Les Vestiges d'Hydra

Chapitre 14 : Du monde dans le placard !

3298 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/04/2023 14:36

Quinze.

Ça fait quinze jours maintenant que nous avons eu cette conversation à cœurs ouverts. Il n’y a malheureusement plus eu de rapprochement aussi intime, mais j’ai décidé de laisser Bucky initier le moindre contact avec moi pour lui prouver que je suis prêt à attendre le temps qu’il faudra. Le temps qu’il me fasse confiance, le temps qu’il se fasse confiance ! 

Nous dormons toujours ensemble grâce au Ciel, il continue de venir se blottir contre moi à chaque cauchemar et je fais d’énormes efforts pour discipliner mon corps quand le sien est à portée de… Mains ! 

Lachlan est revenu et c’est avec soulagement qu’il a repris le contrôle du domaine, puisque apparemment nous avions négligé toute la partie “entretien”, comme il nous l’a rageusement fait remarquer… En revanche, il m’a félicité pour mes progrès en matière de cuisine ; désormais c’est moi qui prépare le stovies et Lachlan m’a même appris à faire le haggis, le fameux plat de panse de brebis farcie ! Bucky faisait la grimace en me regardant le préparer, mais au final il a adoré ça. Et je n’en suis pas peu fier…

Le retour de Lachlan nous a dégagé beaucoup plus de temps, toutefois nos recherches se sont révélées infructueuses ! Nous sommes retournés au Fiag Bridge le jeudi suivant et celui d’encore après sans avoir revu, ni l’épicier, ni le bateau et ses étranges occupants. Cette absence de progression rend Buck plus taciturne que jamais, à moins qu’il ne craigne l’impatience de Ross… Nous n’avons pourtant aucune nouvelle de personne, ce qui n’est pas pour me déplaire. Même si Wanda, Sam, Clint, Natasha et Scott me manquent, lorsque je pense au Complexe ou à Stark, j’en ai la nausée ! Sans parler de Ross et de ses menaces quasi constantes… Toujours est-il que nous sommes retournés au Lonely-Ness pour offrir une nouvelle tournée de Drambuie, sans rien y apprendre de plus, si ce n’est que l’épicier a vu son contrat être rompu du jour au lendemain après ma pitoyable chute dans le Shin… 

Nous sommes rentrés bredouille, mais avons été sacrés meilleurs nouveaux voisins du monde et avons décroché une invitation pour présenter nos poneys et participer aux Highlands Games du Lairg Gathering pour fêter l’arrivée du printemps le mois prochain ! Sous l’effet du Drambuie, nous avons accepté à grands renforts de cris de joie et de nouvelles tournées. Une fois sobres, la réalité nous a rattrapée et nous nous sommes demandés si nous n’avions pas fait une erreur… L’avenir le dira.

Buck passe de longues heures dans la bibliothèque à étudier les cartes des Highlands pendant que je reste assis à ses côtés… À dessiner. C’est plus fort que moi et dès qu’il se rend compte que je ne l’aide pas du tout, Bucky se fâche en me disant que c’est lui qui fait tout le travail, que ma présence ne change pas grand-chose ou encore qu’il aurait eu mieux fait de venir tout seul. Quand il se lance dans son monologue accusateur, je ne peux pas m’empêcher de penser que le sexe en colère avec lui, ça doit être quelque chose ! Quelque chose à tenter, assurément… Devant mon sourire béat, en principe il m’arrache mon carnet des mains et me congédie ; je m’exécute alors volontiers et me fait pardonner en me mettant aux fourneaux pour lui. 


*~*


Ce matin, j’aide Lachlan à changer les fers de Mi-dhu pendant que Bucky coupe du bois juste en face. Les températures se sont nettement radoucies depuis une dizaine de jours ; il ne neige plus, seules quelques gelées matinales témoignent désormais de la lente agonie de l’hiver. Mon ami est donc vêtu d’un t-shirt à manches longues et de ses éternels gants pour garnir la réserve de bûches. Tandis que je tiens la patte de mon cheval pendant que Lachlan fixe le nouveau fer à son sabot, mes yeux se perdent dans la contemplation de Bucky en plein effort. Son t-shirt est trempé de sueur et son visage, rougi par l'effort, est balayé par quelques mèches sauvages qui se sont échappées de son catogan. 

