L'Ombre de la Guerre

Chapitre 2 : Se battre avec détermination

3631 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/12/2020 20:09

Alors que les enfants râlés encore de cette sortie nocturne. Les regards se tournaient vers Hamelot qui les avaient rejoints.

L’air préoccupé, le garçon se sentait gêné en soulevant difficilement son bouclier en bois à deux mains.

Les chevaliers c’était organisé en cercle. Après avoir placé quelques torches piquées dans le sol pour éclairer la cour, l’impatience grandissait de voir les jeunes écuyers s’affronter en duel.

La fraicheur de la nuit n’arrangé pas le jeune garçon qui voulait faire ses preuves. Il ne voulait pas se préoccuper de la tension qui planait au-dessus de sa tête. Mais ce soir, les paroles du chevalier Emmeric ne l’avait qu’encourager à faire faire ses preuves.

Celui-ci rejoignait ses compères avec un grand sourire forcé. Hamelot se demandait quel était le problème de cet homme ? Peut-être juste qu’il n’aimait pas les orphelins ?

Mais alors que l’enfant observé discrètement l’adulte, Emmeric tourna son regard pour faire face à celui du gamin, envoyant au passage une expression à faire froid dans le dos.

- Ecuyers, dit un des chevaliers en s’avançant au milieu du groupe pour faire face aux jeunes enfants, vous êtes réuni ce soir pour nous divertir, et montrer à notre cher Emmeric, que nous savons comment on forme nos prochains chevaliers qui serviront la France ! Alors, en un contre un, vous vous battrez. Le gagnant reste en combat et le perdant se fait remplacer.

Après son discours, Hamelot regarda à nouveau le chevalier Emmeric qui continuait de le fixer du regard. Mais à son tour, c’est l’enfant qui décrocha un regard sévère, étonnant au passage l’homme qui c’était mis à lui sourire. Jusqu’à ce que celui-ci détourne son regard dans le vide, émettant une légère grimace pour regarder à nouveau l’enfant.

Cet homme est tout simplement fou, pensa alors Hamelot.


L’OMBRE DE LA GUERRE

Chapitre 2 : se battre avec détermination


Un premier écuyer s’avança au centre de l’arène de fortune. Il se retourna un instant en grimaçant face à Hamelot qui se contentait juste de regarder ailleurs. Tous les garçons en voulaient à se pauvre enfant, se demandant qui sera le premier à le rencontrer en duel pour donner une bonne correction.

Tous les écuyers étaient équipés comme pour un simple entrainement. Un casque en fer, un bouclier et une arme en bois au choix du porteur. Hamelot avait opté pour une simple épée courte mais ce qui le déranger était la lourdeur de son unique moyen de protection.

Alors que l’écuyer qui était déjà prêt au combat pointa du doigt Hamelot, c’est un autre garçon qui s’approcha pour rentrer dans le cercle de combat.

- Hey, dit le premier, je n’ai pas demandé à me battre contre toi !

- Il est entré de son plein gré, c’est donc ton premier adversaire. N’est-ce donc pas là le signe de courage ou de bravoure mon ami ? Répondit un chevalier se moquant au passage de Emmeric qui ne se contentais juste de sourire en levant les yeux au ciel.

Hamelot regardait la scène avec prudence. Le premier écuyer qu’il reconnut au son de la voix, était le genre d’enfant plutôt tête bruler. Mais il ne reconnut le second qui portait un casque et qui n’avait pas l’air non plus très commode.

Un des hommes frappa dans ses mains pour lancer le signal du combat. Il choc fut si fort que les chevaux se cabrèrent de frayeur.

S’approchant d’un pas décisif, le premier écuyer s’élança en envoyant un coup d’épée en avant dans l’espoir de toucher au plus vite son adversaire. Mais l’autre répliqua en donnant un léger coup de bouclier pour dévier la trajectoire de la lame. Récupérant l’avantage, il se baissa pour donner un coup de pied dans les jambes de l’écuyer afin de le renverser.

