La Terre Du Milieu

Chapitre II

Eryn Lasgalen

Thranduil, Tauriel, Radagast

Un vent glacial traversa les couloirs de la majestueuse demeure bâtie au milieu des bois du Roi Thranduil. Un frisson lui parcouru, il sentait enfin que les ténèbres s'en allaient des Terres du Milieu et de sa forêt. Et se demanda si, Legolas, son fils avait survécu à la guerre du Mordor quatre années sont passées sans nouvelles. Au fond de lui, Thranduil s'en voulait d'avoir laissé son fils partir rejoindre un certain "Grand-Pas", qu'il savait que ce n'était qu'Aragorn, héritier du Gondor mais il ne lui avait rien dit, sentant, qu'Aragorn et Légolas accompagnés de quelques amis de voyage allaient vivre une aventure qui allait changer la Terre du Milieu. Il ne pensait pas, par contre qu'ils allaient affronter, une armée d'Orques et surtout Sauron... Thranduil n'eu plus aucune nouvelle de son fils après là chute d'Isengard et Sarouman le blanc qu'il appris de ses éclaireurs.. Il pensa à sa perte, et s'isola encore plus du monde extérieur à la forêt Noire. Son fils unique, sa décendance, son héritier, ... mort ? Il n'avait pas envie d'y penser pas après lui avoir échangé quelques misérables mot sur la mère de son fils, il regretta de lui avoir juste dit que sa mère l'aimait, il aurait voulu lui en dire plus mais son coeur, brisé, n'a pas pu. Il se consola de sa perte avec l'elfe qui pensait bannir de son royaume à l'époque de la chute du dragon Smaug. L'elfe sylvestre rousse s'avança d'un pas assuré devant le trône du roi.

-"Aran Thranduil ! Amine Cael-Yel Lle ? [1]" fit-elle en baissant la tête signe de petite révérence.

- "Tauriel, ma chère Tauriel, que ferais-je sans vous à mes côté ?"

L'elfe regardant le sol cherchant une réponse qu'elle n'eu pas le temps de dire

- "Je..." Thranduil la coupa

-" Je n'aurais pas retiré votre bannissement si je ne tenais pas à vous. Vous êtes la meilleure de mes gardes, un peu têtue certes,..."

-" Mon roi, vous m'avez accueillie, comme votre propre fille ici, et je vous ai offensé en voulant juste mener une guerre pour protégé nos frontières, le peuple voisin et...

- "Vous m'aviez désobéis,mais c'est du passé oubliez cela,..

- "Comment pourrais-je après la perte de...

Thranduil la coupa à nouveau

-Suffit ! Inutile de me parler de votre béguin pour un nain, je n'ai pas pu le supporter, pas venant de toi ..." fit le roi avec en tournant le dos brusquement à Tauriel.

- "Mais, pourquoi ne pas l'avoir supporter alors que je suis qu'une humble sylvestre vous me l'aviez dit !" Thranduil re-fis fasse à la sylvestre s'approchant d'elle posant une main légère sur l'épaule de celle-ci.

- "Pour t'éloigné de Legolas ! Je ne vous ai jamais vraiment considéré comme ma fille,... vous êtes beaucoup plus que ça à mes yeux, Tauriel." Il fini sa phrase presque en chuchotant. Il caressa le visage de Tauriel avec douceur et approcha son visage du sien. Tauriel ne savait quoi faire. Un garde entra brusquement dans la salle du trône coupant le roi qui recula d'un grand pas s'éloignant de Tauriel, qui, en elle-même, souffla de soulagement.

- "Aran Thranduil, O'lekmee 'Ten Lle" [2] fit le garde en tendant un message celé d'un poinçon en cire dorée marquée de L'arbre blanc du Roi du Gondor, Aragorn.

Thranduil pris le message d'une main presque tremblante. Tauriel cru apercevoir une lueur de peur dans les yeux du Roi de la forêt. Elle n'avait pas tord, il avait peur d'une mauvaise nouvelle. Avant d'ouvrir la lettre il demanda au garde la façon dont la lettre est arrivée jusqu'à sa demeure.

