Mass effect : un nouveau foyer

Chapitre 1 : L'enfant

599 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:13

Prologue

1er Juillet 2176, 15H05 (heure terrestre). Voie lactée, Bulle locale, Paris sur Terre.

  L'été est chaud. Le vent secoue à peine les feuilles des arbres du jardin d'acclimatation, situé dans une banlieue de Paris. Des enfants courent un peu partout, se roulent dans l'herbe et utilisent les divers manèges pour s'amuser. Les rires fusent de partout, les larmes pour ceux qui se blessent à force de cabrioles trop aventureuses; mais aussi les photos.

  Depuis quelques années, la planète Terre est devenue un centre touristique pour plusieurs espèces extraterrestres ayant soif d'en savoir plus sur les humains. Et parmi ces divers groupes d'étranges individus, une représentante de la race asari et un autre d'origine galarienne, observent un jeune humain.

« - Est-ce lui ? dit le batracien, bipède de couleur noire et aux yeux globuleux dont les paupières s'excitent en maintes clignotements, d'une voix fébrile.

- Il semblerait, répond la somptueuse asari, aux mandibules renvoyées en arrière et à la couleur bleue, avec une voix suave. Le module est formel, continue t'elle en regardant un datapad. Le gène est en lui mon cher Sarif, et en lui seul.

- Incroyables ces mammifères hominidés. Nos espèces ont cherché pendant plusieurs siècles un porteur sans succès, et nous voilà enfin en sa présence. En son in-fé-rieur présence.

- Ne soyez pas trop acerbe envers ce peuple Sarif, ils n'en sont qu'à leur début. Comment pensiez-vous être au même stade, barbotant dans vos marres ?

- Ne m'offensez par Salia, réplique le galarien fébrilement tout en excitant à nouveau le clignement de ses paupières. Mon espèce a fait ses preuves. Eux, à part la guerre, ils n'ont rien fait du tout. Ils colonisent sans vergogne, sèment la pagaille dans la Travée et veulent dans le même temps devenir important à la Citadelle. Incroyable !

- C'est peut-être bien pour cela que c'est un humain le porteur, fait remarquer Salia. Je vous le redis, ne soyez pas trop acerbe. Et quoi qu'il en soit, il nous le faut un point c'est tout. Avez-vous tout prévu ?

- Evidement, répond Sarif comme si c'est une évidence. Son faux cadavre est prêt. Une fois que nous l'aurons... Disons... Une fois que nous aurons "emmené" l'humain, dit-il avec un ton appuyé, nous lui injecterons le gaz et reformaterons sa mémoire, comme nous le faisons pour tous ceux qui servent la Cause. Je m'étonne que les asaris ne trouvent pas cela choquant comme méthode ?

- Si, effectivement. Mais au moins nous le façonnerons comme il nous le faut. Du moins, il aura son même tempérament mais nous saura loyal et aura toujours pour but notre objectif.

- Oui, c'est nécessaire. »

  Et sur ces mots, les deux extraterrestres se lèvent alors même que l'innocent garçon de dix ans au cheveu noirs et au teint clair joue à la guerre avec ses camarades.  

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