L'histoire d'amour de Kakashi Hatake
Lorsque nous arrivons devant le restaurant, elle s’éloigne quand Sakura lui saute dessus pour lui raconter une histoire quelconque. Il y a l’équipe sept, Hanako, Rinko et des ninjas d’ici avec lesquels ils ont plus sympathisé que les autres. Avec Rinko, Naruto et Hanako, il n’est pas étonnant que nous nous retrouvions avec autant de ninjas de Minna en quelques jours à peine. Nous nous installons à une grande table et Hanako me réserve la place à côté d’elle à mon plus grand bonheur.
Les ninjas des fougères me dévisagent pendant quelques minutes, sans doute car ils ne m’ont jamais vu sans bandeau puis ils s’habituent à ma cicatrice et mon œil rouge, et n’en font plus cas. Ils n’osent pas me poser de question et c’est tant mieux.
Je remarque peu à peu que les deux ninjas en face d’Hanako lui font les yeux doux. Je lance un regard à Sakura et elle acquiesce. Mon sang chauffe légèrement dans mes veines mais je suis heureux d’être à côté d’elle.
Naruto me pose une question purement technique et je lui réponds en détail, prenant mon ancien rôle de senseï à cœur. A la fin du repas mon attention est attirée par le ninja en face d’elle qui lui parle d’un ton trop doux pour être honnête.
- En tout cas nous sommes ravis d’avoir pu vous apporter quelque chose avec nos soins à l’algue.
- C’est super, ça risque de bien nous aider, dit-elle gentiment.
- Alors vous repartez vraiment demain ? demande-t-il.
- Oui, demain matin.
Je le sens venir gros comme une maison mais elle non visiblement.
- Tu penses qu’on pourrait aller se balader après le repas ? dit-il timidement.
- Oh oui ! J’adorerais découvrir le village de nuit ! Il faudrait demander à tout le monde, dit-elle avec son sourire à cent mille watts.
Je souris, caché derrière mon masque en le voyant devenir rouge. Mais je t’en prie jeune homme, invite donc ma petite-amie sous mon nez. Je mordille ma joue pour calmer la jalousie au fond de mon ventre.
- Je voulais dire… juste nous deux, dit-il tout doucement en se penchant vers elle.
Elle se recule, prise de court. Je lèverais presque les yeux au ciel.
- Oh comme un rendez-vous ? demande-t-elle tout bas pour ne pas le mettre mal à l’aise.
- Oui, dit-il de plus en plus gêné en voyant que je le fixe.
C’est vraiment le pompon mais je reste calme, il n’y a aucune raison de s’énerver, je ne peux même pas en vouloir à ce type, elle est merveilleuse.
- Je suis désolée mais je ne suis pas libre, dit-elle en lui souriant gentiment.
- Oh je vois… il a vraiment de la chance, dit-il.
- Oui j’en suis conscient, dis-je d’une voix grave.
Il se fige et tourne la tête vers moi au ralenti, les yeux écarquillés par la honte et son visage se vide de son sang. Il doit être en train de réaliser à quel point le moment vient d’être gênant et je sens qu’il a du mal à respirer convenablement.
- Oh mon dieu, commandant Hatake, je suis désolé, je ne savais pas, je n’aurais jamais osé … bafouille-t-il.
- Oh non mais je te l’accorde elle est magnifique, tu as sans doute raison de tenter ta chance, dis-je d’une voix faussement gentille qui ne le trompe pas.
- Kakashi… me dispute-t-elle en me lançant pourtant un regard doux comme du velours.
- Je ferais bien la balade de nuit en revanche, bon effectivement je ne suis pas ton premier choix mais … continue-je sur le même ton.
- Il n’y a aucun souci commandant je peux vous faire visiter le village sans problème, se reprend-il.
Il propose la balade à tout le monde et beaucoup acceptent tandis qu’Hanako me regarde rieuse.
*
C’est très joli de nuit, ils ont pleins de petits lacs parsemés dans le village avec des petits ponts typiques pour les traverser où brillent des dizaines de lampions. Nous sommes à l’arrière du groupe, le plus loin possible de notre guide qui m’a suffisamment agacé pour aujourd’hui. Je tiens Hanako par les épaules et elle a la tête appuyée contre moi, nous regardons les poissons qui nagent paisiblement dans l’eau depuis un petit pont.
