file comme le vent dans la prairie dans laquelle j’avais entrainé les ninjas d’ici au lancer de shuriken, sûr d’y trouver mon bonheur.

Je me retrouve entouré de fleurs, face à mon incompétence. Je ne sais pas trop à quoi ressemblera mon bouquet, je n’en ai jamais fait. Peu importe, je prendrai mes préférés.

Une fois mon bouquet terminé, je retourne en quatrième vitesse jusqu’à notre chambre et je la trouve toujours endormie alors je me déshabille et me glisse contre elle.

Je la laisse dormir encore un quart d’heure avant de ne plus tenir et d’embrasser son visage avec douceur pour la réveiller.

Elle sourit, heureuse comme un paon, n’ouvrant pas les yeux alors je continue mes baisers sur sa peau. Ce n’est que lorsque je descends vers son cou qu’elle ouvre un œil heureux.

-         Bonjour, murmure-t-elle.

-         Bonjour, dis-je.

Elle m’observe un peu et je lui souris, innocent comme un agneau.

-         C’est une belle journée qui commence, dit-elle mystérieusement.

-         Une très belle journée, répète-je.

Elle essaie de me sonder, hésitant à m’annoncer la chose ou attendre que je le réalise. Je la connais par cœur. Elle choisit visiblement d’essayer d’allumer les neurones dans ma tête :

-         Déjà le 25 septembre… le temps file… soupire-t-elle.

Elle me regarde avec une pointe d’insistance et j’ai déjà envie de rire. Elle est trop. Elle a tellement envie que je lui souhaite, c’est tout elle. Elle préfèrera me donner des indices par dizaines jusqu’à ce que j’y pense plutôt que de me le souhaiter d’abord.

-         Et oui… le temps file… dis-je.

Je fais semblant de m’étirer, me contorsionnant pour attraper le bouquet posé à côté du lit avant de de reprendre :

-         Difficile d’imaginer qu’on se connait depuis un an… murmure-je en lui tendant.

Son visage s’éclaire de tellement de joie que mon cœur fait un salto.

-         Tu y as pensé ! couine-t-elle en me sautant dessus pour m’embrasser.

Je ris franchement contre ses lèvres tandis qu’elle m’embrasse avec passion avant de se redresser, droite comme un i pour sentir et admirer mon bouquet.

-         Il est magnifique, roucoule-t-elle.

-         Merci, je n’étais pas trop sûr de ma composition alors j’ai simplement pris celles que je préférais, m’explique-je.

-         Parce que tu l’as cueilli toi-même ? couine-t-elle comme une souris.

-         Oui, j’ai supposé que c’était évident, il n’a rien de professionnel, dis-je en riant.

Son sourire est tellement grand qu’elle en ouvre la bouche :

-         Je l’aime encore plus ! s’exclame-t-elle en le serrant contre sa poitrine.

-         Il a été fait avec beaucoup d’amour, réponds-je.

Elle le pose tout doucement sur sa table de nuit avant de me sauter dessus pour m’embrasser encore et je l’accueille avec joie tandis qu’elle s’allonge sur moi :

-         Joyeux un an, dit-elle alors.

-         Un an de nous, dis-je en soupirant de bonheur.

*

C’est vrai qu’il fait chaud aujourd’hui, le soleil est éclatant. Nous nous trouvons un lac, un peu isolé mais quand même dans l’enceinte du village, histoire d’être tranquilles tout en restant en sécurité.

Il y a un grand arbre au bord, nous donnant un peu d’ombre. Hanako étale une grande serviette qu’elle a emprunté dans notre salle de bain et nous nous installons dessus.

Elle louche sur l’eau avec envie :

-         J’ai envie de me baigner, gémit-elle.

-         Fais-le alors, réponds-je.

-         Mais je n’ai pas de maillot, continue-t-elle avec un air effaré.

J’éclate de rire.

-         Je crois que tu peux y aller en sous-vêtements, il n’y a personne autour de nous si c’est ça qui te chagrine, lui assure-je.

Ragaillardie par mes dires, elle retire sa robe joyeusement.

-         Tu vas venir avec moi ? demande-t-elle alors, de nouveau hésitante.

-         Bien sûr que oui. Lorsque j’aurai fini d’admirer ce que j’ai sous les yeux, réplique-je en la regardant.

Elle rougit de plaisir, posant avec humour sous mes yeux qui la dévorent, me faisant beaucoup rire.

Je l’attrape en un instant, la plaquant contre la serviette tandis qu’elle couine en riant :

-         Je voulais me baigner ! s’exclame-t-elle.

J’enroule mes bras autour d’elle, attrapant sa nuque et sa taille, posant mes lèvres sur sa poitrine divine que j’embrasse religieusement.

-         Mince alors, souffle-je contre sa peau.

Elle rit encore et retire mes habits pour me mettre en sous-vêtements avant de me fixer de ses yeux euphoriques. Il ne sert à rien de retarder son plaisir plus longtemps alors je me lève et nous nous glissons dans l’eau.

Elle est vraiment bonne pour le coup, je ne m’attendais quand même pas à ça malgré les dires des ninjas de Minna, on y rentre avec une facilité déconcertante.

-         C’est vraiment un beau village, tu imagines, avoir ça tous les jours de repos, dis-je avec envie.

-         Ils doivent s’en lasser avec le temps, je préfère venir ici en vacances, dit-elle.

-         En vacances ? Mais Mademoiselle, nous sommes ici en mission, réplique-je.

-         Ça se voit tiens ! pouffe-t-elle.

-         Difficile de se dire que nous sommes en guerre, en effet, concède-je.

