MARVEL DC Comics Tome 7: War of titans

Spider-Man survolait les rues de Manhattan avec sa toile, surveillant les quartiers contre les malfaiteurs voulant perturber leurs tranquillités. Après sa rencontre avec Harry, il avait besoin de s’aérer l’esprit. Il pensait souvent à lui, mais aussi à MJ, plus à MJ en fait ! Depuis quelques temps déjà, elle occupe ses pensées comme à l’époque du lycée. Il se demandait si il n'était pas en train de retomber amoureuse d'elle à nouveau. Bien qu'il pensait encore à Gwen. Et il ne pouvait en aimer une autre aussi vite bien qu'elle soit morte depuis plus d'un an déjà. Mais MJ semble avoir des sentiments pour Peter, elle cherche toujours à le voir, elle s’inquiète pour lui,… elle semble avoir tous les symptômes d’une personne amoureuse. Mais justement, depuis quand a-t-elle des sentiments pour lui ? Est-ce parce que c’est Spider-Man ? Elle a toujours adoré ce super-héros, plus que Superman ou Iron Man, alors est-elle amoureuse de Spider-Man ou de Peter Parker ? L'homme araignée tentait de penser à autre chose en se baladant dans les airs, mais le son habituel d'une explosion allait enfin lui permettre de se vider la tête. Cela provenait sur sa droite et il se hâta de rejoindre les lieux. C'était au niveau de la septième avenue, devant la Bank of New York, éventrée par l’explosion, plusieurs voitures de police étaient devant et les forces de l'ordre braquaient leurs pistolets, prêts à riposter. Spider-Man se posait sur un toit et avait une vue de ce qui se passait, il n'avait plus qu'à attendre et voir si les policiers pouvaient gérer ça tout seul. Et celui qui en sortait était non pas un mais plusieurs Mystério, un des pires ennemis du tisseur. Avec son costume et son bocal sur la tête d'où on ne pouvait voir son visage, ils étaient au moins dix, tous avec des sacs en mains, mais bien-sûr, on connaissait tous les pouvoirs de Mystério, ou plutôt ses gadgets qui lui permettaient de créer des illusions, tous ne sont que des reflets de lui-même et un seul est le vrai. Les policiers ne pouvaient pas tirer comme ça, et les Mystério ne manquaient pas de les narguer:

«-Ha ha, vous ne pouvez avoir le maître des illusions aussi facilement !»

Spider-Man sentait qu'il fallait intervenir, il sauta et tomba au sol sur ses pieds, entre les policiers qui étaient content de le voir, et les Mystério.

«-Salut tout le monde, désolé pour le retard !

-Spider-Man ! Comme d'habitude, toujours là où il ne faut pas ! Lança un Mystério.»

Seuls les sens d'araignées du tisseur pouvaient lui permettre de déjouer ce tour, il lança une toile sur l'un d'eux mais c'était une illusion, une image de miroir. Les autres l'attaquaient, pourtant, l'un d'entre eux était le bon et il pouvait faire mal. Il évita un coup de poing, un autre et encore un autre, il leur donna plusieurs coups de poings mais il ne touchait rien, à part des illusions intangibles ! Une

fumée verte apparaissait de nulle part et envahissait le secteur, plus personne ne voyait ce qui se passait, et Spider-Man ne voyait plus rien, pourtant, il remarquait que ses sens n'étaient pas en alerte, et quand une de ces illusions le traversa, il ne se passait rien, ce qui veut dire que ses sens l'alerteraient que quand le vrai se manifesterait, il attendait donc mais ce ne fut que des illusions qui l'attaquaient. Et Spider-Man commençait à se demander si le vrai Mystério était bien parmi eux, ou bien qu'il s'agit là d'une diversion alors que le vrai file vers une autre sortie avec le véritable argent de la banque. Sans hésiter, il entra dans la banque et voyait qu'un autre trou a été fait à l'arrière, le vrai a dû filer par là, il y'avait une ruelle, et au sol, le tisseur remarqua des traces de pneus laissées par la voiture qui a dû démarrer en trombe.