- 19 septembre ? demande-t-elle.
- Non, et toi ? dis-je en riant.
- Non, sourit-elle.
J’embrasse sa tête.
- C’est un village magnifique, commente-t-elle.
- Tu n’es pas trop déçue, tu viens de rater ta chance avec le guide de Minna, raille-je.
- Arrête ! rit-elle.
- Non vraiment si tu me quittais je comprendrais, tu pourrais venir habiter dans ce magnifique village, continue-je.
Elle se place devant moi, me prenant par la taille.
- Tu sais bien que je n’aime que toi, dit-elle.
Les lumières des lampions se reflètent dans ses yeux, elle est tellement belle, en plus dans une robe de soirée, avec ses cheveux relevés, mon cerveau explose. Nous sommes seuls sur ce petit pont, entourés par toutes ces lumières douces et magnifiques, les étoiles se reflétant dans l’eau. Je suis à deux doigts de tomber à genoux pour la demander en mariage, bordel je savais que j’aurais dû acheter cette bague. Mon cœur s’affole et elle regarde ma poitrine. Je commence à envisager le plan B, lui faire ma demande, sans bague et mon cœur accélère encore.
- Tout va bien ? demande-t-elle.
- Oui, souffle-je.
Elle penche la tête sur le côté, attendant que je m’explique. Mes yeux tombent sur sa bouche que j’ai envie d’embrasser pour le restant de mes jours.
- Hanako… dis-je d’une voix cassée.
- Oui ?
Elle a un regard vraiment inquiet à présent. Je ne peux pas la demander en mariage sans bague, après un restaurant avec l’autre idiot, je ne peux pas. Ça doit être un beau moment, un moment à nous, qu’elle pourrait raconter à ses copines les yeux brillants. Ça ne peut pas être ici et maintenant, peu importe comme j’aimerais que ce soit le cas. Mon cœur galope dans ma poitrine et je suis figé depuis un moment, incapable de bouger ni de parler. Tout tourne trop vite dans ma tête.
- Kakashi ? dit-elle en prenant mon visage dans ses mains.
- Je suis désolé, je crois que je… je te trouve plus belle que jamais, et dans cette ambiance je … Tu me coupes le souffle, littéralement, dis-je.
Ses épaules s’affaissent de soulagement tandis qu’elle se met sur la pointe des pieds pour m’embrasser. Ce moment est magique. Je prends plus de plaisir que jamais à l’embrasser dans ce cadre féérique et nous nous embrassons longtemps. Nous sommes toujours seuls, personne ne vient interrompre notre étreinte romantique et je pourrais passer la nuit entière ici avec elle.
Malheureusement, elle finit par me lâcher et nous reprenons notre chemin, je lance des coups d’œil au pont tandis que nous nous éloignons, mon cœur se brise quand je pense que dans une vie parallèle, je serais peut-être fiancé à cet instant. Je pose ma joue sur sa tête. Je suis triste, cette histoire de mariage me travaille vraiment, j’aimerais pouvoir en parler avec quelqu’un. J’ai peur, peur qu’elle refuse, qu’elle trouve ma demande ridicule, que je ne choisisse pas bien mon moment, je ne sais pas ce qu’elle attend de moi non plus et ça me rend fou. Elle n’est peut-être pas prête à se marier, le suis-je ? Suis-je vraiment prêt à me marier devant Konoha ? Gaï ne sait même pas que je fréquente quelqu’un et j’irais lui annoncer que je suis fiancé ? Je ne me sens pas bien, je suis envahi par le doute.
- Ça va Kakashi ?
- Oui, dis-je.
Même moi j’entends que je suis distant mais elle n’insiste pas, elle se contente de me serrer contre elle. Alors que nous montons les escaliers pour aller à notre étage, je suis toujours à des kilomètres d’elle et elle me lance des petits regards inquiets. Nous arrivons devant notre couloir et je m’arrête.
- On pourrait peut-être… commence-t-elle.
