Patrocle

Chapitre 41 : Coeurs Brisés

3391 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/07/2024 12:26

Le général Halirrhotios de Mycènes exprima sa frustration en terminant le rapport donné par son sous-officier. Il poussa un profond soupir, puis se tourna vers Patrocle qui venait d'entrer. Patrocle s'assit en face du vieux soldat, qui, après avoir jeté le parchemin sur le côté avec irritation, déclara d'un ton rageur :

— Comme si nous étions redevenus une cité mineure ! Nos troupes suffisent à peine pour défendre nos frontières, et voilà que le roi Pélée exige une part de nos mines d’argent pour poursuivre le rêve du roi Agamemnon, son ami… son frère… Si ce n’était moi, je lui aurais dit d'aller au Tartare, mais la reine préfère temporiser.

Patrocle acquiesça, conscient des intrigues politiques qui se tramait.

— C'est ce que j'ai appris. Ulysse d'Ithaque est sûrement derrière ce stratagème.

Le général gronda en pensant à Ulysse.

— Ce chien galeux… ce fils de porc… Un jour, je lui enfoncerai ma lame dans le ventre.

Patrocle prit un moment pour réfléchir, puis posa un regard direct sur le général.

— Seulement les mines d’argent ? demanda-t-il.

— Notre cité tire effectivement sa puissance de ces mines, confirma le général.

Patrocle prit le temps d'expliquer sa proposition avec calme et assurance :

— Mycènes possède d'autres richesses inexploitées, révéla-t-il. J'ai pu explorer et observer votre cité depuis que je suis avec vous. Vos troupeaux sont abondants et vos terres, fertiles. Avec une gestion judicieuse, vous pourrez en tirer bénéfice.

Le général Halirrhotios, surpris, demanda :

— Mais comment cela est-il possible ?

— C'est très simple, expliqua Patrocle. Commencez par imposer aux bergers des montagnes la sélection de leurs espèces, avec l'interdiction d'accoupler leurs bêtes avant l'âge de quatre ans. En parallèle, nommez parmi vos officiers de la cour un intendant général des troupeaux et du bétail, ainsi qu'un préposé à la cave royale et un échanson. En appliquant ces mesures, votre économie pastorale connaîtra une prospérité certaine, et le bétail de Mycènes atteindra une taille considérable.

— Je soulèverai cela auprès de la reine, mais je sais qu'elle acceptera sans hésiter, commenta le général Halirrhotios. Mais toi, mon garçon ? Peux-tu nous constituer une armée en une année ?

— De combien d’hommes avez-vous besoin pour l’année prochaine ? demanda Patrocle.

— Deux mille cavaliers et dix mille fantassins, répondit le général.

— C’est trop, trancha Patrocle. Ils ne seraient pas assez bien entraînés. Contentez-vous de six mille fantassins ; cela devrait être suffisant pour défendre Mycènes. Et concernant vos finances, quel est l’état de votre trésorerie ?

— Les coffres sont presque vides, admit le général.

— Alors, en premier lieu, vous devez stimuler votre économie en encourageant le commerce, conseilla Patrocle. Ensuite, vous pourrez investir dans des armes et des armures. Les Phrygiens fabriquent de bonnes cuirasses en cuir renforcé de tissu épais ; elles sont moins efficaces que le bronze, mais beaucoup plus légères. Leurs casques sont également de qualité.

— Le temps pour nous de réparer notre armée et venger l’affront fait à notre cité, fit le général d’une voix dure. Mais il y a un problème plus urgent. Je sais que notre reine est capable, mais les nobles ainsi que le peuple n’accepteront jamais une femme pour les guider. Nous sommes un peuple de guerrier et c’est un homme qui doit gouverner Mycènes.

— Le prince Oreste n’est encore qu’un enfant…

— Mon garçon, interrompit le général d’une voix douce, tu as démontré une grande sagesse et une vision stratégique remarquable. Mais nous devons trouver un moyen de stabiliser le royaume maintenant, avant que des dissensions internes ne nous affaiblissent davantage.