– Votre mâchoire va tomber, Steve ! se moque l’Écossais.

Je me ressaisis brutalement et le fixe avec l’air coupable ; il secoue la tête en continuant de rire, amusé, quand soudain je saisis ce qu’il vient de me dire : 


– Comment m’avez-vous appelé ?

Lachlan repose alors sa râpe et se redresse, en se frottant les mains sur son tablier de parage en cuir : 


– Ça fait un moment que j’ai compris qui vous étiez, Captain ! En même temps avec Coulson, j'aurais dû me douter qu’il finirait par me ramener du beau monde…

Je tique : 


– Je ne m’appelle plus comme ça… vous, euh… vous garderez ça pour vous, n’est-ce pas ? lui demandè-je, soudain anxieux.

– Votre identité ou le fait que vous vous tournez autour avec le sergent Barnes comme Jack et Ennis ?

– C’est qui ça, Jack et Ennis ?

– Ma parole, vous regardez jamais la télé, vous autres ? Brokeback Mountain, ça vous dit rien ?

Maintenant qu’il en parle…

– Euh, j’ai un ami-Sam-qui m’en a parlé oui, mais je ne l’ai pas encore regardé, il est sur ma liste ! avouè-je, coupable.

L’Écossais soupire : 


– Ben regardez-le, ça devrait vous plaire ! À part la fin… Pour le reste, ne vous inquiétez pas, ce qui se passe en Écosse reste en Écosse, mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure que vous crevez d’amour pour lui, j’aime autant vous le dire…

– Et… et lui, vous trouvez qu’il, euh… qu’il a l’air… bafouillè-je.

– Amoureux ? Aye... il est juste vachement plus discret que vous, c’est tout ! me répond Lachlan, avant d’éclater de rire.

– Quoi ? 

– Rien ! C’est juste que vous me faites penser à Sans-Plomb 95 et à Tesla !

– Je ne comprends pas le gaélique, Lachlan ! répondè-je, blasé.

– Je vais éclairer votre lanterne ! Dans la ferme où j’ai trouvé SP95 et la ponette-Tesla-le paysan m’a dit qu’il désespérait de les faire reproduire parce que Monsieur restait toujours à l’autre bout du pré comme un connard… Au final, Tesla est pleine, elle devrait mettre bas d’ici à une semaine !

– Ça… ça veut dire que je m’en fais trop ? Je vais pas tarder à me retrouver enceinte ? répondè-je, amusé.

Aye, plus ou moins… ce que je veux dire c’est que, c’est pas forcément parce que le sergent Barnes ne vous saute pas dessus à tout bout de champ que vous le laissez indifférent ! Certains poneys sont de grands timides… ajoute-t-il, avec un clin d'œil grotesque.

Aye, vous avez sûrement raison… répondè-je, méditatif, en fixant à nouveau Bucky.

– Aaaah, vous me faites plaisir, Steve ! Je vais faire de vous un vrai Écossais !

– Ouais, ça me sera certainement vachement utile à New-York… soupirè-je, soudainement démoralisé.

– Mmmm… on a fini ! Je vais aller m’occuper des poneys, je vous laisse, euh… profiter du paysage ?

Je rigole et pour toute réponse, je lui donne une tape amicale sur l’épaule avant de détacher Mi-dhu, qui s’impatiente.