- J’ai besoin de parler à Minato senseï, la coupe-je.
Elle me regarde avec inquiétude.
- Mon amour, je ne sais pas ce qui te travaille, mais je t’aime profondément, exactement comme tu es, dit-elle.
Je l’embrasse et je pars à tout vitesse dans les étages supérieurs. Je frappe au bureau du kage qui vient m’ouvrir, je me mets sur un genou :
- J’espère ne pas vous déranger, je voulais savoir si le Hokage était toujours avec vous, dis-je la tête baissée.
- Kakashi ? s’étonne Minato en venant vers moi.
- Puis-je vous parler lorsque vous aurez terminé ?
- Nous avons terminé, nous discutions simplement, je vais vous laisser et aller me coucher, dit gentiment Takahiro.
Je le salue chaleureusement, puis mon senseï part sur le balcon dans l’air chaud de cette soirée d’été où je le suis. Nous nous asseyons au bord, les pieds dans le vide. La vue d’ici est magnifique, je ne pensais pas trouver un village plus beau que Konoha, mais avec la hauteur où nous sommes nous avons une vue incroyable sur tous les lacs et les points lumineux des lampions.
- Dis-moi tout Kakashi, dit doucement Minato.
J’ai un blocage, évidemment, et je n’arrive pas à parler. Après être venu le déranger avec le kage de Minna je me tais, je me mettrais des claques.
- C’est à propos d’elle, ça je l’ai compris rien qu’à ta tête, dit-il.
- Oui, dis-je d’une toute petite voix.
- Tu ne l’as pas quitté quand même ? s’exclame-t-il en colère.
Je suis un peu vexé, j’ai dépassé ce stade depuis bien longtemps.
- Non c’est tout l’inverse senseï.
Il hausse un sourcil et je déglutis, il faut que je le dise, si j’arrive à le dire il m’aidera. Je me fais violence.
- Je…J’aimerais la demander en mariage.
Je sens que je rougis et je reste concentré sur la vue. Même Minato ne l’avait pas vu venir celle-là, il est complètement figé, la bouche ouverte. Je lui laisse le temps de s’en remettre, je peux comprendre son choc.
- Excuse-moi je ne m’attendais pas à ça, dit-il.
- Moi non plus, réponds-je d’une petite voix en le regardant.
Il affiche un petit air peiné en me regardant, je dois avoir l’air misérable.
- C’est bien Kakashi, c’est magnifique même, n’aie pas peur de tes sentiments. Dis-moi ce qui te travaille là-dedans.
Je lui explique dans les grandes lignes tout ce qui m’est passé par la tête récemment, de l’envie de l’épouser, à la bague parfaite chez le marchand, jusqu’à ma presque demande sur le pont il y a une vingtaine de minutes et toutes les peurs qui s’insinuent en moi depuis.
- Mais Kakashi, la plupart des hommes sont terrifiés avant leur demande.
- Ah bon ?
- Mais évidemment, tu crois que je ne me suis pas posé exactement les mêmes questions que toi avant de demander sa main à Kushina ?
Je le regarde avec espoir.
- Vraiment senseï ?
- Bien sûr ! C’est terrifiant ! Elle sera ravie, je le sais, peu importe comment et quand tu lui demandes j’en suis sûr. Elle te connait et elle t’aime comme tu es, elle n’attend pas de toi que tu te comportes comme un autre, je suis sûr que tu lui demanderais au milieu du chemin du retour avec une bague en papier qu’elle accepterait.
Je souris de toutes mes dents. Il a sans doute raison, elle m’a déjà assez dit qu’elle m’aimait très fort, et qu’elle voulait être avec moi pour toujours. Ce n’est qu’elle, elle me connait mieux que personne, je n’ai pas à avoir honte, elle m’a toujours pardonné mes indélicatesses et mes faux pas. Même si elle refusait ça ne veut pas dire que nous nous séparerions, je serais juste extrêmement déçu.
- Je ne savais pas que le mariage était important pour toi, dit-il.
- C’est la tradition…
- C’est sûr, dit-il en attendant la suite.
- Et puis j’ai envie que nous soyons une famille l’un pour l’autre, ajoute-je.