Touchant le sol tête la première, l’enfant grimaça de douleur. Entre ouvrant les yeux presque pleines de larmes, il essaya de s’enfoncer dans le sol en remarquant la pointe de la lame en bois de son adversaire. L’arme était pointée vers le coup du pauvre écuyer qui était tombé par mégarde.

Avec étonnement, des applaudissements n’était pas de refus pour le jeune combattant qui s’inclina par respect.

Le perdant se releva aussi vite qu’il était tombé pour rejoindre ses camarades. Alors qu’ils attendaient le prochain tour, le garçon victorieux de son duel désigna quelqu’un à l’opposé de Hamelot.

L’enfant se demandait pourquoi il n’a pas été choisi comme à voulu faire le précédent écuyer. Si c’était une stratégie, elle était plutôt mal au point pensa-t-il. Pourquoi passerait-il en dernier alors que tout le monde sait qu’il est nul au duel ?

Mais Hamelot rebomba son torse de courage. Il ne devait pas penser comme ça. Il devait faire ses preuves, personne ne pense comme ça à pars les perdants. Même s’il perd, il sait qu’il se serait battu comme il le pouvait.

C’est un autre chevalier, l’air enjoué, qui frappa dans ses mains pour l’ouverture du nouveau duel. Mais celui-ci, comme le précédent, fut bref et rapide.

De la même manière que le précédent, l’écuyer gagnant avait de nouveau désorienté son adversaire avec son coup de bouclier en profitant au passage pour le mettre à terre.

Les chevaliers se regardèrent entre eux en applaudissant, mais certains commençait déjà à se lasser du spectacle.

- Ça serait bien que les combats durent moins vite. Le but est de donner aussi une leçon d’apprentissage.

- Je n’ai pas besoin d’apprendre quand on s’entraine tous les jours. Dit alors l’écuyer en enlevant son casque.

Avec étonnement, c’était Gaultier le vainqueur des deux premiers duels successifs. Tous les regards sur lui n’était qu’admiration.

Enfant d’un forgeron, il voulait déjà dès son plus jeune âge rejoindre les rangs de l’armée française pour se battre. A force de faire des allers-retours entre sa maison, et le château, il ne montrait que sa soif d’apprentissage.

L’arrogance de cette enfant en déplu chez certains écuyers, amenant à l’un d’entre eux de se dévouer volontaire pour attaquer par surprise Gaultier. Avec légèreté, l’enfant sauta d’un bond en arrière, prenant appuis sur un pied pour se relancer en avant afin de rentrer en contact avec son assaillant. Se plaçant dos à son adversaire, Gaultier donna un coup d’épée sur la côte de l’enfant, une douleur atroce qu’aucun son ne pouvais en sortir de sa bouche.

Quelqu’un l’agrippa dans son dos en écartant ses bras. Faible, il essayait tant bien que mal de se débattre avant d’apercevoir un autre écuyer fonçant tête baisser face à lui. Gaultier tapa du sol avec ses deux pieds pour s’élancer en hauteur afin de porter un coup en plein visage de l’enfant qui tomba sous le choc. Une fois les pieds à nouveau à terre, l’écuyer balança ses bras en avant pour soulever son adversaire toujours en proie sur lui, l’envoyant légèrement sur le côté.

La scène était grandiose. Jamais Emmeric n’avait vu un tel jeune chevalier aussi doué et bourré d’aptitude. Mais alors qu’il restait encore quelques enfants pour le combat, son regard se porta à nouveau sur le jeune Hamelot.

Perdu, apeuré, l’enfant chercher à comprendre comment pourrait-il se battre face à une bête de guerre. Alors que les derniers perdants se relever avec difficultés pour sortir de l’arène de fortune, l’un des chevaliers racla sa gorge et prononça un : Hamelot ! A ton tour !

Le froid pris le dessus à l’appel du nom de l’écuyer. Les applaudissements se calmèrent pour laisser place à des sourires moqueur. Emmeric se redressa en s’interrogant de la situation qui allait suivre.