Patrocle hocha la tête, réfléchissant rapidement aux options disponibles. Il savait que l’unité de Mycènes était cruciale pour affronter les défis extérieurs, et une régence instable pourrait saper tous leurs efforts.

— Vous avez raison, général, commença-t-il prudemment. Peut-être pourrions-nous envisager une régence conjointe. La reine pourrait gouverner officiellement, mais avec un conseil de régents composé des plus respectés et influents nobles et généraux de Mycènes pour l’épauler dans ses décisions.

Le général Halirrhotios fronça les sourcils, considérant cette proposition.

— Une régence conjointe, dis-tu ? Cela pourrait apaiser les inquiétudes des nobles et du peuple, tout en maintenant la stabilité nécessaire jusqu'à ce que le prince Oreste soit en âge de régner.

— Exactement, approuva Patrocle. En attendant, nous pourrions également commencer à entraîner le jeune prince sous la tutelle de vos meilleurs stratèges et guerriers. Cela montrerait au peuple que leur futur roi est préparé pour ses responsabilités.

Le général Halirrhotios se détendit légèrement, trouvant un certain réconfort dans cette proposition.

— C’est une idée sensée, Patrocle. Je parlerai de cette suggestion à la reine et aux nobles. Cela pourrait bien être la solution à nos problèmes internes.

Patrocle sourit, satisfait de voir le général plus réceptif. Il ajouta :

— Et concernant les Phrygiens, général, nous pourrions aussi envisager des alliances commerciales avec eux. En échange de leur équipement militaire, nous pourrions leur fournir des ressources dont ils ont besoin, créant ainsi une relation bénéfique pour les deux parties.

Le général hocha la tête, un éclat de détermination dans les yeux.

— Tu as raison. Nous devons utiliser toutes les ressources et alliances possibles pour renforcer Mycènes. Je vais de ce pas organiser une réunion avec la reine et les nobles.

Au même moment, un garde fit son entrée, puis salua les deux hommes et tendit une missive à Patrocle.

— C’est un messager qui vient d’arriver de la Locride, monseigneur.

Patrocle le remercia du regard, et ce dernier se retira, et dépliant le rouleau, le visage du jeune homme s’assombrit.

— Qui a-t-il ? s’enquit Halirrhotios.

— Ma mère m’ordonne d’aller à Sparte, répondit Patrocle en inspirant longuement. Elle veut que je demande la main de la princesse Hélène.

Le général Halirrhotios, surpris, haussa les sourcils.

— La princesse Hélène ? La femme la plus convoitée de toute la Grèce ?

Patrocle acquiesça, son expression sérieuse.

— Oui, elle-même. Ma mère croit que cette union renforcerait notre position et garantirait des alliances puissantes.

Halirrhotios se gratta le menton, pensif.

— Ce n'est pas une mauvaise idée. Une alliance avec Sparte pourrait nous apporter un soutien militaire et politique considérable. Mais, la princesse Hélène… Elle est réputée pour sa beauté et son caractère difficile. Penses-tu pouvoir la convaincre ?

Mais Patrocle garda le silence et ne répondit pas, comment avouer au vieil homme qu’il aimait déjà une autre femme, et que cette dernière portait une couronne et qui avait déjà deux enfants magnifiques. Clytemnestre l’aimait aussi en secret et les deux ne s’étaient plus retrouvé seuls depuis des mois, ne plus la serrer dans ses bras était une torture, mais la quitter pour une autre était quelque chose que Patrocle ne pourrait jamais envisager, même si c’était Hélène de Sparte.

— J’ai quelque chose à faire, excusez-moi général ! 

— La princesse Hélène ? La femme la plus convoitée de toute la Grèce ?

Patrocle acquiesça, son expression sérieuse.

— Oui, elle-même. Ma mère croit que cette union renforcerait notre position et garantirait des alliances puissantes.

Halirrhotios se gratta le menton, pensif.

