Mellon min (mon ami en langage elfique)

Chapitre 1 : Un passage de souffrance

2343 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

~~ Le soleil se leva dans le ciel, réveillant l’elfe endormit. Il entreprit d’ouvrir ses yeux bleus, puis les referma lorsque la lumière l’éblouit. Le soleil se levait à peine et sa lumière éclairée la chambre du jeune elfe. Des couleurs chatoyantes se reflétaient sur les murs dorés et sculptés dans le bois. Il n’y avait pas de fenêtres bloquant la chaleur du matin et de volets bloquant la lumière. Legolas aimait particulièrement cette chambre qui avait vu passer ses plus proches amis et qui avait accueilli sa mère autre fois. Une mère dont il ne savait rien et dont son père n’en parlait pas. Mais dormir dans ses dras où elle s’était reposée, le remplissait de joie sans qu’il en ait conscience.

Legolas se levait finalement de son lit de soie, sortant de ses rêveries et partit se préparer. Il coiffa ses longs cheveux d’or et les tressa puis, s’habilla de vêtements vers légers et pratique au combat. Il sortit finalement de sa chambre ensoleillée après avoir préparé et rangé ses armes. Legolas descendit un long escalier sculpter dans le bois, qui le menai à son père. Le roi des elfes de la Forêt noire l’attendait de pied ferme dans la salle du trône. Cette salle avait quelque chose de mystérieux et de royal. Immense, dorée et faite de mur gravés dans les arbres de la forêt, presque suspendu dans le vide et aux couleurs d’automne, cette salle était majestueuse. Le trône abordait les bois d’un grand cerf, un animal qui était très apprécié par le roi. Legolas s’avança vers son père assit majestueusement et prétentieusement sur le trône. Il tourna lentement la tête à l’arrivée son fils unique.

« Ayae mon Père.-Legolas, est-ce que tout est prêt ?-Oui je mis rendre immédiatement. »

 La conversation s’acheva avec le départ du jeune elfe. Legolas se dirigea sans plus attendre dans les écuries, ignorant le regard de son père. Il y avait bien longtemps que la relation père fils se résumait à un rapport roi et soldat. Legolas ne considérait plus Thranduil comme un père. Celui-ci avait perdu toutes l’estime que lui donnait son fils autre fois. Il scella son cheval et il partit sans plus attendre. Son cheval, d’une robe d’un blanc pure, galopa sur les terres du roi de Mirkwood à celle de Foncombe. Le Prince devait y apporter une missive urgente au seigneur Elrond. L’objet de cette requête inattendu du roi son Père lui été inconnu. Mais son empiècement montrait à elle seule l’importance qu’elle avait.

 Le cheval galopa sans pause pendant des heures sur les chemins verdoyants qui séparaient les deux royaumes.  Heureusement pour lui, un elfe ne pèse pratiquement rien sur un cheval. Mais l’elfe en question se demander surtout la raison de cette lettre. Sans réussit à trouver une explication, il arriva au porte de Foncombe. Là, le semi-elfe l’attendait avec le rôdeur : Aragorn.

 Legolas posa pied au sol et s’approcha de l’elfe et de l’humain.

« Ayae Legolas ! Avez-vous fait bon voyage ? l’accueilli son vieil ami.-Plutôt heureux de ne pas avoir croisé d’orc sur le chemin, plaisanta l’elfe en tendant l’objet de sa visite.-J’espère justement qu’il n’est pas question d’eux Legolas, » répondit Elrond en saisissant la lettre.

 Le visiteur fut conduit par Aragorn au cuisine pour qu’il puisse si reposer en dégustant un bon repas. Mais il rejeta l’idée en sortant des lambas de son sac. Legolas aurais souhaité repartir au plus vite mais le Seigneur Elrond lui avait suggéré de se reposer quelque peu avant. Aragorn offrit alors sa compagnie au jeune elfe. Puis, pendant plusieurs heures, les deux camardes échangèrent leurs anciens et récents souvenirs, dans la joie et le respect qui leur était commune. Ils se dirigèrent vers les jardins du palais. Toujours aussi bien entretenu, la végétation y était magnifique et de nombreuses fleurs offraient leurs multiples couleurs. Bien que Legolas avait une préférence pour la neige d’hiver, il ne pouvait rester de glace devant ce spectacle de couleurs chatoyantes et lumineuse. Les deux compères admiraient les jardins et les emplissaient de leurs discussions.

 Le roi Elrond s’enferma dans son bureau et y ouvrit la missive. Ce qu’il y lit ne le rassura gère. Il connaissait le caractère du roi de Mirkwood, mais il s’étonna tout de même.

 

 

Seigneur Elrond

Par cette missive, je vous envois Legolas. Je tiens à ce qu’il reste quelque temps en votre compagnie. Une garde viendra le récupérer lorsqu’il le faudra. Je vous en remercie.

Roi Thranduil.

 

Le seigneur de Foncombe savait déjà que Legolas devait apporter cette lettre mais il n'était pas question que le jeune elfe devait rester pour une durée indéterminer. Bien que le seigneur Elrond appréciait Legolas, il trouva que le Roi Thranduil prenait un peu trop de liberter à son égar. Il n'allait tout de même pas le jeter dehors mais aurais apprécier être prévenu avant. Il pensa alors que si le prince de Mirkwood n'en avait pas parlé à son arrivé, c'est qu'il n'était pas au courant non plus. Elrond se sentit fatiquer d'être entre le père et le fils. S'ils pouvez s'entendre même un peu et se parler quelque peu, cela l'arrangerait bien.

