L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 93 : La demande en mariage

4262 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 4 mois

Point de vue d’Hanako


ATTENTION : Le chapitre précédent a été ajouté quelques minutes avant celui-là et va de pair avec. Ne l'oubliez pas :)


Au restaurant, il est encore un peu étrange, moins bavard que d’habitude, un peu à fleur de peau, je le vois. Mais ses yeux brillent d’amour et je sens sans cesse son regard qui m’admire. Il prend un verre d’alcool, ce qui m’étonne carrément, il ne boit presque jamais. Mais il n’en prend qu’un et c’est mon anniversaire alors il n’y a pas de quoi s’inquiéter je suppose. On dirait juste qu’il essaie de se calmer et je commence vraiment à me poser des questions sur ma surprise.

Des espoirs naissent au creux de mon esprit, peut-être va-t-il me faire une jolie déclaration d’amour et qu’il se donne du courage, c’est ce qui colle le plus à mes yeux connaissant son caractère et j’ai de plus en plus hâte. En tout cas il est timide et ébloui par ma personne, et c’est déjà en soit une très belle déclaration à mes yeux, qui me fait rougir. Certains de ses regards me prouvent d’ailleurs que je suis loin d’être rejetée et je rougis d’autant plus.

Après le repas, qu’il m’offre, je trépigne d’impatience.

-         Tu veux bien qu’on aille se promener ? dit-il.

-         Bien sûr, roucoule-je.

 

Il me prend par la taille et nous marchons dans Konoha. J’adore quand il me tient comme ça, je me sens heureuse, aimée et surtout chanceuse. J’ai un peu honte de l’admettre mais j’adore intercepter le regard jaloux de certaines femmes, je suis tellement honorée d’être avec lui. Je lui jette plein de regards amoureux et il rougit à la plupart, pas trop son genre, mais il est tellement étrange ce soir, j’aime bien le voir comme ça.

Nous marchons silencieusement mais je le sens irradier beaucoup d’amour et de fébrilité, je le trouve très touchant.

Il m’étonne un peu lorsque je me rends compte qu’il nous fait sortir du village.

-         On va dans les bois ? demande-je.

-         Oui, dit-il simplement.

-         Tu n’as pas peur pour moi ? m’étonne-je.

-         Si je t’emmène dans les bois j’espère que tu te doutes que je me suis assuré qu’il n’y avait aucun risque mon ange, rit-il.

 

Je pouffe comme une écolière, déjà parce qu’il m’a appelé mon ange, mais aussi parce que j’adore la sensation de sécurité que j’éprouve avec lui, et également parce qu’il rit, et que quand il rit, ma vie est plus belle.

Il m’emmène marcher le long d’une petite rivière, c’est très joli, et maintenant que nous sommes hors du village, il me prend encore plus contre lui en marchant, plus amoureusement, et il dépose des baisers sur ma tempe et ma joue. Il a enlevé son masque depuis que nous sommes sortis.

C’est étrange qu’il ne me parle pas, et le rythme de son cœur augmente de façon croissante, j’ai posé ma tête sur sa poitrine et je suis donc aux premières loges pour le constater. Je remarque que le mien accélère aussi, pour aucune raison, comme pour se caler sur le sien.

Nous nous enfonçons dans les bois et pourtant plus je m’isole avec lui et plus je me sens en sécurité, il est incroyable de pouvoir vivre cette sensation. Le murmure de l’eau qui coule accompagne nos pas, je me sens tellement heureuse, j’ai passé une si belle journée grâce à lui.

J’aperçois alors au loin une lumière, plus nous nous approchons et plus je distingue ce que c’est, c’est un lampion, perdu au milieu des bois et je m’arrête net.

-         C’est incroyable ça ! m’exclame-je.

-         Oui, dit-il.

 

Mon cœur saute dans ma poitrine, je n’en reviens pas.

-         C’est un signe Kakashi ! m’exclame-je en le tirant en avant.

-         Un signe ? rit-il.

-         Mais oui ! C’est incroyable, tu ne trouves pas la coïncidence dingue !