— Ce n'est pas une mauvaise idée. Une alliance avec Sparte pourrait nous apporter un soutien militaire et politique considérable. Mais, la princesse Hélène… Elle est réputée pour sa beauté et son caractère difficile. Penses-tu pouvoir la convaincre ?

Mais Patrocle garda le silence et ne répondit pas. Comment avouer au vieil homme qu’il aimait déjà une autre femme, une femme qui portait déjà une couronne et avait deux enfants magnifiques. Clytemnestre l’aimait aussi en secret, et les deux ne s’étaient plus retrouvés seuls depuis des mois. Ne plus la serrer dans ses bras était une torture, mais la quitter pour une autre était quelque chose que Patrocle ne pourrait jamais envisager, même si c’était Hélène de Sparte.

— J’ai quelque chose à faire, excusez-moi, général !

Halirrhotios le regarda partir, les sourcils froncés par la perplexité et la curiosité. Patrocle, quant à lui, quitta la salle en hâte, son cœur lourd de dilemmes. Il savait que sa loyauté envers Clytemnestre compliquait cette nouvelle mission, mais il était déterminé à trouver une solution.

Se dirigeant vers la sortie du palais, il prit un moment pour contempler l'horizon. Les pensées tourbillonnaient dans son esprit : son devoir envers sa mère et Mycènes, son amour secret pour Clytemnestre, et l'incertitude de l'avenir. Il prit une profonde inspiration, essayant de se rappeler pourquoi il se battait et ce qui était vraiment important pour lui.

Mais il devait parler à la reine, mais en privée voilà des jours qu’il ne l’avait pas revue. Bien sûr, il n'était pas convenable pour elle de rencontrer un homme alors que la période de son deuil venait tout juste de commencer, il devait donc la rencontrer en séance. Aussi il se dirigea vers le palais. C’est alors qu’il croisa un personnage qu’il avait totalement oublié : le divin Calchas, qui avait perdu en faveur à la cour de Mycènes depuis la mort d’Agamemnon. En le voyant arriver, il s’inclina devant lui.

— Seigneur Patrocle, c’est un réel plaisir de vous voir, puis-je converser avec vous moment ? La reine est encore en réunion avec ses conseillers et ne recevra personne.

— Vous voulez lui parler aussi ? demanda Patrocle quelque peu surpris. Elle est très demandée à ce que je vois.

— Beaucoup quémandent ses faveurs, après tout c’est le nouveau visage fort de Mycènes, voire de la Grèce.

— Et pourtant vous voulez me parler à moi ! fit-il remarquer.

— Disons qu’elle n’est pas le seul visage fort ses derniers temps, asseyons-nous un moment.   

Calchas et Patrocle s'installèrent sur un banc ombragé, à l'écart des regards indiscrets. Calchas fixa Patrocle avec une expression sérieuse avant de parler.

— Comme vous pouvez surement le deviner, les temps changent, et avec eux les pouvoirs et les alliances, vous êtes au fait que Pélée de Thessalie va mener une nouvelle campagne militaire pour constituer une ligue hellénique, n’est-ce pas ?

— Il veut reconstituer celle d’Agamemnon ?

— Pas comme celle d’Agamemnon, elle sera nommée la ligue de Thessalie, et déjà trois rois y sont associés : Créon de Corinthe, Ulysse d’Ithaque et Télamon de Salamine.

— Que d’autres vont s’empresser de rejoindre, j’imagine ? fit Patrocle d’une voix neutre.

— Certains par diplomatie, et d’autre par… je dirais contrainte.

— Je comprends l’allégorie, dit Patrocle avec un sourire de renard. Et en quoi cela m’intéresse ?

Calchas le regarda un moment, puis poussa un soupir.

— Je me demande si vous êtes naïf, ou faites semblant de ne rien voir ou comprendre. Même si ma première analyse me réconforterait, la deuxième me pousse à croire que vous êtes plus intuitif que ne l’était votre défunt père, à ce propos nul ne sait ce qui est advenu de Ménétios, avez-vous des nouvelles de lui ?