 A la nuit tombée, Elrond se décida de sortir rejoindre son fil adoptif et le Prince de Mirkwood. Il les trouva assit sur un banc dans les jardins. Le voyant de ses yeux perçant, Legolas se leva en alertant par la même Aragorn. Lorsqu’il aperçut le regard de son père adoptif, l’humain s’inquiéta.

« Que vous arrive-t-il ?-Cela à voir avec la missive de mon Père ? » demanda Legolas en connaissant la réponse.

 Elrond resta un moment silencieux, réfléchissant à une manière de dire la chose en étant le moins sec possible, puis prit la parole.

« Legolas, je crains que vous ne puissiez rentrer chez vous pendant un moment. Je vous offre toute l’hospitalité que vous aurez besoin. »

 Le Prince de Mirkwood resta évasif un moment, se questionnant. Sans savoir quoi répondre. Puis il se décida à briser le silence.

« Pourrais-je savoir quel en est la raison ?-Il semblerait que le roi Thranduil ne souhaite pas vous voir pendant quelques jours. »

 Le seigneur Elrond tourna les talons et s’en alla sans que puisse en dire les deux compères encore surpris.

 Aragorn et Legolas étaient aller manger dans une immense salle aux couleurs de Foncombe. Il n’y avait que quelques personnes qui s’en allèrent au fils du temps. Les deux camarades restaient bien silencieux. Ils n’avaient pas la tête à avaler quoi que ce soit. Legolas avait l’étrange sensation d’avoir été jeté du palais « temporairement ». Il s’en sentit quelque peu révolté mais pensait par son esprit calme, qu’il y avait une raison cachée. Il avait remarqué que son père l’envoyer en dehors du royaume plus souvent que de coutume. Bien qu’il n’avait jamais essayé de se rapprocher de son fils, Legolas sentait un refus de son Père de le voir. Est-ce parce que le jeune elfe cherchait des souvenirs de sa mère et que son père ne voulait pas en être affecté ? Non, une telle raison est puérile de la part du roi. Est-ce qu’un danger menacé les elfes de la forêt noire ? Il y avait peu de chance pour que le roi baisse la tête face à l’ennemie. Alors, le danger pesait sur lui-même ? songea Legolas. Bien sûr que non, le jeune elfe était suffisamment fort pour se défendre seul. Et mon père n’avait encore jamais montré le moindre signe de protection envers moi, jugea Legolas. Alors, quel était la raison d’une telle décision ?

 De son côté, Aragorn voyait l’incompréhension de l’elfe. Mais lui-même ne trouvait pas de réponse. Le roi avait si peu d’estime en son fils qu’il l’avait jeté ? C’était-il passé quelque chose qu’il souhaitait garder secret ? Plus de question que de réponse.

Que pouvait-il bien se passer pour que le Prince ne puisse retourner chez lui ? Bien que celui-ci apprécié fortement ces moments passés avec son meilleur et plus vieil ami, il avait également un étrange sentiments lui disant de retourné voir son père Thranduil. Et son instinct ne le trompait jamais. Ce qui augmenta son inquiétude. Legolas décidait finalement de rentrer chez lui dès qu’Aragorn et le Seigneur Elrond dormiraient.  Mais il n’en eu pas le temps. Une flèche traversa la salle maintenant vide et se planta dans le mur. Legolas se releva brusquement et attrapa son arc en encochant une flèche, scrutant l’obscurité de ses yeux persans. L’immense ouverture qui donnait une vue plongeante sur la ville, laissait entrer la lumière de la lune. Mais il n’y avait personne dans les environs. Aragorn s’était levé au même moment que l’elfe mais il été désarmée. Il fit quelques pas vers la porte en observant les alentours. Le prince de Mirkwood fit de même.

« Voyez-vous quelque chose ? demanda l’homme.-Non, il n’y a rien. »

 Mais aussitôt, la lumière de la lune s’intensifia à n’en devenir moins naturel. La lumière blanche les aveugla alors et des voix résonnèrent dans leur tête. Une migraine atroce frappa l’elfe qui s’écroula sous des cris qui lui brisés les oreilles. Il n’arriva plus à respirer et essaya de calmer une peur qui le surprit, pour trouver de l’air. Les voix se firent plus fortes, plus assommantes et l’elfe manqua de s’évanouir. Les voix prirent une intonation et un ton bien connue par Legolas qui crut entendre son père lui dire des mots crus sans amour, juste de la haine et du mépris. Mais seulement une phrase toucha la fierté de l’elfe. Ses souvenirs se mélangèrent avec les voix et il vu son père, dire à la place d’une parole heureuse, une phrase qui acheva l’elfe et le fit souffrir plus que tout.

 Aragorn le vit mais resta paralysé. Ses membres ne répondaient plus et il eu l’impression d’être en feu. Une douleur suraigüe le prix à la poitrine comme si une lame avait traversé sa peau de part en part. Aucune voix ne résonnait, il n’y avait qu’un grand silence qu’il le fit tout autant souffrir. Ses plus tristes et déchirants souvenirs l’inondèrent sans retenue et il se sentit lasse et fatigué d’une vie de souffrances multiples sans joie. Devants ses yeux, ses proches mouraient un par un sans qu’il puisse y changer quelque chose ; Il y eu ses parents, ses compagnons de quête, le seigneur Elrond et puis, Arwen…

 Tout s’arrêta. Aragorn et Legolas tombèrent dans l’inconscient. A leur réveil, le paysage avait bien changé…

 

 

 

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