 

Je le regarde, euphorique et il rit encore.

-         Et qu’est-ce qu’il veut dire ce signe pour toi ? demande-t-il avec douceur.

-         Qu’on sera heureux pour toujours ! m’exclame-je en lui souriant.

 

Il éclate de rire et me serre dans ses bras, fort. Je me love contre lui, là où je suis le mieux au monde.

-         Tu ne crois pas ? chuchote-je, les yeux fermés contre lui. 

-         Si. Je t’aime tellement Hanako, tellement.

 

Il me serre encore avant de me lâcher pour reprendre notre route. Je suis un peu déçue qu’il préfère continuer à avancer, si ça n’avait été que moi, j’aurais aimé qu’on se couche dans l’herbe sous mon signe jusqu’à ce que la flamme s’éteigne mais je le suis.

Lorsque je vois au loin un deuxième lampion, cette fois je commence à me dire que c’est étrange. La coïncidence est un peu trop folle. Ou alors quelqu’un a souhaité éclairer le long de la rivière ? Quelqu’un ou lui ?

-         C’est toi ? demande-je en fronçant les sourcils.

-         Moi quoi ?

-         Qui a fait ça ?

-         J’étais avec toi toute la soirée, répond-il tranquillement.

-         Oui… mais pas cet après-midi. Bon j’admets que les bougies seraient éteintes… c’est dingue… ça confirme mon signe non ? dis-je.

-         Oui je trouve.

 

Nous continuons de marcher et cette fois, j’en vois deux de plus. Toujours le long de la rivière où il m’entraine. Je souris, c’est forcément lui, je ne sais pas comment il a fait, mais c’est Kakashi et je crois qu’avec lui tout est possible.

-         Tu es trop fort, soupire-je en me collant un peu plus contre lui.

-         Tu as décidé que c’était moi ? dit-il en riant.

-         Je sais que c’est toi, il n’y a que toi pour me faire rêver comme ça, dis-je en rougissant.

 

Il m’embrasse tendrement, il ne nie pas et je rougis encore plus. Je suis sûre que c’est ma surprise, j’aurais dû m’en douter dès le premier. Nous continuons de longer la rivière et je suis tellement heureuse, c’est tellement romantique, les lampions sont proches les uns des autres désormais et tracent le chemin, éclairant les bois d’une douce lumière chaude qui se reflète dans l’eau de la rivière.

-         C’est magnifique, merci, murmure-je.

 

Il ne répond pas et je m’arrête encore. Je viens de réaliser où nous sommes et surtout, surtout où nous allons. Je plaque une main sur ma bouche en couinant.

-         Ce n’est pas vrai ! m’exclame-je en le regardant.

 

Il rit franchement et je le regarde, béate d’amour. Il a tracé le chemin jusqu’à notre clairière ! La clairière où nous avons passé notre première journée ensemble, le jour de notre rencontre. Les larmes me montent au yeux, c’est tellement romantique ! C’est une attention tellement touchante. Que tous ceux qui ont dit un jour qu’il n’avait pas de cœur meurent dans l’instant.

Je prends sa main et je bondis en avant, euphorique. Maintenant que je sais où nous allons, je ne peux plus attendre d’y être, j’ai tellement envie d’y retourner et de me plonger dans notre rencontre. Je cours à toute vitesse et lorsque j’y arrive je pousse un petit cri de joie. La petite rivière traverse notre clairière, et le magnifique vieil arbre qui pousse sur sa berge est illuminé. C’est tellement beau, je n’arrive presque pas à croire qu’il ait eu cette idée. Une couverture est posée dans l’herbe au pied de l’arbre et cette fois quelques larmes roulent sur mes joues tandis que je me jette dans ses bras.


-         Tu es tellement parfait, même pour les surprises ! dis-je dans son cou.

-         Elle te plait ? demande-il en caressant mon dos.

-         Evidemment ! Tu n’aurais pas pu faire mieux !