«-Ah, berné comme un âne ! Se reprocha-t-il.»

Le vrai super-méchant a pris la poudre d'escampette, Spider-Man sauta, tissa une toile et se balança, essayant de retrouver la voiture, il essaya de se mettre bien haut pour avoir une chance de la retrouver. Fort heureusement, il remarqua trois rues plus loin une de ces voitures bien pressée, sûrement celle de Mystério, il s'empressa de la rejoindre. Au volant se trouvait effectivement le vrai Mystério qui remarqua dans le rétro l'homme araignée qui arrivait vers lui.

«-Il est malin, celui-là !»

Il tourna à l'angle de la rue, et failli provoquer un accident de la route, Spider-Man le poursuivait encore en se balança, puis il atterrit sur le toit de la voiture folle. Mystério n'hésita pas à donner des coups de volants pour le faire tomber, mais il était bien collé.

«-Eh Mystério, tu vas provoquer un accident, arrêtes toi !

-Comptes là-dessus !»

Sans hésiter et avec sa souplesse, il rentra par la vitre du chauffeur en la brisant, donnant un coup de pied à Mystério et Spider-Man reprit le volant, mais Mystério lui donna un coup de poing, le tisseur se vengea par un coup de coude qui fissura le bocal sur la tête et arriva à immobiliser son ennemi avec de la toile, pendant ce bref combat, il avait failli dévier sur le trottoir mais reprit la route, ensuite il se rangea sur le côté sans danger. Il descendit alors que les passants autour de lui regardaient et l’applaudissaient. Des policiers arrivaient à ce moment là. Spider-Man ouvra le coffre et l'argent se trouvait dans des sacs qu'il remis aux forces de l'ordre, d'autres sortaient Mystério de là, on lui enlevait son bocal, montrant la figure de Quentin Beck, l'ancien expert en effets spéciaux du cinéma qui a mal tourné. On lui passait les menottes.

«-Merci tisseur, on s'est bien fait avoir !

-Moi aussi au début, je l'avoue !

-Il y'a des moments ou j'avoue regretter que tu ne te sois pas fait tuer par ces Black Lantern ! Lança Quentin.

-Dis pas ça, Mystério, sans Spider-Man, tu ne serais pas là aujourd'hui, le moins que tu puisses faire, c'est d'avoir de la reconnaissance pour lui !

-C'est pas grave, laissez tomber ! Dit le tisseur.

-Embarquez le ! Dis donc, Spider-Man, on ne te voit plus avec ton armure ces temps-ci ! Tu la mets plus ?

-Et c’est pareil avec tes anneaux !

-Je les mets uniquement en cas de grands danger, et puis j'aime bien mon costume habituel !

-Tu sais, j'en profite pour te remercier de nous avoir sauvé la vie, tu dois entendre ça à chaque fois, mais merci !

-De rien ! Allez à bientôt les amis !»

Alors qu'il s'envolait, les passants l’applaudissaient encore une fois. Pourtant, parmi eux, il y’avait un homme d’une soixantaine d’années avec un chapeau et un long manteau brun qui regardait Spider-Man sans applaudir, et il le regardait d’un air assez troublant, il le suivait du regard jusqu’à ce que l’homme araignée disparut derrière un immeuble. Puis il s’en alla de son côté en regardant autour de lui comme s’il craignait qu’on le suive, il disparut lui aussi sans demander son reste. Pendant ce temps là, Aya était sur l'héliporter du SHIELD et travaillait sur les quinjets dans le grand hangar quand une voix familière l'appela, c'était Razer, le Red Lantern repenti qui est parti depuis un an juste après la fin de la guerre interstellaire pour retrouver la batterie de la rage, et qui vient tout juste de réapparaître, il était revenu sur Terre, vers ses amis, vers Aya qui était contente de le retrouver et se jeta dans ses bras. Lui aussi était content de la retrouver, et pour la première fois depuis bien longtemps, il souriait.

«-Razer, je suis contente de te revoir !

-Moi aussi, Aya, tu m'as beaucoup manqué !