-" Par une colombe, aussi blanche que les gemmes de Lasgalen, mon Roi, elle émettait presque une lueur dorée également." fit le garde avant de se retirer dans une révérence. Thranduil se sentait légèrement soulagé. On n'envoie pas de colombes pour des mauvaises nouvelles. Le Roi arracha délicatement le poinçon et ouvrit la lettre lentement. Tauriel voulu laisser le Roi avec son message mais celui-ci lui prie de rester à ses coter. L'elfe rousse regarda le visage de Thranduil impassible, aucune émotion émettait de lui, alors que juste avant elle avait presque décelée une petite inquiétude. Il leva enfin la tête vers elle. Elle le regarda avec interrogation. 

-" Préparez-moi mon cerf et 5 chevaux ainsi que 4 de vos meilleurs gardes et faites vos provision" lui ordonna t'il toujours impassible.

- " Cinq chevaux pour quatre gardes ? Où allez-vous ?" s'interrogea Tauriel

- " Vous m'accompagnerez à Minas Tirith, le Grand Roi Aragorn demande un conseil entre dirigeants des Terres du Milieu, demandez à votre second de surveillez le royaume en notre absence. Et de fermé les portes, rien n'y sort, rien n'y rentre sauf quand nous serrons de retour."

- "Oui, mon Roi ..." Tauriel s'inclina et tourna les talons et s'arrêta net. "Aucune autre nouvelle ?" Lâcha t'elle espèrant au fond d'elle en avoir de Légolas.

-" Pas qui vous serait utile..." Répondit le Roi doucement.

Tauriel baissa la tête discrètement avant de s'en aller. Elle espérait tant avoir des nouvelles du Prince. Peut-être qu'elle en aurait en se rendant à Minas Tirith avec le Roi. C'est la première fois qu'elle ira plus loin que les frontières de Rhovanion. Elle ne connaissait rien en dehors de la forêt noire que Thranduil allait finalement demander de renommé Eryn Lasgalen, en hommage aux gemmes blanches de la mère de Legolas qu'il convoitait tant lors de la guerre de Thorin Ecu-de-Chêne pour reprendre Erebor, il avait pu les obtenir aprés la mort du Roi nain, qu'il regretta ensuite. Une paix à finalement été établie mais pas sans grandes pertes dans ses guerriers elfes, dans les hommes d'Esgaroth et Dale et surtout chez les nains, qu'il haïssait auparavant. Tranduil regagnât son majestueux trône sculpté finement dans le bois et orner de bois de cerfs, connus pour être les rois des forêts. Il s’essaya élégamment dessus attendant que ses demandes soient prêtes. Il pris sa couronne de bois ornée de feuilles rougeâtres que l'automne lui offrait, il fixa l'objet et fit glissé ses doigts délicatement sur les petites feuilles. Aussi flamboyantes que ses cheveux pensa t'il, puis d'un geste de la main chassa ses pensées de l'elfe sylvestre qu'il protégeait et mis sa couronne sur la tête. Son regard se leva vers cinq silhouettes qui faisaient leur entrées dans la salle du trône. Tauriel au centre des gardes qui arrivaient, s'avança plus rapidement et s'agenouilla devant son Roi. Thranduil lui fit signe de se relevé gardant la tête haute et un air sérieux. L'elfe sylvestre prit la parole.

- "Nous sommes prêt, les chevaux et votre cerf également, j'ai également veuillez qu'il ne manque rien pour le voyage. nourriture, vêtements, ..." Thranduil la coupa en levant la main.

-"Et nos armes ?" interrogeait il en haussant un sourcil.

-" Prêts également mais je doute qu'ils nous..." Le Roi la coupa à nouveau

-"Nous ne savons pas ce que l'on peut croiser en dehors de la forêt."

-" Oui il est bien vrai." fit Tauriel gardant la tête haute. Thranduil se leva de son trône avec grâce en mettant derrière lui sa cape qui fit volé quelques mèches de cheveux à l'elfe rousse. Il descendit les quelques marches et dépassa les gardes leurs tournant le dos. 

