Amie imaginaire
Marinette assise à côté d'Adrien ne savait pas ce qu'elle pouvait dire ou faire pour aider son petit ami. Comment aider une personne qui avait perdu son père. Père qui le délaissait depuis la mort de sa mère en le traitant au mieux comme un meuble ou pire comme un employé qu'il harcelait de ses exigence disproportionner.
Gabriel Agreste avait été un terroriste qui n'avait eu aucune pitié à prendre en otage une ville entière pour atteindre ses objectif et qui aujourd'hui était considérer comme un héros à cause de ses propres mensonges.
Si Marinette avait menti c'était pour préserver Adrien. Il avait déjà tant perdu lui dire la vérité n'aurait servi qu'à l'accablé davantage. Et pourtant, elle ne cessait de ce le reprocher encore et encore.
Lorsque le prêtre demanda si quelqu'un voulait venir et parler du défunt, Adrien sembla hésité un instant puis dans un soupir sembla se résigner et fit mine de se lever lorsqu'une main fine se posa doucement, mais fermement sur son épaule.
« Nihil te cogit eum hominī, quī tibi tantum dolōrem intulit, honōrem tribuere. Quidquid de eō dicitur, pater pessimus erat et vir egoisticus, quī suās cupiditātēs super fīliī suī salūtem posuit. (Rien ne t'oblige à lui rendre hommage à cette homme qui t'as tellement fait souffrir. Quoique l'on dise de lui, c'était un très mauvais père et un homme égoïste qui plaçait ses désir au-dessus du bien être de son propre fils.)
Marinette se retourna et vit une belle jeune fille qui devait avoir seize ou dix sept ans.
Adrien fronça les sourcils comme s'il était peu certain de la connaître
« Elaine ? C'est bien toi ?
« Lamdiu est, mi care coniunx.
Marinette était incapable d'identifier l'étrange langue que la jeune femme parlait et elle supposait que comme il ne s'agissait ni de chinois ni d'anglais c'était aussi le cas de son petit ami mais celui-ci le surpris en lui répondant :
« Luctus eum fortasse surdum reddidit ad necessitātēs meās, sed herōis morte occubuit ut hanc urbem servāret; id compensat eius dēfectūs ut pater et alia errōra. (Le deuil l'a peut-être rendu sourd à mes besoins, mais il est mort en héros pour sauver cette ville cela rattrape cela rattrape ses manquement en tant que père et ses autres erreurs)
« Nihil tāle autem fēcit (Sauf qu'il n'a rien fait de tel), répondit la jeune fille.
« Sed Coccinella mea... 'Mais Ladybug ma dit)
« Coccinella tibi mentīta est ut tē servāret. Nōlī eī irāscī; post omnia quae passus es, vēritātem cognōscere tē fortasse frēgisset, ut arbitror. (Lady bug t'as menti pour te préserver. Ne lui en veut pas, après tout ce que tu as subis connaitre la vérité t'aurais brisé, je crois.)
Pour Marinette l'échange entre son petit ami et la belle inconnue était incompréhensible. Enfin presque... il lui semblait reconnaitre quelque mot entendu lors des cours de Latin qu'elle avait suivi en cinquième, c'était sans doute de l'italien.
Décidément, elle n'y comprenait pas grand-chose. Soudain elle vit le garçon se retourner et tira les cheveux de son cousin qui était juste devant lui et le força à pencher la tête vers le haut. Adrien se releva pour croiser son regard.
« Félix, n'aurais-tu pas une fois mis dont intelligence au service de ta bêtise émotionnelle une fois de plus.
« Venant de toi, ce genre de reproche c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, cher cousin.
« On pourrait le croire, mais nous savons tous deux que sous tes airs machiavélique, tu es bien le plus paumer que Kagami et moi. On se souvient du bal des diamants.
Félix fit la grimace. Le souvenir de cette soirée et de son erreur hantait le jeune anglais
« Adrien, il a fait une erreur, mais il pensait agir pour notre bien.
« Je sais. Je n'étais pas en train de lui faire de reproche. Je veux seulement savoir s'il n'a pas commis une autre imbécilité en pensant alléger mon deuil.
Kagami fut prise d'un doute. Félix en dépit des apparences, Félix tenait beaucoup à son cousin et même s'il ne le montrait s'inquiétait pour lui depuis la mort de son père. Elle était certaine qu'il aurait aimé le soutenir dans cette période difficile, mais les relations humaine étaient un domaine où il était tout autant voir plus maladroit qu'Adrien et elle. La possibilité qu'il ait fait quelques choses d'extrême pour le soutenir ne lui semblait pas invraisemblable du tout. Elle poussa un soupir
« Qu'est ce qu'il a encore fait.
