Jededhia, ou le journal d'une survivante
Jour 18
Bullet Farm en vue et pas la moindre trace de danger. On respire enfin sur notre convoi. Cette ville ne sert à rien d'autre qu'à la production de munitions à partir de l'extraction de plusieurs minerais. C'est une sorte de plaie béante dans le sol, une mine géante à ciel ouvert. Comme à Gastown, la population est entièrement consacrée à cette production massive d'armement. Les plus chanceux travail dans la Grande Usine, et les autres passent leurs journées au fond de la terre, creusant toujours plus profondément et se glissant dans les boyaux de la terre afin de récupérer les matières premières.
On a roulé toute la journée sans s'arrêter et on vient d'arriver à destination. Là encore, on a pas trop eu de mal à rentrer dans la ville. On a été un peu fouillé mais ça s'est fait sans histoire, le gens sont plutôt content de nous voir.
L'air ici est respirable, pas comme à Gastown. Le groupe a décidé de s'accorder une journée de repos avant de commencer les négociations pour les munitions.