 

Il rit, il ne fait que rire depuis tout à l’heure, il est aussi heureux que moi. Il m’emmène sous l’arbre et m’allonge sur la couverture. Il s’allonge à côté de moi, relevé sur un bras et je vois son visage avec les dizaines de lampions derrière lui qui brillent dans les branches, j’entends le bruit du ruisseau qui court juste à côté de moi. C’est féerique.

Je suis en train de vivre un rêve, c’est forcément un rêve, féérique et magnifique dont il est la pièce maitresse. Je prends son visage dans mes mains et je le regarde, je me plonge dans ses pupilles rouge et noire, n’arrivant toujours pas à décider laquelle je préfère après un an à avoir la chance de le regarder dans les yeux.

 J’admire tout son visage parfait et notamment ses lèvres magnifiques que moi seule peut voir aussi souvent, que moi seule ai embrassé. Ce sont les miennes, depuis le premier jour et pour toujours. Je lis autant d’amour dans ses yeux que je suppose qu’il y en a dans les miens, et je me demande s’il se dit la même chose que moi.

Je l’attire à moi et je l’embrasse amoureusement. Je l’embrasse encore et encore, je vois les dizaines de lumières qui dansent sur mes paupières fermées et j’ai l’impression que je pourrais mourir de joie et d’amour à la fois.

Au bout d’un moment lorsque j’arrive enfin à le lâcher, nous parlons de notre rencontre. Il me raconte encore une fois qu’il a passé sa journée à me regarder et je lui raconte encore une fois à quel point j’étais déjà attirée par lui. Nous rions en nous rappelant comme il ne parlait pas, s’en tenant au strict minimum tandis que j’essayais de le faire sortir de sa coquille.

Puis nous rions encore et encore en nous remémorant nos débuts au pays des ronces, toutes les fois où je lui ai pris la main pour lui témoigner qu’il me plaisait et à quel point il ne comprenait rien mais savait juste qu’il ne pouvait plus se passer moi. Il me raconte encore le moment où il a réalisé qu’il m’aimait et qu’il a compris qu’il m’aimait depuis le premier jour, ce fameux soir où il m’a embrassé pour la première fois avant d’aller livrer seul une guerre qu’il savait qu’il perdrait, simplement pour me donner le temps de m’enfuir avec Minato.

-         Mais je t’ai sauvé, dis-je doucement en caressant sa joue. 

-         Mais tu m’as sauvé, dit-il.

-         Et depuis c’est toi qui me sauves sans cesse, roucoule-je.

-         Tu te sauves très bien toute seule désormais, tu ne me donnes plus beaucoup de travail, dit-il en riant.

 

Il se relève alors et me tend la main. J’aurais aimé rester ici mais lorsqu’il me relève, il ne bouge pas, il m’embrasse simplement. Puis il prend mon visage entre ses mains.

-         Si tu savais comme tu es belle comme ça, éclairée par ces lumières. La nuit où nous nous sommes promenés à Minna, et que j’ai vu les reflets des lampions dans tes yeux, j’étais tellement ébloui par toi, exactement comme je le suis maintenant, ça me donne le courage de tout. Je te trouve plus belle que jamais.

 

J’écarquille les yeux, surprise. J’avais donc raison, nous sommes sur une magnifique déclaration d’amour. Il m’embrasse tandis que mon cœur galope dans ma poitrine. Passant ses mains sur moi tendrement, je ne l’ai jamais vu aussi ému et amoureux, pourtant dieu sait qu’il est amoureux au quotidien. J’ai envie de me pincer pour être sûre que je ne rêve pas, cet anniversaire restera effectivement gravé dans ma mémoire.

-         J’ai passé une journée parfaite, murmure-je.

-         Elle n’est pas finie mon amour, dit-il doucement.

 

Je rougis tandis qu’il prend mes mains.

-         Hanako, j’ai… j’ai envie de te parler à cœur ouvert.

-         Je t’écoute ? ronronne-je comme un chat bienheureux.

 

J’adore ses déclarations, je pourrais l’écouter toute la nuit, toute la vie même.

