retour dans le passé
La voiture s’arrêta brusquement.
Jane entendis des bruits de pas et quelqu’un (surement l’homme) vint ouvrir la portière. L’inconnu le tira violement hors du quat-quat et Patrick se retrouva sur ses pieds.
On lui retira le foulard qu’il avait sur les yeux et, après avoir été éblouis quelques instants par le soleil de midi, il regarda autour de lui.
C’était bien le même homme qui l’avait fait sortir de la voiture. Jane remarqua alors qu’il se trouvait à l’entrée d’un vieux hangar surement abandonné depuis des années.
L’homme le fit entrer dedans et le Mentalist fut choqué par la décoration intérieure qui faisait penser à une très belle maison moderne. Les murs avaient été recouverts de papier-peint blanc cassé et le parquet qui avait été posé sur le sol avait été délicatement ciré. Il y avait une chaise noire posée en plein milieu de la grande pièce et une odeur de peinture neuve flottait dans l’air.
—C’est plutôt bien rénové n’est-ce pas ?
Jane sursauta en entendant la voix qui se trouvait derrière lui mais n’hausa pas se retourner de peur que l’homme qui le tenait fermement ne s’énerve ou pire…
Il essaya tout de même de ne pas paraitre faible et répondis d’une voix qui trahissait légèrement sa peur :
—Oui, c’est très joli. Qui êtes-vous ?
La voix répondit et Patrick devina que celui qui parlait c’était rapproché.
—Vous ne reconnaissez pas ma voix ? C’est vexent. Je vais vous aider. Je m’appelle Linus Wagner.
Jane devint tout pâle au moment même ou le docteur Wagner avait dis son nom.
—Vous semblez vous souvenir de moi. Parfait, alors vous savez pourquoi vous êtes ici ?
Le Mentalist commençait à sérieusement douter de sa survie. Il répondit d’une voix qui avait reprise de la contenance :
—Surement parce que vous êtes fou ! Vous avez tué deux personnes de sang froid et vous avez dit que vous aviez fais ça pour la bonne cause. Je pense donc que vous êtes un psychopathe, un malade mental qu’on devrait inter…
Jane n’eu pas le temps de terminer sa phrase. L’homme qui le tenait par les épaules le balança violement vers l’avant et Patrick tomba lourdement sur le sol dans un gémissement de douleur avant d’être rué de coup de pieds par celui-ci.
—Arrête Edouard ! Je crois que notre invité à compris la leçon. Bon je dois aller chercher quelques trucs pour vous monsieur Jane mais ne vous inquiétez pas je reviens très vite ! Toi idiot, dit-il en s’adressant à Edouard, tu ne lui parles pas, tu ne lui réponds pas et s’il essaye de t’adresser la parole, tu le frappe !
Le prénommé Edouard répondit que si Jane faisait le moindre geste suspect, il aurait beaucoup de mal à se relever.
Une heure environ passa quand Linus Wagner revint enfin charger d’une grosse mallette.
—Alors monsieur Jane, où en étions-nous ? Je vous ai rapporté quelques trucs pour vous distraire.
Il posa la mallette sur une table qui se trouvait à côté et l’ouvrit.
Jane grimaça en voyant son contenu. Il y avait un long couteau qui paressait extrêmement coupant, une grosse épingle pointue, un genre de matraque, un simple fil de pêche, un petit objet qui ressemblait à un teaser, un gros briquet et une petite bouteille contenant un liquide blanchâtre.
— Alors, quand pensez-vous ? Ca vous semble assez distrayant ?
Le beau blond d’ordinaire si fier semblait sur le point de s’évanouir…