*~*


Après s’être occupé des poneys et des poules, Lachlan a pris congé pour aller distiller du whisky avec son père. Nous avons mangé de l’agneau des Shetland ce soir ; je l’ai fait cuire à la broche, recouvert d’herbes et de bruyère, dans la cheminée, avec une purée de navets confectionnée par Bucky ! Après avoir bu une tisane au coin du feu pour nous donner bonne conscience, nous décidons de monter pour prendre une douche bien méritée. Je pue le crottin et la transpiration, ce n’est donc pas plus mal que nous nous lavions séparément désormais parce que j’ai un peu honte… Buck passe devant pendant que je me renifle honteusement les dessous-de-bras, mais une fois en haut des escaliers, je le vois se stopper net et manque de lui rentrer dedans (mais pas comme je voudrais ). Il se retourne vivement et me fait signe de ne pas faire de bruit. Je m’immobilise en tendant l’oreille et bientôt, je remarque des bruits étouffés provenant de la pièce Coulson, dont la tenture est effectivement repoussée.

Sapristi ! 

Bucky s’approche d’un pas tellement léger que s’en est surnaturel et se place devant la porte. Il se retourne pour m’avertir d’un regard à me tenir prêt à me battre. Je regarde autour de moi, mais malheureusement il n’y a pas grand-chose ici qui puisse faire office d’arme défensive ! En désespoir de cause, je saisis un coupe-papier sur une étagère, sous le regard affligé de Bucky, qui articule silencieusement un “t’es sérieux ?” avant de poser sa main droite sur la poignée. 

Avec sa main cybernétique, il lève trois doigts pour entamer un décompte et lorsqu’il replie le troisième doigt, il referme son poing et le lève, prêt à s’en servir.

Je me prépare à livrer un combat au corps à corps, mais lorsque Bucky ouvre la porte d’un geste vif, il la referme presque aussitôt, la claquant bruyamment ! 

– Bon sang, qu’est-ce que tu fous, Buck ? chuchotè-je, perplexe.

– Fausse alerte, tu peux remballer ton jouet ! Tu comptais tuer quoi avec ça au juste ? se moque-t-il, en attachant ses cheveux avec une nonchalance agaçante et insupportablement sexy.

– Y a quoi là-dedans ?

– Tu vas voir… mais attends cinq minutes, crois-moi, ça vaut mieux ! me répond-il en rigolant, mais il détourne vite les yeux en croisant les miens.

Je croise mes bras sur ma poitrine, intrigué, tant par l’attitude de Bucky que par les bruits précipités qui proviennent du jacuzzi. Soudain, la pièce s’ouvre et un visage rougit et transpirant s’affiche devant nous.

Peter.

Ses mèches collent à son front et il n’est recouvert que d’un drap de bain cintré autour de ses hanches ; il nous observe l’un après l’autre, avant de s’adresser à Bucky, les bras tendus, paumes en avant : 


– Je… c’est pas ce que tu crois, Bucky ! se défend-il.

– Oh tu sais, moi je ne crois plus en rien, alors… répond Buck, sur le ton de l’indifférence.

– Euh, je… ne… ne dis rien à Tony, je t’en supplie ! implore le jeune homme, d’une voix paniquée.

Buck hausse un sourcil : 


– Tu crois vraiment que moi, je vais te balancer à ton p… à lui ?

Peter semble réfléchir, puis se tourne vers moi : 


– Et vous, vous ne direz rien, hein, Nomad ?

– Moi j’ai rien vu à vrai dire… il se passe quoi là-dedans ? Tu te tripotais, c’est ça ? C’est bon, y a pas de quoi en faire un plat ! 

La porte cherche à s'ouvrir à nouveau, mais Peter met un grand coup de pied dedans pour la refermer. Elle finit pourtant par se rouvrir brutalement, sous l’effet d’une violente poussée qui envoie Peter directement dans mes bras. Tandis que j’aide le jeune homme à se redresser, un autre visage familier apparaît dans l’encadrement de la porte du jacuzzi, de notre jacuzzi…


– Oh Capitaine, mon Capitaine ! Je suis trop content de vous revoir ! hurle la silhouette charpentée de l’homme, qui plaque théâtralement ses mains sur ses joues.

Wilson. Wade Wilson.

Alors là, j’avoue que Deadpool était bien la dernière personne que je m’attendais à voir, complètement à poils, ici, à Eilean a' phòg...