-         J’ai l’impression d’avoir passé ma vie entière complétement seul ou en tout cas dès la mort de mon père. J’ai l’impression que toutes les personnes qui entraient dans ma vie et dans mon cœur était vouées à m’abandonner et me laisser seul sur cette terre. Je me suis senti tellement blessé, tellement mort. Je me suis tellement fermé à tout et tout le monde que je ne voyais même plus les gens qui tenaient à moi. J’ai commencé à voir ma vie comme une malédiction, ma survie comme une immense flagellation, je ne voulais plus m’attacher à personne parce que j’étais sûr et certain que dès l’instant où je le ferais, on me les enlèverait immédiatement d’une façon ou d’une autre. Alors je me suis renfermé sur moi-même, me persuadant que c’était la solution et que je n’avais que ça à faire pour moins souffrir. Quand je t’ai rencontré, tu ne m’as pas laissé le choix, tu t’es insinuée en moi par je ne sais quel miracle, tu t’es lovée au creux de mon cœur froid pour le réchauffer doucement et ne plus jamais en sortir. Tu m’as littéralement ramené à la vie et je pèse mes mots. Tu m’as fait découvrir tellement de choses et de sentiments, tellement de bonheur et d’amour. Tu me rends heureux, profondément heureux depuis que je te connais. Mais tu n’as pas fait que ça, tu m’as fait ouvrir les yeux, tu as brisé ma malédiction en me faisant réaliser à quel point j’étais entouré. J’ai compris que tous les gens qui m’aimaient n’étaient pas morts, que le tragique destin de mes parents et de Rin et Obito n’était qu’un très grand malheur mais pas une fatalité. Tu m’as montré que j’avais toujours Minato, mon équipe sept, Gaï, qu’ils n’étaient pas morts et ne m’avaient pas lâché, et lorsque j’ai compris ça, j’ai pu ouvrir mon cœur et te laisser prendre toute la place parce que je n’avais plus peur que tu me sois retirée. C’est à ce moment-là que j’ai pu exorciser mes démons, faire le deuil de Rin et Obito et laisser tout l’amour que j’avais envie de donner m’envahir. Tu m’as fait aimer une vie que je détestais, vivre plutôt que survivre, m’ouvrir plutôt que de me fermer et aimer plutôt que haïr. Peu importe l’homme que j’ai pu être, je n’aspire qu’à devenir quelqu’un que tu seras fière d’aimer pour je l’espère tout le reste de nos jours. Je t’aime plus que je n’aurais jamais pensé qu’il est possible d’aimer, je veux partager chaque seconde de ma vie avec toi, je veux te promettre que je ne te laisserai plus jamais tomber, que je ferai absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse et te donner tout ce que tu désires. Tu es mon amour, mon ange, mon cœur, mon âme. Tu es absolument tout ce que je suis, tout ce que je veux et tout ce que j’ai de plus précieux.

 

Je suis sans voix, et les larmes roulent sur mes joues, je crois que je n’ai pas besoin de mots et qu’il voit toute mon émotion parce qu’il me sourit et m’embrasse. Je n’aurais absolument jamais, jamais imaginé une déclaration pareille et dans un lieu aussi parfait.


-         Ferme les yeux, j’aimerais te donner ton cadeau, dit-il à mon oreille.

 

Sa voix est fébrile au possible, chargée de tension, grave, ensorcelante et je ferme immédiatement les yeux.

Je le sens se reculer légèrement puis plus rien, je ne peux plus tenir, je suis trop heureuse trop émue et trop amoureuse alors avant même qu’il m’ait dit quoi que ce soit, j’ouvre les yeux.

Le choc qui me percute est si fort que j’arrête de respirer lorsque je le trouve sur un genou devant moi, un écrin ouvert dans la main. Je plaque mes mains sur ma bouche et mes larmes coulent à flots. Je n’arrive même pas à réfléchir tandis que mon corps se met à trembler sous l’émotion. Il ne peut pas être en train de … Il ne peut pas … C’est impossible, ça ne peut pas être ma vie. Il est vraiment ?

