Sous l'affiche d'un film pornographique
Préface
Amis amateurs et amies amatrices de fanfictions, j'ai une confidence à vous faire. Je trouve la majeure partie de mon inspiration, comme beaucoup d'autres auteurs dans mon quotidien, mon entourage proche, mes lectures, et surtout dans la musique que j'écoute.
Je ne vais pas raconter ma vie, mais en bref, j'écoute beaucoup de musique japonaise – pop, rap, rock indie, instrumentale, sortie tout droit de jeux vidéos, séries ou films – et quelques artistes occidentaux, parfois du même genre musical. Pourquoi donc est-ce que je vous raconte ça ? Pour m'expliquer un peu.
Pourquoi écrire une fanfiction sur Miraculous, une série destinée aux enfants, en lui donnant un titre portant sur un sujet qui n'est pas destiné aux enfants ? Si seulement il n'y avait que ça...
Le titre est tiré d'une chanson de mon groupe japonais préféré – enfin, binôme dont le membre principal est l'homme à tout faire, Akita Hiromu – et dont le nom est amazarashi, mais je m'égare. Les quelques une personne et demi qui me lisent le savent de toute manière à quel point ce groupe fait partie de mon quotidien – bref.
La chanson en question s'intitule Poruno eiga no kanban no shita de (ポルノ映画の看板の下で ; Sous l'affiche de film(s) pornographique(s)) et, vous l'avez deviné, est mot pour mot le titre de cette fanfiction, sauf dans la traduction. Cette chanson traite, comme beaucoup d'autres d'amazarashi, du désespoir, de la tristesse, de la dépression, du temps qui passe, de l'impuissance. Tous ces thèmes se retrouvent dans l'histoire que vous vous apprêtez à lire, et se rejoignent pour en former le personnage que je qualifierai de principal.
Bien sûr, vous retrouverez nos traditionnels héros, Marinette, Adrien, et tout leur entourage que l'on connaît de la série. Mais j'ai souhaité ici voir les choses sous un angle plus cru, moins idéaliste. Après tout, c'est une série pour enfants. On ne peut y montrer du sang, des morts, de la réelle violence physique, psychologique ou verbale – quoi que, le harcèlement constant de Chloé sur le reste de la ville a de quoi faire l'objet de plusieurs plaintes à mes yeux – alors mon histoire détonne beaucoup.
De par cette préface, je cherchais à prévenir le possible jeune public qui me lirait – on ne sait jamais trop, je pourrais me retrouver avec des lecteurs de dix ans, fans de la série, mais j'espère pour ce public ne pas avoir à cliquer sur les chapitres à lire – du contenu qui va suivre. Je classerai les chapitres selon la charte du site en fonction de ce qu'ils contiendront, mais tout de même, je préfère prévenir.
Sur ce, bonne lecture, et ne vous attendez pas à une histoire des plus gaies dans chacun de ses chapitres.
BakApple