- Là je comprends mieux, dit-il doucement.
- Peu importe le temps que ça prendra avec la guerre, j’aimerais juste savoir qu’un jour elle portera mon nom, que nous serons une famille et que nous ne nous quitterons plus.
Il me regarde avec fierté.
- Je suis tellement fier de l’homme que tu deviens. As-tu une idée de comment t’y prendre ? Les femmes aiment le romantisme en général, essaie de trouver quelque chose d’important, un lieu qui lui tient à cœur ou un jour spécifique, un restaurant ou à la maison, ça dépend de ce qu’elle aime. Vous vous ressemblez tellement, demande-toi comment tu aimerais qu’elle te le demande ?
Je ris d’imaginer Hanako un genoux à terre, mais c’est une piste extrêmement prometteuse. Je laisse mes pensées les plus secrètes se déverser devant mon senseï.
- J’aimerais sans doute être dans un lieu calme et surtout seuls. Le soir, la nuit même. J’aimerais des lumières comme ce soir, elle était tellement belle, ses yeux brillaient de mille feux.
- C’est déjà excellent, et ça me parait plutôt lui coller, me félicite-t-il.
- Merci senseï, dis-je en lui souriant.
- Ne lui demande pas sur un coup de tête, tu t’en voudras peut-être un jour, même si je sais que ça ne changerait pas son oui, il vaut mieux que tu crées un moment hors du temps.
Il me raccompagne à la porte du bureau et je suis absolument rayonnant, je le sens, j’irradie. Minato m’a remonté le moral et rassuré comme jamais je n’aurais pensé qu’il pourrait le faire, je n’en attendais pas tant. Je sautille presque en redescendant en bas avant de me souvenir que j’ai laissé Hanako aller se coucher inquiète à mon sujet sans lui donner d’explications. Ça me redescend de mon nuage, pourquoi est-ce que je me comporte toujours comme un idiot avec elle, elle ne me fait jamais de coups comme ça. En plus nous aurions-pu passer encore du temps ensemble, il n’est pas si tard.
Je passe devant la salle commune ou Asa lit un livre, il monte la garde cette nuit, bien que nous n’en ayons pas besoin c’est une habitude que nous avons d’avoir toujours l’un de nous réveillé, au cas où, comme une attaque sur le village par la coalition. Nous ne montons même plus la garde dans le couloir mais dans la salle commune, dans le canapé.
Je vais directement au fond du couloir et je me décide à la réveiller plutôt que de la laisser sur cette fin de soirée. Je passe la tête par la porte des filles le plus doucement possible, mais je ne vois qu’Hinari et Sakura qui dorment. Mon cœur tambourine lorsque je ressors, j’espère que je ne l’ai pas tellement perturbé qu’elle est partie faire un tour. Je ne sais même pas où la chercher.
Je me décide à aller dehors toute la nuit et je me rends dans ma chambre prendre une veste. Je la trouve roulée en boule dans mon lit et le soulagement m’assaille. Lorsqu’elle m’entend entrer, elle redresse la tête :
- Kakashi ? dit-elle d’une petite voix.
- Oui, dis-je.
- Ça va ? demande-t-elle hésitante.
- On ne peut mieux.
Je me déshabille rapidement et j’enfile un short noir avant de me glisser sous les draps avec elle. Je la prends immédiatement dans mes bras et elle se détend, soulagée.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Je suis allé te chercher dans ta chambre j’ai eu peur, demande-je.
- J’étais trop inquiète, tu avais vraiment l’air distant, et chaque fois que tu es distant c’est que tu te poses des questions sur notre relation. Alors j’ai eu peur et je voulais absolument te voir quand tu rentrerais. Rinko fait la fête au village et Asa monte la garde alors je me suis dit que je ne dérangerais pas dans ton lit. J’avais tellement peur que tu paniques et que…
Je l’embrasse férocement, la coupant et je sens son sourire qui naît contre mes lèvres.
- Je suis sincèrement désolé, dis-je.
- Il n’y a aucune raison, dit-elle gentiment.