— Non rassurez-vous, je ne suis pas naïf et je suis désolé si cela ne va pas vous rassurer, je suis très familier des intrigues et des jeux de pouvoir, saviez-vous qu’en Egypte il y avait eu une révolte contre Ramsès mené par son frère ainé mais pas par la voie des armes, mais uniquement dans les dalles du trône, à force d’alliance et de corruption il voulut destituer son frère sans verser la moindre goutte de sang.

— Et que s’est-il passé ?

— Ramsès est toujours pharaon, je vous laisse deviner le reste.

Calchas parut apprécier la réponse de Patrocle, mais il revint rapidement à l'affaire qui les préoccupait.

— Vous avez raison de ne pas vous laisser berner par les apparences. Revenons à nos affaires. La ligue de Thessalie ne tardera pas à s'étendre, et la reine Clytemnestre pourra y gagner au sein de cette alliance.

— Elle pourrait en effet, répliqua Patrocle qui devina aussitôt ou voulait en venir Calchas. C’est donc pour cela que vous êtes là ? Vous servez le trône de Thessalie ?

— Nous devons chacun savoir mener nos barques avec les vents de Zéphyr, dit Calchas en souriant.

Cet homme est un vil serpent ! pensa Patrocle. A peine Agamemnon mort le voilà qui change aussitôt d’allégeances.

— Ce qui explique mon mal de mer, dit Patrocle en le regardant avec biais. 

Calchas éclata de rire, appréciant l'esprit vif de Patrocle même dans des moments sérieux.

— Vous avez de la répartie, Seigneur Patrocle. C'est une qualité rare et précieuse dans ces temps de complots et d'intrigues. Pour répondre à votre question, je sers la sagesse et la stabilité. Les dieux aiment la prévisibilité, et si la ligue de Thessalie peut offrir cela, alors j'y apporte mon soutien.

— Voilà une excellente allégorie, s’exclama Patrocle amusé. La paix et la sagesse par les complots et les intrigues, et dire que j’ai déclaré à une époque que plus rien ne pouvait me surprendre, peut-être que je devrais rejoindre le nouvel empereur des Hittites Hattusili III et le convaincre d’instaurer la sagesse et la stabilité en Grèce, car comme vous dites les dieux aiment la prévisibilité, n’est-ce pas seigneur Calchas ?

Ce dernier sourit, reconnaissant la pointe d'ironie dans les paroles de Patrocle.

— La Grèce est un théâtre où les actes sont écrits par les dieux, mais joués par les hommes. Si la sagesse et la stabilité peuvent émerger de l'intrigue, alors c'est une danse que les dieux apprécient. Mais attention, Seigneur Patrocle, car les pas peuvent rapidement devenir des pièges.

— Dans ce cas aussi prenez votre conseil pour vous-même, dit Patrocle d’une voix maîtrisée. Les dieux aiment le théâtre mais favorisent rarement l’un des partis, il se pourrait même qu’ils sacrifient un acteur qui ne récitent pas correctement son texte, et ma vie en tant que mercenaire m’a appris une chose : « À chacun selon ses moyens. » 

Calchas inclina légèrement la tête, reconnaissant la sagesse dans les paroles de Patrocle.

— Vous avez raison, Seigneur Patrocle. Les dieux sont des spectateurs exigeants, et nous sommes tous des acteurs dans leur grand drame. Que vos pas soient légers et vos paroles bien choisies dans cette danse délicate. Les pièges sont nombreux, mais la récompense peut être grande pour ceux qui dansent avec finesse.

— Dont vous-même vous maîtrisez cet art, mon cher Calchas, dit Patrocle en souriant. Je n’ai selon vous pas d’issue que de suivre le pas de la music ? et réciter un texte fourni par les dieux ? Je dois donc m’engouffrer dans les méandres de la politique et suivre le courant comme vous le faites tous, mais vous savez ce dont les dieux aiment et admirent dans le théâtre de la destinée ? C’est les personnes qui improvisent et sortent du texte et rendent la pièce encore meilleure.