L’enfant blondinet savait qu’il allait devoir y passer tôt ou tard. S’avançant d’un pas non rassuré, l’écuyer se plaça face à son adversaire, soulevant fermement son bouclier en laissant trainer la pointe de son épée contre le sol. Gaultier lui s’arma de patience en prenant à son tour une posture de combat. Lâchant un léger rire moqueur, l’enfant jeta son bouclier pour empoigner son épée en bois à deux mains.

Hamelot, même s’il en tremblait, ne voulait pas exprimer le sentiment de la peur que ce soit dans ses gestes ou dans son regard.

- Pourquoi lui avoir demander de s’avancer ? Dit un chevalier en regardant celui-qui avait prononcé son nom.

- Eh bien, cette soirée n’est faite que pour montrer que nous avions beau essayer, mais que Hamelot restera un échec au nom de ce château ? Alors il doit se battre, plus-tôt le combat sera fini, plus-vite les enfants pourront aller se coucher. Répondit l’homme avec ennuis.

Emmeric avait détourné son regard sur pour entendre la conversation. Mais il était curieux de voir comment l’enfant pourrait se défendre.

Croisant le regard du chevalier, Hamelot se redressa pour faire bonne figure.

- Ça ne sert à rien de chercher à être intéressant Hamelot. Tu n’es rien. Dit Gaultier avec un ton hautain. Même si tu venais à tenir jusqu’au lever du soleil, tu ne pourras jamais être meilleur que l’un d’entre-nous. Nous voulons nous battre, nous voulons défendre nos campagnes. Nous voulons défendre notre famille.

Les paroles étaient sèches et provoquante. Emmeric essaya de lancer un regard pour avertir le blondinet qui commençait à porter un regard rempli de haine.

Serrant les dents, Hamelot s’avança pour fendre l’air en deux avec un coup vertical. Mais Gaultier c’était tout simplement déplacé sans efforts sur le côté. Reprenant fermement son épée, Hamelot porta un coup à l’horizontal en gémissant de force. Mais à nouveau, le coup fut esquivé. Avec amusement, Gaultier ne faisait que se décaler ou reculer sans émettre le moindre signe d’épuisement.

- Gaultier, dit un écuyer, on n’a pas toute la soirée !

- Finis vite avec ce lâche ! Reprit un autre.

Les deux enfants avaient fait le tour de l’arène. Alors que Gaultier ne cherchait qu’à esquiver son adversaire, Hamelot lui s’épuiser déjà. Il ne cherchait qu’à le toucher. Juste une fois.

Gaultier retourna son épée pour l’attraper par la lame en bois, s’avança soudainement en avant pour donner un coup de manche en plein ventre du pauvre blondinet.

Avec souffrance, celui-ci beugla, se laissant tomber sur les genoux en se tenant le ventre.

Victorieux, le gagnant grimaça en souriant en s’inclinant face à son public qui l’applaudissez. Quelques rire indiscret se fessait entendre.

Alors que l’enfant se dirigeait déjà hors de l’arène de fortune, Hamelot se releva en s’appuyant sur son épée. Et soudainement, lança une trainée de boue dans le dos de son adversaire. Une sombre ambiance se mit alors à planer au-dessus du groupe.

Gaultier se retourna avec un air menaçant. Le regard planté sur Hamelot tel une cible à abattre avec un coup fatal en plein cœur. L’autre enfant, se tenant le ventre, souleva difficilement son épée à une main.

- Les enfants, on arrête. Je pense que vous vous êtes assez amusé ce soir. Dit un adulte en frottant dans ses mains.

Mais Gaultier ne l’écoutait pas. Se jetant en avant, il lança un coup direct de son épée. Hamelot eut juste le temps de se placer sur le côté pour attraper son épée à deux mains, la levant pour parer le coup de son adversaire dans l’espoir de lui faire perdre l’équilibre.

Un instant bref, mais rapide, provoquant une intense colère pour Gaultier qui se mit à essayer d’attraper les cheveux de Hamelot.

Outre le fait qu’il était dispensé de porter une épée, ou de pratiquer les cours de chevaliers avec les autres écuyers, Hamelot gardait toujours un œil sur la façon de tenir une épée ou encore comment riposter. Le désavantage, c’est que l’oublie de pratiquer le combat le rendais faible comparé aux autres. Mais l’avantage lui, était qu’il pouvait apprendre le mouvement et les erreurs des autres. Même s’il ne s’était jamais défendu face à eux, cela aurait pu servir tôt ou tard.