-"Qu'attendez-vous, mettons nous en route !" fit le roi qui continuait à avancer. Tauriel donna les derniers ordres du Roi aux gardes qui restaient au royaume rejoignit ses camarades de route. Thranduil rangea son épée dans son étui en la faisant tournoyé délicatement après l'avoir examinée et enfourcha son cerf. Tauriel approcha avec son cheval à la robe auburn et aux crins légèrement rougeoyants que le Roi lui avait choisis. Il la regarda de haut en bas, il se pencha vers l'un des gardes qui se mit à courir vers le palais. Tauriel arqua l'un de ses sourcils en regardant le Roi se relever.

-"J'ai un présent pour vous, que j'ai oublié de vous donner." fit le roi qui prit un paquet que l'elfe rapporta essoufflé, et le donna délicatement à Tauriel qui le déballa doucement. Elle fut surprise de voir des armures d'oreilles [*] décoratives ornées de gemmes blanches.

-"Je ne peux accepter ceci" fit-elle en tendant le cadeau vers le Roi

-" Vous l'accepter. Ceci est un cadeau royal, il est digne de la chef de ma garde personnelle. Vous n'êtes pas une simple elfe de ma garde. Et je veux que vous me montrez que vous êtes plus importante que n'importe qui ici dans mon royaume." Le roi repoussa le présent vers Tauriel. "Portez-les dés maintenant" finissait'il.

-"Plus importante ?" se questionna t'elle intérieurement :"Et Legolas, son fils n'est t'il pas important ?" Tauriel mis délicatement son cadeau au bout de ses oreilles pointues, ça lui allait parfaitement mais elle se sentait mal à l'aise en portant quelque chose de si précieux alors que comme l'avait pourtant souvent répété le Roi, elle n'est qu'une simple elfe sylvestre. Thranduil la regarda du coin de l'oeil avec un sourire et se mit en route comme si de rien n'était. Tauriel suivait à ses cotés et les quatre gardes qui ont été choisis pour les accompagnés restaient légèrement à l'arrière. Tauriel savait que la route allait être longue et elle savait aussi qu'ils ne s'arrêterons pas pour se reposer, les elfes n'ont pas besoin d'autant de repos et de sommeil que les Hommes. Ils se reposeront qu'une fois arrivé à leur destination, il leurs faudra trois jours et deux nuits pour arriver, soit, deux fois plus rapide que les hommes ou même encore les nains. Après avoir traverser le trois-quart de la forêt Tauriel pouvait enfin apercevoir la base rocheuse de l'ancienne forteresse de Dul Guldur complètement désertée.

-"Restez sur votre garde, cette forteresse était autrefois gouvernée par le mal, il semble avoir disparu mais je sens une présence. Quel soit-elle restez attentifs." fit le Roi regardant autour prudemment autour de lui. Tauriel frissonna. Elle sentait aussi cette présence, elle sortit lentement une flèche de son carquois et arma son arc, elle se prépara à un assaut, les gardes suivaient les gestes de leur chef et firent de même, le Roi garda une main sur le pommeau de son épée. Tauriel se plaça devant Thranduil afin de le protégé. Une voix étourdie se fit entendre.

- "Ne tirez pas, Ne tirez pas ! Roi Thranduil !" fit un bonhomme levant les bras au ciel, vêtu d'une cape et d'un chapeau brun un peu sale et mal en point, ses cheveux poivre et sel paraissaient gras avec une sorte de mélasse blanche à moitié séchée qui lui coulait dessus sortant du couvre-chef. Thranduil haussa les sourcils, mais afficha aucune autre expression. et leva la main, signe de baisser les armes.

-"Radagast le brun ! Je pensais que les quatre mages restant étaient partis en terres immortelles avec certains elfes..." fit Thranduil.

-"Oh non, cher Roi de la forêt, juste Gandalf, que je sache à moins que mes oisillons se trompent ce qui me semble impossible."

Tauriel regarda l'étrange magicien, il ne ressemblait aucunement au seul qu'elle connaisse. Il était étrange et paraissait totalement à l'ouest.

