Gemini War, Tome 1, First Avengers

Chapitre 6 : Les commandos hurlant

1570 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/06/2018 11:22

Je me réveillais quelques heures plus tard. La surface sous moi vibrait constamment et j'entendais des gens parler autour. On m'avait visiblement mit sur le tank. Qui avait dit que les fuites de complexe nazi sur sécurisé ne pouvait pas être confortable? 

Ouvrant les yeux, je remarquais que la nuit avait disparût depuis au moins plusieurs heures déjà. Me redressant sur le tank, je regardais autour de moi. Certains soldats étaient installés sur le char tandis que la majorité marchait à côté.


"-On est où ?" Demandai-je à un soldat en chemise bleu, que tout le monde surnommait Frenchie.


"-On est bientôt arrivé au camp." Me répondit-il alors que je sautais du char.


Je le remerciais d'un signe de la main et remontais ensuite la file de soldats pour atteindre la tête de marche. Comme je m'y attendais, Steve et James étaient toujours en train de marcher. Là, c'est le moment vaguement gênant où je me suis rendu compte que j'étais le seul con qui n'avait pas tenu le choc. 


"-Ça va mieux ?" demanda Steve en me voyant arriver.


Je hochais la tête, sans vraiment répondre. Après un quart d'heure de marche, nous aperçûmes les premières tentes du camp. Je crois que je n'avais jamais été aussi content de voir un camp militaire ! 


D'un coup, les soldats restés au camp et les rescapés d'Azzano nous entourèrent. Tous avaient un large sourire aux lèvres. Gâchant un peu l'apparence joyeuse de la scène, le Colonel Philips apparût passant à travers les rangs de soldats. Il était cependant accompagné de l'Agent Carter que je ne fus pas si étonné de revoir. Steve salua immédiatement Philips et prit tout de suite la parole:


"-Il y a plusieurs blessés qui ont besoin de soin." -il jeta un rapide regard à Carter avant de reprendre- "Je suis à votre disposition pour répondre de mes actes.


-Ça ne sera pas nécessaire." le coupa son interlocuteur en observant les rescapés que Steve avait sauvé.


"-Bien colonel." répondit le blond, légèrement surpris.


Le colonel s'écarta en disant quelque chose à l'agent Carter mais le brouhaha alentours m'empêcha d'entendre. La brune s'approcha de Steve, un air faussement irrité, démentit par le semi-sourire qui étirait ses lèvres, au visage.


"-Vous êtes en retard.


-J'ai pas pu appeler le taxi." Répliqua le blond en montrant un boitier noir à moitié explosé


Les deux se fixèrent pendant plusieurs longues seconde, ne me donnant qu'une envie, leur crier à tous les deux: MAIS EMBRASSEZ VOUS ! QU'ON EN FINISSE! Heureusement pour nos deux (futurs?) tourtereaux, Bucky me devança :


"-On applaudit Captain America !" lança t-il en commençant à applaudir.


Les autres soldats suivirent immédiatement son exemple, de même que l'agent Carter qui lança un sourire amusé au Steve Rogers rougissant qui lui faisait face.


§


Quelques jours plus tard, on nous rapatria aux États-Unis et, entraîné par les autres, je me retrouvais dans un bar. Au lieu de m'asseoir avec les autres militaires, je restais dans un coin, sans boire, presque en train de dormir à cause du décalage horaire.


"-Tu ne bois rien ?" S'étonna James en s'approchant de ma table, un verre d'alcool à la main.


"-Nan, j'aime pas l'alcool." Lui répondis-je en me redressant.


Il me regarda avec un air dubitatif : c'est clair qu'un soldat qui n'aime pas à l'alcool, c'est plutôt rare.


"-Pourquoi ?"


J'aurais put répondre que je n'en n'aimais pas le gout mais j'étais vraiment trop crevé pour chercher un mensonge, aussi simple fût-il. 


"-Mauvais souvenir.


-Vas falloir que tu m'explique tout ça un jour, tu sais ?" dit Buck' avant de porter son propre verre à ses lèvres.


J'acquiesçais avec un sourire narquois signifiant clairement qu'il pouvait toujours attendre.


"-Bon, Tu bois peut être pas, mais ça t'oblige pas à rester dans ton coin !" Ajouta t-il en m'obligeant à le suivre jusqu'au comptoir.


Nous commençâmes à discuter, nos voix se confondant avec le brouhaha ambiant.


"-Au faite, vous vous êtes connu comment Steve et toi ?" demandai-je en observant le sergent qui me faisait face.


"-On était dans la même école primaire. Cet idiot se battait toujours avec les crétins. Des gars qui devaient faire deux fois sa taille, au moins. Et vu qu'il ne savait jamais comment s'enfuir, j'ai finit par lui donner un coup de main." M'explique le brun, souriant légèrement à l'évocation de ces souvenirs.