Félix prit un air outré et ouvrit la bouche pour répondre, mais il n'eut pas le temps de s'indigner, car avant qu'il n'a pu dire quoique ce soit son cousin l'accusa :
« 彼は私が子供の頃に持っていた空想の友達の姿で、怪物を作り出した。
Adrien avait parlé en japonais afin d'éviter de révéler l'identité secrète de son cousin puisque pour des raisons qui lui échappait encore partiellement sa lady ne lui avait pas encore repris son Miraculous.
Un doute passa dans le regard de Kagami. Il était vrai que les soupçons d'Adrien semblait on ne peu plus légitime compte tenu de ce qui s'était passé au bal des diamants. Cependant, la jeune fille connaissait la détermination de son copain à ne pas vouloir créer de nouveau senti-être dans un but prédéfinis.
« Qu'est ce qu'il t'as dit, demanda Félix.
"He thinks you created a sentient being to comfort him. (Il pense que tu as crée un senti-être pour le réconforter).
Le jeune Anglais écarquilla les yeux de surprise.
« Mais comment peut-il penser que je ferais une chose pareil.
Kagami ne put cacher son amusement face à la réaction du garçon.
« Parce que tu l'as déjà fait lors du bal des diamants, lui rappela la japonaise.
« Et je l'ai amèrement regretté. Plus jamais, je ne créerais d'être dans le seul but de me servir.
« Je le sais, mais pas lui.
« C'est vous trois les senti pas moi intervint la fille deux rangé derrière eux.
Marinette qui avait observé l'échange de manière passive senti un frisson glacé la parcourir à l'évocation des véritables origines d'Adrien. Elle ne comprenait bien la raison des soupçons de son petit ami, mais peu lui importait. Se pouvait-il que cette inconnue connaît les véritables origines d'Adrien ou n'avait-elle fait que réagir à l'accusation de son petit ami. Dans tous les cas, elle devait absolument détourner la conversation de ce sujet sensible.
« Tu ne nous présente pas cette dame, Adrien.
« Cette dame ? J'ai pris un sacrée coup de vieux pour le coup.
Marinette n'avait pas choisi ce terme de l'empressement, elle était juste un peu jalouse de voir son petit ami discuter avec une inconnue si avenante.
Marinette haussa les épaules et dit :
« Mes parents mon appris à respecter mes ainées. Ni voyez aucune allusion particulière j'agis comme ça avec toutes les personnes d'un certaine âge que je ne connais pas.
« Un certaine âge, voyez-vous ça.
« On se calme. Marinette, je te présente Elaine une amie d'enfance. Elaine je te présente ma petite amie Marinette, mon amie kagami et mon cousin Félix que tu connais déjà.
« Ah bon ? fit Félix décontenancé, car il ne reconnaissait pas le moins du monde la jeune fille alors qu'il pouvait se vanter d'avoir une extrêmement bonne mémoire iconique.
« Tu ne te souviens pas. Nous avons pourtant joué quelque fois lorsque tu venais en visite au manoir Agreste. Tu ne te souviens pas que tu as été le témoins de mon époux à notre mariage.
Félix eut un mouvement de recul. Il s'efforça de rester stoïque, mais pour toute personne le connaissant un peu savait que derrière ce masque d'impassibilité, la révélation l'avait choqué.
Après un moment de silence le garçon répondit :
« Oui, je me souviens très bien. Et je comprends mieux les soupçons de mon cousin, mais je n'y suis pour rien, mais...
Adrien venait de se lever brusquement ce qui attira le regard de tous ceux autour de lui. Son regard d'ordinaire plein de douceur et d'une bonne dose de candeur s'était durcit.
Il jeta un regard vers Elaine et lui demanda:
"Et elle, en désignant Tsurugi qui s'était levé pour rendre hommage au défunt.
"C'est la source du pragmatisme.
"Haec est fons pragmatici. Se cum Monarcha coniungit ut votum faciat humanitatem in servitutem redigere, ut eam a se ipsa servet, lui répondit-elle.
Marinnete suivit son regard pour constater que Madame Tsurugi c'était lever à la demande du prête pour parler de son père.
Il sortit de la ranger et prononça une phrase en Japonais à l'adresse de la japonaise qui s'avançait vers le cerceuil :
« 座って、舌を歯の奥にしまっておけ。父の葬式は、不誠実な言葉を口にする場所でも機会でもない。 (Reste assis et garde ta langue derrière tes dents. l'enterrement de mon père n'est ni le lieu ni l'endroit pour prononcer des parole malhonnête)