-"Que faite vous ici, Radagast ?" questionna le Roi.

-"Oh, je fais du nettoyage et essaye de rendre cet endroit plus accueillant et vivant. Les ténèbres ont disparus de ses terres ! Elle vont être totalement vôtre je pense. Vous êtes invité à Minas Tirith il me semble ?" fit Radagast en arrachant quelques mauvaises herbes à ses pieds.

-"Comment le savez-vous ?" questionna Thranduil

-" Oh parce que je m'y rend également après ce nettoyage rapide" Radagast tapa ton bâton de bois tordu au sol qui se mis à tremblé. De petites pousses d'herbes et de fleurs commençaient à se montrer comme si la nature reprenait après un long hiver. Tauriel regarda les plantes offrir des couleurs automnale et joyeuses aux ruines. "Ce sera tout pour aujourd'hui" fit le magicien. "Que dites vous d'avoir la compagnie d'un mage ?" finissait il en lançant un large sourire au Roi de la forêt.

-"Vous risquez de nous ralentir, Mage !" fit le Roi.

-"Oh c'est vos chevaux et votre cerf qui vont vous ralentir pas, moi eux contrairement à vous on besoin de repos sauf que je suis là et je peux peut-être leurs donner un peu d'énergie pour la route !" souriait à nouveau le magicien. Thranduil lui rendit un sourire comme accord. Radagast se posa sur une planche de bois tiré par des lièvres géants. Tauriel n'avait jamais vu quelque chose de pareil et fut assez surprise de la rapidité des créatures aux longues oreilles sur pratiquement toute la route.

***

-"Roh oh oh nous arrivons ! Nous arrivons ! fit Radagast en montrant une géante bâtisse blanche étincelante au loin.

-"Encore quelques heures avant d'arrivé mon cher magicien, nous avons à peine passé Mindalf et pas encore les rivières qui nous sépare de notre destination" Répondit Thranduil en gardant un ton assez froid. La chef de garde enleva l'un de ses gants regardant sa main rougie par la douleur à force de tenir les rênes de son cheval, elle savait en regardant le visage des gardes qu'elle n'était pas la seule à en souffrir. Elle sortit des feuilles d'athelas d'une de ses sacoches et en frotta dans les mains avant de remettre ses gants. La plante soulagea ses mains et en passait aux autres qui la regardaient envieux. Tauriel en proposa au Roi qui refusa d'un hochement de tête et continua sa route suivant le mage. Minas Tirith s'approchait de plus en plus et Tauriel fût agréablement surprise de la blancheur éclatante de l'édifice.

-"Minas Tirith est battie sur toute la coline de Garde de la montagne blanche. Il y'a sept niveaux et nous devons aller au dernier, la Citadelle." fit Thranduil observant le doux visage de Tauriel qui regardait l'édifice qui les surplombait.

-" Comment le savez-vous ?" demanda t'elle en tournant son regard vers le Roi.

-"J'y ai été dans mes premiers âges il y'a donc fort longtemps, si je me rappelle bien les écuries sont au 6ème étage mais je pense que nous y seront amené. Peut-être que la ville à un peu changé depuis." répondit Thranduil en soutenant le regard de Tauriel qui n'arrivait plus à détourner celui-ci du Roi. "Je vous ai intriguée par mes connaissances il me semble" sourit le roi à sa chef de garde.

-" Je... oui... un peu" répondit l'elfe en réussissant à baisser le visage et détaché ses yeux du Roi.

Le son d'un Cor de garde se fit entendre avec plusieurs garde hurlant d'ouvrir les portes de Minas Tirith. Celles-ci s'ouvrirent lentement dans un bruit sourd. Radagast regarda Thranduil entrer en premier dans la citée suivit de prés par Tauriel et ses quatre gardes. Le mage ferma la marche en descendant de sa planche et chuchotant quelque chose d’inaudible à ses lièvres qui firent demi-tour et redémarraient quittant Minas Tirith laissant le magicien à pied avec comme seul soutient son bâton.

[1] "Roi Thranduil ! vous m'avez appellée ?"

[2] "Roi Thranduil, une lettre pour vous."