Reste en vie, mon Amour.

Chapitre 2 : Enfin.

795 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 12:01

J'ai attendu ce moment , comme on attend un cadeau, on est préssé et en même temps on a peur d'être déçu. Quand l'hôpital a téléphoné , je n'y croyait plus. Alors je suis entré dans cette chambre blanche, elle était assise. Sa peau était quasiment transparente, ses yeux creusés, et pourtant, je la trouvait magnifique.

-Sarah ?

La boule au ventre, je fit deux pas vers elle.

-Qui êtes-vous?

A peine cette phrase dite, c'est mon monde, ma vie qui s'écroule, comme-ci une tornade me traversait. Je tombais à genoux me demandant pourquoi le sort s'acharnait contre nous, contre notre histoire. Pourquoi je ne peux pas vivre avec elle ? Pourquoi je suis interdit de l'aimer à minuit ? Pourquoi suis-je condamné ?

-Zach, je suis Zach.

Son regard était vide, elle traçait un rictus avec ses lèvres, elle paniquait. Je sentit un bras m'attraper.

-Elle ne sait plus qui tu es Zach, mais d'après les médecins, ca reviendra, ne perds pas espoir ! Notre Sarah est vivante c'est déjà un pas énorme.

Mes oreilles bourdonnaient , ma gorge se serrait, ma tête cogne. Je suis égoïste ! Courant à toute allure, j'enfourchais ma bécane et pris la route, pour m'aérer le temps d'un instant.

Peut-être que si elle voyait des photos , elle se souviendrai de nos jours heureux, comme de nos disputes. Je fis un détour par l'appartement et prit notre carnet commun, repartant vers l'hôpital avec autant d'appréhension qu'à son réveil.

J'ai demandé à m'entretenir seul avec elle, elle accepta en ignorant dans quoi elle s'embarquait.

-Regarde ces photos Sarah et dis-moi ce dont tu te souviens...

Elle sourit, son sourire tendre et lumineux.

-Tu sais j'ignore déjà pourquoi je suis ici...

Ses doigts passaient sur le papier, un regard d'effroi.

-C'est un montage.. Je ne te connais pas, je ne sais pas qui tu es. Qui me dit que tu n'es pas un pervers ? Et puis zut ! Je suis fatiguée, excuse-moi Ché... Zach ! Mais je vais me reposer.

Lui laissant les photos, je quittais la pièce sans un mot, ayant une idée précise dans la tête...

Je rentrais à grande vitesse, claquais la porte de mon appartement prit du papier et un stylo, je vais écrire notre histoire.. Pour nous.

"Chère Sarah,

Nous, nous sommes rencontrés début janvier 2012, tu étais cette petite intello, toujours dans tes livres et ta poésie, tu admirais Rimbaud et Austen, tu étais accro au Théorème de Pythagore et tes loisirs était d'être à la bibliothèque. C'est grâce à cet endroit, que tu m'a plu. Souviens-toi, tu ne pouvais pas me voir, me jugeant bruyant entre ses murs, je t'avais pris un stylo, et tu t'es énervée ! M'hurlant dessus. Tu as pensé que ce comportement , m'éloignerait de toi, et pourtant j'aimais ce tempérament de feu ! Sous tes airs de petite fille se cachait une jeune femme en voie de libération ! On s'est fréquenté, doucement mais sûrement, tu jouais avec le feu. On s'est aimé comme Darcy et Elizabeth, ou encore comme Tristan et Satine. Toi et moi , Sarah, c'était voué à l'échec, une histoire impossible à vivre et pourtant ! Tu es devenue ma plus belle rencontre, ma plus belle nuit, mon meilleur baiser. Tu es le jour , je suis la nuit, tu es la douceur et je suis la douleur, mais grâce à toi j'ai changé Sarah, car toi seule à sû m'aimer. J'ai brisé quelque chose en toi, j'ai chamboulé ton monde, tu ne pouvais prévoir ce qui allait arrivé, je n'étais pas dans tes plans, tu n'étais pas dans les miens. Mais malgré tout, on à vécu quelque chose d'intense, de dangereux et d'incroyable. J'ai mal, j'attendais un retour au passé, mais non, je me sent abandonné, j'aimerai que tu reviennes, on en a pas finit Sarah. [...]"

 

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