-Quand es-tu arrivé ?

-À l'instant ! On m'a dit que Hal était parti pour une mission et que tu étais là, au début je suis retourné sur Mogo mais Kilowog m'a dit que tu étais sur Terre avec lui !

-Que s'est-il passé ? Voilà des mois que nous n'avons plus eu de nouvelles !

-Oui, je sais et je suis désolé ! Quand on voyage dans la zone oubliée, ce n'est pas de tout repos !

-Alors, tu as retrouvé la batterie de la rage ?

-Oui, Atrocitus l'avait bien cachée ! Et je suis tombé sur Bleez qui la voulait pour créer un nouveau corps de la rage au nom de son ancien chef, je... je l'ai tué dans un excès de rage, j’ai ramené la batterie sur Mogo et l'ai confié à Kilowog qui va la mettre à l'abri, je me suis également mis à la recherche d'autres survivants Red Lantern mais il semblerait que moi et Bleez étions les seuls en fait !

-Alors, les Red Lantern, c'est fini ?

-Oui, je vais enfin pouvoir me débarrasser de cet anneau !

-Mais on a besoin de toi encore !

-Pourquoi faire ? La guerre est finie, le danger est écarté, et il vaut mieux qu'on détruise cette énergie qui a fait tant de mal déjà dans l'univers ! Je ne veux plus porter ce fardeau, il me rappelle trop Ilana ! Ce que je veux, c'est commencer une nouvelle vie !

-Et où veux-tu aller ?

-Il existe un monde en dehors de la frontière Lantern, un monde apaisant où je comptais aller vivre avec Ilana, j'aimerais que tu viennes avec moi ! Tu pourrais arrêter toi aussi, il y'a déjà pas mal de héros et de nouveaux apparaissent à chaque fois ! On pourrait... vivre ensemble !

-Je... je ne sais pas ! Je dois aider Hal, c'est ma mission, et je ne sais pas comment c'est de…. vivre normalement !

-Aya, au fond de toi, que veux-tu réellement ?

-Je... je veux être près de toi ! Pourtant, c'est étrange, j'ai été conçu pour remplir des missions, mais vivre avec toi, ce n'est pas une mission, aimer je sais ce que c'est, je sais aimer, ce n'est pas dans mon programme ! Je ne suis qu'une intelligence artificielle, comment puis-je aimer un être vivant ?

-Je crois que tu es plus qu'une intelligence artificielle, j'ai senti en toi comme une personne... vivante, je ne sais pas comment l'expliquer, au début j'ai pensé que c'est parce que tu ressemblais à Ilana, mais en fait, c'est que tu es quelque chose de vivante !

-Peut-être que quelqu'un pourrait nous aider ?

-L'Interceptor a été mis au point par Ganthet, il me semble, on pourrait lui demander, et on demandera à Hal quand il rentrera !»

Soudain, l'interphone du hangar demanda Razer au poste de pilotage, sûrement pour remplir une mission, il embrassa Aya sur la joue et lui dit qu'il reviendra après finir cette discussion. Aya le regarda partir en souriant puis se remettait à sa tâche. Plus tard, quelque part dans l’océan Atlantique, Superman, Hal et Iron Man étaient à bord d'un quinjet très rapide, eux et les agents cherchaient l'emplacement exacte où le navire du SHIELD a pu s'échouer. Grâce à Iron Man et sa technologie, Superman et sa super-vision, ils devraient mettre la main dessus rapidement. Ils regardaient une carte maritime sur un écran:

«-JARVIS, essaie de reproduire le tracé du bateau de son point de départ jusqu'à son dernier appel !

-Oui monsieur !

-Alors, il est parti du Havre, a descendu au Sud de l'Atlantique et donc le dernier appel radio, le navire était ici, non loin de Cuba ! Expliqua Iron Man.

-Il me semble que cette zone est bien le triangle des Bermudes ! Lança Hal.

-En effet, un endroit réputé pour des disparitions de bateaux il y'a longtemps !

-JARVIS va essayer de récupérer la fréquence émise par le navire, on se dirige là-bas, on pourra peut-être les localiser si on s'en approche !»