"-Ça m'étonne même pas de vous deux..." soupirai je en secouant la tête.


Une grande clameur venant d'une table avec des soldats nous interrompit. Je me tournais vers la table pour voir de qui il s'agissait. Je reconnut Dum Dum, Gabe, Frenchie et d'autres soldats qui faisaient partit du cent septième. Et avec eux se trouvait Steve. Celui-ci s se leva avec un large sourire pour apporter une nouvelle tournée à la tablée avant de nous rejoindre. 


"-T'étais pas censé recevoir une médaille ou un truc comme ça aujourd'hui toi ?" Lui demandai-je.


Le blond haussa les épaules, visiblement peu intéressé par cette récompense, et commanda un verre.


"-Alors, ils ont dit quoi ?" l'interrogea Bucky.


"-Encore ton projet de commando ?" Supposai-je.


Depuis notre départ d'Italie, Rogers n'avait qu'une idée en tête: former une équipe de têtes brûlées pour retourner en Europe.


"-Ils sont d'accord." confirma t-il.


"-Tu vois, je te l'avais dit: tous des idiots." railla Buck en terminant son verre.


"-Et vous ? Vous seriez près à suivre Captain America jusqu'au jugement dernier ?" reprit son ami en ignorant la pique de son aîné.


A entendre ça, on dirait presque l'une des répliques de Captain America. Dans l'un des ses films. 


"-A ça non." Répondit James. "Le petit gars de Brooklyn qui était assez bête pour ne jamais fuir une bagarre, c'est lui que je vais suivre."


Le petit gars en question sourit légèrement avant de tourner son regard vers moi:


"-Et toi Dan ? Qu'est ce que tu en dis?"


Je fis mine de réfléchir, les deux me regardant fixement.


-"Tu sais, si jamais tu refuse..." commença le captain, au vu de ma supposée indécision.


"-Je déconne les gars! Bien sur que je viens ! Tu pensais vraiment que j'allais manquer une occasion de me défouler et de faire exploser des trucs ?" Me moquais-je


"Si seulement c'était vrai..."


Les deux se mirent à rire, et je les regardais faire, un sourire amusé aux lèvres. J'aurais dût me douter que cette période ne durerait pas.


§


En moins d'un mois, notre commando était prêt et nous avions toutes les autorisations nécessaires, bien que je suis presque sûr qu'on y serait allé sans, avec Steve.


Nous étions huit : Steve, Bucky, Dugan, Gabe, Monty, Jim, Frenchie et moi. Ils avaient même trouvé un nom : Les commandos hurlant, plutôt classe. Les deux premières mission s'étaient déroulées sans le moindre accro, si l'on excluait un bras cassé pour Monty lors de la première et une blessure par balle à l'épaule pour Dugan lors de la seconde. 

Notre troisième mission consistait à récupérer des informations dans un camp d'Hydra en Belgique. Nous devions en profiter pour faire un maximum de dégâts, un plan simple, du moins en apparence, car comme d'habitude : rien n'allait se passer comme je l'avais prévu.


Après une demi-journée d'attente, nous primes un avion qui nous parachuta tout les huit près du camp. L'expérience de chute libre ne fut pas des plus agréable, mais rien que pour la tête que tirait les autres, ça valait le coup. 

J'atterrissais en douceur près de mes compagnons. Nous dissimulâmes nos parachutes dans les branchages d'arbres qui nous entouraient. Ensuite nous partîmes silencieusement en direction du camp. Après un peu moins de deux heures de marche, j'aperçu les première « lignes » d'Hydra. Celui-ci était assez petit, même en étant que huit, il serait facile de s'en débarrasser. 


Le plan était simple : Dugan, Gabe et Frenchie passaient par devant pour s'occuper des premiers ennemis et faire diversion, ensuite, Monty et Jim passeraient par l'est pour couper les communications. Steve, James et moi passerions par derrière, tout le monde devait ensuite converger vers le bunker qui se trouvait au centre du camp.


Nous nous séparâmes. Une fois devant le grillage, Bucky coupa les barbelés et nous entrâmes dans le camp. Comme prévu des soldats débarquèrent : tandis que Buck et moi leurs tirions dessus, Steve s'amusait à les aplatir avec son bouclier, tout frais sortit de chez Stark Industries : c'était le même que l'ancien mais en rond, et en plus solide (vive le vibranium).

Nous arrivâmes devant la porte du bunker, nous essayions d'abord de l'ouvrir manuellement puis, perdant patience, je finis par coller des explosifs dessus.

Au tour de nous, les coups de feu avaient commencé, mais aucune alarme ne s'était déclenchée, signe que Monty et Jim avaient fait leur boulot. Je fis exploser la porte.



"-On entre !" Avertit le captain.


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