Patrocle se leva et toisa le devin qui le regarda avec gravité.

— Ni vous, ni le roi Pélée n’oserez improviser le vôtre, vous ne faîtes que réciter un poème écris par Agamemnon, rien de plus, rien de moins.

Sur ces mots, il s'éloigna, pour pénétrer dans la salle des réunions. Comme il en doutait la reine de Mycènes avait fini sa séance et était occupée maintenant examiner les parchemins de papyrus qu’un intendant lui donnait. En le voyant arriver la jeune femme retourna à sa lecture et Patrocle fut surprise par ce geste.

— Seigneur Patrocle, vous arrivez à point nommé ! dit-elle froidement.

— Je voulais vous parler, majesté, dit Patrocle en s’inclinant.

— Je vous écoutes, dit-elle sans le regarder.

Mais pourquoi est-elle si froide avec moi ?  

— Pourrais-je converser avec vous seul à seul ?

La reine Clytemnestre leva un sourcil, ses yeux toujours fixés sur le parchemin qu'elle tenait entre ses mains. Après un moment de silence, elle se tourna vers l’intendant et lui fit un signe de tête. Comprenant l’ordre implicite, ce dernier s'inclina et quitta la salle, laissant la reine et Patrocle seuls.

— Très bien, Patrocle, dit-elle en posant le parchemin sur la table. Que voulez-vous me dire ?

Patrocle maintint son calme, répondant d'une voix posée.

— Majesté, j'ai reçu une missive de ma mère la reine Philomèle. Elle souhaite que je demande la main de la princesse Hélène de Sparte.

Clytemnestre le scruta, évaluant ses paroles. Après un moment de silence, elle se leva de son trône, s'approchant de Patrocle d'un pas déterminé.

— Comme c’est drôle, dit-elle moqueuse. Et moi qui croyait que les dieux allaient enfin récompenser toutes ces années de souffrances en m’offrant enfin le bonheur que je mérite, mais c’est l’homme que je croyais m’aimer qui vient me demander la permission de me quitter.

Les paroles de la reine étaient glaciales, mais Patrocle soutint son regard sans ciller.

— Et bien soit Patrocle, dit-elle en souriant froidement. Tu dois obéir à ta mère et épouser ma sœur, je te souhaite tout le bonheur du monde, tu peux te retirer maintenant.

Cette fois c’était lui qui la regarda froidement.

— Et c’est tout ? Tu me demande de partir après tout ce que j’ai accomplis avec toi ? Tu me jette dans les bras d’Hélène sachant ce que je j’éprouve pour toi ? Ou est donc la louve que j’ai aimée.

— Elle porte une couronne avec des chaînes en or, répliqua-t-elle en le regardant dans les yeux.

Patrocle serra les poings, tentant de maîtriser ses émotions.

— Alors c'est ainsi que cela doit se terminer ? Nous nous abandonnons aux jeux des trônes et des alliances, en oubliant ce qui nous lie vraiment ?

Elle lui tourna le dos et répondit d’une voix moqueuse.

— Ne te méprends pas Patrocle, nous avons passer un bon moment ensemble, si je t’ai gardé auprès de moi c’est uniquement pour tes qualités de général, et j’ai couché avec toi pour gagner ta loyauté mais les dieux semblent vouloir t’arracher à mon emprise, je suis sûr qu’avoir Hélène comme femme t’aidera à oublier la terrible reine de Mycènes.

Ce dernier recula comme si une lame lui avait traverser le cœur, sa respiration s’accéléra et ses jambes tremblèrent. Non c’était impossible, elle ne pouvait pas dire cela ? Elle ne le pensait pas, il ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit, de son côté Clytemnestre se dirigea vers son bureau et examina les parchemins en l’ignorant. Patrocle baissa les yeux, puis se retira, une fois ce dernier parti, la reine se leva subitement et se mit à vomir violement, puis éclata en sanglot.

 

 


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