Le quinjet descendait un peu vers la mer, toujours en volant, c'est alors que le pilote signala un homme à la dérive sur une planche de bois, inconscient, Superman ouvra la porte arrière et s'envola pour voir ça, c'était bien un agent du SHIELD à voir sa combinaison qui faisait partie de l'équipage, il avait les yeux ouverts et semblait en état de choc.

«-Eh, monsieur, vous allez bien ? Je suis Superman, tout va bien, je suis là !»

Le malheureux ne disait rien, son regard était toujours le même, fixe et perdu. Il hésita à le prendre dans ses bras, mais l’homme se laissa faire et Superman le ramena à bord du quinjet qui attendait. On le mettait par terre sur un petit lit brancardier, un infirmier se trouvait parmi l’équipe, il examina attentivement le survivant pendant que le pilote contactait l’héliporter:

«-Ici le quinjet 589, j'appelle l'héliporter, vous me recevez ?

-Je vous écoute !

-Nous avons retrouvé un agent en perdition qui dérivait en pleine mer, et n'avons trouvé aucune trace d'autres rescapés pour l'instant, ni du missile !

-Moi et Iron Man, nous allons explorer le périmètre avec quelques agents, Hal reste avec lui et essaie de savoir ce qui s'est passé ! Dit Superman.

-Entendu !»

Six agents mettait sur eux des jet-packs leur permettant de voler, afin qu’ils puissent survoler l’océan avec les deux héros. Quand ils quittaient le quinjet, chacun partait dans sa direction, se séparant pour couvrir plus de terrain et avoir plus de chances de trouver quelque chose. Le quinjet restait dans les airs sans bouger et attendait les nouvelles. De son côté, l'infirmier s'occupait toujours du rescapé en l’auscultant tandis que Hal regardait,

«-Son pouls est à 110 !

-C'est beaucoup ! Lança Hal.

-La respiration est rapide, et la réaction des pupilles est lente !

-Vous en pensez quoi ? Demanda le Green Lantern.

-Eh bien, quoi qu'il ait vu, ça l'a mis en état de choc ! Même pour un agent surentraîné !»

L'infirmier regardait son nom qui se trouvait sur ce qui restait de son uniforme, il s'appelait Bill Sunders.

«-Agent Sunders, vous m'entendez, est-ce que vous savez ce qui est arrivé à votre navire ? Savez-vous si il y’a d’autres survivants ?»

Il ne répondait toujours pas et son regard était toujours le même.

«-Il présente tous les symptômes d'une personne qui n'a pas dormi depuis des jours !»

Hal s’agenouilla et faisait alors briller son anneau devant ses yeux, et là l’agent tourna les yeux vers lui, Hal lui demanda:

«-Dites nous ce que vous avez vu, Bill !

-Un monstre !... un monstre... un monstre....

-Que... quoi ?

-Un Géant.... un monstre géant ! Dit-il en se repliant sur lui-même.

-Il faut le ramener à l'héliporter tout de suite ! Dit l’infirmier.

-Superman, tu me reçois ? Est-ce que vous avez trouvé quelque chose ?

-Rien pour l'instant, je crois qu'il n'y a pas d'autres survivants !

-On abandonne les recherches dans ce cas, tant pis pour le missile, revenez au quinjet, on retourne sur l'héliporter, notre survivant a besoin de soins d’urgence !

-Compris !»

Et alors qu'ils retournaient tous au quinjet avec à bord un survivant du naufrage qui dit avoir vu un monstre, à New York, Peter avait retrouvé son identité civile, il était dans un petit market à faire des courses tranquillement. Il avait acheté de quoi tenir la semaine dans son studio où il vivait toujours, mais le vieil homme mystérieux qui avait vu Spider-Man à l’œuvre tout à l’heure et semblait s’intéresser à lui entrait dans ce magasin comme par hasard ! Il cherchait quelqu'un du regard, et c'était Peter, il se dirigea vers lui l'air de rien. Peter ne se méfia pas, il le regarda vite fait et le prenait pour un simple client. Peter prenait des desserts, l'homme s'approchait et prenait aussi un produit, puis notre jeune étudiant passait par la caisse, en avait pour quinze dollars et s'en allait en disant au revoir, le vieux monsieur sortit alors illico sans rien prendre, c'était bien Peter qu'il espionnait. Et Peter ne le savait pas encore, il marchait tranquillement dans la rue, l'homme eut alors une idée derrière la tête, il prenait la petite ruelle sombre pour pouvoir le devancer plus loin, mais tomba sur deux jeunes délinquants.

