Spider-Man 4

Chapitre 1 : La proposition

956 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/08/2017 21:27

Voilà mon histoire, le truc habituel quoi... On se rencontre, on se sépare, on rencontre quelqu'un d'autre et... Enfin, je m'avance un peu, là. Mais ma vie n'est pas aussi simple que cela, hélas. Je consacre de plus en plus de mon temps à combattre les malfrats qui habitent cette ville. Parfois pour une agression, parfois pour une plus grosse affaire. Voici la ville que je protège : New-York. C'est ma maison, mon terrain de jeux... ma responsabilité. Et là, c'est Mary-Jane. La fille d'à côté, la fille que j'aime. Mais l'amour, c'est compliqué quand on passe sa vie caché derrière un masque. Le destin m'a confié d'étonnants pouvoirs et j'ai fait une promesse : les mettre au service du bien. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. J'aimerais que les choses soient différentes, mais quoi qu'il en soit, il n'y a de place que pour un seul Spider-Man.

Peter Parker était accroupi en équilibre sur une hampe à drapeau, caché derrière sa combinaison de super-héros et observait les rues de la ville. Depuis son dernier combat contre l'Homme-Sable et Venom, la Grosse Pomme avait retrouvé son calme et sa prospérité habituelle. « La ville est calme ces derniers temps, remarqua Peter. C'est peut-être enfin ma chance qui tourne... » Il bondit de la hampe où il se trouvait et tomba dans le vide avant de se rattraper en tirant un filin de soie sur un immeuble et commença à se balancer à travers la jungle new-yorkaise. Il progressa à travers les différents quartiers de Manhattan pour atteindre l'université où il étudiait, il n'avait certainement pas l'intention de rater le cours de sciences du Dr Connors comme il l'avait déjà fait du temps où il affrontait le Dr Octopus. Il finit par arriver et atterrit sur le toit de l'université pour se changer. Une fois habillé, il put redescendre discrètement et aller en cours. Dès que le cours se termina, le Dr Connors demanda à ses étudiants de rédiger un exposé sur les reptiles pour la semaine prochaine. Alors que Peter s’apprêtât à sortir, son professeur l'interpella :

« - Peter, puis-je vous parler deux minutes ?

- Qu'il y a t-il Dr Connors ? demanda l'étudiant.

- Ce que je vais vous dire, je tiens à ce que personne ne le sache. Puis-je compter sur vous ?

- Bien sûr, docteur.

- Depuis un certain temps, je consacre mon temps à l'étude des reptiles et plus particulièrement, de leurs capacités à régénérer un membre coupé de leurs corps, expliqua t-il. Je travaille sur un projet très spécial qui pourrait révolutionner le monde de la médecine, vous voyez de quoi je veux parler ?

- Oh oui, répondit Peter. Je comprends très bien.

- Eh bien, ce projet est presque achevé. Mais j'ai besoin de l'aide de quelqu'un pour le finaliser. Et comme je n'ai pas vraiment confiance en mes autres collègues, j'ai pensé à vous, Peter.

- Moi ? fit Peter surpris. Je... je ne sais pas quoi dire.

- Vous n'êtes pas obligé d'accepter, mais sachez que si vous m'aidez, nous pourrions sauver et guérir d'innombrables vies. »

Peter réfléchit, il n'était qu'un simple étudiant mais Connors voyait en son élève un futur scientifique renommé. Et puis, peut-être qu'il serait bien payé si le projet réussissait. Après quelques secondes d'hésitation, Peter finit par accepter.

« - D'accord docteur, j'accepte.

- Excellent, répondit Connors réjoui. Je vous verrai demain soir après les cours dans mon laboratoire. Bonne soirée, monsieur Parker.

- Bonsoir doc, et merci.

- Non, merci à vous. »

Peter prit ses affaires et sortit de la salle de classe. Il était content que l'un des professeurs les plus respectés de l'université fasse de lui son assistant. Il regarda l'heure et se souvenu qu'il avait rendez-vous avec Mary-Jane ce soir. Alors qu'il rentrait chez lui, il entendit une sirène d'alarme et vit au loin des bandits qui venaient de cambrioler une banque. Peter se précipita alors dans une impasse isolée pour se changer tandis que les voleurs prirent un fourgon blindé pour s'enfuir. « Ça y est, j'ai récupéré les derniers sacs, lança l'un des malfrats en refermant le coffre du fourgon. Cassons-nous d'ici ! » Les truands démarrèrent et foncèrent à travers les rues pour échapper à la police et rejoindre leur repaire. Mais alors qu'ils étaient sur le point de s'échapper, l'un des bandits vit dans son rétroviseur une forme rouge et bleue qui se balançait au bout d'un fil d'araignée dans les airs.

« - Oh non, s'exclama t-il. C'est Spider-Man ! Qu'est-ce que t'attends, lança t-il à son complice. Mets la gomme !

- Je fais ce que je peux ! lui répondit son complice. »

Mais il était trop tard pour eux. L'Homme-Araignée atterissa sur le devant du fourgon et se mit à frapper le pare-brise, ce qui déconcentra les voleurs et le véhicule finit par s'écraser contre un mur. Les truands se précipitèrent hors du fourgon et se dépêchèrent d'ouvrir le coffre pour partir avec le plus d'argent possible. Mais ils se firent immobiliser par des salves de toile d'araignée et ne purent plus avancer. « Salut les gars, lança Spider-Man. J'peux vous aider ? » L'Araignée balança une multitude de coups aux malfrats qui tombèrent par terre, sonnés par la force du justicier. Puis il disparut et se réfugia sur un toit pour vérifier les photos qu'il avait prises durant le combat. « Il n'y a plus qu'à espérer qu'elles plairont à Jameson, songea t-il. »

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