 Je ne peux pas le formuler dans ma tête. Je n’arrive même pas à regarder la bague, je reste fixée dans ses deux yeux, mon cœur bat si vite que j’ai peur qu’il sorte de mon corps, et j’ai l’impression que mes jambes ne vont plus pouvoir me tenir très longtemps. Il confirme alors ma plus grande espérance, mon plus beau rêve.

-         Je veux me lier à toi de toutes les façons possibles, je veux que tu deviennes ma famille et que tu portes mon nom. Alors accepterais-tu de m’épouser ?

 

J’éclate en sanglots et je me retrouve à genoux avec lui.


-         Bien sûr que oui Kakashi j’en rêve ! m’exclame-je.

 

Je pose mes mains sur mes yeux en pleurant, comme si je ne croyais pas à ce qu’il m’arrive. Je ne crois pas à ce qu’il m’arrive ! Kakashi vient de me demander de l’épouser ? Je suis déjà en train de me dire que j’ai tout inventé lorsqu’il prend délicatement ma main pour y glisser la bague. Tandis que je le regarde faire, je suis toujours complétement déconnectée de la réalité et je doute encore que ce soit vrai. Ma main tremble comme une feuille et je regarde enfin la bague. Elle est magnifique, elle est absolument magnifique, je n’aurais jamais pu en trouver une qui me plaise autant, et pourtant j’ai passé du temps avec mes amies dans des bijouteries à rêvasser.

Je n’en ai jamais vu une comme ça, elle a l’air moins clinquante, moins superficielle que toutes les bagues que j’ai déjà regardées. Beaucoup plus belle, plus élégante, chargée d’histoire et de sentiments. Elle est fine et délicate, elle parait à sa juste place, comme si elle y avait toujours été. Il pose sa main sous la mienne pour que j’arrête de trembler.

-         Elle te plait ? demande-t-il.

-         Elle est… magnifique, elle est … je n’aurais jamais pu en trouver une plus…

-         Toi, complète-t-il.

-         Oui, souffle-je.

 

Elle est tellement belle et surtout tellement mienne. Je ne peux pas croire que ce soit ma bague, ma bague de fiançailles… Je redresse les yeux que je plonge dans les siens, toujours choquée et tremblante. Je suis en train de regarder les yeux qui hantent mes rêves les plus fou, qui me remuent jusqu’au creux du ventre, les yeux de mon futur mari. Je pose mes mains sur son visage, comme je l’ai fait tant de fois, mais lorsque je vois la bague dans le tableau, je m’effondre encore en larmes en l’embrassant.

Je l’embrasse comme d’habitude pourtant tout est différent, nos cœurs battent vite et fort, nos corps tremblent légèrement et je sens quelques larmes qui glissent sur mes doigts tandis que je tiens toujours son visage, j’ai l’impression que nous ne sommes qu’un, que nos corps et nos cœurs ressentent les mêmes choses. Je me détache de lui et je regarde son beau visage, mouillé par ses larmes :


-         Tu… tu viens vraiment de me demander de t’épouser ? demande-je.

-         Oui. Tu viens vraiment d’accepter ? demande-t-il.

-         Oui.

 

Cette fois c’est lui qui plonge sur mes lèvres et je sens ses bras qui se referment sur mon dos comme ils l’ont tant fait. Son contact m’électrise encore plus que d’habitude, il me transporte encore plus loin, plus haut. J’essaie de réaliser ce qu’il se passe mais je n’y arrive pas vraiment et je me demande s’il se dit la même chose. Il m’allonge doucement par terre en m’embrassant.

Il caresse timidement mes lèvres de sa langue, et je suis timide moi aussi. Nous nous embrassons comme si nous nous découvrions, j’ai l’impression de redécouvrir chacun de ses gestes, j’ai froid et chaud en même temps tandis que je frissonne.

Je n’aurais jamais, jamais imaginé qu’il me propose ça, même si on me l’avait dit je n’y aurais pas cru. J’espérais si fort qu’il me le demande un jour tout en me persuadant qu’il était fort possible qu’il ne le fasse jamais.

Nous nous embrassons pendant si longtemps que les lampions commencent à s’éteindre, mais de toute façon je ne vois que lui.

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