«-Tiens, tiens, salut toi, justement on a besoin d'argent !

-J'ai pas de temps à perdre avec vous ! Lança-t-il avec courage.

-Eh, tu vas te calmer ! Dit-il en s'approchant de lui avec un couteau.»

Seulement, quand il mettait la main sur son épaule, le vieil homme lui fit une prise qui lui cassa le bras, l'autre réagissait, il voulait donner un coup de poing, mais l'inconnu lui fit une autre prise et l'assomma, il semblait bien se défendre pour quelqu'un de son âge et il poursuivait sa route alors que les deux voyous prenaient la fuite comme des froussards. Il faisait le tour pour se retrouver dans l’autre rue, là où marchait Peter, il se mettait en mode vieillard qui avait besoin d'aide, et il était plutôt bon acteur.

«-Pardon, jeune homme, pourriez-vous m'aider ?

-Bien-sûr, qu'est-ce qu'il y'a ?

-J'ai fait tomber mon portefeuille et je ne le retrouve plus, vous pourriez m'aider ?

-Ouais, allez venez je vais vous aider !

-Oh, vous êtes un gentil garçon !»

Le vieil homme marcha avec lui dans la ruelle sombre et regarda si personne ne les suivait, ni les voyait, c'était le bon moment qu’attendait l'inconnu. Il prit Peter et le mettait contre un mur. Ce coup-là, Peter ne le voyait pas venir, mais l'homme ne cherchait pas à lui faire du mal:

«-Je sais qui tu es, Peter Parker !

-Pardon ?

-Ou plutôt devrais-je dire Spider-Man, le guerrier Lantern !»

La seule chose qui pouvait effrayer un grand héros comme Peter était bien-sûr lorsqu'un inconnu découvrait son identité secrète, et qui pourrait attirer des ennuis à ceux qu'ils aiment. Surtout que depuis que MJ sait, il redoutait le moment où d'autres pourraient aussi découvrir leurs identités. Et ce vieil homme pas si faible que ça qui a découvert l'identité de Peter était une très mauvaise chose, mais Peter ne se laissait pas faire, il prit l'homme par le col et le plaqua au mur, mais pas violemment.

«-Comment vous savez ? Qui êtes vous ?

-Ah, je savais ! Je savais que c'était toi, on me la fait pas à moi, hein ? Du calme, je suis pas un ennemi, sinon, il y'a bien longtemps que tu serais mort !

-Ça, c'est plus facile à dire qu'à faire !

-Crois moi, fils, tu n'as aucune idée de ce qui se passe en réalité ! Tu crois en avoir fini avec la guerre interstellaire, mais il y'en a une autre qui se prépare, mais celle-là n'est pas la nôtre, c'est la leur !

-Quoi ? Je comprends rien !

-Bien sûr que tu ne comprends rien, personne ne comprend parce que personne ne connaît la vérité, la terrible vérité qui entraînera notre mort à tous !

-Quoi ? Quelle vérité ?

-J'en ai trop dit, et ils me tueraient pour ça ! Ils ont déjà tué des gens qui étaient attachés à toi ! Ils ne tiennent pas à ce que ça se sache, mais ça va se savoir très bientôt !

-D'accord, vous me semblez un peu fou, mais pas dangereux, alors on va aller à l'hôpital !»

Le vieil homme attrapa Peter à son tour et le collait au mur. Peter ne cherchait pas à se défendre car il sentait qu’il n’était aussi dangereux qu’un super-vilain, juste un peu fou !

