Reste en vie, mon Amour.
Un mois s'est écoulé depuis mon réveil, Zach n'était pas beaucoup revenu, je ne le souhaitais pas. En fait, depuis le jour où j'ai eu l'enveloppe, il n'était pas revenu. Ma mère disait qu'il était au plus mal. Moi, je ne sais pas où j'en suit, la seule chose que je sait c'est que je veux vivre ! D'ailleurs ce soiir je file en boîte avec Pauline, je dois fêter ma sortie de l'hôpital. J'étais donc entrain de chercher une tenue pas trop prude et pas trop vulgaire. Un top blanc et une petite jupe grise.. C'est étrange, quand je vois cette jupe je ressent un léger froid sur mes cuisses, comme-ci j'étais sur le haut d'un toit en pleine nuit... C'est sans doute pas important. Pauline m'avait expliqué que j'avais eu mn bac, mais avais préféré se taire concernant Zach, car elle estimait que ce n'était pas à elle de tout me dire, ou du moins me redire. En entendant la sonette retentire, je parti ouvrir la porte avec un grand sourire jusqu'à ce que:
-Que fais-tu ici ?
Il me tendit un bouquet de fleurs.
-J'men carre de tes fleurs.
-Tu es ravisante ce soir, Sarah.
-Pourquoi tu empoisonnes mon existence Zach ?! Et où est Pauline ?
Il m'énerve, je n'ai pas pû l'aimer , tout le monde devient tarré.
-Pauline m'a gentiment laissé la place, j'ai réservé un restau, vient. S'il te plaît.
Soufflant, je pris ma veste et sortis sur le pallier.
-Juste une soirée Zach! Une seule petite soirée !
Il fît un sourire narquois.
-Ca suffira tu verras.
Je montais sur son scooter, il s'arrêta devant un restaurant à la façade bon chic,bon genre.
Une fois à l'intérieur, tout était pur et agréable, une ambiance calme et romantique... Il tira ma chaise tel un gentleman, et prit place en face de moi.
-Tu sais quand même Zach, que ce soir je comptais, boire et fumer.
Il rit à gorge deployé.
-Toi boire ? Toi fumer ? Laisse-moi rire, tu as déjà du mal à tenir debout, au bout de deux verres et tu dois fumer deux clopes tous les quatre ans.
Je lui lançais un regard noir, pour qui il se prend celui-là, il ne connaît rien de ma vie, ou presque.
-Qu'est-ce-que tu en sais ?
-Les soirées poker que nous faisions , et bien, au bout d'une bière tu commençais à rire toute seule, tu étais si adorable.. Et tu fumais peu, juste une cigarette sur toute une soirée. Alors Sarah, n'essaie pas de te donner un "genre" ou un "style" tu es très bien comme tu es.
-J'en entends déjà trop, excuse-moi, mais je vais rentrer.
Je me levais et commençais à partir, il saisissait la main..
-Soit réaliste, toi et moi on a un passé commun, moi je t'aime encore, comme au premier jour, bon sang Sarah, si tu le souhaites je prendrai quelques distances. Mais je ne peux sortir de ta vie , et je ne peux m'empêcher de te parler du passé. Comprends moi.
Ses paroles résonnaient en écho dans ma tête. Je me mis à hurler, ne me préoccupant pas des personnes présentes.
-Et toi ?! Et toi tu me comprends peut-être ?! Tu n'es qu'un inconnu pour moi, tu sais quoi ? Garde tes preuves et ta soirée, je rentre chez moi !
Lui tournant le dos , je courait vers la sortie. Il me suivait, quand je fût loin il me cria:
-Tu es splendide ! Et tu veux que je te dise ? Tu as la même tenue, que le jour où on s'est embrassé !
Je me figeais... Il me faisait marcher, avance Sarah, va oublier cette soirée. Rentre chez toi.. Pourtant je fis demi-tour et courut l'embrasser....