- Bien sûr que si Hanako. Tu m’as déjà pardonné tellement de comportements inadmissibles à mes yeux, j’ai souvent paniqué à cause de la puissance de mes sentiments pour toi mais je ne te quitterai plus jamais Hanako, et je ne l’aurais probablement jamais fait si Shin ne m’avait pas carrément dit de le faire. Ça me tue que tu t’inquiètes toujours dès que je suis un peu distant, c’est entièrement de ma faute. J’aimerais que tu n’aies plus peur.
- C’est d’accord, dit-elle.
- Non non non, ce n’est pas d’accord. Je te connais.
Je me redresse et je la relève face à moi, un peu surprise, prenant son visage dans mes mains, plongeant mes yeux dans les siens jusqu’à ce qu’elle se concentre vraiment.
- Hanako je te jure que je ne te quitterai jamais, je te le jure, peu importe à quel point j’ai un comportement étrange, ça n’arrivera plus jamais. Plus jamais. Est-ce que cette fois tu as compris, dis-je.
- Oui, dit-elle en rayonnant.
Et elle a compris, je le vois au fond de ses yeux juste avant qu’elle ne me fasse un câlin.
- Tu portes ça en mission toi, la taquine-je en passant mon doigt sur sa robe en soie.
- Uniquement si tu fais partie de la mission, rit-elle.
- J’espère bien, dis-je en la recouchant dans le lit en l’embrassant.
Alors que je suis au-dessus d’elle, les yeux dans les yeux, lui transmettant tout mon amour elle chuchote :
- Ça y est j’ai trouvé.
- Quoi donc mon ange ?
- C’est le 15 septembre.
Je ne réponds pas et je l’embrasse passionnément, vaincu. Je sens sa joie tandis qu’elle m’embrasse avec ferveur et je glisse ma langue contre la sienne, ma main s’aventurant sous sa robe pour caresser sa hanche.
- Le 15 septembre, murmure-t-elle pensive.
Je croque son nez et elle rit.
- C’est tellement toi, rit-elle.
- A t’entendre tout est tellement moi, dis-je en croquant sa joue.
- Il n’y a que toi pour naitre au milieu exact du mois de septembre, le mois des psychorigides et maniaques vierges, j’aurais dû trouver tout de suite ! rit-elle.
- Tu en dis des bêtises à la minute quand même, murmure-je.
- Ce ne sont pas des bêtises puisque c’est ta date de naissance ! claironne-t-elle.
Je croque son autre joue.
- Alors que dois-je en déduire ? Que tu es un peu comme moi, donc du mois de septembre, mais un peu moins rigide, alors plutôt début ou fin de mois, plaisante-je.
- Je n’ai rien à te dire, je te signale que tu as perdu, tu dois désormais trouver tout seul, quitte à rater mon anniversaire, dit-elle avec un faux air triste.
Je croque son bras :
- Je travaille dans les renseignements, si tu imagines une seule seconde que je ne trouverai pas ta date de naissance à peine rentré à Konoha, c’est que tu me sous-estime.
- Tu n’as pas le droit de demander à Minato ni à l’hôpital, aucun papier officiel ! s’écrie-t-elle.
- Il y a des règles en plus ? demande-je.
- Tu viens de dire que c’était trop facile, pouffe-t-elle.
- Tu élimines plusieurs de mes options c’est vrai mais il m’en reste des tas, dis-je en embrassant son épaule.
- Impossible, je vais dire à mes amies de se taire, dit-elle.
- Tu ne veux pas que je trouve en fait ?
- Je veux que tu viennes me voir et que tu reconnaisses que je t’ai eu ! Que tu déclares forfait et que tu me la demande.
- Ecoute-moi bien Hanako, dans absolument aucun monde je ne viendrai reconnaitre une quelconque défaite, je trouverai ta date de naissance, et crois moi je ne te dirai rien du tout pour te faire languir jusqu’au jour même de ton anniversaire, où je te le souhaiterai, j’espère que je suis clair, dis-je.
- Tu as beau être le meilleur espion, si tu ne peux pas regarder sur un papier officiel et que mes amies ne te le disent pas, tu ne trouveras pas. Très peu de gens le connaissent et tu reconnaitras ta défaite, dit-elle avec assurance.