– Wilson ? m’étonnè-je, tandis qu’il se jette dans mes bras pour me faire un câlin.

– Mon idole ! Vous êtes mon idole, Captain, vous le savez ? Venez par là faire un bécot à votre petit Wadounet !

– Euh… pas de trop prêt non plus, t’es beaucoup trop nu pour ça ! répondè-je, en tentant de le repousser, sans succès…

– Wade ! Je t’avais dit de rester là-dedans ! s’agace Peter.

– Et rater une occasion de faire un câlin à Cap ? Même s'il pue le pet de moufette avariée… le prend pas mal Pete, mais c’est presqu’aussi bon que de te faire le cul ! Ça va me filer la trique, putain… s'extasie le mercenaire toujours aussi cinglé.

Bucky empoigne Deadpool avec son bras cybernétique et le repousse sans ménagement loin de moi : 


– Bas les pattes, Wilson ! 

Cette réaction de Buck m’émoustille, serait-ce de la jalousie ? Seigneur, faites que ce soit de la jalousie ! 

– Ahem… bon, rhabillez-vous vous deux et rejoignez-nous en bas, faut qu’on parle ! leur ordonnè-je, de mauvaise humeur.

C’est vrai quoi, j’avais prévu de me laver, puis d’aller me coucher devant mon feu avec Bucky, guettant le premier cauchemar qui l’attirerait dans mes bras. Or, à cause de ces deux abrutis, mon programme est complètement gâché… 

Nous n’avons pas à attendre longtemps avant que les énergumènes nous rejoignent, à peine le temps de mettre du whisky sur la table, à vrai dire. Peter a la bonne idée d'afficher une moue des plus coupables quand il vient s’asseoir à côté de Bucky. Wade, en revanche, semble complètement à l’aise quand il vient se planter juste à côté de moi.


– Dégage ! le rabrouè-je.

Pas offusqué pour un sou, le mercenaire s’éloigne pour aller s’asseoir vers Peter. Faisant preuve d’autant de bonnes manières que d’habitude, il n'attend pas d’y être invité pour boire au goulot de la bouteille de whisky tourbé. Bucky marmonne quelques jurons en russe et fait glisser trois verres dans sa direction, que Deadpool a l’obligeance de remplir.

– Et moi ? s’indigne Peter.

– Y a de l’eau dans le frigo ! répond Bucky.

– Mais moi aussi je suis majeur ! Je veux dire… ici en Europe, je suis majeur ! Même largement majeur pour l’Écosse, je vous signale ! continue de se lamenter Peter.

– Écoute petit, ce whisky-là, il tabasse, même les organismes optimisés alors y a pas de majorité qui tienne ! l’informè-je.

Comme à son habitude, il soupire bruyamment, mais ne proteste pas davantage. Bucky boit une gorgée d’alcool, puis s’éclaircit la gorge : 


– Qu’est-ce que vous foutez là ? Stark est au courant ?

– Au courant qu’on est ici ou au courant qu’on vient de baiser ici ? demande sérieusement Wade.

– Oh, mais c’est pas vrai, vous êtes vraiment des dégueulasses ! m’indignè-je, en me faisant une note mentale d’aller activer le mode “intense cleansing” du jacuzzi dès que possible. Deux fois !

– Достаточно (1)! coupe Bucky, d’une voix ferme.

– Pas la peine de t’énerver, je comprends pas le russien ! rétorque le mercenaire, en se servant un verre.

– Bon, Peter, réponds à la question ! l’encouragè-je. 

Le jeune homme adresse un regard appuyé à Wilson pour lui indiquer de se taire et de le laisser parler. Je trouva ça touchant qu’il s’imagine avoir un peu d’autorité sur le mercenaire, toutefois, ce dernier le laisse s’exprimer : 


– Hum, oui, euh… alors en fait, je suis en stage chez PymTech, à Londres.

– On n'est pas à Londres ici ! m’impatientè-je.

– J’avais compris, merci ! Donc, j’étais en stage à Londres et, euh, Wade m’a rejoint.