-         Ah bon… les affrontements te manquent…

Elle me regarde avec malice et je ne comprends pas sa phrase jusqu’à ce qu’elle me saute dessus pour essayer de me couler. Je suis tellement surpris que je ris à gorge déployée, me demandant comment elle a pu imaginer qu’elle y arriverait, et pourtant…

Je ris tellement de la voir essayer encore et encore qu’elle finit par réussir à me mettre la tête sous l’eau plusieurs fois, redoublant mon hilarité, facilitant son action. Je m’étrangle à moitié avec de l’eau, peinant pour respirer, tandis qu’elle rit comme une dingue, me coulant avec cruauté.

-         Arrête Hanako ! Tu vas me tuer ! m’exclame-je en deux rires.

Elle n’en a que faire et continue avec force son manège.

-         Je t’en supplie ! m’exclame-je.

-         « Je t’en supplie » qui ? demande-t-elle.

-         Hanako !

Elle me renfonce sous l’eau et j’avale de l’eau en riant.

-         Maitresse ! m’exclame-je lorsque j’émerge.

Mais elle me replonge encore.

-         Reine ! tente-je, toujours plié en deux.

-         C’est mieux, fanfaronne-t-elle.

-         Reine incontestée de l’univers, dis-je en riant encore tandis qu’elle passe ses bras autour de mon cou.

-         Voilà qui est très bien. Emmène donc ta reine faire un tour dans l’eau, ordonne-t-elle avec humour.

-         C’est vrai que ma reine n’est pas bien grande, elle a bien besoin de moi pour rester hors de l’eau, la taquine-je.

-         Tais-toi et nage ! réplique-t-elle en embrassant ma joue.

Elle passe dans mon dos et je la promène dans le petit lac tandis qu’elle se laisse porter par l’eau paresseusement, resserrant ses bras autour de mon cou pour venir coller sa tête à la mienne.

Nous jouons dans l’eau un moment avant de regagner le bord pour nous mettre à l’ombre sur notre serviette et elle attrape ma main en roulant sur le flanc face à moi.

-         Tu te rends compte, il y a un an, nous tombions nez à nez devant l’hôpital. J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, dit-elle.

-         Il faut dire qu’il s’en est passé des choses en un an.

-         Quelle a été ta partie préférée ? demande-t-elle, toute excitée.

-         Sans la moindre hésitation, nos longs mois d’hiver gelés dans le repaire froid et sans fenêtre d’Orochimaru, dis-je.

Elle éclate de rire mais je continue :

-         En fait non, ma partie préférée c’était même le moment où nous passions nos journées dans ce repaire glauque mais que nous dormions dans un buisson piquant, à même le sol, à nous faire tremper par la pluie, plaisante-je.

Ses rires redoublent à ces souvenirs, à tel point que les larmes lui montent au yeux :

-         Oh mon amour… mais je t’en ai fait endurer, c’est vrai, rit-elle en me regardant avec pitié.

-         Et je ne te raconte pas l’éclate lorsque tu m’as annoncé encore un peu avant que tu souhaitais quitter le village pour aller le libérer de sa prison à Kumo toute seule.

Elle glousse encore, à moitié honteuse :

-         Heureusement que tu es venu, je ne sais pas à quoi je m’attendais, pouffe-t-elle, les sourcils crispés par la honte.

-         Honnêtement, je me suis beaucoup posé la question et j’en suis arrivé à la seule conclusion possible, tu savais que je viendrais, ou alors tu es vraiment cinglée, blague-je en embrassant son nez.

-         Je pense que c’est vrai Kakashi. Je ne me suis jamais vu là-bas sans toi malgré ce que j’ai pu te dire.

-         Et toi ? Tes moments préférés ? demande-je.

-         J’hésite… ce n’est pas facile. J’ai bien aimé le moment où tu t’es sauvé dans les branches pendant des heures lors de notre première journée ensemble, simplement parce que j’avais eu l’audace d’être gentille avec toi, dit-elle.

-         Mais je suis revenu, dis-je en riant.

-         Heureusement, sinon j’ai bien aimé quand tu m’as laissé croire que tu m’avais trompé avec Hinari au lieu de correctement m’expliquer les choses. Un de tes plus brillants coups d’éclats, dit-elle.

J’affiche une petite tête contrite et elle m’embrasse amoureusement.

-         Je plaisante Kakashi, dis-moi plutôt tes vrais moments préférés.

-         Sans hésitation, le soir où tu as accepté de m’épouser, réponds-je.

Elle rougit un peu.

-         Interdit de sélectionner ça, c’est trop évident, on supprime nos anniversaires de la liste, dit-elle.

Je réfléchis un peu.

-         Je ne sais pas, j’ai aimé toutes nos journées ensemble…

-         Allez ! Il y a bien des moments plus marquants que d’autres, insiste-t-elle.

-         Oui carrément, la première fois que nous avons couché ensemble, je ne risque pas de l’oublier celle-là, réplique-je en riant, préparant déjà mes bras pour me protéger de son assaut.

Elle rit à son tour en se jetant sur moi pour m’attaquer :

-         Kakashi ! Concentre-toi ! C’est évident aussi ça, c’est comme nos premiers « je t’aime » ça n’entre pas dans la liste, me réprimande-t-elle joyeusement.

 

Nous passons le reste de l’après-midi à évoquer de beaux souvenirs, entrecoupés par des petites guerres dans l’eau qui nous font mourir de rire et des câlins tendres qui nous font ronronner de bonheur.

Nous restons là jusqu’à ce que le soleil décline.

 

Laisser un commentaire ?