«-Écoutes moi, le monde est en danger, et tes copains héros ne pourront pas nous sauver cette fois, Thanos c'était rien, là c'est pire, prends ça !»

Il lui remettait une clé USB.

«-Tu comprendras quand tu sauras ce qu'il y'a là-dedans ! Lis tous les dossier de cette clé et surtout ne la perds pas et ne la donne à personne, tu ne peux avoir confiance en personne, ils sont partout !

-Qui ça, ils ?»

Un petit bruit fit sursauter le vieux fou, il lâcha Peter et s'en alla.

«-On se reverra Peter, ne t'en fais pas, personne d'autre ne sait pour toi !»

Ce qui veut dire que personne d'autre ne connaît le secret de Peter. Il ne savait pas trop quoi en penser de tout ça, il ne voulait pas vraiment laisser en liberté ce fou qui connaît son identité car il pourrait le révéler à ses vrais ennemis. Mais en retournant dans la rue, il ne le voyait plus, il avait disparu parmi les nombreux gens qui marchaient. Mais à en croire cet homme, ce ne serait pas un ennemi sinon cela fait belle lurette que les médias ne parleraient plus que de l’identité de Spider-Man dévoilée au grand jour. De plus, il était curieux de savoir ce que contenait cette clé. Et surtout, il a dit des choses étranges, comme par exemple, des gens morts attachés à Peter, les seules personnes mortes attachés à Peter étaient Gwen et son oncle Ben. Mais c'est le Bouffon Vert et lui qui sont responsables de Gwen, quant à son oncle, il a été tué par un voleur mais c'est ce qui a été dit, et si il y'avait un complot derrière ce meurtre ? Peter mettait la clé USB dans sa poche et retourna dans son studio avec la hâte de lire ses secrets et cette vérité que tout le monde ignore et qui pourrait bien conduire à une nouvelle catastrophe pire que Thanos, selon les dires de cet homme mystérieux qui a réussi à découvrir la véritable identité de Spider-Man. Pendant ce temps-là, à Washington dans la maison blanche, Wilson Fisk, dont les héros savent qu’il s’agit du Caïd le grand chef criminel de la pègre de New York, était toujours le président des États-Unis et son mandat n’avait pas encore expiré. Pourtant il avait l’intention de se présenter une seconde fois. Le poste d’un chef d’État est une aubaine pour lui et surtout pour ses affaires malsaines. Assis à son bureau, il regardait la télé qui diffusait le reportage sur l’assassinat du sénateur Robert Kelly survenu il y’a un an dans la prison de Rikers Island et commandité par Fisk lui-même vu qu’il est devenu un témoin gênant de ses magouilles après avoir été arrêté. Pour l’instant, selon eux, l’enquête progresserait et aura déjà arrêté six suspects dont le prisonnier qui aurait tué Kelly, mais bien-sûr, ces suspects sont en fait innocents mais Fisk s’est arrangé pour conduire les enquêteurs sur une fausse piste afin d’être éloigné de tout soupçons. Il était soulagé de constater que l’enquête allait se conclure bientôt et cette histoire sera bientôt derrière lui. Soudain son portable sonnait:

«-Oui allô… ah c’est toi !…. oui…. Tu ne l’as pas encore retrouvé ?…. non je ne pense pas…. Je préfère ne prendre aucun risque, je veux être sûr que Luthor soit mort…. C’est vrai que les Black Lantern ont fait un massacre dans l’univers et qu’il pourrait faire partie des victimes, mais il pourrait aussi avoir survécu, il est malin ! Alors tant que tu n’auras pas la preuve qu’il est mort, tu continueras les recherches dans le monde, si il est vivant, je pense qu’il reviendra sur Terre. Kelly est mort mais Luthor en sait beaucoup lui aussi. Je sais qu’il ne me trahira pas pour l’instant, mais je veux l’avoir sous surveillance une fois que tu l’auras retrouvé !…. bien… allez salut !»

Il rangea son portable dans sa poche, puis regarda sa montre, il semblait attendre son rendez-vous, sûrement politique, pour le bien du pays.