– Ouais, pour faire une partie de Scrabble ! poursuit Wilson, avec un clin d'œil théâtral.

– Ta gueule ! le coupe Bucky.

– Oui, donc… Wade est venu à Londres pour, euh, me tenir compagnie… et aussi parce qu’un de ses… informateurs ? Lui a appris l’emplacement du Blob ! s’enthousiasme Peter.

– C’est quoi ça, le Blob ? demande Bucky, en me jetant une œillade, avant de reporter son attention sur le jeune homme.

– Le nom de la planque d’Hydra ! répond l’intéressé.

Bucky me fixe, visiblement étonné, mais surtout content de cette information.

– Qui t’a donné l’info ? demandè-je au mercenaire.

– La Fouine ! Je précise qu’il m’a donné une partie des renseignements volontairement ! répond-il, manifestement fier, en fixant Peter.

– Et l’autre partie ? m’enquis-je.

– L’autre partie, il voulait la négocier à prix d’or… Comme j’en n'ai pas, je lui ai mis des coups de latte ! explique tranquillement Wilson, en haussant les épaules devant Peter, qui s’est caché les yeux en soupirant.

– Et ? questionne Bucky, après un soupir exaspéré.

– Et, j’ai même les coordonnées GPS ! C’est dans des genres de ruines à genre, une heure d’ici, c’est pas loin…

– On pourrait y aller dès demain ! le coupe Bucky, en me fixant, plus déterminé que jamais.

– Faudrait vérifier l’information… répondè-je, méfiant.

– Heeeeey, vous avez pas confiance, Cap ? s’indigne Deadpool.

Bucky et moi le fixons, les sourcils haussés.

– Euh, je pense que c’est vrai ; vous savez, La Fouine n’a pas envie de devoir rendre des comptes à Wade… intervient Peter, avec un soupçon d’admiration amourachée dans le regard.

– Ça va vite le dire ! ajoutè-je.

– Cool ! On y va demain, alors ? demande Peter, impatient.

– Minute, papillon. J’ai pas fini ! Inutile d’y aller maintenant, vous trouverez personne ! La sorcière et son gorille ont quittés le nid depuis bientôt trois semaines apparemment. D’ailleurs il semblerait qu’il y ait un troisième larron dans l’équipe. Ils sont partis chercher un nouveau cobaye, si j’ai bien compris… c’était pas facile de comprendre entre ses braillements et ses dents en moins, à l’autre. explique Wade, en éclusant un énième verre de whisky, terminant la bouteille.

– Va falloir faire des planques ! expose Peter, d’un air de professionnel.

– Toi, tu vas rien faire du tout ! À part repartir Быстрый (2) à Londres, avant que Stark se rende compte que tu as déserté ton stage. S’il apprend que tu es venu ici, il va tous nous tuer et quand je dis tous, ça veut dire moi ! s'énerve Bucky.

– Euh… en fait, j’ai peut-être dit à mon stage que je, euh… partais enterrer une grand-mère… marmonne Peter, les joues rouges.

– T’as pas de grand-mère ! lui rappellè-je. 

– Ouais, ça aussi je le savais, merci… disons que comme ça, je suis tranquille ! 

– Tranquillement ici... répondè-je, passablement agacé.

– Comme ça, on va pouvoir vous aider ! se propose Peter, ravi.

– Aucune idée de leur retour, Wilson ? questionne Bucky.

– Non… on dirait qu’on va s’éclater en attendant ! Entre couilles ! répond Deadpool, visiblement éméché…



(1) Достаточно = ça suffit

(2) Быстрый = vite



***** Coucou les amis... Alors, cette surprise ? 😅.

Je vous mets quelques photos sur le forum du site, comme d'hab 😉.

Bon, deuxième partie enclanchée, les 2 voir 3 prochains chapitres ça va être que du fun je vous préviens, avant de revenir un peu au sérieux 😉😍

D'ici là, passez de bonnes fêtes de Pâques pour ceux qui fêtent et à bientôt 🐇🐣 ***** 

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