La voyageuse

Chapitre 1 : Introduction

708 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/03/2024 21:48

Contexte : année 2187, Jane Shepard, première spectre humaine, commandant du SSV Normandy, lança l'assaut final contre les moissonneurs. Face au catalyseur, elle fit le choix de la destruction des machines, condamnant toutes vies synthétiques. Contre toutes attentes, Shepard survécut.

Résumé : nous sommes maintenant en 2199. Jane Shepard est amiral, mais n'est plus l'héroïne de cette histoire. Liara T'Soni, l'amour de Shepard (oui je sais, on fait dans l'inter-espèce) est élevée au grade de conseillère pour la paix galactique et l'un de ses devoirs est de préserver le présent en sauvegardant la mémoire du passé, notamment en rappelant les erreurs commises. Mais alors où s'en va l'histoire ? Et bien nous avons ici, une faille. Oui une faille... Une faille temporelle qui fait apparaître en 2199, une fille de l'année 2024, Malory Nantel. Une voyageuse du temps. Est-elle ici pour les moisonneurs ? Pour autre chose ? On parle ici d'amour, d'espoir, de désespoir, d'humanité...


Introduction

Une onde de choc se fit ressentir provoquant des remous sur la rivière. Le corps de Malory Nantel, gisait sur les roches, blessé. Sa respiration était saccadée, difficile. Les rayons du soleil chauffaient la peau de son visage. Elle luttait pour reprendre ses esprits et son incompréhension ne fit que grandir. En effet, quelques secondes auparavant, il pleuvait à torrent. Comment pouvait-elle être au soleil maintenant ? Elle ouvrait les yeux lentement, aveuglée par la forte luminosité. Son regard noisette s'arrêta sur l'eau de la rivière. Comment était-elle passée d'une ville, sous la pluie, à ce qui ressemble être une forêt ? Dans un gémissement, elle se tourna sur le côté et vomit une giclée de sang. Elle sentait qu'elle manquait d'air. Son corps ensanglanté et douloureux lui rappela qu'elle avait besoin d'aide. Avec une grande détermination, elle tenta de s'asseoir. Cela était vain et elle hurla de douleur, crachant encore un peu de sang. C'en était trop pour son corps et elle perdit connaissance.


Les heures passèrent. Le jour disparaissait tranquillement. Elle était toujours à la même place. La jeune femme reprit vaguement ses esprits. Aucune amélioration. Elle eut la pensée de vouloir mourir pour stopper les douleurs de ses multiples fractures. Complètement déshydratée, elle entendit l'eau ruisseler à ses côtés. Elle tenta de ramper jusqu'à la rivière. Ce fut long et laborieux. Mais elle parvint à plonger sa main dans l'eau fraîche et avant qu'elle ne puisse s'en délecter, une voix derrière elle se fit entendre :

- Je ne ferai pas ça si j'étais vous... Vous risquez de vous empoisonner, dit la voix sur un ton calme.

Malory tressaillit, elle n'était pas en position de force. La voix se voulut rassurante.

- Je suis l'amiral Jane Shepard, je vais vous aider.

Il y avait quelque chose de doux dans la voix de cette femme. Dans son état de vulnérabilité, cela lui inspirait confiance.

- Je... je ne sais pas ce qui s'est passé, balbutia Malory. Où... sommes-nous ?

L'amiral ne répondit pas tout de suite. Elle posa un genou à terre et fit un mouvement de bras au-dessus du corps de Malory. Un clavier holographique se dessinait autour de son bras.

- Vous avez une balle en métal dans la jambe et plusieurs fractures...

Une voix robotique accompagna la réponse.

- Ce genre de munition n'existe plus chez les terriens depuis 2090. Notre invitée est donc antérieure à cette date.

- Merci Glyphe. Vous avez aussi une blessure à la poitrine et vous faites une hémoptysie, dit-elle en marquant un silence.Très bien, ça va être compliqué.

L'amiral se retourna vers un membre de son équipe :

- j'ai besoin que tu utilises tes pouvoirs biotiques pour la mettre en position de sécurité et la transporter jusqu'au vaisseau.


Malory n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait dire, elle ressentit seulement que son esprit repartait. Ceci fut de courte durée, puisqu'elle sentit une douloureuse sensation la perforer au niveau de la poitrine. Elle voulut crier, mais la douleur était telle qu'elle perdit à nouveau connaissance. L'amiral lui avait injecté de l'adrénaline en plein cœur.

Laisser un commentaire ?