- Tu n’es qu’un sale enfant de chien ! Se mit à hurler Gaultier en donnant des coups horizontaux avec son épée.

Mais Hamelot était plus que concentré à éviter les coups au dernier moment. La douleur au ventre étant encore bien présent, mais n’affectais pas ses mouvements. Il regardait son adversaire, droit dans les yeux, un air calme mais concentré pour ne pas emmètre le moindre signe de faiblesse. Mais il s’épuisait encore plus vite que lorsqu’il essayait de toucher Gaultier.

Soudain, l’enfant enragé assimila un coup vertical. Le bout de la lame c’était enfoncé dans la boue. Créant alors une fenêtre pour une attaque unique à Hamelot.

Au lieu de cela, il se contenta juste de taper dans la lame en bois, provoquant une chute de son adversaire droit au sol, provoquant au passage quelques éclaboussures qui salies les tenues des chevaliers.

Personne ne comprenait ce qu’il venait de se passer. Hamelot venait pour la première fois de mettre quelqu’un à terre. L’enfant lui-même ne s’en rendait pas compte. Gaultier se retourna, le visage aussi marron que ses habits, regardant Hamelot avec plein de haine.

L’enfant encore debout, surpris par le regarde menaçant, s’approcha en voulant aider son camarade à se relever. Mais de fort bruit de pas fit réagir Hamelot par instinct, l’obligeant à se retourner au risque de vouloir attaquer un autre écuyer qui voulait venger Gaultier.

Ce n’était pas un enfant. Mais le chevalier Emmeric. Alors que l’enfant pensé que l’inconnu voulait la félicité, c’est avec étonnement qu’il aperçut une épée qui foncé droit en sa direction. Avec frayeur, Hamelot se jeta en arrière pour éviter le coup.

- Emmeric ! S’écria un des chevaliers.

- Je continue le combat. Répondit alors le chevalier en continuant de s’avancer face à l’enfant qui se relevait pour se mettre à nouveau en position de défense.

Gaultier lui se mit à ramper à toute vitesse pour éviter de se prendre un coup par mal chance jusqu’à se faire aider par les autres écuyers pour se relever.

Le chevalier face à l’enfant, brandit son arme face au jeune garçon.

- Si tu me touches une seule fois, je fais de toi mon écuyer personnel. Je te nommerai, je t’aiderai et je t’éduquerai en tant que chevalier. Dit l’homme avec un léger sourire.

L’enfant se cramponna à son épée en bois. Son adversaire était beaucoup plus grand, donc plus fort, mais il avait surtout une vraie épée en main. Le moindre faux pas serait dangereux voir même mortel. Mais Hamelot voulait tenter le coup. Une grande opportunité s’offrait à lui. Une liberté.

Dans un élan de courage, l’enfant donna un coup qui fit vite paré par Emmeric. Celui-ci releva son épée aussi vite qu’il avait lancé une nouvelle attaque en visant l’épaule du garçon qui eut le temps d’esquiver.

La situation était plus que compliqué. Les chevaliers et les enfants ne savaient pas s’il fallait arrêter le combat ou voir si l’enfant aller se blesser.

Hamelot regardait Emmeric avec détermination. Même si c’était un adulte, ce genre de situation pouvait arriver à tout instant dans une vie. Un bandit, un chevalier, un simple ivrogne, n’importe qui pourrait être un adversaire, alors, il devait trouver un point faible au plus vite.

Mais alors qu’il pensait, une idée jaillit soudainement, ciblant la grande cape sombre du chevalier. Hamelot s’avait que le chevalier n’utilisait que son bras droit pour porter son épée, alors, s’il devait faire mal pour survivre, il n’avait donc nul autre choix que d’attaquer dans la blessure de l’adulte.

Montrant un moment d’inattention, l’enfant se déplaça sur le côté droit. Avec un sourire narquois, le chevalier Emmeric fendit l’air en deux en voulant trancher dans le corps de l’enfant. Les adultes se braquèrent de peur tandis que les enfants s’exclamèrent de crainte à voir jaillir une fontaine de sang.

Le dernier instant fut crucial. Le bout de la lame frappa le sol. Hamelot avait à nouveau réussi à impressionner tout le public en s’échappant de cette attaque qui aurait pu être mortelle.

L’enfant attrapa fermement le manche de son épée et l’élança de bas en haut en plein dans la cape du chevalier.

Mais la lame s’éleva encore, encore, jusqu’à se retrouver la pointe au-dessus de la tête de Hamelot effrayé en fixant le ciel étoilé. L’enfant eu peur de sa propre attaque en voyant la cape qui s’était détaché de l’épaulette. Le chevalier Emmeric n’avait tout simplement plus de bras gauche. C’était donc cela, la fameuse blessure de guerre du chevalier.

Celui-ci, encore dans son élan pour rattraper son ramené son épée en sa direction, donna un coup de pied dans la hanche de Hamelot. Un coup si fort, que l’enfant fut projeté hors de l’arène de fortune, roulant sur quelques mètres avant de s’arrêter brusquement contre l’étable des chevaux.

L’homme rattrapa son épée, marchant sur sa cape pleine de terre pour s’avancer d’un pas déterminé jusqu’au pauvre enfant.

Tout le monde était en panique devant un spectacle d’une telle violence. D’abord Hamelot qui montre qu’il sait se battre et maintenant le chevalier Emmeric qui veut sa mort ? Quelle diablerie pouvait autant détruire l’esprit d’un homme pour faire du mal à un enfant ?

Péniblement, pleurant, se tortillant dans tous les sens, Hamelot n’arrivait plus à trouver la force de se relever. Il voulait que la soirée se finisse vite. Il souhaitait avoir la paix pour ne plus avoir mal.

Quand il ouvrit difficilement les yeux, il remarqua la pointe de l’épée du chevalier qui lui menacer sa gorge.

Cette situation était beaucoup trop dérangeante. Mais personne n’osait arrêter ce massacre. Même si ce n’est qu’un âne, Hamelot est un enfant, chuchota alors un chevalier en hésitant à faire un pas en avant.

Il fut un instant de calme. Les torches crépitaient encore calmement. Jusqu’à ce que Hamelot tousse.

L’enfant avalé avec difficultés sa salive. Essayant au passage de calmer ses larmes avant de dire : Je n’aurais pas rendu l’argent.

Le chevalier Emmeric se mit à grimaçait d’incompréhension.

- Je n’aurais pas rendu l’argent à l’homme malade. Redit à nouveau Hamelot avec difficultés.

- Alors donc en plus d’être un mauvais combattant, tu es donc aussi un menteur ? Répondit le chevalier.

- Oui, messire. Je suis un menteur. Je n’aurais jamais rendu l’argent à l’homme malade. Je n’aurais même jamais pris son morceau de viande ou que sais-je qu’il demande. J’aurais tout utilisé pour récolter le plus de chose afin d’apaiser son mal-être. La viande, n’est rien, face à un potage de légume chaud, avec du miel, et du lait de chèvre.

Tout le monde était abasourdi de la situation. Alors qu’ils se frappaient à mort, voilà que maintenant ils parlent de nourriture.

Emmeric, regardait encore Hamelot. Sans émettre la moindre émotion, l’homme s’était mis à réfléchir. Tandis que Hamelot, attendait le coup fatal. Mais rien.

Au contraire, l’homme releva doucement son épée avant de la ranger dans son fourreau. Passant au passage sa main contre sa cote gauche comme s’il ressentait encore la présence de son bras manquant.

Les deux adversaires se regardèrent encore un instant sans rien dire.

- Bon, eh bien, Sir Emmeric grand gagnant ? Dit un des chevaliers avec amusement.

- Non. Lui répondit alors le chevalier au bras manquant en se retournant pour faire face au groupe encore sous le choc. Hamelot gagne, et je l’emmène avec moi.


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